Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Tiffany

Beta-reader(s): Maruku

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 4 chapters

Published: 11-08-05

Last update: 20-06-10

 

Comments: 27 reviews

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RomanceRomance

 

Summary: Une petite fille, une simple petite fille qui pourtant à une place spéciale dans le coeur de Ryo. Il croit ne plus jamais aavoir à faire à elle mais il se trompe. Des années plus tard, il sauve une jeune femme d'une mort certaine mais comment réagira-t-il en apprenant que cette belle jene femme dont il s'éprend peu à peu est en fait cette petite fille ? Attention, ceci est une fic ALTERNATIVE

 

Disclaimer: Les personnages de "Amour quand tu nous tiens " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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Why can't I read NC-17 fanfictions?

 

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   Fanfiction :: Amour quand tu nous tiens...

 

Chapter 1 :: Prologue

Published: 11-08-05 - Last update: 11-08-05

Comments: Slt tt le monde. Voici une nouvelle fic. Je comptais la publier plus tard mais finalement la voici. Laissez moi plein de reviews s'il vous plaît !!!! Merci d'avance pour vos commentaires. Le commencement peux amener à se poser des questions alors n'hésitez pas à en poser, je vous expliquerais. Envoyez moi DES REVIEWS SVP !!!!! Et Merci à Maruku d'avoir accepter de corriger ma fic. Biz.

 


Chapter: 1 2 3 4


 

- « Hideyuki ? »  

 

Presque aussitôt, un jeune homme apparut.  

 

- « Oui ? Qu’est-ce qu… » voulut-il demander mais il s’interrompit en voyant que son père portait sur son dos une petite fille et dans ses bras un homme.  

- « Je t’expliquerai plus tard, demande à Doc de préparer deux chambres. »  

- « D’accord. »  

 

Dès que les chambres furent prêtes et les blessés installés, Hideyuki partit rejoindre son père. Il le trouva assis dans la salle d’attente.  

 

- « Alors, qu’est-ce qui s’est passé ? »  

- « Tu te souviens de l’affaire Hisaishi ? »  

- « Euh oui, je crois que c’est avec le criminel qui avait enlevé sa fille »  

- « Oui, il a été aperçu près d’ici et plusieurs patrouilles ont été lancées à sa poursuite. Mais il a réussi à nous semer. Par je ne sais quel miracle, je suis parvenu à le rattraper. Malheureusement, sa voiture a eu un accident et je les ai ramenés ici. »  

 

Hideyuki ne sut quoi dire face aux révélations de son père. Un long moment de silence s’installa dans la salle.  

 

- « Comment vont-ils ? » demanda Kenji.  

- « La petite était toujours inconsciente, elle avait quelques blessures mais rien d’inquiétant d’après Doc. Par contre, pour son père, c’est différent. Il est plongé dans un profond coma et Doc ne sait pas quand est-ce qu’il sera rétabli. Il peut se réveiller dans une heure comme il peut se réveiller dans une semaine. »  

 

- « Ah, au fait comment va le gamin ? » demanda-t-il.  

- « Pour Ryo, il va plutôt bien pour quelqu’un en pleine cure de désintox’ » répondit Hideyuki en souriant.  

- « En fait, tu sais comment il a pu se retrouver à la droite du plus grand trafiquant de drogue à son âge ? » rajouta-t-il.  

 

- « D’après mes sources, il a été victime d’un accident d’avion quand il avait deux ou trois ans. Et, manque de chance pour lui, son avion s’est écrasé en Colombie. À cette époque, les guérillas étaient très nombreuses et il fut recueilli par une bande de mercenaires. Et Kaibara l’éleva comme son propre fils, il lui apprit le maniement des armes, des pièges, tout ce qu’il faut savoir en temps de guerre quoi. Jusqu’au moment où il perdit la raison. Il commença à se procurer du PCP et il choisit comme cobaye son fils. En voyant les résultats, il en donna à toute son armée. La suite tu la connais. C’est triste d’en venir là, au point de trahir son propre fils. »  

 

La dernière phrase ne fut qu’un murmure mais Hideyuki l’entendit. Alors qu’il allait poser d’autres questions, son père se leva et partit. Au moment même où il disparut derrière la porte, la petite fille fit son apparition.  

 

D’abord avançant d’un pas méfiant, elle fut encouragée par le sourire d’Hideyuki.  

 

- « Bonjour, je m’appelle Kaori et toi ? » demanda-t-elle en prenant place à ses côtés.  

