Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Author: Beautiful Strangeran

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 20 chapters

Published: 04-02-04

Last update: 31-03-04

 

Comments: 63 reviews

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DrameRomance

 

Summary: La vie peut tout nous donner, mais elle peut aussi tout nous reprendre. Que se passerait-il si l'un de nos deux héros disparaissait? Peut-on continuer à vivre? City Hunter n'est plus vraiment City Hunter sans l'un de ses membres. Mais, pourtant ...

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.Retour à la vie

 

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   Fanfiction :: Retour à la vie…

 

Chapter 5 :: J'ai si mal à mon coeur mon ange.

Published: 10-02-04 - Last update: 10-02-04

Comments: Bonjour tout le monde ! Je dépose ici un nouveau chapitre de l'histoire. Il s'agit volet de ma transition, le prochain chapitre sera la dernière phase de cette transition. Après ces chapitres, l'histoire s'engagera dans une nouvelle perspective, moins dramatique. Je vais désormais vous laisser à votre lecture, comme toujours n'hésitez pas à me donner votre avis. Je remercie d'ailleurs toutes celles qui mon laisser une petite review. À très bientôt et très bonne lecture!

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

 

Je vous ai raconté en gros la vie de Ryo, au cours de ces trois dernières années. J’ai profité qu’il sorte pour vous faire un petit bilan de la situation. Vous savez, Ryo est très pudique sur ce genre de chose et s’il savait que je me suis permise de vous raconter cette partie-ci de sa vie, je ne suis pas bien sûre que j’en sortirais entière. Il peut être si fiers parfois. Alors, cela sera notre petit secret, n’est-ce pas. Mais il était important que vous sachiez tout ceci, pour comprendre le reste. Cependant, tout comme moi vous vous demandez sûrement où il a bien pu partir. Et bien, lorsque Ryo est sorti de l’appartement, il ne savait pas vraiment où aller. Il a marché sans véritable but. Ses pas le menèrent au parc où il se promenait parfois avec Kaori. Il se souvint de toutes les promenades qu’ils avaient faites au cours des deux mois où ils étaient enfin ensemble. Mais, il se souvint aussi de toutes les promenades qu’ils avaient faites avant.  

 

- Ryo que tu étais aveugle, pauvre idiot, se dit-il. Comment j’ai fait pour renier si longtemps mes sentiments, pff. Désespérant, je suis désespérant, dit-il en souriant pauvrement.  

Il décida de quitter le parc et il poursuivit son pèlerinage. Décidément, tout le ramenait à elle et ``a elle seule. Il marchait mais c’était son cœur qui le guidait. Il n’était plus maître de rien. Dans sa tête des souvenirs affluaient, un flot intarissable de souvenirs merveilleux. Tout lui faisait se souvenir d’elle. Le tableau à message, Kaori tantôt déçu du manque de client, tantôt désabusé que cela soit encore un message d’une cliente, qui ne manquait pas d’être belle comme pour la contrarier. Puis, ses légendaires coups de massues. Oui, plus d’une fois, il s’était retrouvé encastrée dans le bitume. Puis, il y avait les magasins du centre ville dans lesquels elle parvenait parfois à l’entraîner et il revenait toujours surcharger de paquet. Il râlait alors, se plaignant qu’il n’était pas à son service. Pourtant, au fond de lui il ne souhaitait pas être ailleurs. En plus, il était assuré d’avoir un petit cadeau quelqu’il soit, mais elle avait toujours une pensée pour lui.  

 

- Kaori, tu m’as tant donné. Moi qui ne méritais pas tant, dit-il presque involontairement.  

 

Toujours guidé par les caprices de son corps et de son coeur, il se retrouva sur le port. Lorsqu’il s’en rendit compte, il en fût même surpris.  

 

- Waw, en voilà une trotte à pied ! Kaori, tu m’aurais fait aller au bout du monde ! dit-il en s’esclaffant.  

