Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 35 chapters

Published: 04-01-22

Last update: 14-05-22

 

Comments: 18 reviews

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RomanceHumour

 

Summary: NC-17 Nos nettoyeurs embarquent pour une joyeuse croisière.

 

Disclaimer: Les personnages de "The L Boat" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the correct story.

 

 

   Fanfiction :: The L Boat

 

Chapter 11 :: Chapitre 11

Published: 28-01-22 - Last update: 28-01-22

Comments: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Un grand merci pour vos commentaires qui font super plaisir. Bonne lecture ^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35


 

Chapitre 11  

 

- Bonzaï !, s’écria soudain un enfant qui courait vers le bassin.  

 

Personne n’eut le temps d’intervenir pour l’arrêter et il plongea dans l’eau, percutant le couple de nettoyeurs de plein fouet. Tous trois coulèrent sous l’eau mais Ryô fut prompt à réagir, entourant la taille de sa partenaire après avoir attrapé le garçon et les remontant à la surface.  

 

- Tu vas bien, gamin ?, lui demanda-t-il, jetant un œil sur lui.  

- Oui… Oui, Monsieur. Je suis désolé, je n’ai pas fait exprès., s’excusa l’enfant.  

- Takeshi ! Takeshi, ça va ?, cria un homme arrivant à la nage, visiblement inquiet.  

- Oui, papa.  

 

Ryô le lâcha pour le laisser rejoindre son père, le surveillant malgré tout juste au cas où. Takeshi fut pris dans une grande embrassade et s’accrocha au cou de son père.  

 

- Je t’ai déjà dit de ne pas courir au bord de la piscine ni de sauter sans regarder avant., le gronda-t-il, plus inquiet que fâché.  

- Je sais, papa. Je ne le ferai plus., s’excusa Takeshi.  

- Vous allez bien ?, s’inquiéta le père, se tournant vers le couple.  

- Plus de peur que de mal., affirma Kaori avec un sourire rassurant, confirmé par Ryô.  

- Je suis vraiment désolé. Il était tellement excité que je n’ai pas réussi à le contenir., s’excusa l’homme, visiblement gêné.  

- Ce n’est rien. Personne n’est blessé, c’est le principal., le rassura-t-elle.  

- Merci. Au revoir., les salua-t-il, s’éloignant.  

 

Takeshi leur offrit un sourire édenté et leur fit signe au revoir auquel elle répondit avant de se tourner vers son partenaire.  

 

- On en était où ?, lui demanda-t-elle.  

- Je suis crevé. Je vais m’allonger sur un transat., répondit Ryô, s’éloignant à la nage.  

- Ryô, attends !, lui demanda-t-elle.  

- Quoi ?, fit-il négligemment, soulagé d’avoir été interrompu alors qu’il allait faire une grosse connerie.  

- Tu ne peux pas toujours fuir., lui murmura-t-elle, se mettant face à lui.  

- Je ne fuis pas. Les vacances ne me réussissent pas visiblement. Je n’ai pas envie de changer les choses entre nous, Kaori. Tout est bien ainsi., lui affirma-t-il.  

- Quand comprendras-tu que tu te mens à toi-même ? Tu es impossible, Ryô…, soupira-t-elle avant de partir.  

 

Il la regarda nager jusqu’aux escaliers et se dépêcha de la rejoindre quand il vit le cordon blanc qui était noué sur sa nuque. Si tout le bikini était blanc, son anatomie ne serait plus un secret pour personne d’autant qu’il avait eu tout le loisir de sentir que le bas était plus qu’échancré. Il pouvait sentir les regards posés sur elle et la jalousie qui remontait à vitesse grand V en lui. Il se maîtrisa cependant, se rappelant de leur conversation du matin, et évita de se retourner pour leur lancer un regard noir.  

 

Il rattrapa Kaori alors que sa poitrine sortait de la cachette de l’eau et la prit dans ses bras, la plaquant contre lui. Surprise, elle laissa échapper un léger cri et se raccrocha à lui.  

