Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Kina

Beta-reader(s): Rory

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 2 chapters

Published: 29-03-05

Last update: 19-04-05

 

Comments: 8 reviews

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GeneralRomance

 

Summary: Que dire à part que les résumés, ce n'est pas ma tasse de thé ? Surtout que je ne fais que placer les personnages pour le moment. À vous de découvrir ce qu'il s'y passe.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un Duo de Choc" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Un Duo de Choc

 

Chapter 2 :: Charmant réveil !

Published: 19-04-05 - Last update: 19-04-05

Comments: Grâce à ma super bêta qui met le doigt sur toutes les mauvaises tournures de phrases ou expressions non française que j'utilise, voici donc mon second chapitre. Je tiens énormément à remercier celles qui se sont donné la peine de me laisser des reviews. C'est grâce à elles que j'ai pu trouver le courage de me remettre à l'écriture, qui en passant n'est vraiment pas quelque chose de très facile à faire pour moi. Pour répondre à Mica, je ne connais rien en cinéma, j'essaie seulement de décrire la façon dont je fais les fics dans ma tête. Être douée en dessin, je vous en ferais le manga, mais pour ça je devrais faire la paix avec mes crayons... Pour info, mon domaine, c'est les biotechnologies (autrement dit, rien à voir quoi). Bref, assez de blabla, voici la suite. Qu'en pensez-vous ? ^_^

 


Chapter: 1 2


 

Le soleil était déjà bien haut au-dessus du continent nippon lorsqu’une voiture noire s’arrêta en bordure du quartier de Kabukicho. Une jeune femme en descendit avec élégance pour parcourir le reste du chemin à pied. Elle semblait avoir une trentaine d'années, mais aurait facilement pu en paraître dix de moins. Tous se seraient accordés à reconnaître sa beauté et plus d’un aurait fait des pieds et des mains pour réaliser le moindre de ses désirs. Elle était vêtue simplement, mais avec goût par cette chaude journée d’été: des talons hauts, une jupe foncée à mi-cuisse, fendue sur le côté mettant en valeur une paire de jambes parfaites et interminables à faire damner un saint, le tout agrémenté d’un petit chemisier blanc dont le décolleté laissait entrevoir la naissance d’une poitrine généreuse. Elle dégageait une aura très forte et sûre d’elle. Sa façon de marcher d’un pas déterminé, assuré, mettait au défi quiconque de se mettre en travers de son chemin sous peine de ne pas s'en sortir indemne. À vrai dire, cette femme possédait bien toutes les qualités d’une beauté fatale, une main de fer dans un gant de velours...  

 

Les rues du quartier étaient plutôt tranquilles en cette matinée, surtout comparé à ce qu’elles avaient connu la veille. Cependant, les restes de la fête, eux, y étaient bien présents témoignant ainsi du passage de nombreux fêtards. Des guirlandes un peu partout, la plupart dans un état déplorable, des détritus à perte de vue, quelques corps endormis ici et là dans les recoins, trop saouls pour avoir su trouver le chemin du retour. Le service de nettoyage avait déjà commencé à s’attaquer au problème, mais en aurait certainement pour quelques jours encore avant d’effacer toutes traces des événements.  

 

L’attention des gens était plus particulièrement portée vers le centre de la rue, toujours fermée au trafic. Des policiers essayaient tant bien que mal de dresser un périmètre de sécurité histoire de garder les curieux à l’écart. En effet, l’on pouvait apercevoir de loin qu’un objet énorme entravait le passage. C’est d’ailleurs vers celui-ci que se dirigeait notre personnage.  

 

Une fois à destination, la jeune femme montra sa carte au policier de service qui se recula rapidement afin de lui céder le passage, sans toutefois pouvoir s'empêcher de jeter regard intéressé sur les formes de sa supérieure une fois que celle-ci lui eut tourné le dos.  

 

- Votre rapport s’il vous plaît demanda-t-elle au policier en charge des lieux.  

 

- Eh… oui madame, balbutia ce dernier, visiblement pris de cours. « Un bête accident en fait. Des fêtards se seraient amusés avec une enseigne à néon et celle-ci serait tombée dans la rue. Nous attendons que les responsables de l’hydro viennent couper le courant pour ramasser les morceaux. Il y a des câbles un peu partout.»  

 

- Des blessés ?  

 

- Quelques éraflures seulement. Tous les témoins étaient ivres, nous essayons d’en savoir plus.  

