Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Kaori_2

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 19 chapters

Published: 04-11-06

Last update: 12-08-07

 

Comments: 67 reviews

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ActionGeneral

 

Summary: Une jeune femme est témoin d'un meurtre bien malgré elle et se retrouve la cible du tueur. Pour sa protection Saeko fait appel à City Hunter Et sera amener à faire de nouveau appel à lui...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un témoin de trop" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un témoin de trop !

 

Chapter 8 :: Feu…D’artifice !

Published: 11-04-07 - Last update: 11-04-07

Comments: Et voilà pour la Maj d'aujourd'hui. De nouveau bonne lecture à laprochaine MAJ :op

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19


 

Assise devant le commissariat, Kaori patientait. Elle avait fait plus vite que Saeko. Le bruit familier d’un véhicule et son coup de frein résonna sur l’asphalte atrophié. Kaori se leva à son arrivée et s’approcha du véhicule.  

 

…Immeuble X…  

« La voiture du lieutenant Nogami vient de s’arrêter face au commissariat. »  

« Bien envoyez lui le message. »  

 

…Retour au commissariat…  

 

« Coucou Saeko. » Dit Kaori en s’abaissant vers la fenêtre passager du véhicule.  

« Coucou Kaori. Tu as vite fait dis-moi. » Répondit Saeko en coupant le moteur.  

« Les transports en commun n’avaient pas de retard. » Sourit-elle avant de continuer en se relevant. « Tu as quelque chose à me dire ? »  

« Oui. Mais je suppose que Ryô t’as déjà mise au courant. » Répondit Saeko en sortant de la voiture.  

« Oui… Merci. »  

‘Non Kaori ! Après tout ce que tu as fait l’an passé c’était bien la moindre des choses.’ Songea Saeko en un sourire. (NDK2 : Voir note un peu plus loin :op)  

« Ceci dit, j’ai autre chose à te dire… Enfin plutôt à te demander. J’ai… » Saeko s’interrompit stupéfaite.  

« PAPA ! » S’exclama-t-elle surprise.  

 

… Peu de temps avant…  

 

Toujours penché vers son bureau la tête dans ses mains, le préfet se leva subitement tandis que le télécopieur se faisait entendre. Il s’en approcha et pris le message d’un mouvement vif.  

 

« Lieutenant Nogami, j’espère que le feu d’artifice que je vous ai préparé vous a plu. K.M. »  

 

Le préfet serra le fax rageusement puis soudain il remarqua qu’une voiture venait de se garer en contrebas. Jetant un coup d’œil à la fenêtre il remarqua vite le retour de sa fille et la présence d’une autre femme.  

 

‘Cette femme.’ Songea-t-il ‘Elle n’oserait tout de même pas…’  

 

Lâchant le fax, plus que froissé, sur le sol, il fit brusquement demi-tour et se dirigea vers la sortie d’un pas pressé.  

 

« Monsieur le préfet, un appel du directeur Kawasaki d’Interpol. » Lui dit une standardiste, … en vain.  

 

Il était maintenant dehors… Cette femme… C’était bien cette femme, cette tueuse de flic. Il sortit une paire de menottes de sa poche et s’approcha d’elle.  

 

…  

 

« PAPA ! » S’exclama sa fille surprise.  

 

Kaori n’eut pas le temps de s’étonner ou de se retourner qu’elle sentit l’acier froid des menottes lui mordre les poignets tenus soudain fermement dans son dos.  

 

« Mais… » S’étonna-t-elle tandis que perdant l’équilibre, sa tête alla heurter le toit de la voiture de Saeko. Kaori grimaça, une douleur vive à sa tempe droite.  

 

« Vous êtes en état d’arrestation. » Fit le préfet gravement.  

 

…Immeuble X…  

 

« Le message est bien parti ? » Questionna l’inspecteur.  

« Oui. » Répondit sobrement l’homme devant l’écran.  

« Bien. Alors offrons donc le feu d’artifice au lieutenant Nogami. Elle doit s’être assez éloignée maintenant. » Sourit-il  

« A vos ordres. » Répondit l’autre homme en sortant une télécommande et en appuyant sur le bouton central.  

 

…  

 

« Vous êtes en état d’arrestation. » Fit le préfet gravement.  

« Qu… »  

« PAPA ! » S’exclama Saeko furieuse.  

« Tout ce que vous pourrez dire sera retenu contre vous. » Continua le préfet sans écouter les protestations de sa fille.  

« PAPA ! Arrête ça tout de suite. » Insista Saeko en tapant du poing le toit de sa voiture. Un déclic se fit entendre.  

 

Son regard alla de la voiture à son père et Kaori.  

 

« Poussez-vous de là ! S’écria-t-elle.  

 

Le préfet n’y prêta pas attention. Kaori, les bras dans le dos, taisant une furieuse envie de crier et cachant un rictus de douleur, nota la détresse dans la voix de Saeko et sur son visage. Kaori fit alors volte-face et se retrouva subitement nez à nez avec le préfet. Avant qu’il n’ait eut le temps de se demander quoi et comment, elle le poussa à terre d’un coup de tête dans le torse. Déséquilibrés, ils tombèrent à terre, aidés par le souffle d’une explosion soudaine.  

