Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: joyce

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 4 chapters

Published: 10-09-07

Last update: 02-01-08

 

Comments: 36 reviews

» Write a review

 

ActionRomance

 

Summary: Eh oui, tout ne se passe pas toujours comme prévu, et encore moins quand on se nomme Ryô Saeba et qu’on rencontre Kaori Makimura !... Une fic un peu plus sombre ...le temps que notre cher nettoyeur apprenne à apprécier la vie.....Et même la pluie.

 

Disclaimer: Les personnages de "Le parfum de la pluie" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is a Beta Reader?

 

A Beta Reader is a person who agrees to read and correct fanfictions of other authors. You just have to choose a beta reader and contact them by email to ask them to prof-read your work. Don't forget to give credit to ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Le parfum de la pluie

 

Chapter 3 :: Enquêtes

Published: 06-10-07 - Last update: 07-10-07

Comments: Coucou tout le monde, voici la suite ! ...relue depuis pas mal de temps en fait, mais je me suis laissée déborder par un peu tout ces derniers temps, désolée. Bon, maintenant que nos deux persos se sont rencontrés, il va falloir en arriver à leurs retrouvailles. C'est donc du rôle de la police (en fait de Maki) qu'il s'agira pour l'instant. Mais patience, Ryô-chan ne tardera pas à refaire son apparition, et en attendant voici l'introduction d'une autre personne qui aura elle aussi son importance dans cette histoire =) (et un important PS : merci pour vos reviews tellement extras !!!!!!!)

 


Chapter: 1 2 3 4


 

Les va-et-vient incessants des hommes et des femmes lui donnaient le mal de tête. Une serviette délavée sur les épaules, Kaori répondait aux questions du jeune policier, se réchauffant les mains avec la tasse de café qu'elle enserrait. Pas facile de rester concentrée dans cet endroit beaucoup trop éclairé et avec tout ce brouhaha, alors qu’elle mourrait de fatigue ! Entre les téléphones qui n’arrêtaient pas de sonner, les agents qui circulaient de droite à gauche, les bras chargés d'une grosse pile de documents ou à la recherche de renseignements faxés, il y avait de quoi avoir le vertige !  

« Ne s’arrêtent-ils donc jamais ? »  

 

La jeune femme soupira.  

- Mais je vous l’ai déjà dit mille fois ! Non, je ne sais pas à quoi il ressemble !  

Les mille et une questions, souvent répétitives, commençaient sérieusement à lui taper sur le système ; quelle frustration ! Déjà qu’il lui fallait admettre qu’elle n’avait pas pu découvrir le visage de Saeba, alors si en plus ils ne cessaient de le lui rappeler ?!  

 

C’est alors qu’une voix féminine, autoritaire, ce fit entendre.  

- Laissez, agent Shirokata. Je m’occuperai moi-même de cette affaire.  

L’homme se retourna immédiatement vers la porte. Reconnaissant la nouvelle venue, il la salua respectueusement.  

- Oui, Madame.  

Il fila sans demander son dû, doux comme un agneau, sans pourtant jouer la comédie.  

« Rien à voir avec le type borné de tout à l’heure ! »  

 

Kaori observa la policière. Sa beauté l’avait immédiatement frappée. Grande, élancée, sexy, elle portait un tailleur qui avantageait ses formes déjà terriblement parfaites. Son visage était très délicat, souligné par des yeux en amande qui accentuaient l’aura féline qu’elle dégageait. Mais ce qui marqua la jeune femme, ce furent l’assurance et l’intrépidité qui émanaient de son regard. L’affaire devait être très importante, cette femme n’était pas n’importe qui, Kaori l’avait tout de suite compris.  

 

- Bonjour Mademoiselle Makimura ! Je suis le lieutenant Saeko Nogami. C’est moi qui prendrai votre déposition et suivrai cette histoire. Votre frère et moi travaillons ensemble.  