 

En effet, il marchait depuis deux heures et le port n’était pas si prêt. Évidemment il ne pu que se souvenir de la soirée qu’ils avaient passé ensembles. Ce soir-là, Kaori avait été Cendrillon. Tout naturellement, il avait fait semblant de ne pas la reconnaître. Mais, il était impossible pour lui de ne pas la reconnaître. Elle faisait partie de lui. Ne pas la reconnaître aurait été ne pas se reconnaître lui-même. Il avait voulu lui offrir cette soirée de rêve, mais à la dernière minute il n’avait pas osé l’embrasser. Son premier baiser, il voulait lui offrir tel un conte de fée, mais à elle directement et non pas à cette belle inconnue, seule connue de son cœur. Il avait été si tenté pourtant. Elle était si belle.  

 

- Enfin, ce n’est pas grave ! On s’est bien rattrapé mon ange. Si tu avais pu voir ta tête, lors de notre première sortie en amoureux, quand tu t’es rendu compte que je reconstituais cette soirée. Tu avais l’air si surprise et gênée aussi. Il s’esclaffa de nouveau. Je te revois encore rougissant jusqu’aux oreilles. Et ce baiser….. Oui, ce baiser, il était magique.  

 

Il regarda le large et reprit sa marche. Ses souvenirs se faisaient toujours plus intenses et toujours plus présents. Il était sorti de l’appartement car l’atmosphère l’étouffait, mais il ne pouvait se départir de ses souvenirs. Plus il tentait de les oublier et plus il revenait au galop. À tel point qu’il se retrouva sur la plage. Ce fût sur cette plage qu’ils s’étaient donnés l’un à l’autre, une dernière fois, la veille de sa mort. Ils étaient loin de croire qu’il s’agissait là de la dernière fois. La nuit douce du début du mois de juin et la lune escorthée par une myriade d’étoiles semblaient bénir cette union. Ils étaient si loin de croire que tout aller leur échapper. L’émotion le submergea, cela devenait trop dur. Il avait envie de pleurer, mais il n’y parvenait pas. Il avait oublié comment on pleurait, cela lui était interdit. Cette vie de guerrieros l’avait amputé de temps de chose. Il s’agissait d’une faiblesse de pleurer, alors il avait cessé de pleurer depuis des siècles.  

La brise de cette fin de mars était très fraîche, il décida alors de rentrer. Toutefois, il préféra prendre un taxi. Il en trouva un facilement et il partit en direction de Shinjuku. Mais, sur le chemin, il le vit, cette stature architectural imposante, le plus haut édifice de la ville. Ryo demanda finalement au chauffeur de l’arrêter là. Non, il ne pouvait pas rentrer ainsi chez lui, son pèlerinage n’était pas fini. En fait, il s’achevait là. Ainsi, il descendit du taxi, paya sa course et s’engouffra dans l’immense battisse. Le gratte-ciel regroupant toute sorte de chose en son sein. Les cinq premiers étages réunissent des magasins très luxueux. Les quarante étages suivants sont le sièges social de plusieurs grandes multinationales. Les vingt-cinq derniers étages, quant à eux, sont réservés à l’hôtel et au restaurant le plus cher de tout Tokyo. Mais, l’intérêt de cet édifice est la vue panoramique que l’on a de la ville, depuis sont toit. Ryo aime s’y rendre, il s’agit un peu de son jardin secret. Un jardin secret qu’il avait partagé avec Kaori, il y avait de cela trois ans, jours pour jours.  

Pour le vingt-septième anniversaire de Kaori, il avait voulu lui offrir une grande soirée. Il avait envie que les choses changent. Ils avaient tout d’abord fêté son anniversaire en compagnie de leurs amis, ensuite il lui avait dit qu’il avait une surprise pour elle. Il l’avait emmené ici. Ryo s’approcha de la balustrade pour contempler la vue et pour se plonger d’avantage dans ses souvenirs. À quoi bon les fuirent, puisque de toute façon ils lui collaient à la peau. De l’un des appartements privés de l’hôtel s’échappait du bruit. Une grande réception s’y jouait, mais ce bruit n’était qu’un murmure lointain qui ne perturbait en rien le nettoyeur dans son flash back.  

