Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 12 chapters

Published: 19-01-19

Last update: 01-02-19

 

Comments: 16 reviews

» Write a review

 

RomanceDrame

 

Summary: Kaori se réveille un matin : vit-elle un rêve ou un cauchemar?

 

Disclaimer: Les personnages de "Cette nuit" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I change the colour/format of my fanfiction?

 

Usually, all fanfictions are automatically formatted to a standard format, but if you need special colours or forms, you can use the following tags. - <b>Text in bold</b> - <i>Text in italic</i> -

<div align="center">Centered text</div>
- <font face="Courier New, Courier, mono">Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Cette nuit

 

Chapter 2 :: chapitre 2

Published: 21-01-19 - Last update: 21-01-19

Comments: Bonjour, La suite de cette petite fic. Bonne lecture! Merci pour vos commentaires^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Chapitre 2  

 

Cela faisait deux semaines que les évènements avaient eu lieu. Kaori n’était pas plus avancée sur ce qu’il s’était réellement passé. Elle avait réussi à pousser les images au second plan pour ne plus les voir en boucle toute la journée. Elle avait été obligée : c’était trop dur de voir son partenaire alors qu’elle les voyait en même temps en plein acte… Elle avait envie de se jeter dans ses bras, de le déshabiller et… Stop, se dit-elle, les joues rouges. Il n’y avait que le soir qu’elle les laissait refaire surface, essayant sans cesse de trouver les détails qui lui permettraient de connaître la vérité mais rien.  

 

Elle se sentait frustrée et, en même temps, elle leur en voulait. C’était de leur faute si elle avait bu. Elle se souvenait de cela au moins. Ils avaient passé deux ou trois heures dans ce bar. Ryo et Mick étaient déjà bien avancés. Ils l’avaient invitée mais, à vrai dire, ils passaient leur temps à draguer tout ce qui portait une jupe, sauf elle. Elle n’avait pas sorti sa massue parce qu’elle aurait dû se douter que ça finirait ainsi. Alors elle avait mis un couvercle sur sa colère.  

 

Pourtant elle avait fait des efforts, mettant une jolie robe que Mick avait d’ailleurs trouvée fort à son goût, ne se privant pas de lui dire et lui faisant ouvertement des avances jusqu’à ce que Ryo lui lança un regard meurtrier. D’autres hommes n’avaient pas non plus été insensibles à son charme et lui avaient offert un verre qu’elle avait à chaque fois décliné. Elle n’avait pas vu les regards lancés par les deux hommes aux autres et, au bout d’un moment, elle avait été tranquille, très tranquille, trop tranquille… Elle avait rassemblé ses affaires et s’était levée pour partir. Mick l’avait suppliée de rester. Elle leur avait dit qu’ils avaient déjà trop bu et qu’ils feraient bien de rentrer également. Là, Ryo l’avait mise au défi :  

 

- Ok Madame Rabat-Joie, je t’offre un verre. Si tu le bois et que tu arrives à jeter cette pièce dans le verre dès la première fois, alors on rentre. Sinon on reste tous ici.  

 

- Je ne bois pas, Ryo. Tu le sais.  

 

- Un verre, Kaori. Tu ne tiens pas un verre ? Ok laisse tomber : je t’ai surestimée., lui dit-il avec un regard narquois. Il l’avait vexée. Elle savait en acceptant qu’elle faisait une grossière erreur, qu’elle laissait son impulsivité prendre le dessus… encore une fois.  

 

- Ok, un verre., avait-elle répondu en soutenant son regard.  

 

Il lui avait commandé un manhattan qu’elle avait siroté lentement pour s’adapter, sentant l’alcool lui monter à la tête doucement. Bien évidemment, elle rata son tir. Elle ne tenait pas l’alcool et déjà ses idées se brouillaient. Elle se souvenait encore vaguement avoir dansé avec Mick puis plus rien. Peut-être avait-elle bu à nouveau ou pas ? Elle ne savait même pas comment ils étaient rentrés. Et la suite, elle la connaissait : le réveil entre ses deux amants présumés… Elle réprima une nouvelle fois une envie d’hurler.  

 

- Kao, où tu es ?, entendit-elle.  

 

Elle se leva de son lit où elle se reposait et sortit à la rencontre de son partenaire.  

