Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: CityHunterAddict

Status: Completed

Series: Style Hojo

 

Total: 51 chapters

Published: 24-02-14

Last update: 19-08-15

 

Comments: 69 reviews

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GeneralRomance

 

Summary: Voici la fin que je propose du drama City Hunter. C'est ma vision de ce qui aurait pu se passer. J'espère que cela vous plaira.

 

Disclaimer: Fanfic inspirée du drama Coréen City Hunter

 

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   Fanfiction :: Nouveau Départ

 

Chapter 7 :: Chap 7 : Confidences

Published: 23-03-14 - Last update: 23-03-14

Comments: Merci à ma fidèle lectrice. Savoir que ça te plaît me fait chaud au coeur. Gros bisous

 


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Chap 7 : Confidences  

 

Après avoir raccroché le téléphone, Kyung Hee sourit, elle était sincèrement heureuse pour le jeune couple. Cette jeune femme si discrète était très courageuse et avait affronté ces terribles événements avec force et dignité. Elle s'était attachée à eux, See Hee lui avait beaucoup parlé de Young Joo pendant le coma de son fils.  

 

Aussitôt, Kyung Hee repensa à ces durs moments. Son cœur de mère frissonna et se serra. Toutes les douleurs de cette épreuve refirent surface. Silencieusement, elle pleura, ce qui l'aida à surmonter cette vague de peur et de chagrin. Pourtant, dans toute la souffrance qu'elle avait dû affronter, elle repensa à une journée en particulier.  

 

Elle se remémora un instant précis qui l'avait beaucoup soulagée et aidée à tourner la page sur un épisode très douloureux de son passé. Kyung Hee se revit dans la chambre de Yoon Sung, tremblante, demandant un entretien avec le véritable père de son fils, le Président Choi. Face à la situation, elle voulait pouvoir se consacrer à son devoir de mère, pour cela, elle devait enfin se libérer de certains poids.  

 

Suite à sa requête, ils se dirigèrent vers le parc de l'hôpital sans échanger un seul mot. Une fois à l'extérieur, Choi Eung Chan proposa son bras à Kyung Hee, il savait qu'elle était fragilisée par son cancer. Elle l'accepta mais avec une certaine appréhension. Se retrouver seule face à lui depuis toutes ces années n'était pas une chose aisée. Surtout qu'elle avait encore des sentiments à son égard.  

 

Tous les deux étaient extrêmement gênés et aucun ne voulait prendre la parole en premier. Pourtant il fallait bien que l'un d'eux se lance, ils n'auraient sans doute pas d'autre occasion comme celle-ci pour se confier librement.  

 

Au même moment tous deux prirent la parole. En homme galant, le président fit signe à la femme de commencer. Alors d'une voix émue, à peine audible, elle dit :  

 

- Choi Eun Chan, je ne sais pas par où commencer. Je suis juste désolée... de toutes les souffrances que j'ai pu... et que je te cause encore.  

 

Il l'arrêta tout de suite et répondit d'une voix grave :  

 

- Je refuse que tu portes ce fardeau. Je suis le seul responsable des souffrances que tu subis et que je vis. Je les accepte, ma conduite lâche et honteuse m’a mené seul ici. En fait, je n'ai qu'une seule question... Tu n'es pas obligée de répondre mais... Pourquoi ne m'as-tu rien dit pour le bébé ?  

 

Kyung Hee s'attendait à cette interrogation, faiblement, elle dit :  

 

- Ta question est naturelle... Lorsque je me suis rendue compte que j'étais enceinte, j'allais te l'annoncer. Mais ton ami Chun Jae Man m'avait suivie. Il m'a menacée, m'a dit que j'allais détruire ta carrière, ta vie, tes projets et ta famille à cause de notre « aventure ». Il m'a proposé de l'argent, je l'ai refusé mais il m'a forcé à prendre l'enveloppe. Puis il m'a ordonné de ne pas garder le bébé, de démarrer une nouvelle vie avec cet argent et de ne plus jamais donner signe de vie. Il m'a interdit de te revoir. Il pensait que je voulais te mettre devant tes responsabilités et que je ferais tout pour te faire chanter...  

 

Toute tremblante, la femme ne put continuer et laissa sortir ce chagrin si longtemps retenu. Le président sous le choc de ce qu'il venait d'entendre ne disait rien. Malgré les larmes, Kyung Hee reprit, elle voulait enfin se libérer de ce passé si lourd :  

 

- Tout ce que... je souhaitais c'était juste te mettre au courant. Je ne voulais pas te... cacher  

l'existence de ce bébé. Je ne voulais pas que tu quittes ta famille, car en aucun cas... je n'aurais  

voulu que cet enfant et moi soyons... un fardeau, j'aurais juste aimé que tu saches que tu allais être père.  