 

- Bien ! Appelez-moi si vous avez du nouveau, je vais faire un tour, lança-t-elle en quittant le périmètre, las de ce genre de cas. En effet, les appels au commissariat pour ce quartier ne cessaient d’affluer depuis tôt ce matin au point que le commissaire lui avait explicitement ordonné de mettre son enquête en cours en suspens afin de gérer personnellement cette crise.  

 

« Mais qu’est-ce que j’en ai à faire moi des poivrots du quartier » marmonna-t-elle sous l’emprise de la colère en donnant un bon coup de pied sur l’une des nombreuses canettes vides qu’elle envoya rouler quelques mètres plus loin.  

 

Il n'y avait pas cinq minutes qu’elle avait quitté ses collègues que l’inspectrice sentit la présence de quelqu’un qui la suivait. Elle continua sa marche comme si de rien n’était, mais ne manqua pas de tendre l’oreille et de jeter à l’occasion un regard sur la gauche, cherchant à identifier son poursuivant. Un petit sourire se dessina lentement sur ses lèvres quand elle compris le pourquoi de cette filature. Finalement, elle allait peut-être s’amuser un peu.  

 

Un geste déplacé de la part de cette ombre, c’était le moment. L’inspectrice le détecta, son regard devint perçant en regardant à sa gauche, elle était prête.  

 

- Mademoiiiiiiiiselllllllllllle, s'écria l'olibrius déjà en plein vol, le visage déformé et la bave aux lèvres, dont elle devait visiblement être le terrain d’atterrissage.  

 

Un sourire en coin, la policière réagit au quart de tour et recula d’un pas au dernier moment, laissant notre pauvre pervers manquer sa cible pour aller embrasser le réverbère qui se tenait derrière sa victime.  

 

- Amateur ! Soupira-t-elle, en constatant l’aisance avec laquelle elle avait senti sa présence et déjoué sa minable tentative  

 

Comme quoi il y a bien des apprentis pervers en ce bas monde, mais aucun ne pouvant arriver à la cheville de l’étalon de Shinjuku et de son acolyte Américain. Certains ont décidément beaucoup de chemin à parcourir, néanmoins, la diversion fut intéressante, et elle se sentait de bien meilleures humeur à présent.  

 

Elle reprit sa marche, offrant son visage au doux soleil qui éclairait cette matinée, lorsque son oeil fut attiré par un spectacle qu'elle ne connaissait que trop bien...  

 

- Ce n’est quand même pas ce que je crois, songea-t-elle en pressant le pas.  

 

Elle parcourut au pas de course les quelques mètres qui la séparaient de l'objet de sa curiosité. L’objet s’avérant se rapprocher de plus en plus à l’idée qu’elle s’en était faite au tout début. Elle écarquilla les yeux, se demandant par quel miracle une telle chose avait pu arriver jusqu'ici. Devant elle se trouvait la signature de celle qu’elle se devait à tout prix de rencontrer dans la journée. En effet, il n’existait personne d’autre à sa connaissance capable d’effectuer un si bel encastrage de massue. Elle se pencha donc pour examiner le travail. La façon dont l’objet faisait à présent partie intégrante de l’enseigne d’un bar démontrait à quel point son lanceur devait être fort et expérimenté. Elle se mit alors sur la pointe des pieds afin de déchiffrer l’inscription du jour. Elle eut cependant un peu de mal, car l’écriture semblait légèrement tremblotante et qu’une partie se trouvait hélas cachée par le panneau.  

 

Elle venait à peine d’identifier le caractère femme qu’elle sentit soudain une présence dans son dos à ses pieds. Eh oui, notre apprenti pervers frappait de nouveau. Celui-ci avait profité de la distraction de sa cible pour s’approcher doucement en rampant le nez en l’air à ses pieds afin d’avoir une vue imprenable, du moins l’espérait-il, sur sa petite culotte.  

 

C'était cependant sans compter sur les réflexes aiguisés par l'habitude de la policière (oui, on sait tous qu’elle a de l’expérience avec les pervers). qui fit donc volte face et l'envoya s'encastrer dans le mur le plus proche à l'aide d'un magistral coup de pied (elle a déjà jouer au soccer vous croyez ?).  

 

- Fa, f’est pas fenchi fa. Fut tout ce qu'il parvint à articuler avant de tomber dans un sommeil bien mérité.  

 

Tout en s’assurant que cette fois-ci, son « agresseur » avait bel et bien son compte, la jeune femme reprit son examen des lieux. Trouvant rapidement la provenance de la massue, elle décida d’aller faire un tour au bar constater si la chance était toujours avec elle.  