 

- Tu viens, c’est l’heure de ton entraînement.  

 

- J’arrive.  

 

Elle le rejoignit pour sa séance de combat main à main. Depuis deux semaines, elle sentait son regard posé sur elle, la jaugeant. Elle n’en pouvait plus. Est-ce que lui se souvenait de cette nuit-là et ne voulait pas lui en parler ? Elle n’osait aborder la question de peur de se faire rembarrer, moquer ou autre. Elle para les premiers coups, puis Ryo la mit au défi de l’attaquer :  

 

- Tu n’as que cela en tête : me défier ? Me défier de boire, de t’attaquer ? Tu vas trouver quoi encore ?, s’emporta-t-elle.  

 

- Tu as fini ? On peut continuer à travailler ?, la tança-t-il sévèrement.  

 

- Oui, murmura-t-elle doucement, en reprenant son calme.  

 

Elle l’attaqua et il l’évita prestement. Elle réitéra son geste et il l’attrapa par le poignet et lui fit une clef de bras. Il serra son bras plus fort que d’habitude.  

 

- Ryo, tu me fais mal.  

 

- Concentre-toi, Kaori. Tu crois que les truands vont attendre que tu aies les idées claires pour t’attaquer ?, lui lança-t-il.  

 

- Arrête de me prendre pour une idiote et une incompétente ! Je fais de mon mieux. Mais ce n’est jamais assez avec toi !  

 

- Je n’ai pas envie de te voir mourir, tu comprends ça ? J’ai promis à ton frère de veiller sur toi mais tu ne m’aides pas.  

 

- Laisse mon frère où il est ! Si je suis un tel poids, pourquoi me gardes-tu auprès de toi depuis six ans ?  

 

- Je me le demande !, lâcha-t-il sans réfléchir. Elle s’éloigna de lui, blessée, puis, au bout de quelques secondes, s’enfuit de la pièce.  

 

Ryo la laissa partir. Pourquoi l’avait-il poussée à bout ? Pourquoi lui avait-il lancé toutes ces idioties à la figure ? Il s’inquiétait ces derniers temps : elle n’était plus elle-même, il la sentait sur la défensive même le concernant et il n’aimait pas ça. Ils étaient partenaires. Si elle n’avait plus confiance en lui, comment pourraient-ils continuer à travailler ensemble comme ils le faisaient si bien ? Il décida d’aller la voir, ils devaient éclaircir les choses. Il ne la trouva pas dans sa chambre, ni dans la cuisine, ni ailleurs dans la maison. Elle était sortie certainement pour se remettre les idées en place. Ils parleraient à son retour.  

 

Kaori était partie telle une furie de la maison. Elle ne savait même pas pourquoi elle s’était énervée contre lui. Elle s’était emportée pour rien, alors qu’il s’inquiétait pour elle. Mais, en ce moment, elle ne savait plus sur quel pied danser : elle était tellement ballottée par ses émotions qu’elle essayait tant bien que mal de se mettre à l’abri de tout ce qui pouvait la secouer.  

 

Elle fut soudain tirée de ses songes par des hurlements outrés de femmes. Elle s’avança dans la direction, sentant la fumée lui monter au nez. Il était encore en train de faire l’imbécile. Il n’avait pas perdu son temps et recommençait son manège. Elle le voyait déjà le regard libidineux, la bave aux lèvres… Elle voyait rouge. Les poings serrés, elle approcha et vit le malotru. Bon ce n’était pas celui auquel elle pensait...  

 

- Mick, qu’est-ce que tu fais là ?, lui lança-t-elle sévèrement.  

 

- Ma Kaori d’amour !, cria-t-il en lui sautant dessus à moitié dévêtu. Elle l’assomma avec une massue, lui enfonçant la tête dans le trottoir. Les passants les regardèrent interloqués.  

 

- Je suis content de te voir aussi…, geignit-il de dessous sa massue.  

 

- Tu as pensé un peu à Kazue ? Au mal que tu lui fais ?  

 

- Mais non, fit-il en s’époussetant.  