 

L'homme serra le bras de cette femme si frêle et pourtant si forte, il souffrait d'apprendre toutes les douleurs injustes qu'elle avait vécues. Il lui était impossible de prononcer un seul mot, il avait honte de son ami et il regrettait toute cette vie. Il ne parvenait pas à lui dire qu'il l'avait sincèrement aimée et qu'il l'aimait encore.  

 

En femme courageuse qu'elle était, elle rompit ce lourd silence :  

 

- Dans mon malheur, le jour où ton ami m'a menacée, deux gardes du corps se trouvaient là et ont assisté à la scène. Il s'agissait de deux amis qui venaient souvent au bar où je travaillais : Park Moo Yul et Lee Jin Pyo. Ils étaient très unis, comme deux frères et étaient des hommes très respectables. Suite à cela, je suis tout de même allée travailler, il fallait bien que je gagne ma vie. Un bébé allait bientôt arriver et je refusais de toucher à cet argent sale. J'étais heureuse de devenir maman, mais si abattue à l'idée de vivre sans toi.  

 

Kyung Hee s'arrêta un instant et regarda de petites fleurs qui bordaient le chemin. Elle avait besoin de trouver la force de continuer en se focalisant sur des choses simples. Une fois cette petite pause terminée, elle marcha doucement et reprit :  

 

- A la fermeture du bar, Park Moo Yul est venu me trouver. Je pense que si Jin Pyo avait été moins timide, c'est lui qui m'aurait aidée. Il m'a expliqué qu'il m'appréciait, il est vrai que nous discutions souvent quand ils étaient là et que cela était toujours agréable. Il a continué en disant qu'ils avaient tout entendu à propos du bébé et du chantage.  

 

Nerveuse, la maman de Yoon Sung n'osa lever les yeux vers le président et se mit à se triturer les mains en continuant son récit :  

 

- J'ai fait celle qui ne comprenait pas mais cela a été vain. Voyant mon désarroi et ma confusion il m'a proposé de l'épouser, il élèverait ce bébé comme le sien et il souhaitait que nous formions un couple heureux et harmonieux. J'ai d'abord refusé en lui disant que je n'étais pas une femme honorable, mais il a insisté, il m'a assuré que j'étais une femme bien. A la fin de la nuit, devant Jin Pyo, j'ai accepté de l'épouser.  

 

Un silence pesant s'installa, Kyung Hee ne savait pas comment se comporter face à l'homme qu'elle avait tant aimé et qu'elle ne parvenait pas à fixer du regard sans ressentir une forte émotion. Une certaine honte l'envahit, avouer son mariage avec un autre homme que lui était difficile.  

 

Contrairement à ce qu'elle s'imaginait, Choi Eun Chan, ne lui en voulait pas, au contraire, il comprenait et respectait tous ses choix. Cette femme accablée s'était évertuée à penser au bonheur et Le président compris qu'il devait lui apporter tout son soutien alors, il se permit de frôler sa main. Ce léger contact fut suffisant pour que la mère du jeune homme poursuive :  

 

- Quelques jours après, les formalités étaient faites. Je n'étais plus seule ni livrée à moi-même. Il m'offrait la possibilité d'être une femme respectable. Il a été un homme bon durant le court temps qu'a duré notre mariage. Il était si fier et heureux quand Yoon Sung est né. Personne n'aurait pu savoir qu'il n'était pas le père de ce bébé.  

 

Kyung Hee, mélancolique, regarda l'horizon. Elle avait eu beaucoup de chance de rencontrer Park Moo Yul, il l'avait sauvée, elle et le bébé. Enfin, elle s'autorisa enfin à plonger son regard dans celui du président et dit faiblement :  

 

- J'ai pensé très fort à toi ce jour-là, mon cœur s'est serré un peu plus. Ce petit garçon te ressemblait beaucoup. J'ai décidé de me consacrer corps et âme à cette nouvelle vie. Mais, les malheurs sont arrivés très vite, d'abord Park Moo Yul est mort. Puis un soir, on m'a.... le bébé … plus rien et jusqu'au retour de mon enfant, j'ai eu l'impression de...  

 

Les sanglots l'empêchaient de parler, l'émotion, ce retour au passé l'avait bouleversé. Elle qui était si discrète ne parvenait plus à cacher ses souffrances. Face à ses larmes, Choi Eun Chan lui tendit un des mouchoirs qu'elle lui avait brodés et très ému, il dit :  

 

- Excuses-moi, je te demande pardon. Je suis la source de tous tes malheurs. Si tu ne m'avais pas rencontré... tu n'aurais pas tant souffert. Tu ne mérites pas d'avoir été punie à ma place.  

