Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: saoria

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 30 chapters

Published: 13-12-08

Last update: 23-04-12

 

Comments: 432 reviews

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DrameGeneral

 

Summary: Et si nos vies étaient dictées par des forces supérieures? Lisez et vous verez ce que je veux dire.....

 

Disclaimer: Les personnages de "Sous une pluie d'étoiles....." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Sous une pluie d'étoiles.....

 

Chapter 16 :: Les apparences sont souvent trompeuses....

Published: 09-06-10 - Last update: 18-06-10

Comments: Hello tout le monde. Voici enfin la suite. Désolée d'avoir tardé. C'est l'avant dernier chapitre avant ........un petit moment. Je vous en posterai un autre avant mes vacances et pour le reste et ben .....on verra! Je tenais à remercier toutes celles qui m'ont laissée une com pour le chapitre précédent. J'ai pu remarquer combien vous aviez apprécié le cadeau et surtout le baiser.Et moi aussi ! J'ai pris bcp de plaisir à l'écrire. On continue un peu dans cette lancée, j'espère que ce chapitre vous plaira tout autant! Bisous et bonne lecture!

 


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Tous avaient regardé Kaori quitter le salon dans le plus grand silence. Ryo avait fini par se lever et l'avait suivie du regard de ses prunelles sombres alors qu'il avait plongé les mains dans les poches de son pantalon. Le silence qui enveloppa la pièce laissa transparaître d'un certain malaise. Elle avait semblé si heureuse en recevant le cadeau de Ryo. Tous avait vu son regard s'illuminer en ouvrant l'écrin, ses lèvres s'étirer dans un ravissant sourire en découvrant cette broche en forme de papillon. C'était réellement un très beau bijoux. Tous l'avait vue le caresser du bout des doigts comme pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas. Tous l'avait vue sourire, de ce sourire radieux qui avait montré le bonheur qu'elle avait ressenti. Tous avaient vu cette plénitude les gagner Ryo et elle sans parler de ce baiser qu'ils avaient échangé. Tous avaient assisté à cette même scène et aucun d'eux n'était capable et en mesure d'expliquer ce qui venait de se produire.  

 

_Qu'est ce qui vient de se passer ? lâcha alors Mick que Falcon et Kazue venaient enfin de relâcher.  

 

Ryo avait focalisé son regard sur les escaliers, il se tenait debout face à ces marches les lèvres encore chaudes du baiser de sa partenaire et le coeur battant la chamade. Il avait passé toute la soirée à tenter de divertir sa partenaire chassant de son regard et de son esprit ce qui la rendait triste. Il avait cru que cette tristesse qu'elle avait tenté de lui dissimuler tout au long de la soirée était due à l'appréhension qu'il ne lui offre rien cette année. Oui, il avait cru qu'indirectement il était responsable du malaise qui l'habitait et en lui tendant l'écrin il avait vu son regard briller, s'émerveiller de surprise. Il avait cru qu'enfin il retrouvait sa partenaire mais ces larmes qu'elle avait effacé de sa main tremblante et ce départ précipité lui montrait qu'il s'était trompé.  

 

Il se tourna alors et il vit ses amis le fixer du regard.  

 

_Quoi ? J'ai rien fait ! se défendit celui-ci en ôtant ses mains de ses poches et en les levant en l'air. Je lui ai même offert un super cadeau, leur rappela celui-ci pour sa défense.  

 

_C'est vrai ! Elle aurait du être heureuse et au lieu de cela elle est triste ! fit Miki en levant son regard sur Ryo.  

 

_Si j'avais su, je lui aurais rien acheté et j'aurai gardé l'argent pour faire la tournée des bars .  

 

Bien sûr Ryo n'en pensait pas un mot, mais il devait une fois de plus retomber sur ses pattes et surtout faire avancer les choses.  

 

_Ryo, tu devrais aller la retrouver ! lui suggéra Miki en posant un regard insistant sur lui.  

 

_Pourquoi moi ?  

 

_Par ce que c'est ta partenaire idiot ! Par ce que c'est ton cadeau qui l'a mise dans cet état. Elle allait très bien avant . Il a une signification particulière ce papillon ?  