 

- Elle est folle de moi et de mon corps d’athlète… Alors ma belle, ça te dit toi et moi dans un grand lit à baldaquin., lui susurra-t-il en la prenant par la taille et la serrant contre lui  

 

- Et ma massue, ça te dit ma massue !, lui répliqua-t-elle en lui balançant un nouveau 100 tonnes sur la tête.  

 

- Plus jamais, tu m’entends, Mick, plus jamais !, lui dit-elle en partant.  

 

Mick la regarda bizarrement. Il réfléchissait mais ne comprenait pas : la massue était bien méritée, ça c’est sûr ; en revanche qu’est-ce qu’il n’y aurait plus jamais ? Ses tentatives grotesques de séduction ? Kaori savait pourtant que ce n’était qu’un jeu. Il tenait réellement à elle, en avait été amoureux même, mais ça s’arrêtait là. Il aimait son caractère impulsif et se prendre une massue sur le coin de la tête était certes douloureux mais une bien belle preuve d’amitié en ce qui le concernait. Il se tapa la tête sur un poteau devant le regard médusé des badauds : il était masochiste… Il repartit à la chasse.  

 

Kaori pleurait lorsqu’elle arriva au cimetière. Voir Mick l’avait retournée. Elle n’en pouvait plus de cette situation. Elle s’agenouilla devant la tombe de son frère et posa la tête dessus comme s’il était là devant elle. Elle aurait tant aimé qu’il l’entoura de ses bras et lui apporta son réconfort. Elle voyait encore son regard plein d’amour se porter sur elle, sa façon de lui ébouriffer les cheveux après une discussion sérieuse, toutes ses petites attentions qui avaient fait de son environnement un cocon sûr, serein et chaleureux. Elle aurait eu besoin de cela actuellement.  

 

- Qu’est-ce que j’ai fait, Hide ? J’ai tout gâché. Ca devait être l’une des plus belles expériences de toute ma vie et ça vire au cauchemar. Je prends sur moi pour ne rien montrer mais ça me bouffe de l’intérieur.  

 

Ses larmes s’accentuèrent. Elle suffoquait sous le poids de son chagrin.  

 

- Je… Je ne sais plus quoi faire. Dis-moi que ça va passer, dis-moi que je vais m’en remettre, dis-moi quelque chose. Merde Hide, pourquoi tu es parti si vite ! T’avais pas le droit de me laisser !, commença-t-elle à hurler en frappant des poings sur la pierre.  

 

- T’avais pas le droit ! J’ai besoin de toi et tu n’es pas là ! Je suis toute seule ! Toute seule, tu m’entends !  

 

Elle s’effondra sur la tombe à bout de force. Elle n’entendit pas les pas se rapprocher d’elle et sursauta lorsque deux mains se posèrent sur ses épaules.  

 

Pendant ce temps, Ryo était sorti : il avait besoin de se défouler. Aussi prit-il le chemin du parc. Après tout, la journée était belle et ensoleillée, les filles avaient revêtu leurs atours printaniers, les jolies jambes seraient de sortie, se dit-il en se frottant les mains. En voyant sa première proie, il prit son air séducteur et se mit à lui faire une cour des plus assidues bien que sérieuse. La jeune femme rougissait aux compliments qu’il faisait. L’affaire était dans la poche. Il lui proposa donc d’aller boire un verre, qu’elle accepta, mais lorsqu’elle se retourna et qu’il vit sa chute de reins, il ne put se retenir d’y porter les mains, la tripotant exagérément, la bave aux lèvres. Ce corps méritait les attentions de l’Etalon de Shinjuku, déjà prêt à l’action d’ailleurs… Malheureusement, la belle ne l’entendait pas de cette oreille et hurla. Puis elle se retourna et lui flanqua son sac dans la figure à plusieurs reprises. Alertées, les personnes autour approchèrent et deux hommes voulurent se porter au secours de la demoiselle. Ryo, bien que capable de se défendre face à eux, prit la fuite : il n’avait pas pour habitude de se battre contre des innocents.  