- Bonjour ! Ah ! Vous avez des nouvelles de Hideyuki ? Quand va-t-il arriver ?  

- Ne vous inquiétez pas, on l’a déjà contacté. Il ne devrait plus tarder. Il était à l’autre bout de la ville mais il sera bientôt là.  

Kaori souffla, soulagée. Son frère allait les rejoindre. Enfin un visage familier, le seul qu’elle voulait autant voir. Les paroles de la femme lui revinrent alors à l’esprit.  

- Vous et Hideyuki travaillez donc ensemble ?  

- Oui, nous sommes partenaires. Je suis enchantée de rencontrer la sœur de mon coéquipier.  

Le lieutenant lui souriait. Un sourire léger mais réconfortant. Kaori avait déjà une personne dont elle pouvait se sentir un peu plus proche et sur laquelle elle pourrait compter. Elle lui rendit son sourire.  

- Appelez-moi Kaori.  

- Appelez-moi Saeko, répliqua la policière sur le même ton, lui faisant un petit clin d’œil.  

 

Sans s’étendre plus longtemps, elle s’avança jusqu’à la table et prit le dossier sur lequel l’homme avait pris des notes quelques minutes plus tôt et s’assit sur un siège, en face de Kaori. Elle parcourut les documents des yeux avant de les reposer, irritée. Ah ces jeunes ! Les nouvelles recrues étaient vraiment mal formées !  

- Je suis désolée, mais il va falloir reprendre dès le début…  

Kaori soupira, lassée et découragée.  

- Ecoutez, reprit son interlocutrice. Je sais que ce n’est pas facile. Assister à la mort d’autrui ne l’est jamais. Mais la situation est extrêmement délicate. J’ai vraiment besoin de votre aide pour coincer ces criminels ; je n’arriverai à rien sans votre coopération.  

Sa voix avait pris une intonation plus douce, mais qui montrait encore plus sa détermination à élucider cette sombre affaire.  

 

Kaori l’admira.  

- Je ferai ce qu’il faut, ne vous inquiétez pas pour ça.  

- Merci. Alors je vois que vous avez surpris la scène vers les 23 heures ? Il va falloir que vous soyez la plus précise possible. Racontez-moi tout ce que vous avez vu et entendu en détail.  

- Je n’ai pas fait attention à l’heure, mais oui, il devait être aux alentours de 23h-23h20. Je me souviens encore très bien du reste. Après avoir quitté l’immeuble où je m’étais rendue, j’ai été prise de court par la pluie. J’ai voulu prendre un raccourci et je me suis perdue. Je ne connais pas ce quartier, je ne m’y rends que très rarement. Il s’agissait d’une exception, ce soir.  

- Quel était votre motif ?  

- Oh, juste le travail. Je suis assistante juridique au sein des services sociaux, l’avocat m’avait chargée de m’occuper de certains papiers, à Shinjuku. C'était trop important pour pouvoir attendre.  

- D’accord…  

- Je me retrouvais donc perdue, et c’est là que j’ai entendu un cri…  

 

Kaori relata tout ce qui était arrivé cette nuit, depuis le cri de douleur jusqu'à l'affrontement final en passant par le meurtre de sang froid et l'apparition miraculeuse de l'homme qui l’avait sauvée. Elle finit par le message qu'il lui avait transmis avant de disparaître dans l'ombre :  

- L’autre homme… Celui au masque… Il m’a parlé de l’Union Teope. Il m’a dit de répéter ce nom à la police. L'homme qu’il a tué était le bras droit du chef. Il s’agissait d’un règlement de compte privé, ils ont tué un de leurs propres fournisseurs.  

A ces mots, la policière donna rageusement un coup de poing contre la table, faisant sursauter les quelques personnes qui passaient par-là.  

- Encore et toujours ! Je le savais ! Il faut vraiment arrêter ces salopards, ça commence à bien faire !!  