 

- Qu’est-ce que tu fais ?, lui demanda-t-elle.  

- Les maillots de bain blancs ne devraient pas être autorisés dans l’eau., lui dit-il, évitant de baisser les yeux sur elle.  

 

Il savait qu’il verrait les aréoles plus sombres de ses seins transparaître et certainement les pointes tendues par la fraîcheur de l’eau et il ne se sentait pas capable de masquer le désir qui courait déjà dans ses veines.  

 

- Tu oublies qu’il n’y a rien à voir., lui fit-elle remarquer.  

- Ne joue pas les innocentes. Il y a à voir en haut et en bas, ma rouquine., lui dit-il à mi-voix, la posant sur un transat et l’entourant d’une serviette tout en s’asseyant derrière elle.  

- Je veux bronzer, Ryô., lui fit-elle savoir, retirant l’éponge de ses épaules.  

- C’est la serviette ou je te ramène dans la chambre, Kaori., gronda-t-il.  

- Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour moi, s’il te plaît., lui demanda-t-il.  

 

Elle frissonna à l’intensité de sa voix autant qu’à la proximité de son corps. Néanmoins, elle refusait de lui donner gain de cause.  

 

- Alors passe-moi ton tee-shirt., lui opposa-t-elle, déterminée.  

- Tiens., lui tendit-il.  

 

Il maintint la serviette jusqu’à ce qu’elle eut passé le vêtement et se rassit devant lui. Soulagé, autant que son mokkori, il se rendit enfin compte de la présence de leurs amis non loin.  

 

- Je me demande pourquoi Mick pleure…, s’étonna Ryô, attirant l’attention de sa partenaire.  

- Je n’en ai aucune idée… Il n’a pas l’air d’avoir reçu une massue pourtant…, répondit-elle.  

 

[i]Rembobinons la scène quelques instants. Kaori défait le tee-shirt, Ryô la reprend dans ses bras, la relâche dans l’eau, ils se parlent, le père s’excuse, l’enfant s’excuse, ils replongent dans l’eau, en ressortent, l’enfant déplonge et le couple se fait face, prêt à… et on change de groupe [/i]  

 

- Je rêve ou…, pipa Mick, se retrouvant bâillonné par la main de sa compagne.  

 

Rien ne viendrait les perturber, s’assura Kazue, certainement pas comme elle pensait l’avoir peut-être fait la dernière fois.  

 

- Le premier qui dit ou fait quelque chose, je le trucide., avertit-elle les autres.  

 

Umi imita la jeune femme et bâillonna sa femme qui était bouche bée mais dont la main se levait pour pointer du doigt le couple alors que leurs visages se rapprochaient l’un de l’autre. Saeko et Reika les rejoignant seulement reçurent un regard d’avertissement de la doctoresse et s’immobilisèrent, suivant les regards des autres.  

 

- Ca y est…, souffla Reika, ravie pour les nettoyeurs.  

- Chuuuuuuuuuuuuuuuuuuttttttttttttttttt., se vit-elle intimer sévèrement.  

 

Malgré leur envie d’approcher pour être sûrs de ce qu’il se passait, aucun d’eux n’osait bouger, craignant de briser le moment. Mick se mit soudain à bougonner contre la main de sa compagne, tentant de se défaire de son emprise. Du coin de l’oeil, il venait de voir un jeune enfant se défaire de la main de son père et courir à toute vitesse vers le bassin. Kazue ne l’ayant pas vu, elle ne le libéra pas et il ne put intervenir, ne pouvant que prier pour que la trajectoire ne brise pas le rapprochement de ses deux amis, des vœux pieux puisqu’il atterrit en plein sur eux, les faisant sombrer.  

 

- Nooooooooooooooooooooon !, hurla-t-il de désespoir.  

- Attends ! Regarde, ils remontent à la surface et il la tient., souffla Kazue.  

