Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Methos

Beta-reader(s): Kaori_hisaishi

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 8 chapters

Published: 07-04-05

Last update: 25-06-05

 

Comments: 31 reviews

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GeneralDrame

 

Disclaimer: Les personnages de "il sendero luminoso" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo et de Marvel inc.

 

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   Fanfiction :: "il sendero luminoso"

 

Chapter 5 :: chapitre 5

Published: 01-06-05 - Last update: 01-06-05

Comments: merci encore pour les reviews....et pis voilà quoi dire de plus.... ah si megamerci à ma BETAREADEUSE.....je l'adore..... ; )

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

« Alors, bien dormi ? » lui demanda-t-elle. Il lui répondit que oui, mais elle vit à sa façon de marcher avec une certaine raideur, qu’il n’en était rien. Elle se doutait de ce à quoi il avait dû rêver, mais ce matin elle préféra parler d’autre chose. Il n’était pas utile de le renvoyer dans ses pensées.  

« Regarde je t’ai préparé un bon petit déjeuner, on va se régaler. »  

Sur la table de la cuisine se dressait un plateau qui semblait plein de victuailles à la vue des matins précédents. Croissant, brioches, œufs au bacon, toasts grillés, un vrai petit déjeuner européen. Elle était persuadée de lui faire plaisir, et elle avait raison.  

Il prit lui-même le plateau et l’emmena dans la salle à manger pour déguster tout cela avec un bon café frais devant les informations. Il posa donc tout sur la table et alluma la TV, « Aujourd’hui nous allons travailler les fessiers…. ». Comme d’habitude la TV était réglée par défaut sur une chaîne d’aérobic féminine. Et comme d’habitude, Ryô se retrouvait à baver devant la TV, avec toutefois un croissant dans un coin de la bouche ce qui rendait aux yeux de Kaori la situation encore plus ridicule. Sur l’écran, les adeptes du « beau corps » juste vêtue de body, soulevaient en rythme leur jambe afin de raffermir la partie basse de leur physique déjà plus qu’avantageux. Ne pouvant supporter la vision de son partenaire, qui comme par magie avait lui aussi revêtu un body, se mettant à répéter l’exercice vu à la TV, Kaori préféra aller prendre l’air, et sortit donc de l’appartement en jetant un dernier coup d’œil à Ryô.  

Quel plaisir de regarder ce genre d’émission, où les femmes sont toutes belles, et ont de vraies formes, où elles sont souriantes et toujours court vêtues. La journée allait sûrement être meilleure que celle d’hier. L’émission se terminant, il avala d’un coup les deux œufs, et déchiqueta les tranches de bacon en engloutissant les toasts.  

Il prit son pardessus, et sortit à son tour, de toute façon il savait où elle était partie, et décida de l’y rejoindre. Il prit donc le chemin vers la gare de shinjuku.  

La gare était pleine de monde à cette heure là, il était maintenant presque midi, ils attendaient à la terrasse d’un café avec le même café froid depuis maintenant plusieurs heures, avec l’espoir que quelqu’un vienne les engager. Le patron du bar était un ami, un chinois qui avait prétendait-il appris à faire le café en Italie, et la pâtisserie à Paris. Ryô l’appréciait beaucoup, et Kaori appréciait le fait qu’il la considère comme une femme de « toute beauté » comme il aimait à le dire en français. Cela faisait toujours sourire Ryô qui prenait plutôt sa partenaire pour un garçon manqué, et il ne se gênait pas pour lui faire remarquer. Mais au fond il l’aimait, mais refusait de lui avouer sûrement pour ne pas se l’avouer à lui-même.  

Ryô avait cette faculté incroyable de se déplacer tellement vite derrière ou au devant d’une jolie fille qu’il semblait à chaque fois à quiconque voyant la scène qu’il se téléportait.  

Mais le plus étrange restant la capacité, très certainement magique, de Kaori de sortir une massue d’une envergure et d’un poids défiant même les capacités d’un géant verdâtre.  

Alors qu’ils buvaient leur café tranquillement, Ryô fit semblant de devoir aller aux toilettes, ce qui déjà mit la puce à l’oreille de sa partenaire, car elle n’avait pas l’habitude que Ryô lui demande la permission pour ce genre de chose et heureusement. Il était assez grand pour savoir ce qu’il avait à faire dans pareil cas. Elle laissa donc à son co-équipier un peu d’avance, et finit par le suivre. Elle avait vu juste, il n’allait pas aux toilettes mais essayait de passer derrière le bar pour aller rejoindre… mais qui allait-il rejoindre comme ça ? Une fille, elle en était certaine, ça ne pouvait être que ça.  