 

- Ryo ! Où m’emmènes-tu ? demanda Kaori guidée par son partenaire qui lui avait bandé les yeux.  

 

- Un peu de patience jeune fille ! Tu le sauras bientôt.  

 

- Mais, pourquoi ne veux-tu pas me dire où nous allons ?  

 

- Pour la bonne et simple raison que cela ne serait pas une surprise sinon.  

 

- Bien soit. Je ne dirais plus rien.  

 

- C’est très bien car en fait, on vient juste d’arriver, lui dit-il d’un air amusé.  

 

Kaori craignait le pire. Tout ce qu’elle savait c’est qu’elle se trouvait à l’extérieur, après avoir pris un ascenseur qui n’en finissait plus de monter. À croire qu’elle se trouvait dans la grande tour de Tokyo. (Quel étrange idée, n’est-ce pas ?) Puis, Ryo lui retira enfin le bandeau.  

 

- Waw ! fût tout ce qu’elle pu dire.  

 

- Tu aimes ? lui demanda-t-il.  

 

- Mais, bien sûre que j’aimes.  

 

(Aimez quoi ? Qu’y avait-il de si exceptionnel ? Ok, ok. Je vais vous le dire)  

 

Ryo avait réservé le toit pour la soirée. Il avait fait dressé une table pour deux, avec des bougies et un magnifique bouquet d’immortelles.  

 

- Enfin, Ryo mais pourquoi ? Ici, en plus ! Ola la, mais tu es fou ! Et on a déjà mangé je te signale, dit-elle d’une voix qui ne cachait en rien sa surprise et son incompréhension. Puis, elle dit d’une voix plus soupçonneuse : Tu as fait une bêtise et tu veux te faire pardonner, c’est ça, hein ? T’as travaillé pour Sako encore dans mon dos ! C’est ça avoue !  

 

- C’est bon. Tu as fini ? Tu permets que j’en place une ? lui rétorqua-t-il fermement, mais avec une pointe d’amusement dans la voix. Il était ravi de son effet. Il savait très bien qu’elle réagirait de la sorte.  

 

- Euh ! oui, oui, vas-y, lui répondit-elle toute gênée.  

 

- Je ne savais pas quoi t’offrir comme cadeau, alors je me suis dit que venir prendre le dessert ici serait une bonne idée...  

 

- Oui bien sûr ! Merci, le coupa-t-elle et le gratifiant d’un magnifique sourire.  

 

- - Mais que tu es impatiente ce soir Kaori, je n’ai même pas fini de tout’t’expliquer.  

 

- Expliquer quoi ?  

 

- Pourquoi ce lieu, bien sûr.  

 

- Euh et bien, c’est vrai pourquoi ici ?  

 

- Il s’agit en fait de mon second cadeau...  

 

- Vraiment ? dit-elle très surprise.  

 

- Kaori, gronda-t-il gentiment.  

 

- Excuse-moi, continue ! Je ne dis plus rien.  

 

- Ouais, on va voir, dit –il peu convaincu. Bien, je te disais Qu’il s’agit de mon deuxième cadeau. Je me suis dit que j’allais te montrer mon jardin secret où je viens parfois. Comme ça quand tu me chercheras tu sauras que je peux être ici.  

 

Kaori le regardait, ses yeux brillaient. Des larmes menaçaient de couler.  

 

- Enfin, Kaori. Je voulais te faire plaisir, pas que tu pleures, lui dit-il tendrement.  

 

- Cela me fait plaisir. Mais c’est si important. Je suis si touchée que tu veuilles partager cela avec moi, acheva-t-elle son émotion étant plus forte.  

 

Oui, mais c’est justement parce que c’est important que je veux partager cela avec toi. Kaori, tu es importante pour moi, lui dit-il timidement.  

 

Kaori s’approcha de lui et l’étreignit, elle ne parvenait plus à dire quoique ce soit. Mais, dès qu’elle le pu, elle lui dit :  

 

- Merci Ryo. C’est le plus beau de tous les cadeaux que tu pouvais me faire.  

 

- À vrai dire, j’en ai encore un autre.  