 

_Comment veux-tu que je le sache ! Tu m'as menacé en me disant que si je ne lui offrais rien cette année tu ne me servirais plus dans ton café. Je t'ai écoutée et j'ai choisi cette broche. Les femmes aiment les bijoux donc ça m'a semblé judicieux comme choix. Et à présent tu me reproches de lui avoir fait ce cadeau. Faut savoir ce que tu veux Miki.....  

 

_Je ne te reproche pas de le lui avoir offert. Tu as pu voir comme nous combien ce présent l'a comblée. Ca l'a vraiment touchée, et émue Ryo.  

 

_J'ai vu. C'est facile de vous émouvoir vous les femmes. Un bijoux, et votre sensibilité se fait ressentir de façon exacerbée. Les anglais ont peut-être débarqué ?! C'est peut-être pour ça qu'elle est si émotive ! lâcha celui-ci en passant sa main dans ses cheveux tout en fixant les escaliers. De ce fait il ne vit pas venir droit sur lui une première massue lancée par Miki et une seconde juste après envoyée par Kazue.  

 

Sans prévenir Ryo se retrouva écraser sur le sol, propulser au pied des marches.  

 

_Non mais vous êtes folles ! leur hurla celui-ci après s'être relevé. Vous voulez me tuer ou quoi ?  

 

_Au lieu de dire des idioties aussi grosses que ta bêtise, va la voir avant que je t'envoie sur la lune ! le menaça Miki en tentant un pas dans sa direction alors qu'une gigantesque massue était apparue dans ses mains. Falcon la retint par le bras afin de la calmer.  

 

_Ok, ok j'y vais ! Pas la peine de me brutaliser ! lança celui-ci en défaisant son noeud papillon qui lui serrait le cou pour qu'il se le masse. Il grimpa les marches tout en rouspétant pour la forme et en enfouissant son noeud dans sa poche.  

 

***  

 

 

Kaori une fois à l'étage fit un rapide passage en direction de la salle de bain. Elle posa l'écrin sur le meuble à l'entrée et se cramponna au lavabo alors que tout son corps se mit à trembler. Elle avait baissé la tête et elle serrait des dents pour ne pas se laisser aller. Lentement, elle releva la tête et croisa son regard dans le reflet du miroir. Plus elle se regardait et plus elle réalisait que la chute allait être difficile, périlleuse... Même si cette soirée avait été comme dans un rêve, avec cette douce atmosphère qui s'était emparée d'eux, cette plénitude pleine de nonchalance avec les bêtises de Mick et de Ryo, Kaori avait vécu la plus belle soirée de sa vie, mais aussi le plus douloureux des calvaires.  

 

Comme cela lui avait été dur de jouer la comédie. D'arborer ce visage serein tout au long de la soirée sans jamais faillir enfin presque jamais faillir. Elle avait tenu bon jusqu'à ce que Ryo ne lui offre cette superbe broche lui faisant ainsi réaliser tout ce qu'elle allait abandonner. Là, elle avait vu toutes les barrières qu'elle s'était interdite de franchir céder, submergée par l'émotion elle avait préféré fuir. Ses sentiments avait eu raison de sa raison, elle s'était laissée engloutir par cette douce sensation et cette douce impression d'être aimée par Ryo. Elle avait voulu le ressentir au moins une fois dans sa vie. Juste une fois alors elle s'était fait plaisir, elle s'était laissée aller, elle s'était offert les lèvres de son partenaire. Elle l'avait embrassé ! Son premier vrai baiser ! Le plus beau ! Dès que ses lèvres avaient caressé celles de son partenaire, elle n'avait plus rien contrôlé et tout s'était bousculé, tout avait basculé.  

 

A présent, avec un certain recule, elle se sentait comme emportée vers ce fond dont elle ne pourrait pas se sortir et cela malgré tout ce qu'elle pouvait tenter d'entreprendre pour y échapper. Car on n'échappe pas à la mort. Elle finit par lâcher le lavabo et ouvrit le robinet. Elle s'aspergea le visage d'eau froide avant de relever la tête et de recroiser son regard dans le miroir. C'est alors qu'elle sentit une vague de froid la caresser toute entière. Un rappel à l'ordre de la mort pour lui rappeler son bon souvenir. Oui la mort flirtait avec elle, comme si elle avait eu peur qu'elle tente de lui échapper. Au contact de ce souffle froid et vif, elle sentit son corps se paralyser, la paralyser jusqu'à lui rendre sa respiration difficile. Pour ne pas se laisser glisser sur le sol froid, elle se cramponna une nouvelle fois sur lavabo de ses mains tremblantes. Autour d'elle tout était calme alors qu'en elle s'était une véritable déferlante de désespoir qui l'animait. Elle devait se calmer, se calmer et respirer lentement et ce fut ce qu'elle fit.  