- « Moi c’est Hideyuki, mais tu peux m’appeler Hide »  

- « D’accord, et toi tu m’appelles Kao, c’est comme ça que tous mes amis m’appellent. Ma maman elle dit qu’il ne faut pas parler aux inconnus mais tu n’as pas l’air méchant. Et l’autre monsieur, il m’a mis un pansement sur ma blessure alors c’est un ami. Maman elle dit que les pansements, c’est pour qu’on n’ait plus mal. »  

 

L’autre monsieur devait sûrement être Doc. Hideyuki éclata de rire devant des propos aussi enfantins. Comme il aurait aimé avoir une petite sœur aussi mignonne.  

 

- « Qu’est-ce qui te fait rire ? » questionna Kaori.  

- « Rien, rien »  

- « C’est un hôpital ici ? »  

- « Euh oui à peu près, un hôpital privé »  

- « C’est bizarre, ça ressemble pas aux autres hôpitaux où ma maman elle m’emmène. Il y a beaucoup de malades ici ? »  

- « Non, il y a toi, ton papa et un autre garçon »  

 

- « Moi plus tard, je serai docteur, comme ma maman. Parfois, quand je suis gentille, elle m’emmène avec elle à son travail. Mais seulement quand j’ai congé parce que sinon, elle veut pas que je rate l’école. Elle, elle n’a pas beaucoup de congés. Elle dit que c’est comme ça pour tous les docteurs mais ce n’est pas grave, je veux quand même devenir docteur. »  

- « Alors plus tard, si je suis blessé, je viendrai me faire soigner par toi, d’accord ? »  

- « Oh oui alors !!! » s’exclama-t-elle enthousiaste.  

- « Bon maintenant je dois aller travailler » dit Hide.  

 

- « Après tu viens jouer avec moi ? » demanda-t-elle.  

- « Oui »  

- « Promis ? »  

- « Promis. » dit-il  

- « Tu fais quoi comme travail ? »  

- « Je suis policier, mais je t’en parlerai plus tard au revoir » dit-il en se penchant vers elle. Il lui ébouriffa les cheveux.  

- « Au revoir » répondit-elle en lui sautant au cou. Après l’avoir embrassé sur la joue, elle partit en courant, se retourna une dernière fois et lui fit un signe de la main.  

 

 

Se retrouvant seule, elle se mit en devoir de visiter l’hôpital. Toutes les chambres étaient vides. Elle en ouvrit une autre qui cette fois était occupée. Elle entra et s’approcha du lit. Ce qu’elle vit la glaça d’effroi. Son père était allongé sur un lit, entouré de machines. Elle s’empressa de quitter la chambre sans faire de bruit. Elle referma doucement la porte et s’adossa dessus.  

 

- « Qu’il y reste longtemps » murmura-t-elle.  

 

Elle retourna vers sa propre chambre et alors qu’elle s’apprêtait à y entrer, elle entendit des bruits venant de la pièce voisine. Elle hésita mais finit par se décider à entrer. Elle vit sur le lit un jeune garçon. Des gouttes de sueur perlaient sur son front. Elle vit une petite bassine sur sa table de chevet. Sa mère étant docteur, elle sut ce qu’elle devait faire. Elle prit la bassine et partit vers l’évier qui se trouvait au fond de la pièce.  

Étant trop petite, elle dû monter sur le tabouret qui se trouvait à côté du lit du malade. Elle remplit la bassine d’eau froide et prit une petite serviette. Elle posa la bassine à sa place d’origine, trempa la serviette, elle l’essora et la mit sur le front du garçon. Elle ramena le tabouret à côté du lit et s’assit dessus.  

 

Elle changeait d’eau chaque fois qu’il le fallait. Soudain, son patient poussa un cri à fendre l’âme. Ne le voyant pas bouger, Kaori crut qu’il dormait. Aussi fut-elle surprise de le voir se redresser brutalement. Il se retrouva assis contre les coussins, la tête baissée. Elle lui prit la main mais, toujours dans ses songes, il la repoussa violemment. Mais elle lui reprit la main, doucement mais fermement. Lui ne chercha même pas à comprendre, des larmes ravageaient son visage.  

 

- « Pourquoi, pourquoi je n’arrive pas à oublier ? Pourquoi me poursuis-tu même dans mon sommeil ? » cria celui-ci. Il semblait ne pas s’être aperçu d’une autre présence dans la pièce.  

