Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Kaori_2

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 19 chapters

Published: 04-11-06

Last update: 12-08-07

 

Comments: 67 reviews

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ActionGeneral

 

Summary: Une jeune femme est témoin d'un meurtre bien malgré elle et se retrouve la cible du tueur. Pour sa protection Saeko fait appel à City Hunter Et sera amener à faire de nouveau appel à lui...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un témoin de trop" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un témoin de trop !

 

Chapter 13 :: Déminage, enterrement et révélations.

Published: 03-06-07 - Last update: 03-06-07

Comments: C’est terrible. Je recopies ces quelques lignes en écoutant la BOF de Gladiator. C’est la dernière piste du CD. Now we are free. Et ça colle bien à l’ambiance ! (Du moins pour le premier paragraphe du chapitre) Bonne lecture à vous

 


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La mort du lieutenant Nogami avait été officiellement annoncée par les journaux, le jour même. Elle avait été victime d’un tueur à gages dont l’identité demeurait inconnue. Une enquête était en cours. Il n’y avait eut aucun témoin… C’est le préfet, son père, qui avait découvert le corps de sa fille inerte. Elle était alors en convalescence dans un hôpital par suite d’une explosion dont elle était la cible quelques jours auparavant. A ce jour rien ne prouvait qu’il y ait un lien entre les deux cas. Ses funérailles étaient prévues le vendredi qui arrivait. (Selon les sources données par le préfet lui-même.)  

 

Devant son poste de télé Smith eut un rire diabolique. Il n’en croyait pas ses oreilles. Il fallait qu’il vérifie cette information au plus vite…  

 

Au Cat’s la nouvelle avait bouleversée Miki et Kasumi, qui avaient alors fermé le café. Umibozû était resté impassible… Déjà prévenu par Ryô 30 secondes auparavant.  

 

Reika et Yuka étaient aussi affectées par la mort de leur grande sœur. Yuka était allée se réfugier chez Ryô et Kaori au lendemain de sa mort.  

 

D’ailleurs presque tout le monde était présent en vérité. Seuls Ryô, Mick et Umibozû étaient absents. Partis sur les lieux de la demi-finale de base-ball, à la recherche des explosifs. Kazue et Kaori étaient les seules à connaître la vérité et se gardèrent de révéler quoique ce soit. Ce fut une journée où les souvenirs refirent surface. Souvenirs pleins de tristesse, de joie, de malheur, de bonheur. Souvenirs de bêtises d’enfance entraînant alors des sourires amusés…  

 

De leur côté, Mick, Umibozû et Ryô avaient repéré et désarmé pas moins de 20 petites bombes artisanales et 5 autres appareils plus imposants. Seulement ils éprouvaient tous trois la sensation que quelque chose leur échappé. Comme si il restait une bombe des plus dangereuses mieux caché que ses consoeurs. Ils se trouvaient dans la salle de retransmission de l’événement. La disposition des bombes était telle que le stade entier n’aurait pas survécu aux explosions.  

 

Ryô photocopia le plan du stade et fit des points aux emplacements des bombes. Le dessin qu’on pouvait alors deviné était une immense toile d’araignée dont le centre était le milieu du terrain. Mais sous le terrain ils n’avaient rien vu, rien ressenti… Et encore moins sur le terrain.  

 

« A votre avis que fait-on ? » Demanda Mick.  

« On attend le moment propice ? »Interrogea Umibozû gravement.  

« C’est un pari risqué. » Affirma Ryô.  

« Si nous restons plus longtemps notre couverture risque de sauter… Sans vouloir faire d’allusion. » Ironisa Mick bien malgré lui.  

« En effet. Ceci dit nous avons écarté une bonne part du danger mais… » Commença Ryô.  

« Mais ce n’est pas suffisant. » Termina Umibozû.  

« Voilà. » Confirma Ryô.  

 

Mick soupira.  

 

« Alors attendons après-demain. » Dit Ryô nerveux.  

« Et demain ? » Demanda Mick.  

« Demain… Nous serons présents au cimetière de police. » Rappela Ryô gravement.  

 

Mick et Umibozû demeurèrent silencieux un instant.  

 

« Allons-y. » Déclara Mick gravement.  

 

Chacun acquiesça en silence.  

 

Le lendemain, le ciel était gris et commença à pleurer alors que la cérémonie commença, en fin d’après-midi. Tout le monde était là. Le préfet était entouré de ses enfants et de sa femme. Face à lui se trouvait Ryô, Kaori, Mick et Kazue… Un peu plus loin se trouvait la témoin, entourée par trois autres personnes. Deux femmes et un homme. (Kasumi, Miki et Umibozû.) Il y avait ensuite d’autres policiers, et un homme qui restait loin, en retrait.  

 

Le préfet demeura sous la pluie malgré les parapluies ouverts. Ryô aussi… Ce dernier sentit soudain le regard du préfet peser sur lui. Il leva la tête et le regarda. Le préfet avait un regard sérieux, à la fois triste et… heureux. Il effaça un rapide sourire et se pencha de nouveau vers le cercueil… Des larmes se mêlèrent bien vite aux gouttes de pluie sur son visage. Ryô repéra l’homme restait en retrait. Ce dernier, ayant vérifié ses doutes, partit. Il était inutile de rester exposé aux sens de City Hunter. Ryô le regarda filer et fit un signe de tête à Mick et Umibozû qui leur rendit la pareille. Ils avaient aussi remarqué cet homme. Et Mick avait reconnut cette aura… La cérémonie se termina dans le silence. Ryô glissa un mot à l’oreille de Kaori qui tressaillit. Elle le regarda, inquiète, et s’approcha ensuite de Miki, restait avec la cliente... Chacun partit alors de son côté, hormis le préfet et Ryô.  