 

La déflagration avait fait réagir le commissariat. Plusieurs agents se pressèrent autour des victimes, tandis que d’autres avaient fait appel aux secours. Le préfet et une jeune femme gisaient inconscients sur le sol.… Une épaisse fumée noire s’élevait du véhicule en flamme…Un des policier reconnut le véhicule et chercha son propriétaire. Un autre courut vers la jeune femme. Elle avait le bras droit en flamme. Il remarqua bien les menottes et s’en étonna un court instant. Il leva soudain la tête à l’approche assez sonore de sa supérieure.  

 

« Poussez-vous de là ! » Lança Saeko la tenue débraillée et se tenant son épaule gauche déjà blessée auparavant.  

 

Elle se fraya un chemin jusqu’à eux. Les policiers s’écartèrent sur son passage. Son père était allongé sur le dos, une main sur le torse l’autre contre le sol. Kaori était allongée face contre terre, les mains menottées dans le dos. A côté de son visage, Saeko remarqua vite une tâche de sang. Un jeune policier était à côté d’elle. Il tenait dans ses mains sa veste d’uniforme en boule et visiblement brûlée.  

 

« Que quelqu’un appelle une ambulance. » Ordonna-t-elle sans savoir que c’était déjà fait.  

« Papa… Kaori… S’il vous plaît réveillez-vous. » Dit-elle d’une petite voix en ôtant les menottes à Kaori. Le jeune policier se releva.  

 

Ce fut le préfet qui retrouva ses esprits le premier. Une douleur vive s’insinua dans son corps. Il se rappelait d’un fax, de sa fille, de cette tueuse qu’il venait de menotter sous les protestations de sa fille… Ensuite c’était le trou noir… Se prenant la tête dans une main il remarqua subitement l’agitation qui régnait autour de lui et se souvint alors de la déflagration.  

 

« Saeko ! » S’écria-t-il inquiet et la cherchant du regard.  

 

Elle était juste à ses côtés, visiblement inquiète et choquée.  

 

« Tout va bien. » Sourit-elle en lâchant son bras.  

« Je… Je suis désolé. » Dit-il en apercevant la jeune femme à ses côtés.  

« Tu n’y es pour rien. »  

« Si… Je me suis laissé emporté par ma colère à réception de ce fax. » Dit le préfet d’un air penaud.  

« Quel fax ? » Questionna Saeko.  

« Je l’ai laissé dans mon bureau. » Répondit le préfet.  

 

Kaori gémit et se releva péniblement en grimaçant. Une douleur lui martelé la tête et son bras droit semblait bouillir de l’intérieur.  

 

« Kaori. Tu vas bien ? » Demanda Saeko en lui posant une main sur l’épaule.  

« Oui… Ca va… Comment va ton père ? » Demanda-t-elle notant l’absence des menottes.  

‘Kaori … Makimura Kaori ?’ Songea le préfet pour lui-même  

« Je vais bien mademoiselle. Je vous dois toutes mes excuses… Vous êtes Kaori Makimura ? » Dit-il avec une tonalité pleine de douceur qui tranchait net avec sa colère de tantôt.  

« Oui c’est bien moi. »  

‘Et ben ! Il est un peu long à la détente. ‘ Pensa Saeko.  

« Saeko ! » Commença-t-il gravement  

‘Ho ! Ho ! Il va me dire que c’est de ma faute maintenant… ’  

« Tu… »  

« L’ambulance vient d’arriver. » Dit-elle en éludant son regard.  

 

Kaori sourit et porta une main à sa tête. Tout tournait autour d’elle. Les ambulanciers se pressèrent autour d’eux.  

 

Saeko souffrait de quelques contusions et d’un bleu plus important à son épaule sur laquelle elle était tombée suite à l’explosion. Le préfet avait une belle ecchymose au torse et Kaori souffrait aussi de plusieurs contusions ainsi que d’une entorse au poignet droit et une légère brûlure à l’avant-bras droit. Autour de sa tête se trouvait un bandage témoin de la violence du choc contre l’asphalte.  

 

… La soirée était bien avancée lorsque Kaori rentra à l’appartement accompagnée de Saeko.  

 

Elle n’avait pas eut le temps de poser la main sur la poignée que la porte s’était ouverte sur Ryô visiblement nerveux et inquiet.  

 

« Bonsoir. » Dit-elle d’une petite voix.  

 

Il ne répondit pas mais l’embrassa tendrement et la serra dans ses bras. Kaori ne pu s’empêcher de gémir de douleur tandis que Saeko se manifesta par un « hum hum » sonore.  

 

‘Visiblement j’ai raté quelque chose’ Songea-t-elle en les regardant.  

 

Ryô desserra son étreinte et se tourna vers la source du ‘hum hum’. Puis il passa plusieurs fois de Kaori à Saeko.  

 

« Entrez ! » Dit-il finalement.  

 

Elles s’installèrent au salon où Ryô les rejoignit après avoir fermé la porte d’entrée.  

 

« Vous voulez un café ? » Demanda-t-il se voulant calme.  