 

Kaori l’entoura de ses petits bras et commença à le bercer et il se laissa faire.  

 

- « Chut, ce n’était qu’un cauchemar, c’est fini maintenant. Ne t’inquiète pas, je suis près de toi. » murmurait-elle.  

 

C’est ainsi que sa maman la consolait quand elle faisait des cauchemars et ça avait l’air de marcher avec lui. Au bout d’une demi-heure, ses sanglots s’apaisèrent. Kaori enleva ses bras, elle prit la main du garçon entre les siennes. C’est là que le jeune homme prit réellement conscience de sa présence, des deux petites mains qui prenaient doucement mais fermement la sienne.  

 

- « Qui es-tu ? » demanda-t-il, agacé de s’être montré si vulnérable en présence de cette inconnue. Ayant gardé la tête baissée, il n’avait pas vu son visage. Il fut surpris quand il la regarda. Elle avait des cheveux bruns, lui allant jusqu’aux épaules et des yeux noisette remplis d’innocence.  

 

- « Je m’appelle Kaori et toi ? »  

- « Ryo » répondit-il presque malgré lui.  

- « Quel âge as-tu ? » ajouta-t-il.  

- « Huit ans et toi ? »  

- « Seize ans… enfin je crois » répondit-il toujours malgré lui. Cette petite fille commençait vraiment à l’agacer avec son regard qui le fixait et son sourire.  

 

- « Que fais-tu ici, je n’ai pas demandé à avoir de la visite que je sache ? » fit-il remarquer.  

- « Je suis désolée, j’allais entrer dans ma chambre et je t’ai entendu alors je suis venue. Tu faisais un cauchemar alors je suis restée près de toi. Mais j’aurais dû demander la permission, désolée » s’excusa-t-elle en baissant la tête.  

- « Au revoir, je suis heureuse de t’avoir rencontré » dit-elle en se dirigeant vers la porte.  

- « Attends, reste!!! Enfin… si tu veux bien » demanda Ryo en la voyant sortir. Presque aussitôt, elle se retrouva assise à côté de lui.  

 

Ryo n’était pas très bavard mais Kaori parlait pour deux. Elle lui raconta sa vie avant d’arriver au Japon, elle lui parla beaucoup de sa sœur Sayuri.  

 

- « Elle a treize ans. En fait on ne se ressemble pas beaucoup, elle est plus belle que moi, plus intelligente que moi, plus obéissante que moi, enfin c’est ce qu’on me dit tout le temps. Mais pour nous, ça ne compte pas, on s’aime beaucoup.  

Ma maman, elle est docteur, elle travaille dans un grand hôpital. Parfois, je peux l’accompagner et l’aider. C’est comme un entraînement pour plus tard parce que plus tard je voudrais devenir docteur, je veux devenir comme elle.  

Et mon papa, je ne sais pas ce qu’il fait. Mais je ne l’aime pas, maman dit que ce n’est pas bien de dire ça, je dois l’aimer parce que c’est mon père mais il est méchant avec moi. Moi je raconte ma vie mais toi tu ne dis rien. Parle-moi de tes parents »  

 

- « Mes parents ? Je ne sais rien d’eux. Quand j’étais petit, mes parents et moi on partait en vacances mais notre avion s’est écrasé, j’étais le seul survivant de l’accident. J’ai été recueilli par un homme. Mais il est mort il y a quelques semaines » répondit Ryo.  

 

Il ne savait pas pourquoi il racontait sa vie à cette fillette. Il avait besoin de se confier et elle l’écoutait. En plus cela lui faisait du bien de parler à quelqu’un qui ne faisait pas partie du milieu.  

 

- « C’est triste de ne pas avoir connu ses parents et de perdre l’homme qu’on considérait comme son père. Tu sais, j’aimerais bien devenir ton amie. C’est pas comme des parents mais c’est très utile les amis. Tu peux leur confier tes ennuis, tes joies, tes peines et surtout, tes chagrins. J’ai l’impression que tu en as beaucoup des chagrins, n’est-ce pas ? »  

- « Oui… mais tu es trop petite pour comprendre » répliqua Ryo.  

- « Tout le monde dit ça, mais tu sais c’est pas parce que je suis trop petite que je ne peux pas comprendre, ça c’est l’excuse que l’on utilise pour ne pas se confier » riposta Kaori.  

- « Peut-être que tu as raison après tout » soupira-t-il.  