 

Ce froid la gagnait de toute part. Elle devait partir, quitter la salle de bain, elle avait besoin de s'allonger. Physiquement et psychologiquement elle avait trop donné ce soir jusqu'à présumer de ses forces.  

 

Oui, elle se sentait vidée de toute énergie malgré la naissance de cet espoir fou comme quoi Ryo l'aimait. A ce moment précis, elle ne voulait pas lutter contre la mort, elle n'en avait plus la force. Elle finit par quitter la salle de bain et gagna sa chambre l'écrin plaqué tout contre son coeur. Une fois dans sa chambre, elle referma la porte derrière elle et fit le tour du lit. Elle tournait le dos à la porte. Elle ouvrit l'écrin et le posa sur son chevet avant de s'allonger sur son lit. Elle le regarda de longues secondes, de longues minutes sans pouvoir détacher son regard. Cet écrin c'était l'espoir. Pourquoi la vie lui offrait cet espoir pour le lui reprendre aussitôt, pour ne pas avoir la chance d'en profiter un peu ?  

 

Kaori sentit un nouveau souffle froid la caresser. Elle avait froid. Elle avait envie de se plonger sous ses couvertures, mais elle savait que cela ne changerait rien à la chose car ce froid elle le ressentait en elle, il venait d'elle. Elle se pencha alors sur le côté du lit et passa sa main sous celui-ci afin d'attraper sa poupée chiffon de Ryo. Elle la saisit fermement avant de s'allonger sur le dos l'entraînant avec elle. Les bras tendus en l'air elle la contempla encore et encore. Elle regarda de longues secondes ce visage rieur, elle caressa ses épais sourcils qui lui arrachèrent un sourire avant de s'arrêter sur son nez fin qu'elle avait eu un mal fou à faire tenir. Lentement sa main glissa sur ses joues pour finir par faire une halte sur ses lèvres qu'elle caressa du bout des doigts se rappelant l'effet velouté que ces lèvres avait laissé sur les siennes. Regarder cette poupée en chiffon l'apaisa, elle aima ce calme apparent que Ryo était le seul capable de pouvoir lui apporter. Ce sentiment de paix qui l'enveloppait rien qu'avec cette poupée, ce substitut de Ryo , c'était là qu'elle allait puiser sa force, ne pas se résigner, ne pas abandonner, pour tenter de vivre pleinement ses derniers jours.  

 

Elle ne voulait pas que tout se termine ainsi. Non, elle ne voulait pas avoir enduré tout ça pour finir seule, sans jamais avoir été aimée. Elle voulait retrouver les bras rassurants et protecteurs de Ryo pour ne plus avoir peur, pour ne plus avoir froid. La vérité c'est qu'elle ne voulait pas mourir. Non elle ne voulait pas mourir, elle voulait vivre. Elle voulait vivre pour et avec Ryo.  

 

Plus elle caressait le visage de son partenaire et plus elle en prenait conscience. C'est alors que la panique se saisit de son corps et surtout de son coeur. Pourtant elle savait qu'elle ne devait pas y céder mais c'était plus fort qu'elle. Elle regrettait d'avoir demandé à la mort de connaître le jour où celle-ci allait la cueillir. Elle fixait inlassablement le nez de sa poupée, elle s'accrochait à lui comme à une bouée de sauvetage. Avec lui à ses côtés elle pouvait tout endurer. Elle se fit alors rouler sur le côté et bloqua la poupée entre ses cuisses pour la serrer tout contre elle avant de nicher sa tête au creux de son cou, espérant ainsi faire cesser les tremblements de tout son corps. D'une certaine façon c'était un peu de la chaleur de Ryo qu'elle tentait de puiser dans ce substitut.  