 

Kaori la regarda, intriguée. Le lieutenant réalisa son emportement et tenta de retrouver son sang-froid. Mais, alors qu’elle fixait de nouveau Kaori, elle fut coupée dans son élan : un homme avait fait irruption dans la pièce, l’air paniqué. Portant toujours son imperméable trempé et des lunettes éclaboussées, il se rua vers le témoin.  

- Kaori !  

L'interpellé n’attendit pas plus longtemps pour se lever et se retrouva aussitôt serrée dans ses bras.  

- Tu vas bien ?  

Il relâcha son étreinte pour l’examiner. Elle lui sourit afin de le rassurer.  

- Oui, ça va bien. Je… Il y a eu un meurtre et… Je passais dans le quartier pour le travail, et je me suis perdue à Kabukicho… Et j’ai vu…  

 

Elle inspira profondément. Il fallait qu’elle se calme. Maintenant qu’elle se retrouvait à nouveau près de son frère, elle ne contrôlait plus son trouble ni sa peur. Mais il ne fallait pas qu’elle lui montre à quel point elle avait été ébranlée. Elle ne voulait pas qu’il s’inquiète.  

Calmée, elle reprit :  

- J’ai été témoin de la scène. J’ai déjà tout raconté à Saeko.  

La femme en question s’approcha. Elle prit enfin la parole :  

- Oui. Je viens justement de prendre sa déposition.  

Son regard reprit sa lueur sévère…  

- Il s’agit de l’Union Teope.  

Cette phrase fit un choc à l’homme. Kaori se retrouvait mêlée à l’un des cartels les plus dangereux qui soient. Il pâlit : sa petite sœur était en danger !  

 

Cette dernière ne comprenait plus rien. Saeko remarqua son air perdu et se tourna vers elle tandis que Hideyuki prenait place sur une chaise à côté d'elle. Il avait besoin de s’asseoir. La policière lui exposa les faits :  

- Kaori, il faut que vous sachiez que cette affaire est de la plus haute importance. Vous êtes le seul témoin d'un meurtre qui pourrait envoyer le dirigeant du plus grand syndicat de drogue en prison et mettre enfin un terme à son trafic international. De ce fait, votre vie sera en danger dès la seconde où Kaibara apprendra ce qui est arrivé, c’est-à-dire à partir de maintenant. Il va falloir vous cacher, la situation est bien trop dangereuse.  

 

Face à ces propos, Kaori avait ouvert de grands yeux. Elle savait qu’elle était devenue un élément crucial dans une importante affaire illégale, mais elle ne prenait conscience de la véritable gravité de toute cette histoire que maintenant. Se cacher… Elle allait sûrement être placée sous protection, ce qui voulait dire qu’elle allait disparaître sans laisser de nouvelles à personne. Elle allait devoir quitter ses amis, sa ville pendant des semaines, voire des mois ! Elle déglutit péniblement.  

Saeko nota la légère pâleur qui s'était transmise au visage de son interlocutrice. Elle s’arrêta un instant, donnant à cette dernière le temps d’assimiler ces révélations. Puis, sur un ton plus rassurant, elle continua. Il n’y avait que ça à faire, de toute façon. La jeune femme avait le droit de savoir ce qu’il en était. Elle posa une main sur l’épaule de son partenaire. Pour lui non plus, cela n’allait pas être facile…  

 

- Ecoutez, dans environ trois mois, il y aura un procès pour une autre affaire liée, elle aussi, à l’Union. Avec les renseignements que vous nous avez fournis, nous aurons toutes nos chances de gagner. Mais pour cela, il va falloir que vous témoigniez…  

Devant cette affirmation, Hideyuki s’était brusquement tourné vers Saeko et la regardait avec des yeux révoltés :  

- Il est hors de question que Kaori fasse quoi que ce soit ! C’est beaucoup trop dangereux !  

Saeko soupira. Elle le connaissait bien et s’était attendue à cette réaction de sa part. La policière le prit de côté.  