 

Il commença à raconter son histoire depuis qu’il avait été recueilli par la bande de mercenaires, en passant par sa rencontre avec Mick, Falcon et Miki, jusqu’à la mort de Kaibara. En fait, Hideyuki avait tendu une embuscade à Shin Kaibara et bien que les pertes des deux côtés fussent déplorables, les policiers avaient fini par l'emporter. Mais du côté de Kaibara, plus aucun homme n’était vivant excepté Mick. Il était le seul à ne pas avoir pris de PCP, en tout cas c'est ce que Ryo put apprendre par la suite. Mick avait fait semblant d’être sous l’emprise de la drogue et c’est lui qui donnait des informations à la police. Il n’y avait donc pas eu de survivant à part Mick et Ryo qui avait réussi, grâce à sa détermination, à rester vivant. Il ne parla pas de détails qui auraient pu choquer une petite fille de son âge.  

 

- « Tu n’as vraiment pas eu de chance, mais maintenant, tu vas pouvoir changer de vie » dit Kaori.  

- « Oui, changer de vie » répéta Ryo. Ensuite, Kaori lui raconta quelques anecdotes de sa vie à New York, des bêtises qu’elle avait faites avec sa sœur, et plusieurs autres choses. Ils étaient tellement absorbés par leur discussion qu’ils n’entendirent pas la porte s’ouvrir. Sur le pas de la porte, apparurent quatre personnes qui étaient étonnées de voir Ryo rire avec cette petite fille.  

 

- « Ça alors, je deviens fou ou je ne suis pas le seul à voir ce que je vois ? » demanda le Doc.  

 

C’est seulement à ce moment que Ryo et Kaori daignèrent prêter attention aux nouveaux arrivants. Quand ils furent près du lit, Ryo commença les présentations.  

 

- « Doc, Mick, Miki, Falcon, je vous présente Kaori. Kaori voici Doc, Mick, Miki et Falcon »  

 

 

Décidément, plus le temps passait, plus Ryo les étonnait. Il y a quelques jours, il ne voulait parler à personne, il se renfermait, et en plus il devait subir le traitement pour enlever toute trace de poussière d’ange dans son organisme. Et maintenant, ils le trouvaient en train de rire avec une inconnue comme s’ils se connaissaient depuis longtemps.  

Mick le même âge que Ryo, Miki avait quinze ans, Falcon qui devait avoir dix-sept ou dix-huit ans et bien évidemment Doc avait dans la trentaine.  

 

- « Bonjour tout le monde, je suis heureuse de faire votre connaissance » dit Kaori  

- « Tiens tu es réveillée ? Tu as l’air en pleine forme » remarqua le Doc. Kaori reconnut le monsieur qui l’avait soignée le matin.  

- « Oui je vais très bien, merci de vous être occupé de moi »  

- « Bonjour. Je suis contente de te connaître. Dis-moi, tu ne serais pas magicienne par hasard ? » demanda Miki  

 

- « Magicienne ? Non, pas que je sache. Pourquoi me poses-tu cette question ? » répondit Kaori un peu étonnée.  

- « Parce qu’il faut être magicienne pour apprivoiser Ryo en aussi peu de temps » dit-elle en riant. Kaori et Mick l’imitèrent.  

- « Ha ha ha, t’es une marrante toi » ironisa Ryo que la plaisanterie ne faisait pas rire.  

- « Je vais voir comment va ton père, tu veux venir avec moi ? » proposa Doc.  

 

- « Oh non, je ne veux pas aller le voir, je ne veux pas !!! S’il vous plaît, ne m’obligez pas à venir » répliqua aussitôt la petite. Tout le monde dans la pièce fut surpris de sa réaction.  

- « Ne t’inquiète pas, personne ne va t’obliger à y aller » la rassura Miki.  

- « C’est vrai ? »  

- « Évidemment que c’est vrai, pourquoi veux-tu que l’on t’y oblige ? »  

- « Parce que il… non rien, ce n’est rien » soupira Kaori. Bien que surpris, personne ne posa de question. Soudain Doc remarqua qu’il était tard : 22h30 précisément.  

 

- « Kaori ? Tu ne crois pas qu’il serait grand temps d’aller te coucher ? » dit-il.  

- « Oh est-ce que je peux rester encore un peu avec Ryo ? » demanda-t-elle. Doc ne put résister à ce regard.  

- « Ok mais pas trop longtemps »  

- « C’est promis »  

- « Gamin, je compte sur toi » dit Doc avant de partir.  