« Oui merci. » Répondit Saeko.  

« Laisse Je vais le préparer. » Lança Kaori avant de justifier « Saeko a des choses à te dire concernant le séjour de Laetitia à l’hôpital. » Puis elle se leva et gagna la cuisine.  

 

Ryô n’était pas aussi concentré qu’il en donnait l’air. Il voulait aller voir Kaori et continuer ce qu’il avait commencé.  

 

« Tu m’écoutes Ryô ? » Demanda Saeko perplexe après un bref résumé.  

« Heu oui Kaori !!! » Répondit-il  

 

Saeko sourit tendrement devant Ryô. Il ne lui avait pas vu ce sourire depuis l’histoire de la pièce de théâtre montée par Yuka. (NdK2 : Confère une autre fic qui doit aussi être écrite prochainement.) Toutefois il se demandait quoi. Lorsque Kaori revint avec le café, Saeko dit alors :  

 

" Maintenant que Kaori est de nouveau avec nous, j’espère que tu m’écouteras plus attentivement. »  

 

Là, Ryô compris le pourquoi du sourire. Kaori, elle, ne comprenait pas ce que Saeko voulait dire.  

 

« Bon pour te résumer, de nouveau, les faits, sache que le tueur a tenté d’éliminer un policier et une infirmière. Tous deux n’ont pas vu son visage correctement. Il se fait passer pour un médecin et portait une paire de lunettes de soleil. En fait, hormis la française, je suis la seule autre personne capable de l’identifier sans problème. »  

« Saeko ! Tu ne crois pas que… » La coupa soudainement Kaori.  

« C’est une possibilité que j’ai envisagé. » Répondit Saeko avant la fin de la question.  

« Vous pouvez m’éclairer ? » Déclara Ryô perdu.  

« Je pense que tu as déjà dû remarquer nos petits ennuis de santé. » Commença Saeko.  

« Oui ! » Répondit Ryô gravement en fronçant les sourcils. « Laisse-moi deviner. Les affaires sont liées ! »  

« C’est fort probable, et disons qu’un petit malin a voulut jouer au pyrotechnicien avec ma voiture. » Déclara Saeko la voix subitement lourde.  

« Il y a eut d’autres victimes ? » Demanda Ryô gravement.  

« Mis à part Kaori et moi, d’une façon plus légère, mon… Mon père était aussi à proximité. »  

« Il va bien ? » Demanda Ryô.  

« Oui. Grâce à Kaori. En fait il était sorti pour l’arrêter. »  

« Pour l’arrêter ? Je croyais que tu avais fait le nécessaire ! » S’étonna Ryô.  

« Oui, mais… Peu avant l’explosion il a reçu un fax, qui m’était adressé. Il était signé K.M. Cette personne voulait savoir si le feu d’artifice m’avait plus. »  

« Donc voyant Kaori à l’extérieur avec toi, il a mal interprété. »  

« Oui. Et le directeur d’Interpol n’avait pas pu l’avoir au téléphone. Donc il ne connaissait pas les nouvelles données. Il est alors descendu et la menotté… Ensuite tout s’est enchaîné. »  

« Vous avez eu de la chance ! » Souffla Ryô en se tournant vers sa moitié.  

« Oui… Et à la lecture du fax, je me suis dit que cette explosion n’était qu’un autre avertissement. »  

« Qui ? Smith ? »  

« Non. Je ne pense pas. A ce propos. Smith est un nom que l’on retrouve facilement un peu partout. Mais peu de Smith laisse des traces derrière eux. »  

« Tu as trouvé des informations. »  

« J’ai ressorti cinq dossiers de Smith différent. »  

« Cinq ? » S’étonna Ryô.  

« Oui. J’y ai retrouvé des similitudes. Mais il est encore trop tôt pour donner une conclusion. J’attends encore d’autres informations… En tout cas je sens que je touche au but. » Finit Saeko en se levant.  

« Si tu touches au but reste prudente. A mon avis Smith ne va pas te lâcher comme ça. »  

« Ca… Je sais. Mais merci de t’en inquiéter. » Répondit-elle en lui faisant un clin d’œil plein de charme.  

 

Ryô et Kaori la raccompagnèrent ensuite à la porte.  

 

« Merci pour le café. Il était succulent comme toujours. » Déclara Saeko en faisant sourire Kaori.  

« Tu nous abandonne déjà ? » Fit Ryô en faisant la moue.  

« Ryô… Pour ce soir occupes-toi plutôt de Kaori. » Dit-elle en lançant un clin d’œil plein de sous-entendu.  

 

Aussi bien Kaori que Ryô savait que ce clin d’œil était significatif. Ils savaient qu’elle savait. Bien qu’elle ne pu s’empêcher de rougir Kaori lui sourit en retour tandis que Ryô l’attrapa par l’épaule en rigolant nerveusement.  

 

‘J’aurais bien des questions à leur poser sur ce sujet mais… J’attendrais.’ Songea Saeko en souriant de plus belle.  

 

Elle leur fit signe de la main et s’en alla. Kaori tourna son visage vers Ryô, ils s’échangèrent un long regard avant de s’embrasser avec amour.  

 

 


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