Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Kaori_2

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 10 chapters

Published: 08-03-04

Last update: 14-03-04

 

Comments: 16 reviews

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GeneralAction

 

Summary: petit récit sur l'arrestation d'Aoki. L'histoire se passe au tout début de City Hunter. Le premier jour de ce fic est en fait le lendemain de la rencontre entre Ryô et Kaori. Soit le 27 mars pour être plus précise

 

Disclaimer: Les personnages du Cannibale sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le cannibale

 

Chapter 9 :: L'usine de Ciment

Published: 13-03-04 - Last update: 13-03-04

Comments: juste un petit mot... Merci aux reviewers et bonne lecture

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

14h30 vieille usine de ciment de Tokyo. (Je ne sais s’il y en existe une ou non mais bon là il y en a une !)  

 

Le 4X4 rouge vif dérapa sur l’asphalte devant l’usine. Kaori était pâle. Ce type conduisait dangereusement. Il ouvrit la portière près de Kaori et la tira brusquement au dehors. Kaori s’étala sur le sol et se mit à tousser tandis qu’un nuage de poussière s’était envolé autour d’elle. Aoki la releva en vitesse grand V et la fit entrer dans l’usine. Une odeur forte de renfermé se faisait sentir. Il y avait une quinzaine de containers vide dans la pièce formant un rectangle épars. Kaori trébucha à plusieurs reprises se râpant légèrement et superficiellement le poignet droit. Aoki conduisit Kaori dans une pièce derrière. Il lui attacha de nouveau les chevilles puis attacha ses poignets à une sorte de vieux tuyau rouillé fixé contre un mur.  

 

« Tu vas rester ici tranquillement ma mignonne… City Hunter ne devrait pas tarder. Je lui ai laissé un message et… De plus, un de ses indicateurs m’a vu… Le prochain sur ma liste noire ! » Fit Aoki près de la porte.  

« Vous ne gagnerez pas contre lui. » S’exclama Kaori subitement se remémorant le jour de leur rencontre.  

« Ce n’est qu’un homme après tout ! » Dit Aoki sournoisement et lançant un regard menaçant et sadique à Kaori.  

« Et vous aussi ! » Fit Kaori.  

 

Aoki se raidit instantanément. Tout aussi sadiquement il se retourna et s’approcha de Kaori et posa alors sa main droite sur son visage.  

 

« Mignonne allons voir si la rose est éclose… » (Note l’auteur : Heu je vous prie de m’excuser je me suis laissée emporter par le début du vers de ce poème. … Donc reprenons.  

« Mignonne ! Ne me fâche pas… Je voudrais te garder encore un peu en vie et tu n’en prends pas le bon chemin… » Déclara alors Aoki une lueur de défi dans le regard.  

« Bon je te laisse, j’ai quelques petits détails à régler avant l’arrivée de mon plat de résistance. »  

 

Aoki sortit et alla préparer quelques petits pièges… Diverses bombes à retardement et autres sournoiserie du style.  

 

Pendant ce temps, Kaori dont le cœur s'était emballé, commença à frotter ses liens contre le vieux tuyau. Elle eut une grimace de douleur lorsque sa peau se râpa contre la ferraille rouillée. Fermement décidée à sortir de ce pétrin elle accentua la pression sur ses liens. Finalement le tuyau casse et ses liens aussi. Un morceau du tuyau tomba à terre résonnant sur le sol bruyamment et dangereusement. Kaori regarda le morceau à terre avec terreur. Pris d’une soudaine et profonde peur son cœur tressauta tandis que son ventre se noua…  

 

Très peu avant une mini rouge s’arrêta devant la vieille usine. Ryô et Hideyuki en descendirent. L’un arborait une mine grave, l’autre inquiète. Ils s’approchèrent à pas de loups de l’entrée et s’arrêtèrent subitement. Ryô regarda alors son partenaire et lui dit :  

 

« Hé Makimura ! Je passe par-devant et toi tu prends par derrière ok ? »  

« Ca marche Ryô »Répondit Hideyuki en approuvant d’un hochement de tête.  

 

Celui-ci disparu alors à l’angle ouste du bâtiment tandis que Ryô venait d’entrer dans l’usine. C’est alors qu’un bruit métallique résonna à ses oreilles. Il tourna la tête à droite mais le bruit sembla faire écho et se perdre dans la grandeur du bâtiment. Il étouffa un juron et posa sa main sur la poignée de la porte pour la refermer.  

 

De son côté Kaori, ne voyant toujours rien venir ( Comme la sœur Anne qui ne voit que le ciel qui bleuoit et le soleil qui rougeoit dans le conte de Barbe Bleue) s’évertua à finir de retirer ses liens aux poignets. Elle espérait que le bruit n’avait pas été entendu… Au moment où enfin ses liens cédèrent la porte s’ouvrit brusquement… Kaori sentit de nouveau son estomac se nouer tandis qu’un froid glacial lui parcouru le dos… son regard se posa alors sur la porte ouverte tandis que son cœur résonnait à ses oreilles comme s’il était en dehors de sa poitrine… Aoki entra dans al pièce, le regard plus que menaçant. Voyant le morceau de tuyau au sol il accentua son allure et assomma Kaori.  