 

Tous se tendirent et croisèrent inconsciemment les doigts pour que l’interruption n’ait pas éteint le feu qui avait brûlé quelques instants plus tôt. Le père rejoignit le couple qui avait récupéré son enfant, échangea quelques mots avec eux avant de s’éloigner avec son rejeton. Ils étaient de nouveau seuls et se faisaient face.  

 

- Allez, embrasse-la., murmura Miki.  

- Oh puis non… Vas-y, Kaori, embrasse-le., changea-t-elle d’avis.  

 

Mais à leur grande désillusion, Ryô s’éloigna. Ils reprirent espoir lorsque Kaori le rattrapa.  

 

- Elle prend les choses en main, notre Kaori. Les vacances lui font du bien., apprécia Saeko.  

- Attends, ne te réjouis pas si vite., la prévint sa sœur alors que la rouquine s’éloignait.  

- Ils sont désespérants., soupira Kazue.  

- Regarde, il la rattrape., lui montra Mick.  

- Oh… Elle a un bikini blanc… Intéressant…, laissa-t-il échapper, se mettant à baver.  

- Non… Ne fais pas ça… Non, mon pote, sois sympa…, implora-t-il Ryô qui prenait sa partenaire dans ses bras et l’empêchait de voir le plus intéressant.  

- C’est pas juste… Non seulement rien n’avance mais en plus, on rate une partie du spectacle., gémit-il avant de se laisser tomber par terre et de se mettre à pleurer, des geysers jaillissant de ses yeux.  

- Bon, si on les rejoignait, l’air de rien bien sûr…, suggéra Miki.  

 

Tous acquiescèrent et approchèrent du couple qui squattait un seul transat. Le groupe les entoura et prit place sur les transats voisins.  

 

- Tu as froid, Kaori ?, s’enquit son amie barmaid.  

- Non. C’est Ryô…, expliqua Kaori.  

 

Le nettoyeur se tendit en imaginant la réaction de leurs amis si elle leur apprenait qu’il lui avait fait du chantage pour qu’elle se rhabille. A tous les coups, ils mettraient ça sur le compte de la jalousie, ce qui ne serait pas forcément faux, et il s’en prendrait plein la tête à coup sûr.  

 

- Jaloux ?, se moqua Saeko.  

- Pas du tout, il m’a fait remarquer que mon maillot de bain blanc serait transparent tant qu’il serait mouillé et que ça risquait de me gêner., le défendit-elle à sa grande surprise.  

- C’est gentil de sa part, non ? Pour une fois qu’il ne se moque pas de mon physique., ajouta-t-elle, cherchant l’approbation de leur part.  

 

Ils se sentirent tous obligés d’acquiescer, tous sauf Mick qui approchait seulement de leur groupe, reniflant encore, les yeux rouges.  

 

- Que se passe-t-il, Mick ?, s’inquiéta la rouquine.  

- Faux frère !, lâcha-t-il simplement, adressant un regard noir à Ryô qui en comprit tout le sens.  

- Tu devrais garder le tee-shirt : il te va mieux qu’à moi., indiqua ce dernier à sa partenaire, satisfait de savoir son corps à l’abri des regards.  

- Ryô, tu ne veux pas un transat ? On peut bouger si tu veux pour que tu puisses être assis à côté de Kaori., lui offrit Miki.  

- Pas la peine, je suis bien là, à côté de ma femme., répondit-il assez fort pour être entendu d’un peu plus loin.  

- Il faut bien jouer le jeu, non ?, fit-il plus bas, adressant un clin d’oeil à leur amie.  

- Si tu le dis., répliqua la barmaid, s’allongeant sur son bain de soleil.  

- On… On va être un peu serrés à deux, non ?, murmura Kaori, un peu gênée malgré le plaisir qu’elle éprouvait.  

 

Ryô l’observa, imaginant très bien sous le tissu rouge son corps quasi nu, et l’effet ne manqua pas.  

 

- J’ai besoin de ton aide., souffla-t-il.  