 

C'est ainsi que Ryo la trouva après avoir ouvert et passé le seuil de la porte de la chambre. Il prit soin de refermer doucement la porte et tout aussi doucement se dirigea vers le lit. Elle semblait ne pas l'avoir entendu. Elle serrait, pressait tout contre elle cette poupée en chiffon qu'il l'avait surprise à de nombreuses fois maltraitée à défaut de ne pouvoir exercer sa colère et sa vengeance sur lui. Cela lui arracha un sourire. Elle la serrait avec force, tout contre elle tout en fixant de son regard triste cet écrin. Il ôta sa veste et s'allongea tout à côté d'elle. Trop prise dans ses pensées, Kaori ne remarqua même pas que le matelas s'affaissa, ni que son partenaire s'était allongé juste à côté d'elle presque tout contre elle. Il se rapprocha alors lentement pour la coller et finit par passer son bras autour de sa taille la faisant sursauter.  

 

_Pourquoi se contenter d'une imitation Sugar alors que tu pourrais avoir toutes les nuits l'étalon de Shinjuku car il dort juste à côté de ta chambre ! lui susurra alors celui-ci d'une voix sensuelle à l'oreille.  

 

_Crétin ! lança celle-ci. Qu'est ce que tu fais ici ? lui demanda-t-elle gênée de se retrouver sur son lit avec Ryo qui la collait serrée une nouvelle fois et ce dans sa propre chambre. Alors elle recula jusqu'en son extrémité mais Ryo lui de son côté se rapprocha. Elle était au bord, elle ne pouvait aller plus loin ce qui fit sourire Ryo car elle ne pouvait plus fuir, plus le fuir.  

 

_A ton avis ?  

 

_Une visite nocturne ? s'avança celle-ci en se mordant aussitôt la langue. Il allait certainement se moquer et ne pas la louper mais étrangement Ryo n'en fit rien.  

 

_Ca en a tout l'air ! finit-il par dire sourire aux lèvres en prenant appui sur son coude pour se relever alors qu'il posa sa main bien à plat sur sa taille pour finir par faire courir ses doigts sur ses hanches. Il fait nuit noire, je me suis faufilé discrètement dans ta chambre et glissé ton lit donc c'est bel et bien une visite nocturne en bonne et du forme. Ah non, il manque un truc !  

 

_Quoi ?  

 

_La tenue visite nocturne bien sûr ! fit celui-ci en se relevant et en commençant à se débrailler.  

 

_Je t'interdis de te déssaper ! Ryo .....! le menaça celle-ci.  

 

_T'es pas marrante Kaori ! lança Ryo en capitulant. Ta première visite nocturne, et tu m'interdis de revêtir mon uniforme de mission. Ca doit être fait dans les règles de l'art !fit-il un brin moqueur.  

 

_Crétin !  

 

_C'est la deuxième fois que tu me traites de crétin ! lui fit celui-ci en grimaçant réalisant que cette conversation ne prenait pas vraiment la tournure qu'il avait espéré.  

 

_Je croyais être la seule femme au monde à qui tu ne rendrais jamais de visite nocturne car je n'excite pas ton mokkori.  

 

_Tu as vu par toi même que tu faisais plus que l'exciter mon mokkori lui souffla alors Ryo. En sentant son souffle chaud caresser sa joue, Kaori retint sa respiration. Et de ce que j'ai pu voir de mon côté, il ne t'a pas laissé insensible mon mokkori. Tu n'arrêtais pas de te frotter à lui ! T'es comme toutes les autres finalement. Tu nies pour la forme mais tu m'adores et tu es fascinée par mon mokkori.  

 

_Mais...... c'est pas vrai..... j'ai jamais fait ça....... enfin...... se scandalisa celle-ci rouge de honte qu'il ose mettre ça sur le tapis. Mais c'était Ryo, il n'avait aucune décence, aucune pudeur lorsqu'il s'agissait de ce sujet et encore moins avec elle.  

 

_Comme tu peux être de mauvaise foi, je te jure ! s'exclama son partenaire faussement outré. Aie au moins l'honnêteté de le reconnaître !  

 

En entendant cela, Kaori sentit la colère monter en elle. Qu'était-il entrain de sous entendre. Qu'elle avait fait exprès de l'exciter ?Quelle y avait pris plaisir ? Bon ok, elle l'avait fait mais uniquement pour qu'il ait mal, pour qu'il souffre afin de la lâcher et malheureusement cela n'avait pas fonctionné et en plus ça se retournait contre elle à cet instant. C'est elle qui passait pour une perverse et pas lui. Elle se releva et brandit une massue pour l'aplatir avec, mais Ryo l'intercepta et l'envoya valser sur le canapé.  

