Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: TOKRA

Beta-reader(s): Paty

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 1 chapter

Published: 14-02-09

Last update: 14-02-09

 

Comments: 21 reviews

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Romance

 

Summary: ....on ne sait pas ce qu'elle peut nous réserver.....

 

Disclaimer: Les personnages de "La vie c'est comme une boite de chocolat...." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La vie c'est comme une boite de chocolat....

 

Chapter 1 :: ....on ne sait pas ce qu'elle peut nous réserver.....

Published: 14-02-09 - Last update: 14-02-09

Comments: Coucou !! Voilà une petite fic pour la Saint Valentin. Je dédicace cette fic à tous les célibataires qui vont passer la Saint Valentin « en tête à tête avec un énorme pot de glace Häagen-Dazs , et éventuellement en regardant un bon film à l'eau de rose....» (citation de Cloclo). Merci à ma béta Paty pour ses corrections ! Bonne lecture à tous !

 


Chapter: 1


 

Kaori était assise sur un tabouret face à Miki qui se tenait debout derrière le comptoir. Dépitée elle soupira. Encore une journée de plus qui venait de s'écouler, et elle savait que ça n'était pas encore aujourd'hui que Ryo allait se déclarer.  

 

Non, car aujourd'hui il avait beaucoup de succès auprès de la gente féminine et ce, depuis le matin. C'était un peu normal car en ce jour un peu particulier toutes les filles célibataires espéraient qu'un homme sorte avec elles. Oui ! Aujourd'hui c'était la Saint Valentin, et une fois de plus, Kaori allait la passer seule. Ce n'est pas qu'elle n'était pas assez jolie pour qu'un homme daigne vouloir sortir avec elle. Non, c'était simplement que ce jour très spécial, elle aurait voulu le passer avec un seul homme. Celui qui depuis ses 16 ans faisait battre son coeur : Ryo Saeba. Mais elle savait qu'une fois de plus elle allait passer sa soirée seule devant un film et un plateau repas, car il aurait d'autres projets que de rester avec elle.  

 

A cet instant, elle enviait Miki et Kazue dont leurs compagnons avaient, eux, osé avouer leurs sentiments. Tristement elle secoua la tête. Elle n'était pas la compagne de Ryo, juste sa partenaire ! D'ailleurs plus les années passaient, plus elle se disait que l'amour qu'elle lui vouait n'était pas réciproque.  

 

Alors la mort dans l'âme, elle se leva du tabouret et saluant son amie, elle quitta le café pour rentrer chez elle.  

 

Arrivée à l'appartement, elle s'assit sur le canapé et alluma la télévision. Elle ne se sentait pas le courage de se préparer à souper. D'ailleurs à quoi bon passer des heures derrière les fourneaux pour elle uniquement. En plus elle avait l'estomac trop noué pour avaler quoi que ce soit pour le moment. Quand elle sentirait la faim venir, elle se contenterait de quelques biscuits et d'un chocolat chaud.  

 

Après avoir zappé à de nombreuses reprises, évitant de porter son choix sur un film d'amour, elle opta finalement pour un débat sur l'environnement. Un programme qui lui éviterait de penser à ce jour stupide, qui n'avait été certainement créé que pour que les célibataires comme elle, se sentant encore plus seuls en ce jour.  

 

Soudain, la porte de l'appartement s'ouvrit sur un Ryo des plus joyeux. Il croulait littéralement sous les boites de chocolats.  

 

- Regarde Kaori ! C'est incroyable le nombre de filles qui veulent que je passe la soirée avec elles.  

 

Mais Kaori n'avait pas le coeur à discuter avec son partenaire, sur le fait qu'il ne savait pas encore avec qui il allait passer la soirée. Pour elle le choix allait être vite fait ! Personne comme tous les ans ! Seule devant son poste de télé !  

 

Mais Ryo, ne comprenant le mutisme de sa partenaire, en rajouta une couche :  

 

- Je suis sûr que tu n'as pas eu autant de boites de chocolats que moi !  

 

Mais décidément sa partenaire ne semblait pas d'humeur. Elle ne lui envoyait même pas une petite massue. Non, quelque chose la préoccupait et il voulait savoir quoi.  

 

Mais comme à son habitude, il ne le fit pas avec finesse :  

 

- Allez soit un pote ! Dis-moi combien de boites tu as reçu ! Je suis sûr qu'il y a bien quelques filles qui t'ont offert une boite, en te demandant de sortir avec elle ce soir !  

 

Mais la réaction de Kaori ne fut pas celle qu'il escomptait, au lieu de se mettre à hurler et à l'assommer de la plus lourde de ses massues, elle se redressa et se mit face à lui. De son regard, elle soutint le sien, mais il voyait bien quelques larmes se profiler dans le coin de ses yeux, signe d'une grande peine, et cela l'attrista de la voir dans cet état.  

