Chapter 6 :: Chapitre 6 : De haut en bas…

Published: 24-09-07 - Last update: 24-09-07

Comments: voilà une suite piquante j'espère que cela vous plaira

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Kaori posa les cartes et se leva en disant :  

- J’ai la gorge un peu sèche, je vais chercher à boire, tu veux quelque chose ?  

Miki lui avait bien dit qu’elle devait faire durer son supplice, alors se promener en soutien gorge dans l’appartement, surtout celui-ci, qui mettait parfaitement sa poitrine en valeur, ne pouvait que l’aider dans sa démarche. Ryo déglutit en la voyant se lever et déclara un peu subitement :  

- Ramène moi ce que tu voudras, merci.  

Sans se presser la jeune femme gagna donc la cuisine où elle faillit s’écrouler, le regard brûlant de son partenaire posé sur elle. Même si elle ne voulait pas lui montrer et elle en tremblait, quoi qu’ait pu faire Miki. Elle avait peut-être vaincu sa timidité mais son cœur battait à se rompre et elle brûlait de l’intérieur. Elle avait une envie folle que Ryo se lève et la serre contre lui pour lui faire l’amour sans tarder.  

Poussant un soupir, elle sortit du thé glacé du frigo et le pressa sur son visage mais cela ne marcha pas. Elle ramena donc un plateau avec deux verres et un pichet sur la table basse où elle leur servit un verre à chacun avant de vider le sien d’une traite.  

Ryo suivait chacun de ses gestes, elle semblait vouloir le rendre fou en se léchant les lèvres. Où avait-elle apprit ça ? La douce et timide Kaori le surprenait beaucoup ce soir, même s’il remarqua que ses mains tremblaient légèrement et bien sa belle semblait avoir appris auprès de Miki à garder son sang froid. Mais le garderait-elle longtemps, et lui parviendrait-il à se retenir car il ne voulait pas l'effaroucher, ni l’effrayer, juste l’aimer comme elle le méritait, avec douceur.  

(A : Et bien Ryo, on bave, ce n’est pas bien hihihi ! Moi, je m’amuse bien et oh ! Du calme les amis je vous laisse !)  

Le regard de Ryo suivant chacun de ses gestes la brûlait encore plus et lorsqu’elle le vit, presque baver, du coin de l’œil, elle faillait jubiler. Mais elle parvint sans savoir comment à rester calme et reprit le paquet de carte. Malgré ses mains un peu tremblantes, elle mélangea le jeu avant de servir.  

De nouveau la chance était avec elle mais gagner une nouvelle fois serait prendre le risque que Ryo flaire un piège.  

Selon toute vraisemblance, Kazue avait réussi à retenir Mick loin d’ici et Kaori ne devait pas laisser passer cette chance d’en faire voir de toutes les couleurs à son associé. Déglutissant avec appréhension pour ce qu’elle s’apprêtait à faire, la jeune femme jeta alors trois cartes malgré la couleur qu’elle tenait en main tandis que Ryo jubilait : son ange ne semblait pas à l’aise, la chance était avec lui.  

Il avait en main une couleur et son jeu était déjà bien assez fort mais il décida tout de même de tester sa chance et changea une carte. La chance était décidément avec lui, il se retrouvait toujours avec une couleur mais qui se suivait en plus, une quinte. Kaori, après avoir jeter son brelan d’as, se retrouvait avec une couleur. C’était déjà un plus petit jeu et devant l’air goguenard de son partenaire qui devait avoir mieux, elle se sentit rassurée. S’il remportait cette manche, elle allait devoir retirer son pantalon pour se retrouver en sous-vêtement et ça, rien que d’y penser, le mokkori de Ryo le travaillait comme s’il voulait pointer son nez.  

La jeune femme lui demanda :  

- C’est à mon tour de montrer mes cartes, j’ai une couleur.  

- J’ai beaucoup mieux, une quinte, je gagne !, jubila Ryo en la fixant, un coude posé sur la table.  

Il attendait qu’elle s’exécute. Se levant, Kaori prit une profonde inspiration avant de dégrafer les pressions de son jean et de le retirer, une jambe après l’autre, sous le regard béat de son partenaire. Pantelant, incapable de détacher son regard de sa belle, Kaori posa son jean et se tourna vers lui en sous-vêtement, offerte au regard libidineux de l’étalon de Shinjuku qui n’en menait pas large !  

Admirant sa taille de guêpe et ses longues jambes, il se surprit à se laisser glisser un peu plus sous la table pour cacher son mokkori subjugué par la vision de son ange, si belle et si parfaite. Il faisait de son mieux pour se maîtriser pourtant il n’en pouvait plus. Le regard sombre de désir trop longtemps refoulé qu’il posait à présent sur elle fit frémir Kaori. Allait-il enfin se décider à la prendre dans ses bras, elle qui brûlait de le sentir tout contre elle, de caresser son torse musclé et se repaître de son étreinte.  

Contre toute attente Ryo réussit à se contenir. Il voulait savoir jusqu’ou sa douce partenaire était prête à aller car avec une chance de tous les diables, elle allait finir par le rendre fou. Reprenant les cartes après s’être réinstallée, la jeune femme déglutit. Au moins il ne la dévorait plus des yeux, bien que le sang dans ses veines ne soit plus que de la lave brûlante, elle devait rester calme. Miki lui avait bien dit de tenir bon et de le pousser à bout.  

Distribuant les cartes malgré les mains un peu tremblantes, la jeune femme, qui avait durant son adolescence réussi à être la meilleure joueuse de poker de son lycée, pouvait maintenant réussir à amener pour toujours son partenaire dans ses filets.  

Décidée, elle réprima un sourire en découvrant son jeu : un full aux rois par les dix. Exactement ce qu’il lui fallait ! Sa chance était bien là ce soir. Ryo qui la vit dissimuler un sourire fronça les sourcils. Lui n’avait pas un très bon jeu alors il demanda trois cartes et vit que son ange n’en prenait pas. Il lui demanda :  

- Tu es sûre de toi, dis-moi.  

- Je trouve que mon jeu est assez bon et toi ?, demanda-t-elle innocemment.  

Ryo sourit désabusé, et ajouta tout en posant ses cartes :  

- Brelan d’as, Sugar, tu ne peux me battre.  

- Sauf, posant ses cartes une à une sur la table, fière d’elle, Un full aux rois par les dix.  

Elle sourit malicieusement, mais, grognon Ryo se leva et retira son pantalon qu’il envoya valsé sur le fauteuil. Elle l’avait déjà vu en caleçon pourtant notre nettoyeur, avec des jambes fermes et musclées, avait un corps parfait pour un homme. Tout en muscles, pas un poil de graisse, et elle imaginait ses doigts se promener sur cette peau ferme.  

Elle remarqua alors une protubérance à travers son caleçon qu’il s’empressa de cacher en s’asseyant et lui lança :  

- Arrête de me dévorer des yeux, je sais que mon corps est parfait mais, poursuivons cette partie, veux-tu ?  

Des corbeaux vinrent tomber sur la tête de Kaori qui rouge comme une écrevisse reprit les cartes. Ce n’était pas le moment de flancher.  

Lui devait savoir jusqu’où elle irait, quoi que son regard empli de désir le rendit encore plus fou. Son corps le brûlait de la tête aux pieds et son mokkori lui faisait la misère.  

Il ne restait plus que son caleçon à Ryo. Pour Kaori, ce n’était guère mieux : culotte et soutien-gorge en soie et dentelle rouge, qui lui allaient à merveille vu le regard concupiscent de Ryo, Eriko était bien la meilleure.  

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