 

_J'étais d'accord pour que tu me tortures de mille et une façon différentes Sugar, lui murmura celui-ci à l'oreille d'une voix suave et chaude tout en la plaquant contre lui, mais je ne pensais pas à ce genre de torture, à ce genre jeu, lui dit-il en lui offrant un sourire espiègle.  

 

Il tenait son poignet fermement dans sa main et planta son regard dans le sien, laissant Kaori quelques secondes sans voix le temps que ces paroles fassent le cheminement jusqu'à son cerveau.  

 

_Oh toi.......grrrr..... fit-elle avant de se dégager de son emprise et de reprendre sa position initiale pour serrer sa poupée tout contre elle à l'étrangler afin de faire passer sa rage. Elle réalisait qu'avec lui, elle n'aurait jamais le dernier mot.  

 

Ce geste fit sourire Ryo. Si seulement c'est lui qu'elle avait pu serrer ainsi, sa tête tout contre ses gros doudous mais très vite il se rabroua.  

 

_Qu'est ce qui se passe Kaori ? Pourquoi cette tristesse dans ton regard lorsque tu penses que personne ne te regarde.  

 

Il avait donc remarqué sa détresse. Elle n'avait pas si bien joué que ça la comédie.  

 

_Rien, répondit-elle hésitante. Je suis simplement fatiguée Ryo. Ces trois dernier jours ont été éreintants. Tu devrais rejoindre les autres, je ne vais pas tarder.  

 

_Tu es sûre Kaori. Tu ne me caches rien ? Tu sais que tu peux tout me dire !  

 

_Que veux-tu que je te cache...... Ryo...... pour le baiser.......fit-elle hésitante. Pardon ! Je voulais pas te mettre mal à l'aise devant nos amis, mais ton cadeau m'a bouleversée..... tu comprends ?  

 

_Ne t'excuse jamais de donner un baiser Kaori. Et je suis heureux que ce cadeau te plaise.  

 

_C'est même plus que ça ! Il a dépassé toutes mes espérances ! fit-elle d'une petite voix en le regardant, voix qui s'éteîgnit subitement pour reprendre quelques secondes plus tard plus pour elle même. Il m'a émue comme je ne l'ai jamais été jusqu'à ce soir.  

 

_Pourquoi des espérances Kaori ?  

 

_Car ça restera toujours du domaine du rêve, de l'espoir. Tu devrais vraiment rejoindre les autres en bas Ryo. Ils vont se demander ce qu'on fait.  

 

_Et si moi je veux rester ici avec toi !  

 

Lentement il fit glisser ses doigts sur ses courbes harmonieuses, attentif à ses moindres réactions. Il fit courir ses doigts sur sa cuisse de façon très sensuel pour s'arrêter sur ses hanches. Il aimait la sentir frémir à son contact. Kaori posa sa main sur la sienne et la serra afin de faire cesser ce pianotement.  

 

_Arrête de jouer avec moi Ryo ! murmura alors Kaori d'une voix devenue subitement grave mais lasse.  

 

Au son de cette intonation, Ryo releva la tête de son corps tentateur et posa son regard sur son profil. Elle pensait qu'il jouait avec elle. Tout s'expliquait alors. Le baiser et sa réaction.  

 

_Je ne joue pas avec toi Kaori ! lui répondit alors celui-ci le plus sérieusement du monde. Ca fait longtemps que j'ai arrêté de jouer avec toi Sugar.  

 

En entendant cela, Kaori touchée par ces paroles, desserra sa main de celle de Ryo mais celui-ci la rattrapa avant qu'elle ne lui échappe complètement pour venir mêler ses doigts au sien. Lentement il se rapprocha d'elle et colla sa joue tout contre la sienne. Kaori commença alors à trembler et l'air vint à lui manquer. Son corps épousait parfaitement le sien la laissant toute frémissante. Ce contact chaud de sa joue sur la sienne la fit fermer les yeux et soupirer de plaisir et Ryo s'en rendit compte. Il était tout contre elle, son corps s'était parfaitement emboîté au sien, comme si ils avaient été deux pièces d'un même tout.  

 

_Tu as froid Sugar ?! lui demanda celui-ci en souriant.  