 

- Encore ? Dit-elle toujours plus surprise. Puis, elle lui mit la main sur le front : Pourtant tu n’es pas malade. Tu n’es pas mourrant au moins ? dit-elle moqueuse.  

 

- Non. Mais il faut me le dire si tu trouves que tu as trop de cadeau et je ne te donnerais pas le dernier d’entre eux, dit-il faussement vexé.  

 

- Non, non, je veux, je veux, dit-elle tel un enfant qui trépigne.  

 

Ryo la conduisit alors jusqu’à la table, l’y installa, Claqua des doigts et un serveur vint apporter un très beau gâteau d’anniversaire. Pendant que Kaori admirait le gâteau qui avait l’air aussi appétissant que bon, Ryo glissa le dernier cadeau devant elle.  

 

 

- Le gâteau a l’air vraiment très bon et il est vraiment très joli. C’est un très joli cadeau.  

 

- Non, Kaori, ce n’est pas le cadeau le gâteau. Regarde plutôt devant toi.  

 

Devant elle se trouvait un paquet assez grand.  

 

- Qu'est-ce que c’est ?  

 

- Tu verras bien, je ne te dis rien. Mais, je te conseille de souffler tes bougies avant de l’ouvrir.  

 

- Bonne idée en effet.  

 

Kaori fit un vœu et souffla ses bougies.  

 

- Joli souffle. Bon, je crois que tu peux regarder ton cadeau maintenant.  

 

- Oui.  

 

Kaori déballa ce dernier et resta figée lorsqu'elle en découvrit le contenu. Ryo avait fait faire une photo montage où on pouvait y voir Seyuri, Ryo, elle et son frère. Cela en fût trop pour elle. Elle se leva et se précipita sur Ryo lequel l’accueillit sur ses genoux. Kaori l’étreignit si fort cette fois-ci qu’elle faillit l’étouffer.  

 

- Merci…. C’est un cadeau magnifique…. parvint-elle à articuler entre deux sanglots.  

 

- Je suis heureux que cela te fasse plaisir.  

 

- Plaisir ! plaisir !, dit-elle folle de joie. Mais si je ne t’aimais pas déjà, je….  

- Elle ne pouvait plus rien ajouter. Elle stoppa net dans son élan. Avait-elle dit ce qu’elle pensait avoir dit ? Ouh lala, c’était sorti tout seul. Elle se sentit rougir comme une pivoine.  

 

Ryo, quant à lui, était un homme heureux. Sa Kaori l’aimait, même s’il le savait déjà mais l’entendre de sa bouche c’était merveilleux. Il en profita pour se lancer.  

 

- Et moi, si je ne t’aimais pas déjà, je serais un homme perdu car je serais tomber fou amoureux de toi tout de suite, dit-il dans un souffle qui semblât être une délicieuse symphonie aux oreilles de Kaori. Là, c’était sûr elle avait le plus beau de tous les cadeaux. Ce furent sur ces mots qu’ils échangèrent leur premier baiser. Un baiser doux et tendre le reflet d’un amour intense.  

 

Mais, il y avait de cela trois ans. Ryo avait l’impression que cela faisait des années lumières et cela même s’il n’avait rien oublié de ce moment et de tous les autres. Tant d’années à se chercher pour que tout parte en fumée.  

(petite note de l’auteur, soyons d’accord, je ne fais qu’utiliser une expression toute faite. Je ne voulais pas faire de mauvais je de mot !)  

Sa peine se manifesta encore plus violemment.  

 

- Dire qu’aujourd’hui, on aurait fêté notre troisième anniversaire… Ou même peut-être notre deuxième anniversaire de mariage…. C’est sûr, je t’aime trop et j’aurais craqué…. J’aurais demandé ta main…. Oui, j’en suis sûr. Mais non, ce satané sort s’est encore acharné ! Oh Kaori ! s’écria-t-il désespérément. J’ai si mal à mon cœur mon ange ! dit-il avant s’écrouler sur le sol en pleure.  

 

Ryo pleurait enfin. Il libérait son âme meurtrie. Tout à coup, il sentit des bras l’entourer et le bercer.  

 

 

 


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