 

D'une voix emplie de tristesse, elle s'écria :  

 

- Tu veux que je te dise combien j'ai reçu de boites, et bien je vais te le dire : AUCUNE ! Ni de filles, ni de garçons ! Tu es content ? Tu l'as eu ta réponse ! Maintenant va passer ta soirée avec qui tu veux et laisse-moi tranquille !  

 

Puis pour ne pas pleurer devant son partenaire, elle se dirigea vers la cuisine. A peine la porte refermée derrière elle, elle s'adossa dessus et laissa couler ses larmes. Puis à haute voix, elle s'exclama :  

 

- Idiot ! Si tu savais comme je m'en moque de recevoir pleins de boites de chocolats ! Une seule me suffirait ! ..........Venant de toi !  

 

Puis essuyant rageusement ses larmes, elle se redressa et s'éloigna de la porte, tout en poursuivant son monologue :  

 

- Mais qu'est-ce que tu croyais ma pauvre Kaori ! Idiote ! Tu n'es qu'une idiote ! Tu serais bien la dernière personne à qui il offrirait des chocolats !....  

 

Derrière cette même porte, un homme n'avait pas manqué une seule miette du discours de sa partenaire. Il avait abandonné toutes les boites qui lui avaient été offertes sur le plancher du salon.  

 

Il soupira tristement : encore une fois, il la faisait pleurer. Mais avec ce qu'il avait entendu, il ne pouvait plus lui offrir ce qu'il avait dans le fond de sa poche, car elle croirait que c'est parce qu'il l'avait entendu qu'il lui faisait ce présent. De rage envers lui, il sortit le paquet entouré de ruban, qu'il jeta violemment au sol.  

 

Puis quand il entendit qu'elle s'était éloignée de la porte, il l'ouvrit brutalement en s'écriant :  

 

- Kaori, qu'est-ce que tu as fait à manger ! J'ai faim !  

 

Essuyant machinalement ses yeux pour que son partenaire ne se doute pas un seul instant qu'elle avait pleuré, elle se retourna et lui répondit :  

 

- Rien ! Tu ne manges jamais avec moi le 14 février ! Alors j'ai rien prévu pour toi !  

 

Mais bizarrement Ryo ne dit rien. Kaori fut même plus que surprise quand elle le vit sans un mot quitter la cuisine.  

 

Mais l'effet de surprise retomba bien vite pour laisser la place à une immense lassitude et une grande tristesse. Puis elle se pencha sur le réfrigérateur, espérant y trouver quelque chose qui lui aiguiserait l'appétit. Mais rien ! Ce n'était pas que le frigo était vide mais rien ne la tentait !  

 

Quand soudain, elle entendit la porte de l'appartement claquer. Alors à ce moment, elle referma brusquement celle du frigo.  

 

Parti ! Il était parti ! Alors la mort dans l'âme, elle retourna sur le canapé. La télé était toujours allumée cependant, elle ne faisait même pas attention aux programmes. Non ! Elle se sentait si seule ! Les larmes se remirent à couler sur ses joues.  

 

Marre ! Elle en avait marre ! Pourquoi était-elle tombée amoureuse de Ryo !? Pourquoi ne s'était-elle pas amourachée d'un homme qui serait capable d'un peu d'attention envers elle ?!  

 

Alors elle se mit à éclater en sanglots. Elle était si malheureuse !  

 

Elle sursauta quand la porte de l'appartement s'ouvrit violemment sur son partenaire.  

 

Les bras chargés de paquets, Ryo s'approcha si rapidement du canapé, qu'elle n'eut pas le temps de sécher ses larmes.  

 

Posant ce qu'il avait dans les mains sur la table du salon, il s'approcha d'elle et lui dit :  

 

- Comment peux-tu te mettre dans de tels états pour un film pareil ! Mouahhhhh !!! Ma pauvre ! Tu es affreuse !!! Ne sors pas, tu ferais fuir tous les hommes que tu croiserais !  

 

Ryo se maudit. Mais pourquoi lui avait-il sorti des âneries pareilles ! Alors qu'il s'était approché d'elle pour la réconforter, car il savait bien que le film n'était pas la cause de ses larmes, il n'avait pas trouver mieux que de lui sortir encore des vacheries.  

 

Alors pour se rattraper, il ajouta :  

 

- Je suis allé au traiteur acheter quelques trucs ! Tu partages avec moi ?  

 

Reniflant, Kaori essuya ses larmes d'un revers de sa manche, mais ne répondit rien, sa gorge étant encore nouée.  

