Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 29-04-19

Last update: 15-06-22

 

Comments: 24 reviews

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HumourRomance

 

Summary: Bienvenue dans le quotidien de Monsieur et Madame Saeba

 

Disclaimer: Les personnages de "Scènes de ménage" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: Scènes de ménage

 

Chapter 1 :: L'oubli

Published: 29-04-19 - Last update: 29-04-19

Comments: Bonjour, bienvenue dans ce nouvel univers. Cette fic n'est pas une histoire en continue. Ce sont des scènes de vie du couple Ryo/Kaori à prendre un peu comme on prend un album de famille ou des souvenirs. Il n'y aura pas de chronologie. Les personnages seront les mêmes mais je vais voyager dans le temps. J'aurai pu en faire des OS mais j'ai préféré les regrouper. En conséquence, je la laisserai ouverte tant que j'en aurai besoin. Bonne lecture, amusez-vous bien et merci pour vos commentaires^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

1. L’oubli  

 

C’était une belle journée de mai, de celles qui donnent envie de sortir et profiter pendant de longues heures en famille. Kaori préparait tranquillement le petit déjeuner, chantonnant doucement pour ne pas réveiller le reste de la maisonnée. Elle entendit du bruit à l’étage et fronça les sourcils. Si Ryo continuait comme cela, il allait réveiller Kimi qui avait encore besoin de se reposer après avoir été malade. Elle l’entendit descendre et arriver dans la cuisine en se demandant pourquoi elle ressentait autant de colère émanant de lui.  

 

Elle jeta un œil vers lui lorsqu’il entra et vit son air fermé et ses yeux qui lançaient des éclairs. Elle préféra éteindre le gaz sentant que la discussion houleuse qui s’annonçait risquait d’être longue. En deux pas, il fut devant elle et, agitant un objet sous son nez, lui demanda furieux :  

 

- C’est quoi ça ?  

- Il faut vraiment que je te l’explique ?, demanda-t-elle, levant un sourcil.  

- Non, je sais ce que… argh, ne cherche pas à m’embrouiller., fit-il énervé.  

- Qu’est-ce que ça fait dans notre chambre ?  

- Je n’en sais strictement rien. Un oubli peut-être ?  

 

Il la regarda avec de grands yeux. Elle avouait, elle le regardait droit dans les yeux et elle avouait… Ses yeux se réduisirent à deux fentes et, malgré sa fureur, elle ne se démonta pas.  

 

- Qui ?, demanda-t-il d’une voix sourde.  

- Qui quoi ?, demanda-t-elle, n’y comprenant toujours rien.  

- Avec qui tu l’as fait ?  

- Fait quoi ?  

- Argh ! Mais tu le fais exprès ma parole !, s’écria-t-il.  

 

Il la saisit par les épaules, furieux, blessé. Kaori le regarda bizarrement. Elle avait compris qu’il était furieux, que c’était en lien avec la chose immonde qui était maintenant sur la table sur laquelle ils allaient petit déjeuner et que ça la concernait.  

 

- Avec qui tu m’as trompé ? Mick, Falcon, le livreur, pas le Professeur quand même…, dit-il d’une voix blanche.  

 

Elle le regarda comme si elle faisait face à un OVNI. Puis, se rendant compte de ce dont il l’accusait, la colère s’empara d’elle, puis, soudain, ayant atteint un niveau élevé, ce fut le calme plat.  

 

- Avec qui je t’ai trompé ? Puisqu’on en est aux aveux : tous les voisins y sont passés, nos amis aussi. Je me donne aussi au boucher pour avoir de bons morceaux de viande pour te nourrir à l’oeil, à l’épicier aussi, ça permet quelques extras. Puis il y a le fleuriste aussi et le guichetier du métro…  

 

Elle le vit blêmir au fur et à mesure. Pour parachever son œuvre, elle prit un air navré :  

 

- Ah j’allais oublier : Saeko a aussi épongé quelques dettes avec moi. Ca ne te dérange pas, j’espère ?  

 

A cette dernière phrase, Ryo la regarda bêtement, voyant qu’elle l’avait mené en bateau, puis, soudain, d’autres images apparurent dans son esprit : Kaori et Saeko, ensemble, nues dans un lit, et lui en tierce personne… Soudain ses traits se déformèrent, sa bouche se tordit en un rictus baveux, son fidèle ami se mit au garde à vous. Le tout fut réduit en moins d’un dixième de seconde par une massue abattue par une Kaori très très en colère.  

 

- Infâme pervers ! Satyre ! Obsédé ! Non seulement tu oses m’accuser d’adultère mais, en plus, tu te permets de fantasmer de ta femme et ton amie ensemble ! Pour ta peine, tu seras privé de mokkori pendant une semaine !  

- Non ! Pitié ! Ma chérie, mon amour, mon sucre d’orge, pas de privation de mokkori !  

 

Il s’assit en tailleur, tête basse, et resta silencieux pendant quelques minutes, digérant sa punition. Puis soudain, il se releva et la regarda droit dans les yeux, sa morgue revenue :  

 

- Mais tout de même, qu’est-ce que ça faisait là ?  

- Je ne sais pas, je te l’ai déjà dit., répéta-t-elle en plissant les yeux en signe d’avertissement.  

- Il y a bien une réponse tout de même.  

- Tu l’as trouvé où ?, demanda-t-elle en soupirant, voyant qu’il ne lâcherait pas l’affaire.  

- Sous ma table de chevet.  

- C’est peut-être moi qui devrait te demander avec qui tu l’as fait…, pensa-t-elle tout haut pour voir sa réaction.  

 

Elle vit Ryo déglutir. Il savait ce qu’il risquait s’il était prouvé qu’il l’avait trompée et, vu son passé, ce serait plus difficile de prouver son innocence. Intérieurement, elle sourit : elle avait confiance en lui.  