- Ecoute, Maki. Je sais que tu veux protéger ta sœur, mais nous n’avons pas le choix. Nous avons besoin d’elle ! Son témoignage pourrait tout changer, envoyer Kaibara croupir en prison et démanteler tout le cartel ! Tu imagines ? Elle a le droit de savoir, nous devons la laisser choisir…  

Il soupira. Sa coéquipière avait raison, il ne pouvait pas s’immiscer dans cette décision, elle appartenait à Kaori uniquement. Résigné, Hideyuki s’écarta de son chemin, ne pouvant qu’espérer entendre les mots qui le libèreraient de son désarroi et de sa terreur.  

 

Saeko retourna alors vers Kaori, suivie de son coéquipier.  

- Je ne vous cache pas qu’un témoignage de cette importance comporte des risques, et pas des moindres. L’organisation voudra vous éliminer avant le procès, et après, si le procès aboutit aux arrestations, certains voudront peut-être se venger. Nous avons besoin de votre participation, mais il va falloir que vous y réfléchissiez à deux fois avant de prendre la moindre décision. Il faut que vous soyez sûre de votre choix. Prenez votre temps…  

- Ce ne sera pas nécessaire, la coupa Kaori. Je suis prête à témoigner.  

 

Le visage de son frère se décomposa. Il en était sûr ! Mais pourquoi fallait-il qu’elle pense toujours aux autres ? Quelle inconscience ! Il ferma les yeux, frustré. Il en aurait fait de même, il ne pouvait lui en vouloir. Mais… c’était sa petite sœur ! Comment pouvait-il la laisser faire une chose pareille ?…  

Kaori, voyant que la policière s’apprêtait à répliquer et remarquant surtout la réaction de son frère qui ne tarderait pas à protester, ajouta alors, d’une voix résolue :  

- Ecoutez, j’ai compris ce que vous avez dit. Ça ne va pas être facile, et pour tout vous avouer, tout cela me fait un peu peur. Mais j’ai aussi compris que sans mon intervention, ces criminels échapperont à la justice. Et ça, il n’en est pas question ! Je témoignerai, c’est décidé.  

 

Saeko fut touchée par tant de courage. Cette femme si douce avait vraiment du cran. Elle soupira en souriant et acquiesça de la tête. Se levant alors, elle encouragea son coéquipier silencieux d’un signe de tête à faire de même.  

- Dans ce cas, suivez-nous. On vous expliquera toutes les formalités. Vous allez être placée dans un programme de protection des témoins. Vous quitterez la ville, escortée par des agents de police qui resteront à vos côtés jusqu’au jour de votre témoignage. Nous vous expliquerons tout cela. Vous êtes entre de bonnes mains, ne vous en faites pas, voulut rassurer la femme policier.  

 

Hideyuki partit directement chercher quelques vêtements à sa sœur. Bientôt, il serait trop risqué ne serait-ce que de s’approcher de son appartement sans alerter l’organisation. Il fallait faire vite…  

« Pourvu que tout se passe bien pour Kaori… »  

Saeko décida de se charger des papiers. Suivie de Kaori, elles partirent préparer son départ. Cette dernière ne manqua pas de noter tout le respect que la policière imposait. Il était visible que toutes les femmes l’admiraient et que, si la plupart des hommes en paraissaient épris, quelques-uns, trop fiers, affichaient une certaine réticence à son égard, l’ignorant de mauvaise foi. Pourtant, il suffisait d’un seul regard de la part de la policière pour qu’immédiatement ils reconsidèrent leur comportement et la saluent à leur tour d’un signe de tête ou d’un sourire inquiet.  

 

Kaori observait la situation quelque peu surprise :  

« Une beauté fatale doublée d’un agent redoutable. » Si elle n’avait jusque-là été rassurée que par la présence de son frère, elle ne doutait plus de la force du lieutenant. En cas de problème, elle non plus ne serait pas loin… » 

 


Chapter: 1 2 3 4


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de