La cible de Ryô était une belle brune d’environ 20 ans, grande, plantureuse, habillée d’un chemisier et d’une jupe courte fendue qui laissait voir qu’elle portait des bas. Elle portait à sa main droite un attaché-case et au bras gauche elle avait son sac à main. Elle marchait d’un pas pressé vers les quais, bousculant au passage certaines personnes qui tardaient à s’écarter.  

Ryô la suivait à distance respectable tout en essayant de temps à autre de regarder sous les jupes de jeunes collégiennes qui attendaient leur train de banlieue, et se mettaient à crier de peur en voyant cet énergumène rampant entre leurs jambes.  

Mais Kaori savait qu’au final c’était la business woman qui serait l’objectif de Saeba.  

Juste avant que celle-ci ne monte dans le train, Ryô attaqua. Il fit semblant de rentrer dans la rame en même temps qu’elle ce qui eu pour effet de les coincer l’un contre l’autre dans l’entrebâillement de la porte. Ryô prit un air confus :  

- Je suis désolé, je crois que j’ai était tellement ébloui par votre beauté que je ne me suis pas rendu compte que derrière cette lumière se trouvait la plus belle femme du monde.  

Plus loin, assistant à la scène et ne ratant rien de ce qui se disait, Kaori commençait à sentir la colère grandir en elle.  

- Mais je vous en prie mademoiselle, laissez moi vous aider à entrer dans ce train.  

- Merci, lui répondit-elle sans trop savoir d’où était apparu cet homme si beau au regard pénétrant… son décolleté.  

Elle s’aperçut alors que des mains qui semblaient n’être reliées à rien étaient en train de défaire un à un les boutons de son chemisier et laissaient apparaître la naissance de sa poitrine retenue par un petit soutien-gorge de couleur rose pâle.  

Elle regarda l’homme en face d’elle avec ses mains dans ses poches et n’arrivait pas à comprendre ce qui se passait. Elle recula, et s’aperçut que les mains qui s’occupaient de son haut sortaient en fait de la veste du galant homme.  

Elle eut un réflexe que Kaori apprécia, elle pivota sur l’un de ses talons afin de faire balancier pour que l’attaché-case frappe Ryô en pleine poitrine. Mais les mains du « mokkori man » ne lâchèrent pas prise, et suivirent le mouvement de la femme ce qui le déséquilibra et fit passer la mallette juste au-dessus de sa tête. Ils tombèrent tous les deux à la renverse, Ryô sur la femme, le mokkori droit comme un « i », et la bave commençant à couler.  

C’est alors que venant de nulle par une massue « boomerang » ramassa Ryô par le haut de son col et le ramena devant Kaori qui l’attendait en position de batteuse, et qui en parfaite japonaise ayant pris à l’école des cours de base-ball, l’envoya traverser tout le terrain qui se trouvait être la gare, par un sublime swing que Babe Ruth lui-même n’aurait pas renié.  

 

La soirée touchait à sa fin, Kaori avait dû plusieurs fois faire appel à tout son sang froid pour ne pas laisser Ryô attaché en laisse au pied de sa table. Ils décidèrent de passer par le cat’s eye boire un dernier verre et dire bonjour à Umibozu. Sur le chemin, Kaori demanda à Ryô s’il savait pourquoi Saeko était si contente la soirée précédente, il lui répondit qu’il n’en savait rien, et que ça l’intriguait aussi. Mais en pensée, il s’ajouta qu’il aurait préféré qu’elle lui règle ce qu’elle lui devait depuis pas mal de temps.  

Arrivé devant le bar, ils entrèrent comme à leur habitude. Kaori alla s’asseoir sur un tabouret, et Ryô alla à une table avec vue sur la rue. La soirée commençait à peine et il espérait bien voir passer de charmantes jeunes filles ou tout du moins des collégiennes en uniforme qui devaient rentrer chez elles.  

Les yeux scrutant la rue, il mit plusieurs minutes avant de se rendre compte que Falcon se tenait à son côté avec un café frais. Et quelques minutes de plus pour s’apercevoir, qu’il avait mis de la musique. Une musique un peu Latino, c’était la mode en ce moment et de nombreuses idoles se retrouvaient à se trémousser sur ces airs venus d’Amérique du sud.  

L’Amérique du sud, le Pérou, la lettre, le sentier lumineux…..  

« I’d rather be a hammer than a nail  

Yes I would, if I only could, I surely would …»  

 

 


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