 

- Tu ne t’es pas dit que c’était un reliquat d’il y a quelques mois ? Depuis la naissance de Kimi, je n’ai pas vraiment eu l’occasion de bouger tous les meubles pour faire le ménage à fond comme avant., expliqua-t-elle posément.  

- C’est vrai… Il y a du laisser aller…, dit-il sans réfléchir.  

 

Sentant l’aura de colère de sa femme, Ryo se retourna doucement, la tête rentrée dans le cou. Comme il s’y attendait, la massue vengeresse s’abattit à nouveau sur lui. Sur ce coup-là, c’était amplement mérité, comme à chaque fois d’ailleurs…  

 

- J’apprécierai un petit coup de main. On est à trois et bizarrement la répartition des tâches ménagères n’a pas beaucoup évolué…  

- Je t’aide quand même.  

- Ah oui, tu descends les poubelles et parfois tu changes une couche… Monsieur est trop bon…  

- Mais c’est dégoûtant…, gémit-il en prenant un air horrifié.  

- Elle ne fait ni plus ni moins que ce que toi tu fais… C’est ta fille Ryo.  

- Sur ce coup-là, c’est la tienne. Je l’emmène au parc aussi., dit-il, fier de son coup de génie.  

- Ouais, pour draguer les miss Mokkori, pervers ! Tu crois que je ne suis pas au courant de ce que vous faites avec Mick. Vous servir de nos enfants pour draguer… vous êtes pitoyables…, dit-elle écoeurée.  

 

Il se gratta la tête, pris à son propre piège. Comment allait-il s’en sortir sur ce coup-là… Soudain, son visage s’éclaira.  

 

- Ca te fait plaisir quand même quand je te ramène ta tisane le soir ?, demanda-t-il charmeur en la prenant par la taille.  

- J’admets. J’adore cette petite attention. En plus, je ne sais pas comment tu fais mais elles n’ont pas tout à fait le même goût que lorsque je les fais… dit-elle, souriant légèrement et se lovant contre lui.  

 

Elle le sentit se crisper légèrement sous ses doigts. Il sentit une grosse goutte perler sur sa tempe. Avait-elle deviné ? Il attendit mais rien.  

 

- C’est la petite touche Saeba., murmura-t-il soudain.  

- La petite touche Saeba ?, répéta-t-elle, un sourcil levé.  

- Je pensais que c’était juste du millepertuis.  

 

Il s’écarta d’elle reculant doucement pour s’éloigner hors d’atteinte.  

 

- Je… Je ne vois pas de quoi tu parles, Kaori chérie…, bafouilla-t-il piteusement.  

- Ah non ? C’est bizarre parce que Kazue a vu le Professeur en prendre dans son armoire et t’en donner. Comme tu ne prends pas de tisane, j’en déduis que c’est pour moi.  

 

Il ne répondit pas, la regardant les sens en alerte.  

 

- Pourquoi Ryo ? Pourquoi tu me donnes du millepertuis sans me le dire ?  

- Je te trouvais stressée…, tenta-t-il sans grande conviction.  

- Deux semaines…, dit-elle en levant les doigts pour montrer le chiffre.  

- Deux semaines de quoi ?  

- Deux semaines sans mokkori. Alors pourquoi ?  

- Je voudrai qu’on ait un deuxième enfant., dit-il précipitamment.  

- Et tu ne pouvais pas me le demander tout simplement ?, murmura-t-elle en l’enlaçant.  

 

Surpris, il se laissa faire et passa les bras autour d’elle, posant son menton dans ses cheveux légèrement.  

 

- Ben disons que je n’avais pas envie que tu me dises non, avec tout le travail que tu as déjà avec Kimi…  

- Et si tu m’aidais un peu plus ?  

- Je ne sais pas où mettre les mains. Tu as l’air de tellement bien tout contrôler.  

- On va s’arranger. De toute façon, on n’aura pas trop le choix…  

- Pourquoi ?  

- Parce que dans huit mois on sera quatre., lui annonça-t-elle, un sourire dans la voix.  

- C’est vrai ?, dit-il en l’écartant pour pouvoir regarder dans ses yeux.  

 

Elle hocha la tête, les yeux pétillants de joie. Il la prit dans ses bras et la fit tournoyer, fou de joie.  

 

- Doucement, Ryo. J’ai mal au coeur.  

- Pardon, mon ange., dit-il en la reposant doucement.  

- Je t’aime Kaori.  

 

Il l’embrassa tendrement d’un baiser empli de l’amour qu’il ressentait pour elle et elle le lui rendit bien.  

 

- Moi aussi, mon amour. Et la prochaine fois que tu veux un enfant, parle-m’en.  

- La prochaine fois ? Pourquoi pas…, dit-il en souriant.  

- J’ai gagné mon pari : je vais être père pour la deuxième fois avant Mick. Quand il va savoir ça…, pensa-t-il tout haut, sans s’en rendre compte.  

 

- Tout ça pour un pari !, s’énerva Kaori.  

 

Elle l’assomma à nouveau avec une massue.  

 

- En tout cas, tu as gagné le pari du nombre de massues reçues en moins d’un quart d’heure. Et ce ne sera pas deux mais trois semaines !, dit-elle en partant chercher Kimi qui s’était réveillée.  

- Et vire-moi ce truc immonde de la table !  

- Je vais être papa…, murmura Ryo des étoiles dans les yeux en s’extirpant de la massue.  

 

Il ramassa le préservatif usagé et le jeta à la poubelle avant d’accueillir ses deux princesses pour le petit déjeuner et d’entamer une belle journée en famille. 

 


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