- Mais promets-moi de ne pas me taper d’abord., murmura-t-il à son oreille.  

- Promis. Que se passe-t-il ?, s’enquit-elle.  

- Je viens de voir une miss mokkori et… ben, tu vois quoi, je bande. Tu dois m’aider à cacher ça… ma chérie., lui apprit-il.  

- Débrouille-toi tout seul., souffla-t-elle, fâchée, faisant pour se lever.  

 

Il la retint par la taille et l’obligea à rester contre lui.  

 

- S’il te plaît… Reste là même si ça n’arrangera pas mon problème., l’implora-t-il, sachant qu’il mettrait encore plus de temps à débander en la tenant contre lui.  

 

Elle se retourna et lui lança un regard qui montrait son incompréhension. Que devait-elle comprendre ? En quoi sa présence n’arrangerait pas son problème ? C’était très déroutant mais, perdue dans ses pensées, elle se laissa entraîner et termina allongée sur lui entre ses jambes. Sentant son mokkori contre le bas de son dos, elle rougit furieusement et évita de bouger alors que ses pouces, posés sur son ventre, allaient et venaient sur le tissu et provoquaient de délicieuses sensations.  

 

- Dis donc Ryô, tu as bien intégré le rôle., pipa Mick à côté d’eux.  

- La ferme… tu vas nous faire démasquer., gronda le nettoyeur.  

 

Gêné par les paroles de son ami qui ne faisaient qu’établir une certaine vérité, Ryô faillit se lever et partir mais la sensation de bien-être qu’il expérimentait était plus forte et il resta, affichant un air impassible.  

 

- Tais-toi, toi., gronda Kazue.  

- On peut bien rire un peu., s’excusa l’américain, sentant les regards noirs sur lui.  

- Qui vient nager ?, proposa-t-il.  

- Déjà fait., soupira Ryô qui aspirait à un peu de solitude avec sa femme… partenaire, se corrigea-t-il mentalement.  

 

Sa partenaire, Kaori était sa partenaire et rien de plus… même si c’était agréable de la tenir ainsi contre lui… même s’il avait envie de lui retirer le tee-shirt et son bikini sexy et de lui faire l’amour… Une alarme résonna bruyamment dans sa tête accentuée par la sensation de son mokkori qui durcissait de nouveau alors qu’il avait réussi à se calmer et il se mit à réciter son mantra : « on ne touche pas à Kaori, pas de visite, entrée interdite, hors de portée, on n’ouvre pas la boîte de Pandore, le coffre aux trésors... »  

 

- Tout va bien ?, murmura Kaori dont le fard était revenu en sentant le mokkori de son partenaire de nouveau en forme sous elle.  

- Je n’aurais pas dû regarder les filles passer en bikini…, mentit Ryô alors qu’ils étaient seuls.  

- Tu es incorrigible., se fâcha-t-elle, déçue.  

 

Elle se releva, à la grande déception de son partenaire, mais, plutôt que de partir comme elle l’aurait fait d’habitude, elle retira simplement le tee-shirt rouge, exhibant son corps à la peau hâlée devant lui… ce qui n’arrangea pas les affaires du nettoyeur.  

 

- Tu me passes de la crème dans le dos, s’il te plaît ?, lui demanda-t-elle.  

 

Comme si elle souhaitait le torturer encore plus, elle dénoua les liens derrière sa nuque et dans son dos, maintenant les deux triangles de ses mains sur sa poitrine. Hypnotisé par la vue de cette peau nue, il se redressa et appliqua la crème sur toute la surface, prenant son temps pour la faire pénétrer. Quand il arriva en bas de son dos, Kaori baissa légèrement le slip pour qu’il puisse bien passer sur toute la zone exposée. Elle se sentait toute chose en sentant ses mains sur elle mais aussi et surtout son regard entièrement posé sur elle qui semblait la brûler. Quand il se sentit proche de déraper, mourant d’envie de poser les lèvres dans le creux de son cou, il passa les mains sur le côté et attrapa les deux cordons qui pendaient dans le vide, les nouant dans son dos. Sans un mot, elle passa les deux autres cordons au dessus de ses épaules et il les attacha sur sa nuque.  