 

Autant les gens du dehors avaient déserté les lieux ne laissant que des détritus, autant la salle où elle pénétra était pleine à craquer. Du bordel, ça oui il y en avait, mais surtout des corps endormis un peu partout dans des positions plus inimaginables les unes que les autres. Elle entrepris donc de se frayer un chemin, en espérant qu'au milieu de tous ces fêtards se trouverait l'objet de sa convoitise: le couple de nettoyeur le plus réputé du Japon. Ou du moins l’une des deux parties, mais sachant que quand l’un commence à déconner, l’autre n’est jamais bien loin pour le calmer, les massues en témoignant, elle avait bon espoir de tomber sur les deux.  

 

Elle jetait des coups d'oeil à droite et à gauche à la recherche d’un visage connut. Elle vit une « femme » qui s'était endormie (où plutôt devrais-je dire qui s'était laissé tombée, terrassée par un trop plein d'alcool !!) au beau milieu de l'escalier montant à l'étage, la tête pendant dans le vide entre deux barreaux de la rampe et tenant toujours son verre d'alcool à la main... « Ben j'en connais une qui va se réveiller avec de sacrées courbatures ! » pensa-t-elle. Puis elle vit ce qu’elle cherchait : la silhouette aisément reconnaissable d'une massue qui semblait vibrer à chacun des ronflements appartenant au corps visiblement allongé en dessous. Toute contente, elle s’approcha et se pencha vers l’endroit où devait se trouver la tête.  

 

- Ryô ! Demanda-t-elle avant de pouffer de rire en constatant son erreur.  

 

Il y avait bien une énorme massue certes, des ronflements, ça c’était indiscutable, mais aucune trace du nettoyeur. En effet, c’est une jeune femme qu’elle trouva coincée entre la masse et le manche de son arme favorite.  

 

- Ka… Kaori ! appela-t-elle en la secouant gentiment pour la faire émerger  

 

- Laisse-moi dormir Saeko ! grogna Kaori en se retournant pour serrer le manche de la massue contre elle. « … Saeko » fit-elle soudain en sursautant, la massue disparaissant comme par magie pour faire place à une Kaori à la tête ébouriffée, à la mine pâle et essayant de reprendre ses esprits. (Décidément, la figure lendemain de veille ne lui fait pas trop.) « Oh… ma tête. » furent ses derniers mots alors qu’elle tentait de se relever avec peine.  

 

- Ça tombe bien. Justement je voulais te voir ! lança l’inspectrice.  

 

- Mmmmm, pourquoi ? Essaya de raisonner Kaori. Si c'est encore pour nous faire travailler à l'oeil, c'est non !  

 

- Ahhh mais c’est là que c'est différent. Cette fois-ci il y aura un salaire, voire même deux fit Saeko en agitant fièrement sa main, deux doigts levés formant le V de la victoire, devant la jeune femme aux paupières lourdes.  

 

- C’est ça, mais l’autre n’acceptera jamais. Répondit une Kaori sceptique tout en baillant.  

 

- Et si on en discutait cet après-midi. Tu verras, j’ai tout prévu. Expliqua Saeko tout sourire en se dirigeant vers la scène, là où il y avait plus d’espace.  

 

- Mouais… c’est bien ce qui me fait peur. Marmonna Kaori en la suivant. Et comment nous as-tu trouvé au fait ? demanda Kaori qui recouvrait peu à peu sa lucidité.  

 

- Un hasard. Je passais par là et j’ai suivi l’annonce, dit-elle en indiquant le trou dans la vitrine d’où l’on apercevait très bien l’œuvre d’art de la veille. Les joues de Kaori rougirent aussitôt.  

 

- Ah euh… oui ! fit-elle embarrassée. « Mais comment est-ce que je vais payer les dégâts moi ? » se demanda-t-elle.  

 

- Ahhhh, mais regarde ce que je viens de trouver. Cria soudain Saeko du haut de la scène, tirant Kaori de ses sombres pensées monétaires.  

 

Kaori monta rapidement sur scène rejoindre la policière qui scrutait une énorme boîte d’un air intéressée. Quand Kaori put à son tour en examiner le contenu, elle eut toute les peines du monde à retenir son fou rire.  

 

Eh oui, qui avons-nous vu dans une boîte pour la dernière fois pendant la soirée... notre couple de joyeux lurons. Nos deux pervers préférés. Ceux-ci s’étaient rapidement endormis après leur chute, dans les bras l’un de l’autre. C’était trop mignon ! Kaori ne put résister à l’envie d’assister à leur réveil, aussi elle souffla tout doucement et d’une voix légèrement sensuelle à l'oreille de son partenaire :  

 

- Ryôoooo. Youhouuuuuu ! Debout Ryô.  