 

_Un peu ! mentit celle-ci. Depuis qu'elle avait remarqué sa présence, le froid qui l'habitait l'avait quittée. La vérité c'était que l'avoir tout contre elle l'avait fait frémir, frémir de surprise, frémir de gêne mais une douce gêne, frémir de plaisir face aux sensations qu'il venait d'éveiller dans tout son corps.  

 

_Tu devrais lâcher cette poupée même si tu es folle de moi et te couvrir.  

 

_Qui a dit que j'étais folle de toi ? s'indigna celle-ci qu'il ose proférer une telle certitude.  

 

_C'est évident ! Tu ne peux pas te passer de moi, pour preuve les figurines castratrices à mon effigie, cette poupée chiffon.....Autant pour la figurine je ne comprends vraiment pas car elles ne sont pas fidèles à mon image, autant cette poupée je comprends pourquoi tu l'étreins avec force et passion.  

 

_Pardon! fit-elle ne comprenant pas où il voulait en venir.  

 

_Et bien, elle est montée comme un vrai étalon, je comprends pourquoi tu ne peux pas te passer de ton doudou pour dormir, en l'occurrence de moi ! se moqua gentiment celui-ci en éclatant de rire. Tu as quel âge Kaori pour encore avoir besoin d'un doudou. Mais elle au moins, elle est vraiment à l'image de ce que je suis.  

 

Kaori eut peur de comprendre où il voulait en venir. Il n'aurait tout de même pas osé le bougre. Trop prise dans ses pensées, dans sa tristesse, dans son désespoir elle n'avait rien remarqué, rien senti, alors qu'elle l'avait pressée tout contre elle, tout contre ses cuisses.  

 

_Ryo..... tu n'as pas osé ? s'éleva alors la voix menaçante de celle-ci.  

 

_Ha ha ha ha ha...... se contenta pour toute réponse celui-ci.  

 

Il avait cherché sa figurine dans toute sa chambre, il avait voulu rectifié le tire à défaut de la, non de les détruire, mais avait été incapable de mettre la main dessus. Sa partenaire avait encore des cachettes dont il ignorait l'existence. Par contre, a défaut de trouver la figurine il avait trouvé cette poupée en chiffon et là une idée perverse lui avait traversé l'esprit alors il avait réparé le préjudice causé à sa façon. Sur le moment, il avait jubilé, oui il avait trouvé cela très drôle, mais à présent face à l'aura meurtrière de sa partenaire il déglutit avec une certaine frayeur.  

 

_Ryoooo.......... lâcha la voix grave de Kaori qui en se concentrant sentit enfin à quoi son partenaire faisait allusion. Lentement elle écarta les jambes afin de ne plus emprisonnée la poupée, elle la dégagea et la releva. A la vue du truc, du tubercule qui pointa tout droit juste sous son nez, elle poussa un cri de tous les diables avant de l'envoyer valser à l'autre bout de la pièce non sans avoir poussé un cri d'horreur d'effroi et de dégoût. Lorsque sa vue s'était posée sur le mokkori, non la protubérance gigantesque que Ryo s'était lui même cousu, Kaori avait jeté loin d'elle cette horreur, comme si la tenir l'avait révulsée.  

 

_Ha........hurla celle-ci en serrant des poings.  

 

_C'est pas très flatteur pour mon mokkori Sugar ce que tu viens de faire ! T'inquiète fit celui-ci en s'adressant à son mokkori, elle est tout de même folle de toi.  

 

_Par ce qu'en plus tu lui parles !? fit-elle à moitié choquée et horrifiée.  

 

_Il est susceptible tu sais Kaori, et il m'arrive des fois de faire plus que lui parler......  

 

_Je veux pas savoir ce que tu fais avec ton mokkori espèces de sale pervers lubrique ! lui lança celle-ci en levant sa main en l'air pour le stopper le rouge aux joues de devoir parler de ce sujet avec son partenaire.  

 

Kaori secoua la tête pour chasser de son esprit ces images qui étaient entrain de se former. Elle serra des poings à se faire mal aux jointures alors que Ryo jubilait. Tout ce qu'il avait voulu c'était la faire sortir de cet état de tristesse, de détresse qui lui inondait le coeur et il avait réussi haut la main.  

 

_Alors ça fait quoi d'avoir l'étalon de Shinjuku entre ses cuisses. Je te l'ai dit Sugar, il ne tient qu'à toi d'avoir le vrai.  