 

- Tu veux que je te mette de la crème dans le dos ?, lui proposa-t-elle d’une voix sourde.  

 

Ca procura un plaisir incommensurable à Ryô d’entendre le désir dans la voix de sa partenaire. Ce n’était toujours pas bon pour son mokkori mais ça faisait un bien fou partout ailleurs.  

 

- Si je te laisse faire, j’en aurai plein le caleçon…, répondit-il d’une voix rauque contre son oreille.  

 

Elle se retourna, surprise, le fixa du regard avant de le baisser sur son entrejambe où son mokkori tendait le tissu. Elle pouvait même voir les coutures prêtes à craquer et en éprouvait un certain plaisir à savoir que c’était pour elle qu’il bandait.  

 

- Ne te fais pas d’illusion. Je sais me contrôler., lui dit-il.  

- Peut-être que tu ne devrais pas…, suggéra-t-elle d’une voix sensuelle.  

- Si, Kaori, il le faut., objecta-t-il.  

- J’ai déjà franchi trop de limites avec toi depuis qu’on est sur ce bateau., ajouta-t-il d’un ton déterminé.  

 

Qui cherchait-il à persuader en disant cela ?, se demanda-t-il. Elle un peu c’était certain mais encore plus lui alors qu’il sentait sa détermination flancher.  

 

- Et c’était si désagréable ?, lui retourna-t-elle, levant un sourcil.  

- Pose la question à Daishi., répliqua-t-il sèchement.  

- Ca m’étonne qu’il veuille te revoir après ce matin., laissa-t-il échapper, son air s’assombrissant.  

 

Il pensait que le message avait été clair pourtant. D’habitude, les gens comprenaient plus vite. Peut-être devait-il insister un peu plus…  

 

- En tant qu’amis. Je lui ai dit qu’il n’y aurait rien de plus entre nous. J’aime discuter avec lui, c’est tout, Ryô. On est liés par les liens du mariage, n’oublie pas., le taquina-t-elle.  

- Oui mais c’est un homme bien et il est épris de toi. Il ne saura pas en rester là., lui répondit-il sérieusement.  

- Si c’est un homme bien comme tu dis…, lui dit-elle, lui adressant un regard moqueur.  

- Il en restera là., lui affirma-t-elle.  

- Je te parie qu’il ne le fera pas., répondit-il, cynique.  

- Et pourquoi il ne le ferait pas ?, l’interrogea-t-elle, curieuse de sa réponse.  

- Parce que…, commença Ryô.  

- Eh ! Vous ne venez pas à l’eau ?, les interpela Reika, approchant d’eux.  

 

Le couple se tourna vers elle, masquant sa frustration à être coupé en pleine discussion qui, aux yeux de Kaori, devenait de plus en plus intéressante. Ryô semblait enclin à discuter, se dévoilant un peu plus à chaque fois et, si parfois il faisait des allusions troubles, elle sentait qu’ils se rapprochaient malgré tout et ça l’encourageait à persévérer dans la voie qu’elle avait empruntée.  

 

- Non merci Reika. Je profite du soleil., répondit Kaori.  

- Moi, j’y vais. On ne refuse pas l’invitation du jolie fille., plaisanta-t-il, se levant et s’éloignant rapidement.  

 

Il s’était rendu compte de la bêtise qu’il allait dire, de belles paroles qui n’auraient pas arrangé sa situation. « Parce que je ne le ferais pas »… non mais qu’est-ce qui lui prenait ? Il perdait complètement les pédales. Il devait absolument réaligner ses chakras et tout remettre sur la même ligne entre sa tête, son cœur et son mokkori. Il approcha donc les mains des fesses de la détective qui le précédait mais se fit taper sur les doigts.  