 

Ne baissant pas les bras, il reprit ses péripéties et croisa Mick dont l’allure de beau gosse avait cependant légèrement souffert de sa rencontre massive avec Kaori. Voyant Ryo regarder avec anxiété dans tous les sens après sa partenaire, il le rassura lui disant qu’elle était déjà loin. Ils reprirent leur activité favorite avec toujours le même succès puis, la soirée avançant, ils firent le tour des cabarets, s’amusant avec les bunnies et se saoulant. Finalement, ils s’écroulèrent dans une allée à deux pas de chez eux et furent réveillés par Kazue et Saeko au petit matin. Le réveil fut glacial et humide, les filles leur ayant jeté chacun un seau d’eau sur la tête.  

 

- Saeko ! Pourquoi es-tu si cruelle avec moi ? Même Kaori n’est pas aussi méchante…, se plaignit-il. Elle s’agenouilla près de lui et le regarda sévèrement.  

 

- J’ai ramassé ta partenaire à la petite cuiller hier après-midi. Tu as de la chance qu’elle ait été sédatée, sinon elle aurait passé la nuit à se ronger les sangs par ta faute., dit-elle en le pointant du doigt. Ses paroles le dégrisèrent d’un coup et son coeur se serra douloureusement.  

 

- Où est-elle ?  

 

- Dans sa chambre. Elle dort encore. Le doc va passer vers 10h pour la revoir. Je reste encore vingt minutes, le temps que tu prennes une douche et te changes. Tu pues l’alcool, Ryo.  

 

Elle se leva et s’éloigna. Il ignora le regard accusateur de Kazue et aida Mick à se relever. Il était inquiet pour sa partenaire et, en même temps, il s’en voulait : si Saeko avait pu voir Kaori au désespoir, c’est que cette dernière avait perdu le contrôle et ne l’avait pas sentie arriver. Et Kaori, qui se comparait toujours à l’inspectrice, détesterait cet aveu de faiblesse. Mais lui se dit surtout qu’ils avaient échappé à une situation plus grave : Kaori aurait pu être enlevée une fois de plus…  

 

Avant que Saeko ne partit, il lui demanda ce qu’elle avait vu, entendu. Elle lui expliqua comment Kaori frappait la pierre tombale de son frère et lui hurlait dessus de l’avoir laissée seule puis quelle s’était effondrée en larmes. C’était tout. Il ne lui demanda pas ce qu’elle faisait là-bas la concernant. Il connaissait les liens qui avaient uni Saeko et Maki et à quelle point sa mort l’avait touchée même si elle semblait indifférente à bien des choses. Lorsqu’elle partit, Ryo s’installa aux côtés de Kaori en attendant qu’elle se réveilla.  

 

Lorsqu’elle sortit de son sommeil sans rêves, Kaori sentit une présence à ses côtés : c’était lui. Même entre mille, elle aurait toujours su l’identifier. Inconsciemment, elle remonta le drap sur elle pour se protéger de son regard. Il vint s’asseoir près d’elle sur le bord de son lit.  

 

- Bonjour Sugar., lui dit-il.  

 

Elle le regarda, les larmes au bord des yeux. Depuis quand leurs rapports avaient-ils évolué de cette manière ? Une boule dans la gorge, il essayait de trouver les mots.  

 

- Parle-moi, Kao. Je sais que tu ne vas pas bien. Parle-moi, s’il te plaît., lui murmura-t-il.  

 

Il la vit se recroqueviller sur elle-même et poser la tête sur ses genoux. Elle ne pouvait supporter de le voir ainsi torturé par sa faute mais elle ne pouvait trouver les mots pour lui expliquer. Comment lui expliquer qu’elle souffrait de quelque chose dont elle ne se souvenait que vaguement et lui pas du tout ? Qu’elle avait peur des conséquences sur leur partenariat, qu’il la rejeta ? Il la prit dans ses bras, sachant que c’était la seule chose à faire pour le moment : lui apporter un peu de réconfort. Elle ne le repoussa pas, le laissant la bercer jusqu’à ce qu’elle se sentit assez forte pour sortir de sa bulle.  

 

Ryo ne la pressa pas plus de questions. Il se focalisa sur des choses pragmatiques telles que se laver, s’habiller, déjeuner, se disant que remettre un peu de normalité lui ferait du bien. Elle le laissa la guider et lui fut gré d’être là, juste là, comme l’aurait fait son frère.  

 

Lorsque le Doc arriva, il observa sa patiente puis l’emmena dans sa chambre pour l’examiner. Ryo fut prié de rester à l’écart, ce qu’il fit non sans réticences après avoir prévenu le vieil homme de rester professionnel. Après un premier examen, Doc s’assit en face de Kaori.  