 

« Tiens toi tranquille ma jolie. »  

 

Kaori eut le temps de sentir le coups sur la tête. Son regard se voilà subitement. Elle tomba allongée sur le sol. Aoki ne remarqua pas que les liens de Kaori étaient défaits. Il était beaucoup plus préoccupé par le bruit qu’il venait d’entendre… Un grincement de fer sinistre. Quelqu’un venait d’entrer dans l’usine et de refermer la porte…Etait-ce City Hunter ? Dans ce cas il était en avance…. Sans perdre plus de temps auprès de Kaori, Aoki sortit de nouveau de la pièce et la ferma derrière lui. Puis il alla se cacher à l’affût de sa proie.  

 

Et Hideyuki ? Il arriva aisément à la porte de derrière seulement… Elle était fermée à clef. Cependant… Il fouilla rapidement ses poches… Il avait toujours un passe partout avec lui. En moins de deux la porte s’ouvrit et il entra alors. Il se retrouva dans un couloir mal éclairé par des néons orangés. Mettant ses sens en alerte il avança… deux chemins s’offrirent alors à lui…Un à droite et un à gauche.  

 

« Bon et par où je prends moi ? » Se questionna-t-il en se grattant la tête tandis qu’un premier coup de feu résonna.  

« D’accord, d’accord… j’ai compris. » Sourit-il en prenant finalement sur sa droite.  

 

Un bruit de pas résonna dans l’écho lointain de l’usine. La tension dans l’air environnant augmenta. Ryô était sur le qui vive, arme à la main.. Il se sentait épié. Une animosité certaine était sur lui. Il remarqua aussi bien vite les quelques nombreux et mauvais pièges préparés pour son arrivée. Il ricana alors de mépris. Les pièges n’étaient pas le fort de son adversaire. Il fit quelques pas en avant et s’arrêta brusquement… Aoki se tenait là, face à lui comme si de rien n’était.  

 

« Ainsi voilà le fameux City Hunter ! » Dit Aoki avec ironie.  

 

Ryô ne répondit rien à cet homme infâme… Ca aurait été faire plaisir à ce type, même par politesse.  

 

« Tu n’es pas très bavard… Tant pis alors… Tu ne m’en voudras pas si je tue ma prisonnière avant toi ? »  

 

Ryô serra le poing gauche et s’exclama :  

 

« Touche la et tu es mort ! »  

« Oh !Oh ! City Hunter se réveillerait-il ? »  

« Si tu crois être à la hauteur c’est peine perdu ! » Fit Ryô avec mépris. « En un sens j’ai le cœur aussi froid et dur que le tien. » Rajouta-t-il ensuite narguant son ennemi.  

 

Aoki bailla de mépris.  

 

Ryô fit un pas de plus.  

 

C’est alors qu’Aoki dégaina et tira vers Ryô l’obligeant à se cacher derrière le container à sa gauche. Aoki eut un sourire de satisfaction. Tout en continuant de tirer régulièrement, il sortit un boîtier de sa poche et appuya sur le premier bouton…  

 

Un tic-tac pressé et métallique résonna aux oreilles de Ryô qui compris le message assez vite. Il fila alors à toute allure derrière un autre container se couvrant en tirant. Deux trois autres balles sifflèrent près de lui abîmant sa veste à droite et à gauche. Quelques secondes après, une courte mais vif explosion fit trembler le sol et obligea Ryô à s’allonger tandis qu’Aoki ricana diaboliquement.  

 

…  

 

Des coups de feux résonnent dans l’usine… Puis une déflagration fait trembler les murs de pierres et de tôles. De la poussière tombe du plafond sur un visage pâle. Des yeux tremblent, signe de réveil. Une main est portée à la tête. L’image obscure s’éclaircit. Avec un peu de difficulté un corps allongée s’assied. La main est portée devant des yeux incrédules. Il y a du sang. .. Les souvenirs reviennent vite. On l’a frappé à la tête. Cependant la blessure ne semble pas importante. Il n’y a pas de marque sur le sol. D’autres coups de feux résonnent. Kaori réagit alors et lève sa tête vers la porte de nouveau close. Elle soupire mais marque un temps d’arrêt ses mains sont libres. Elle s’empresse alors de délier ses chevilles. Le silence est de nouveau maître des lieux. Oppressant, terrifiant. Kaori n’entends que les battements frénétiques de son cœur. Elle se lève et chancèle la tête encore lourde et étourdie par e coup. Elle a peur, ses jambes manquent de peu de la faire tomber. Elle s’oblige à marcher. Elle sait qu’il ne fait pas bon rester sur place. Sur le sol le morceau de tuyau attire son attention. Elle se penche et le ramasse avant de sortir. Une tension certaine est à sa gauche. Ecoutant son intuition elle emprunte la voie de droite et court tant que ses jambes peuvent la suivre.  