 

- Fidèle à son rituel matinal, le nettoyeur agrippa l'objet le plus proche et lança l’une de ses tirades préférées :  

 

- Saeeeeeko ma chérie. Fais-moi un câlin.  

 

L’intéressée en question se tourna donc vers Kaori, le visage déconfit pendant qu'une libellule morte de rire traversait la pièce. L'inspectrice ne cachait pas sa surprise alors que Kaori elle, riait sous cape, fière de son petit effet. Mais le meilleur restait à venir : Ryô, pas vraiment réveillé, continuait d'étreindre amoureusement son nouvel oreiller sans se douter de la nature de celui-ci.  

 

Une troisième femme, ayant reconnut les deux premières, vint les rejoindre sur la scène, curieuse de voir ce qui les intriguait tant. Quelle ne fut pas sa surprise de voir Ryô en train d’enlacer son chéri qui lui, semblait dormir à poings fermés ? Ah oui, le spectacle en valait le coup d’œil et le réveil n’allait sûrement pas tarder.  

 

- Debout Ryô, il est 11h passées.  

 

- Saeko, je veux mon bisou, rétorqua le nettoyeur qui s’empressa de prendre la tête de Mick et de l’approcher de la sienne sous le regard plus qu’intéressé des trois spectatrices qui attendaient une réaction de la part de Mick d’une seconde à l’autre.  

 

Ryô jouait bien son jeu, prêt à embrasser une fois de plus son oreiller, jusqu’à ce qu’il remarque quelque chose d’inhabituel : en effet, lorsqu’il bougeait la main, il sentait quelque chose de piquant… comme de la barbe… Curieux, il ouvrit les yeux pour finalement apercevoir le visage de l’Américain situé à quelques millimètres de ses lèvres.  

 

Il n’en fallait pas plus pour que le Japonais hurle à plein poumon en sautant dans les airs, comme s’il venait de recevoir une décharge électrique, avec assez de force et d’énergie pour s’accrocher en travers du lustre au plafond, un boa à plumes roses fluo, vestige de la boîte à costume, accroché à son cou.  

 

- Débarrassez-moi de cette horreur. Cria-t-il outré en indiquant le blondinet du doigt alors que les filles se roulaient littéralement par terre, n’en pouvant plus.  

 

- Uh… répondit un Mick, que les hurlements avec fini par tirer du pays des rêves, en s’asseyant dans les costumes.  

 

Kazue fut la première à pouvoir se calmer suite au spectacle du Ryô acrobate avec son boa, mais lorsqu’elle jeta un coup d’œil à son chéri, elle ne put s’empêcher de glousser et de repartir de plus belle en se tenant les côtes tellement elle n’en pouvait plus. Kaori et Saeko qui la virent faire osèrent à leur tour regarder en direction de la dernière Belle au Bois Dormant qui les regardait d’un air ébahi en cherchant la cause de cette hilarité. Il n’en fallait pas plus pour perdre de nouveau les filles dans une séance de gymnastique hilarante dont elles avaient le secret.  

 

Ce n’est que lorsqu’une « femme » qui s’était levée dans la salle siffla Mick qu’il se gratta la tête, cherchant à y comprendre quelque chose. Il sentit alors un drôle de truc sur le côté de sa tête. Des plumes, du tissus… mais qu’est-ce que c’était que ça ?  

 

Retirant rapidement son couvre-chef, Mick ne put s’empêcher de demeurer figé, les yeux ronds devant l’objet qu’il tenait entre les mains : un petit chapeau en tulle rose, très féminin, au matériel délicat se trouvant devant lui.  

 

Ryô quant à lui observait la scène avec intérêt, se retenant tant bien que mal de faire trop de bruit, bien content qu’on l’ait oublié sur son lustre, loin des regards et de l’attention de tous, mais l’image d’un Mick accoutré de la sorte avec son chapeau allait très certainement demeurer gravé dans sa mémoire.  

 

Saeko regarda soudain sa montre, ramassa un papier et un crayon sur un comptoir et griffonna un mot qu’elle mis dans la main de Kaori avant de lui annoncer qu’elle devait retourner au boulot et qu’elle lui souhaitait bonne chance pour calmer les deux zigotos.  

 

Kaori lut le message, acquiesça à l’inspectrice qui s’apprêtait à franchir le pas de la porte et se retourna vers son singe de partenaire au plafond, bien décidé à le faire descendre et à rentrer chez elle, là où une bonne douche et des vêtements frais ne sentant pas le saké à plein nez l’attendaient.  

 

 


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