 

Ils demeurèrent sur place, silencieux, tandis que la pluie se dissipa. La nuit était tombée. Le préfet et Ryô semblaient attendre… Puis, effectivement, il y eut un petit bruit…Comme si on grattait du bois… Le temps était venu. Le préfet soupira soulagé. Un sourire, cette fois bien visible et sincère se dessina sur ses lèvres. Ryô se pencha et attrapa la pelle restée à proximité. Puis il commença à creuser.  

 

Flash-back  

 

« Monsieur le préfet, ne m’en veuillez pas… Je dois tuer votre fille. » Enonça Ryô clairement et avec une certaine gravité.  

« De quoi ! »S’emporta-t-il en l’empoignant fermement.  

« Papa ! Laisse le t’expliquer. » Intervint Saeko calmement.  

 

Il la regarda incrédule… Cet homme voulait la tuer et elle lui faisait totalement confiance. Il le relâcha alors et pris place sur une chaise, à côté de Saeko.  

 

« C’est mieux ainsi. » Lui dit-elle.  

« Merci de votre confiance. » Commença poliment Ryô.  

 

Le préfet le regarda et croisa ses bras. Il était sur la défensive.  

 

« Connaissez-vous l’histoire de Roméo et Juliette ? » Demanda Ryô.  

« Oui. » Répondit le préfet.  

« Sans aller jusqu’au bout de cette tragédie, et en changeant les ingrédients, il est facile de faire croire, tout comme pour Juliette, que votre fille est décédée. »  

« Et comment comptez-vous vous y prendre ? » Demanda le préfet hésitant.  

 

Ryô sortit alors son arme et enleva les balles du barillet. Puis il ôta sa veste et sortit une seule et unique balle de la doublure de son col.  

 

« Ryô ? » Laissa échapper Saeko interrogative.  

« Hum… Ce n’est pas n’importe quelle balle rassure-toi. » Lui dit-il en s’approchant d’elle.  

 

Il ouvrit la main sur la balle qu’il tenait et la lui montra en expliquant.  

 

« Elle a l’apparence d’une balle, mais lors du coup de feu, la capsule qui lui fait corps se dissout et c’est une aiguille qui atteint la cible… L’aiguille est enduite d’un produit qui provoque un faux arrêt cardiaque, et donne rapidement une rigidité et une pâleur cadavérique, durant 36 heures. Au bout de ce laps de temps, la ‘victime’ retrouve peu à peu ses sens, sa vitalité… Et le corps retrouve sa couleur, sa souplesse. De manière plus ou moins vite… Ceci dit, entre le tir et l’effet du produit ta respiration se fait saccadée, difficile… Tu expires pour de vrai, comme une personne qui rend son dernier souffle… Tu meurs pour mieux revivre. »  

« Je vois. » Dit-elle  

 

Le préfet demeura silencieux. Ryô se tourna vers lui.  

 

« Cela risque d’être difficile. »  

« Je vais rester à ses côtés. » Dit-il en attrapant la main de sa fille.  

 

Saeko sourit et en eut la larme à l’œil.  

 

« Papa… » Murmura-t-elle en lui serrant la main.  

« Ryô… Une dernière chose. Smith veut faire sauter des corbeaux lors de la finale de Base-ball. »  

« C’est noté. »  

 

Ryô mit alors la balle dans le barillet de son arme tout en regardant Saeko avec sérieux. Il s’approcha de son oreille et lui murmura :  

 

« C’est une petite fille qui t’a laissé la rose en origami. Je l’ai croisé hier….. C’est fou ce qu’elle te ressemble. »  

 

Saeko ouvrit les yeux en grand et un sourire illumina son visage. Le préfet la regarda avec étonnement. Que lui avait-il dit pour la faire sourire ainsi ? Ryô tira à bout portant, sans avertir… Surprise, elle le regarda le souffle soudain coupé. Elle s’effondra dans les bras de son père, ce sourire toujours aux lèvres.  

 

« Merci… » Fut son dernier mot.  

 

Le préfet en eut les larmes aux yeux et serra sa fille dans ses bras.  

 

« Jeune homme… J’espère pour vous que vous vous n’êtes pas trompé. » Dit-il amer.  

« Je ne me trompe jamais. » Dit Ryô en rangeant son arme avant de partir.  

 

Fin du flash-back.  

 

Ryô avait fini d’enlever la terre qui recouvrait le cercueil. Il le remonta, aidé par le préfet et l’ouvrit sur Saeko bien vivante. Elle se jeta dans les bras de son père avec émotion et inspira longuement.  

 

« Promet-moi de ne pas me faire subir cette épreuve de nouveau. » Lui dit-il la gorge nouée.  

« C’est promis papa. »  

‘Merci Ryô.’ Songea-t-elle en le sentant s’éloigner.  

 

 


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