 

…  

 

« Bon sang mais c’est un vrai labyrinthe ! » Lança Hideyuki.  

 

A peine fit il un pas de plus que des tuyaux tombèrent devant lui avec fracas lui barrant ainsi le passage.  

 

« Tsss… C’est pas mon jour de chance aujourd’hui. » Dit-il en toussotant.  

 

Hideyuki entama alors de se frayer un passage parmi l’enchevêtrement des tuyaux.  

 

Dans la hall principal, Ryô resta encore allongé, encore un peu sonné. Mais il garda ses sens aux aguets. Il sentait son ennemi se rapprocher inexorablement. Celui-ci était maintenant proche, l’arme toujours à la main.  

 

« C’est tout ce dont est capable le grand City Hunter ? » Ironisa Aoki.  

« Meurs ! » S’exclama-t-il ensuite levant son arme vers Ryô et prêt à faire feu.  

 

En une fraction de seconde, tandis qu’Aoki tira une première fois, Ryô roula sur le côté et tira à son tour. Mais il manqua sa cible qui esquiva aisément. En très peu de temps Ryô se releva. Aoki ayant senti le vent tourner s’était de nouveau réfugié derrière un des containers cachant aussi son animosité. Ryô siffla de colère. Le silence était maître des lieux. A la recherche de balles pour recharger son Python, Ryô tomba sur la photo de Kaori … (Note de l’auteur : Tiens ! Il l’a encore sur lui ???) Un sourire discret éclaira son visage. Il fut interrompu par un bruit de pas de courses qui semblait résonner à l’arrière de l’usine. Il entendit Aoki maugréer. Erreur grossière de sa part… S’en voulant et réalisant cette erreur, Aoki sortit alors un pièce de cent Yen qu’il lança sur un de ses pièges. Ceux-ci étant alors reliés en série, cela provoquerait une réaction en chaîne assez importante et City Hunter se ferait certainement prendre dans l’une des explosions.…  

Ryô entendit le lancement de la pièce et regarda celle-ci lors de son vol. Lorsqu’il réalisa la trajectoire de la pièce il sortit alors de sa cachette mais fut accueilli par une pluie de balles l’obligeant de nouveau à se cacher. Pestant tout bas, il sentit soudain du sang couler sur sa joue… Tandis qu’une première explosion résonna, Aoki pris la poudre d’escampette, ne voulant pas être lui aussi pris dans le feu de l’action. Ses bruits de pas n’échappèrent pas à Ryô qui sortit alors de sa cachette, de nouveau. Tandis qu’une deuxième explosion retentissait, Ryô accéléra son pas de course. Il fut soudainement projeté dans le couloir emprunté peu avant par Aoki par une troisième explosion.  

 

Kaori arriva dans une impasse. Il y avait eut une série d’explosion et la poussière volante lui picotait les yeux. Elle recula un moment et retourna un peu sur ses pas.  

 

Aoki était arrivé dans la salle où se trouvait sa proie. Du moins le pensait-il alors. En ouvrant celle-ci quelle ne fut pas sa surprise de découvrir la salle vide. Sa proie n’était plus là. Seuls ses liens étaient sur le sol, le narguant en dessinant un XYZ ! (Involontaire, totalement involontaire.) Aoki serra son poing de colère et cogna le mur violemment avant de pister sa proie.  

 

Ryô se releva, un douleur dans le bas du dos. Faisant comme si de rien n’était il se remit à courir . Il entendit le bruit d’un coup sec, hargneux… Il sourit en accentuant sa course tandis que sa douleur disparaissait.  

 

Aoki fouilla chaque pièce, ne se souciant alors plus de City Hunter. Son but était de retrouver cette satanée jeune femme.  

 

Ryô courut sans se préoccuper d’Aoki. Intuitivement il savait que ce dernier avait laissé échapper sa proie. Arrivée près d’un virage il s’arrêta net. Il y avait une tension non loin de lui. Il leva alors son arme et avança prudemment. Assez près il s’élança et se retrouva face à Kaori qui laissa échapper un cri de surprise tandis que Ryô soupira.  

 

« Tu vas bien ? » S’empressa-t-il de demander.  

 

Elle hocha la tête, affirmative.  

 

« Ce type ne t’a rien fait ? »  

« Non ! Il n’en a pas eut le temps ! » Fit Kaori frissonnante.  

 

Elle laissa alors tomber le tuyau de fer qui résonna sur le sol. Elle fit un pas de plus vers Ryô mais s’arrêta brusquement, saisie d’effroi… Ryô réprima sa colère, il n’avait pas fait assez attention. Il retrouva sa mine grave et sévère, fixant alors Aoki qui tenait maintenant Kaori en bouclier humain. Une lame sous la gorge et un pistolet entre les omoplates.  

 

 


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