 

- Ta tension est un peu basse mais le reste semble correct. En revanche, ce qui m’inquiète c’est l’état d’anxiété dans lequel tu es. Qu’est-ce qui ne va pas Kaori ?  

 

- Je ne veux pas en parler, lui répondit la jeune femme en détournant le regard.  

 

- Kaori, écoute-moi bien. Si tu continues, tu vas t’effondrer. C’est la mission qui te perturbe encore ?  

 

Elle secoua négativement la tête. Il posa la main sur la sienne mais elle la retira prestement comme si le contact la brûlait. Il eut soudain des soupçons.  

 

- Kaori, je ne vais pas y aller par quatre chemin. Ton comportement, ta crise d’hier… As-tu été violée ?  

 

- Non !, hurla la jeune femme, horrifiée.  

 

Ryo surgit dans la pièce après avoir entendu le cri de sa partenaire. Doc lui fit signe que tout allait bien et lui demanda de sortir à nouveau. Il les regarda tour à tour et s’exécuta.  

 

- Très bien. Alors parle-moi.  

 

- Je… je ne peux pas. Il ne doit pas savoir. Ryo…, fit-elle tout bas en tournant la tête vers la porte.  

 

- Kaori, tout ce que tu me diras restera entre nous. Si tu ne veux pas que je lui en parle, je ne lui en parlerai pas., lui affirma-t-il en la regardant droit dans les yeux. Elle le jaugea du regard et acquiesça.  

 

- Kazue non plus ne doit pas savoir.  

 

Doc la regarda, surpris : que venait faire Kazue dans l’histoire ? Kaori soupira puis lui raconta tout. Doc ne fit aucune remarque déplacée, aucun commentaire. Il la laissa juste déballer son histoire puis, lorsqu’elle eut fini, lui prit les deux mains dans un geste réconfortant et lui dit :  

 

- J’aurai aimé que tu viennes me voir lorsque c’est arrivé. On aurait pu faire des prélèvements et lever peut-être certains de tes doutes. Ce qui est fait est fait, on ne va pas s’appesantir sur le sujet.  

 

- D’accord., murmura-t-elle.  

 

- Pour le moment, je voudrais t’examiner pour voir si tu n’as pas de séquelles et te faire des prises de sang pour vérifier certaines choses.  

 

- Vérifier quoi ?, demanda-t-elle, soudain affolée.  

 

- La routine Kaori : ta numération, ton taux de fer et si tu n’es pas enceinte…  

 

- Mais je prends la pilule : il n’y aucun risque.  

 

Le doc lui lança un regard bizarre et reprit.  

 

- Le traitement que je t’ai donné contenait du millepertuis qui annihile l’effet de la pilule.  

 

Il vit la stupéfaction se peindre sur son visage, puis la douleur.  

 

- Je… non… ce n’est pas la peine. Je ne peux pas…  

 

- Tu n’es pas prête à l’envisager, je peux comprendre. Ecoute, en tant que médecin, je dois savoir pour adapter le traitement. Mais si tu le souhaites, je peux attendre avant de te communiquer les résultats. Tu me diras quand tu seras prête. D’accord ?  

 

Elle acquiesça.  

 

- En attendant, pour ne rien négliger, je vais te donner des compléments alimentaires. Ca ne te fera pas de mal.  

 

Elle le laissa pratiquer ses examens. Il lui confirma qu’elle avait bel et bien perdu sa virginité mais que tout allait bien. Il lui prit quelques tubes de sang et la laissa. Elle resta comme anesthésiée un moment puis s’endormit à nouveau, vidée par cette nouvelle éventualité.  

 

Doc refusa de dire quoi que ce soit à Ryo à part qu’elle avait besoin de repos et qu’elle devait prendre les cachets prescrits pour reprendre du poil de la bête. Puis il partit. Peu après, lorsque Ryo alla la voir, elle s’était endormie. Il referma la porte, inquiet et frustré d’être ainsi exclu de la vie de sa coéquipière. Il espérait qu’elle avait juste besoin d’un peu de temps et qu’après elle lui parlerait...  

 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de