 

C'en était trop pour Kaori qui serra des poings, son seuil de tolérance venait d'atteindre sa limite. Elle fit apparaître une autre massue, plus imposante que la première et se tourna vers son partenaire pour lui faire face. Se faisant, Ryo avait basculé sur le dos. Kaori le dominait de toute sa personne, presque allongée sur lui.  

 

 

***  

 

 

Au salon, personne n'avait osé parlé. Le silence pesant qui les entourait les avait tous laissés inquiets. Miki ne cessait de faire les 100 pas se demandant ce qui pouvait bien se passer en haut. Elle espérait juste que Ryo saurait gérer la situation et ne pas être comme à son habitude insupportable avec son amie. Miki ne supportant plus ce silence pesant et lourd se décida à le rompre.  

 

_Ils en mettent du temps!  

 

C'est alors que tous orientèrent leur regard en direction du cri terrible qui provenait de l'étage. Ils se regardèrent et s'interrogèrent avant que Miki la première ne se lance à l'assaut des escaliers suivie des autres poussés par l'inquiétude certes mais aussi et surtout par la curiosité.  

 

 

***  

 

 

L'éclat colérique qu'il vit dans ses prunelles le ravi. Kaori brandit la massue pour le corriger mais une fois de plus, Ryo intercepta son bras. Elle était au dessus de lui, son regard plongé dans le sien dans une position de dominatrice qui lui arracha un franc sourire. A cet instant, Kaori ne supporta pas ce sourire triomphant limite moqueur de son partenaire. Elle s'apprêta à lancer sa massue lorsque Ryo lui bloqua le poignet la forçant doucement à lâcher le manche de la massue qui s'écrasa sur la tête du lit avant de tomber au sol. Kaori était quelque peu déstabilisée. C'était la seconde fois qu'il interceptait ses massues. Ryo l'attira à lui et l'emprisonna dans ses bras. Trop surprise pour réagir Kaori se retrouva allongée sur lui à le regarder dans le blanc des yeux. Lentement, elle vit Ryo rapprocher son visage du sien. Très lentement elle vit les lèvres de son partenaire s'ouvrir subrepticement pour venir effleurer les siennes. Ryo la regardait afin de ne rien manquer de ses réactions. Il effleura ses lèvres lentement, avec douceur sans la quitter des yeux attendant une réaction. Kaori en fit de même, les yeux écarquillés de stupeur. C'est alors que tous deux entendirent un craquement sourd ce qui fit lâcher prise à Ryo son instinct venant de se réveiller. Kaori se redressa légèrement en posant ses avant bras sur le torse de son partenaire le rouge aux joues et tous deux s'interrogèrent du regard. Le craquement se fit alors plus vif. Avant qu'ils puissent comprendre ce qui venait de se passer, ils furent absorbés par le centre du lit.  

 

Tous deux prirent conscience que le lit venait de céder. Ryo eut juste le temps de serrer Kaori dans ses bras afin qu'elle ne se blesse pas et tous deux furent entraîner dans une douloureuse chute. Ils roulèrent sur le côté avec perte et fracas, et se retrouvèrent allongés sur le sol et surtout légèrement sonnés. Kaori allongée de tout son long, les jambes écartés, la robe complètement relevée et Ryo allongé sur elle, sa tête reposant sur ses seins à moitié découverts.  

 

Au son de ce bruit, les autres dans le couloir se précipitèrent en direction de la chambre de Kaori et Miki fut celle qui ouvrit violemment la porte la faisant claquer contre le mur. La vue qui fut la sienne la paralysa. Kaori dans une position des plus tendancieuse avec Ryo allongé sur elle. La robe de celle si complètement relevée laissait apercevoir ses porte-jarretelles et sa lingerie fine. Les autres arrivèrent à leur tour et tous restèrent bouche-bée face à cette scène. Ils avait cru assister au pompon avec le baiser mais cette scène c'était la cerise sur le gâteau, une vraie CHOCOLATE FEVER. Kaori allongée sur le sol, débraillée, avec Ryo sur elle, bien calé entre ses cuisses, la tête nichée au creux de sa poitrine alors qu'une de ses mains lui enserrait la taille et que l'autre reposait bien à plat sur un de ses seins qu'il caressait avec ardeur. Ils étaient sûrs d'avoir interrompu quelque chose. 

 


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