- « Ne t’inquiète pas, je la surveille. Et je ne suis pas un gamin !!! » répondit Ryo. Mais ses mots tombèrent dans le vent.  

 

- « Alors comment vas-tu ? » demanda Falcon qui pour l’instant était resté dans un des coins de la chambre.  

- « Comment tu te sens ? C’est pas trop dur de… » Mick s’interrompit en voyant la fillette.  

- « Tu peux parler, elle est au courant. Quant à moi ça peut aller. J’ai un peu de mal avec le PCP mais je crois que je m’en sortirai » rassura-t-il.  

- « Et je suis sûre que Kaori te sera d’une grande aide » dit Miki en souriant.  

- « Oh oui alors, je ferai tout ce que je peux pour t’aider !!! » répliqua l’intéressée.  

- « Merci » fit Ryo en lui ébouriffant les cheveux.  

 

- « Bon, je crois qu’il est temps de te coucher » rajouta-t-il.  

- « D’accord, je peux revenir te voir demain ? »  

- « Oui bien sûr, demain et les jours d’après »  

- « Merci, à demain » dit Kaori en l’embrassant sur la joue. Elle salua ainsi toutes les personnes présentes dans la chambre.  

 

Ainsi le lendemain et tous les jours qui suivirent furent éclairés par la joie de vivre et l’innocence de cette petite fille. Et ce pendant des mois, mais un jour, elle ne vint pas. Ryo appela Doc et lui demanda la raison de son absence. Il partit dans la chambre de la gamine mais toutes ses affaires avaient disparu. En voyant l’état de la chambre, on pouvait supposer qu’il y avait eu une bagarre. Il se dirigea vers la chambre du père mais là aussi les affaires avaient disparu. Des semaines puis des mois passèrent mais plus aucune nouvelle ne leur parvint. Ryo fut très affecté par la disparition de sa nouvelle amie. Il finit par guérir physiquement mais aucune médecine n’aurait pu guérir son cœur. Elle qui en seulement quelques mois avait pris une place importante dans son cœur, elle qui avait tout fait pour l’aider à s’en remettre et qui avait réussi à le guérir grâce à sa douceur, sa tendresse et son innocence d’enfant, elle l’abandonnait.  

 

Mais pourquoi s’étonnait-il? Kaibara l’avait prévenu. Il est dangereux de s’attacher, les sentiments sont les points faibles de chaque individu. Tous ceux qu’on aimait finiraient par partir un jour alors à quoi bon s’attacher. Mais malgré ça, il savait que le souvenir de cette petite fille ne le quitterait jamais, il aurait beau tout faire, il ne l’oublierait jamais. Elle avait su lui mettre du baume au cœur après les épreuves qu’il avait traversées et pour cela, il lui en serait toujours reconnaissant.  

 

Alors qu’il était couché sur son lit, il tourna la tête vers sa table de nuit et vit un objet qu’il n’avait pas encore remarqué. Il s’agissait d’un collier. Le collier de Kaori.  

Il se souvint qu’un jour, elle lui avait dit que c’était l’objet le plus beau et le plus précieux à ses yeux. Il lui avait alors demandé pourquoi et elle avait répondu que sa mère le lui avait offert. Elle en avait aussi acheté un pour sa sœur, exactement le même en fait. Pour elle, ce collier la liait à sa sœur, malgré la distance. Et en le gardant, elle se souviendrait de sa mère et de sa sœur.  

 

Mais si elle y tenait tant, pourquoi l’avoir laissé ici ? Il vit une feuille de papier. Il la prit, la déplia et la lut.  

 

 

"Cher Ryo, je crois que je vais devoire partire. J’aurais préférer résté mais  

Je ne peus pas. Mon papa ne veus pas. Il veut m’obligé à venire avec lui.  

Moi je veux pas venire mais il va me faire mal si je refuse. J’éspére que plus tard  

On se revera. Je te laise mon colier, c’est le signe de mon amitié, si on se revois,  

tu pouras me le montrer come sa on aura un signe pour se reconaitre. Gros bisous.  

J’éspére que tu me pardoneras d’être parti sans te dire au revoir. Ton amie Kaori "  

 

 

En lisant cette lettre, tant bien que mal à cause des fautes d'orthographe, il versa une larme. Il mit le collier autour de son cou en se promettant qu’un jour, il la retrouverait et qu’il lui remettrait son collier en main propre.  

 

- « À bientôt Kaori » murmura-t-il.  

 

À bientôt…  

 

 


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