 

- Je n’ai plus d’exemplaire de contrat de mariage sur moi mais les conditions restent les mêmes, Ryô., lui répondit-elle.  

- Sauf que, toi, tu es déjà marié., lui rappela-t-elle, narquoise.  

- Seulement pour quinze jours si mes souvenirs sont bons., susurra-t-il.  

- Ah oui ? Vraiment ?, répondit-elle, plongeant dans l’eau turquoise.  

 

De loin, il vit Mick sortir de l’eau et rejoindre Kaori tentant de la convaincre de les accompagner mais elle refusa, ce qui le soulagea. La revoir dans son bikini blanc tout mouillé serait une torture pour ses nerfs. Abdiquant, il retourna à l’eau et elle s’allongea sur le transat. Il n’hésita qu’une seconde supplémentaire avant de plonger dans l’eau et d’aller embêter quelques demoiselles, espérant chasser de sa mémoire d’autres images tentatrices.  

 

- Excusez-moi, Mademoiselle. C’est de la part de ce monsieur., fit un serveur à Kaori, posant un verre sur la petite table à ses côtés et lui indiquant un homme situé plus loin.  

 

Elle acquiesça en remerciement au bel inconnu avant de se tourner vers le serveur.  

 

- Remerciez-le de ma part mais dites-lui que je ne peux accepter. Je suis mariée., lui répondit-elle, montrant son alliance.  

- Très bien, Madame. Passez une belle après-midi., la salua-t-il.  

- A vous aussi., lui retourna-t-elle poliment.  

 

Le serveur retourna auprès de son client et lui rendit le verre et elle referma les yeux, profitant d’un moment de tranquillité pour réfléchir à la journée passée avec Ryô et en tirer les leçons nécessaires pour faire avancer les choses entre eux.  

 

- Vous allez certainement me trouver grossier mais je me permets d’insister., entendit-elle soudain.  

 

Kaori ouvrit les yeux et vit l’inconnu debout à ses côtés, deux verres à la main.  

 

- Et moi aussi. Je suis mariée. Je ne suis pas intéressée., fit-elle sèchement avant de rebaisser ses lunettes et détourner son attention de lui.  

- Il ne s’agit que d’un verre, histoire de briser la glace., reprit l’homme.  

- Je n’en veux pas, merci. Je ne bois jamais d’alcool en pleine après-midi., répondit-elle, agacée.  

- Très bien., répliqua-t-il avec un petit sourire avant de s’en aller.  

- En voilà donc un sans alcool., fit-il, revenant deux minutes plus tard et s’asseyant sur le transat voisin.  

- Hideo Sabuya., se présenta-t-il.  

- Fichez-moi la paix., rétorqua-t-elle d’un ton acide.  

- Drôle de prénom…, ironisa-t-il.  

 

Kaori ne rigola même pas à la plaisanterie. Agacée, elle jeta un œil vers la piscine où Ryô était toujours en train de draguer d’autres filles, ne s’inquiétant pas le moins du monde de ce qui se passait de son côté.  

 

- Votre mari semble plus intéressé par les autres femmes. Seriez-vous un couple libre ?, l’interrogea-t-il.  

- Que l’on soit un couple libre ou non ne vous regarde pas !, lui asséna-t-elle.  

 

Elle se leva, attrapa ses affaires et partit en bikini de la piscine, laissant l’homme en plan avec ses deux verres. Elle enfila rapidement son short dans l’ascenseur avant de regagner sa chambre.  

 

- Tu vas voir, Ryô Saeba. Tu te fiches de notre mariage mais je te jure que tu vas ouvrir les yeux., lui promit-elle, fouillant dans l’armoire.  

 

Ce soir, elle était bien décidée à s’amuser sans penser à lui. S’il se permettait de jouer au yo-yo avec elle, elle n’était pas tenue d’accepter la situation et d’attendre son bon vouloir en s’angoissant.  

 


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