 

Ryo alors ouvrit un des paquets et prit entre des baguettes, un sushi qu'il porta à sa bouche.  

 

- Humm.... délicieux ! Tu veux goûter Kaori ?  

 

Il prit un nouveau sushi dans la boite et se pencha sur sa partenaire. Il le mit juste devant la bouche de la jeune femme qui fut plus que surprise du comportement de Ryo. Alors elle ne fit pas un geste, ne comprenant pas vraiment ce qui arrivait à son associé. Mais le nettoyeur ne s'en formalisa pas et il lui demanda, presque comme un ordre :  

 

- Ouvre la bouche Kaori !  

 

Le regard de la nettoyeuse alla du sushi devant ses lèvres, au visage de son partenaire, et elle comprit qu'il était réellement sérieux. Alors elle ouvrit la bouche et Ryo déposa la bouchée sur sa langue.  

 

Les joues rougies par la situation qu'elle trouvait vraiment très intime entre eux deux, Kaori s'exclama après avoir fini ce qu'elle avait dans la bouche :  

 

- Tu as raison Ryo ! C'est délicieux !  

 

Un sourire charmeur se dessina sur les lèvres du nettoyeur, puis il lui tendit les baguettes en lui disant :  

 

- Tiens ! Je ne vais pas te donner la becquée quand même !  

 

Kaori les attrapa et Ryo se saisit de l'autre paire. Puis ils commencèrent à attaquer tout ce qu'il y avait dans les paquets. Ils mangèrent tranquillement quand soudain Kaori dit d'une voix enjouée :  

 

- Mais tu en as pris beaucoup trop ! On n'arrivera jamais à tout manger !  

 

Ryo amusé de sa remarque lui répondit :  

 

- Parle pour toi ! Moi je dois prendre des forces ! Je suis sûr que plein de Miss Mokkori vont m'appeler pour passer la soirée avec moi !  

 

Kaori se renfrogna subitement. Bien sûr il n'allait quand même pas passer la soirée avec elle ! C'était trop beau ! Il était juste là pour attendre un coup de fil d'une femme qui serait, elle s'en doutait, superbe. Et dès que cette Miss Mokkori l'appellerait, il foncerait pour la retrouver. Et elle devrait jouer les standardistes pour répondre aux autres filles qui appelleraient après son départ.  

 

Puis elle réalisa que pour l'instant, il était là ! Elle passait ce soir de la Saint Valentin avec l'homme qu'elle aimait ! Alors peu importe s'il allait partir finir la soirée avec une autre ! Pour l'instant, il était avec elle ! Et c'est tout ce qui lui importait !  

 

Alors elle fit comme si ce qu'il venait de dire ne la touchait pas, et s'exclama :  

 

- Ben pour l'instant tu n'as pas l'air d'avoir beaucoup de succès Ryo ! Parce que pour l'instant, le téléphone n'a pas encore sonné ! Allez, moi je vais faire du café !  

 

Elle quitta la pièce sans s'apercevoir que son partenaire la couvait du regard.  

 

Ryo se releva du canapé et piocha au hasard dans les boites de chocolats et en disposa sur la table basse.  

 

Quand elle revint de la cuisine, elle fut heureuse de constater que Ryo était toujours là. Puis rapidement elle maudit son idiotie. Elle avait ajouté sur le plateau contenant les tasses de café, un petite coupelle avec des chocolats. Au moment où elle avait disposé ces douceurs sur le plateau, elle n'avait pas pensé aux dizaines de boites de chocolats qui jonchaient sur le sol du salon. Et maintenant, elle s'attendait à une remarque acerbe venant de son partenaire, mais il n'en fut rien.  

 

Au contraire, quand elle posa le plateau sur la table, il piocha allègrement dans la coupelle, en ne jetant pas un seul regard sur les chocolats disposés dans les boites, et qui pourtant avaient l'air succulents.  

 

Le reste de la soirée s'écoula tranquillement, et peu à peu Kaori ne pensait même plus à l'éventuel coup de fil qui viendrait interrompre leur soirée.  

 

Après le café, ils restèrent assis dans le canapé, regardant une bonne vieille comédie qui les fit rire tous les deux. Tellement prise par le film, Kaori ne remarqua même pas le regard empli de douceur et de tendresse que son partenaire jetait sur elle.  

 

Une fois le programme terminé, ils regardèrent un film policier. Kaori sentait le sommeil la gagner, mais elle ne voulait pas monter se coucher. Elle voulait encore profiter de son partenaire.  

 

Soudain, Ryo sentit une tête se poser sur son épaule. D'un geste tendre, il caressa la chevelure courte de Kaori, qui se blottit à ce moment contre lui en poussant un soupir  

de contentement.  

 

Ryo l'enlaça et resta un long moment à savourer ce rapprochement. Sentant que le sommeil le gagnait également, il secoua doucement sa partenaire pour qu'elle se réveille.  

 

Kaori refit peu à peu surface tout en grommelant. Elle était si bien, comme dans un cocon de douceur. Elle ne voulait pas quitter cet écrin de chaleur où elle était, mais elle ouvrit légèrement les yeux et elle constata que son oreiller avait la même couleur que la chemise de son partenaire. Quand soudain, elle réalisa que c'était la chemise de Ryo ! Elle réalisa alors qu'elle était indécemment collée à son partenaire. Toute rougissante, elle s'éloigna brusquement de lui.  

 

Puis avant qu'il ne lui sorte une vacherie, qui elle le savait n'allait pas tarder, elle lui déclara sans oser le regarder dans les yeux.  

 

- Je vais me coucher !  

 

Se dirigeant vers les escaliers, elle ne put pas manquer le tas de boites de chocolats déposé à l'entrée. Et se souvenant de ce que Ryo avait dit, elle ne put s'empêcher de s'écrier :  

 

- Mon pauvre Ryo ! Finalement aucune femme n'a voulu passer la Saint Valentin avec toi.  

 

Ryo ne répondit rien à sa phrase, se contentant de regarder sa partenaire monter les escaliers pour rejoindre sa chambre. Puis une fois qu'elle fut hors de vue, il passa négligemment ses mains derrière sa tête, une lueur amusée sur les lèvres, heureux que Kaori ne se soit rendue compte de rien.  

 

Kaori s'était trompée ! Une femme avait bien voulu passé la soirée avec lui ! Lui, Ryo Saeba, avait passé une soirée magnifique avec une femme superbe, mais pas n'importe quelle femme : celle qui comptait le plus pour lui, la seule femme qu'il n'ait jamais aimé. Et pour rien au monde, il n'aurait voulu passer cette soirée avec une autre qu'elle. Pour une fois, il avait fait ce que son coeur souhaitait : passer la soirée de la Saint Valentin avec son seul et unique amour ! Pour une fois il n'avait pas été lâche en passant la soirée dans un bar en pensant à Kaori seule chez eux.  

 

Puis il se pencha pour prendre le dernier chocolat qui restait dans la coupelle, avant de ramasser toutes les boites de chocolats qu'il mit dans plusieurs sacs, qu'il porterait demain à l'orphelinat. Les enfants allaient certainement apprécier ces sucreries.  

 

Avant de rejoindre sa chambre, il jeta un coup d'oeil au téléphone, sachant que ce dernier ne sonnerait pas. D'ailleurs il le savait depuis le début de la soirée qu'il n'aurait jamais sonné.  

 

Par contre, il était sûr que ça n'était pas le cas d'un autre téléphone. Ce cher Doc avait du recevoir plusieurs coups de fils durant la soirée, car chaque fille qui lui avait demandé son numéro s'était retrouvée, sans le savoir, avec le numéro du vieil homme. Après tout, lui aussi avait le droit de profiter de la Saint Valentin.  

 

Puis soudain, il fit demi tour et alla près de la cuisine pour ramasser le paquet qu'il avait jeté plus tôt dans la soirée. Il reprit le chemin de sa chambre, quand en route, il passa à côté de celle de sa partenaire. Il ouvrit la porte délicatement, et au son de son souffle régulier, il comprit qu'elle s'était endormie.  

 

Il s'approcha alors du lit, et posa la boite sur la table de nuit. Puis il se pencha sur Kaori, frôlant sa joue du bout des doigts. Il déposa un tendre baiser sur son front, puis il la borda avant de quitter la pièce.  

 

Le lendemain quand la jeune femme se réveilla, son regard se posa sur la boite, et elle sentit les larmes couler sur ses joues, car l'homme qu'elle aimait lui avait offert des chocolats.  

 

Elle savait qu'elle ne lui parlerait pas de ce présent, car le connaissant, elle savait qu'il nierait les faits.  

 

Elle se leva et prépara le petit déjeuné, puis alla dans la chambre de Ryo pour le réveiller.  

 

Elle le regarda tendrement, et s'approchant du lit, elle se baissa et déposa un léger baiser sur sa joue tout en murmurant :  

 

- Merci ! Merci pour tout Ryo !  

 

Puis comme chaque matin, elle se mit à hurler pour le réveiller, et comme chaque matin , Ryo finit sous une massue, alors que Kaori passablement énervée quittait la pièce.  

 

Mais à peine Kaori avait-elle quitté la pièce que Ryo se mit à caresser sa joue en souriant, car sa partenaire avait accepté son présent, et l'avait remercié de façon tout à fait charmante.  

 

 


Chapter: 1


 

 

 

 

 

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