Si j'avais su pour ce bébé... J'aurais assumé, j'aurais prévenu ma famille et ma femme, j'aurais pris mes responsabilités, je te promets... Je n'aurais pas nié ma paternité... je... jamais je ne t'aurais abandonnée !  

 

La gorge nouée, la voix faible, il continua :  

 

- Je suis venu te voir au bar, je t'ai cherchée mais personne ne semblait savoir où tu étais. Quand j'en ai parlé à Chun Jae Man, je le croyais digne de confiance. Il m'a dit avoir appris que tu t'étais mariée. Cela m'a fait un tel choc, j'en ai perdu l'appétit pendant des semaines, je ne comprenais pas pourquoi. Mon dieu si seulement j'avais su... Je l'aurais... je te...  

 

Il serra les poids de colère, de regrets et de douleur. Tant de souffrances, de drames s'étaient  

produits à cause de ses secrets, à cause de cet homme cupide. Ce fut au tour de son interlocutrice de lui serrer le bras pour tenter de l'apaiser. Elle dit d'une voix calme et douce :  

 

- Tu ne pouvais pas savoir.  

 

- Mais je suis un bien piètre homme pour avoir si mal jugé Chun Jae Man. Comment ai-je pu me tromper à ce point sur lui ? Je me sens sali et trahi, et dire que je l'ai aussi suivi pour une autre décision cruciale ! Je dois te le dire Kyung Hee, je ne suis pas un homme bien. Je ne mérite pas la vie que j'ai eue, s'il y avait une justice, j'aurais dû mourir sous la lame de Jin Pyo, il y a bien longtemps.  

 

La femme comprit qu'il parlait de son choix sur la « mission de nettoyage ». Mais elle ne savait pas quoi dire. Le président ne lui laissa pas le temps de s'interroger, il reprit ses propos, entrecoupés de larmes :  

 

- Je suis l'unique responsable de toutes tes souffrances. Je m'en... veux... si tu savais. Ton mari est mort à cause de mes choix, ...de ma voix, j'ai ordonné son exécution. Je … suis... un … assassin. Je suis donc aussi le responsable de l'enlèvement... de ton... fils. Je ne me le pardonnerai jamais.  

 

La douleur, la honte et la culpabilité étaient telles que le président n'osait plus regarder Kyung Hee, son cœur se serrait un peu plus à chaque battement. Il était responsable de toutes ces atrocités et pire encore, ses choix avaient coûté très chers puisqu'ils avaient détruits une famille !  

 

La voix emplie de larmes et d'émotion, la tête baissée, il tenta de poursuivre :  

 

- Yoon Sung t'a été arraché, a été élevé loin de toi,... sans sa mère et dans... la douleur. Son père adoptif voulait faire de lui un instrument de vengeance, sans cœur, un assassin sans scrupules en ne lui montrant que la noirceur des hommes.  

 

Son interlocutrice, bouleversée par l'intense douleur de Choi Eun Chan, lui frôla la main, à son tour, pour lui donner le courage de continuer. La compréhension et la grande douceur de Kyung Hee le firent trembler. Devant cette attitude si « noble », il eut la force de la fixer et d'ajouter :  

 

- Mais tu peux être très fière de ton fils car c'est un homme bien qui défend les faibles et les opprimés. Il a la chance de connaître Kim Na Na. Je suis convaincu que c'est elle qui le soutient. Elle est extraordinaire. Malgré tous les drames qu'elle a connus, elle est forte et présente pour qui en a besoin. Elle est la force de… ton… fils, il est entre de bonnes mains.  

Il t'a aussi retrouvée, toi, sa mère, une femme admirable, honorable, courageuse, sensible et... belle.  

 

A ces mots, elle rougit et baissa la tête.  

 

- Ton fils doit continuer à se reconstruire. Je suis certain qu'il va se réveiller d'ici peu. C'est un  

homme hors du commun, Da Hye a beaucoup de chance d'être sa sœur. Ton fils …  

 

- NOTRE fils, c'est aussi le tien. Même s'il refuse de te parler ou de te voir quand il se réveillera, tu es son père et tu le resteras... Si tu veux, à l'occasion, tu pourras toujours venir me voir. Je tiens à te dire que TU n'es pas le seul à avoir décidé pour cette mission, toute la faute ne doit pas être rejetée sur toi. Essayons de faire mieux de notre présent que de notre passé, pour Yoon Sung et pour nos familles et nos proches.  

 

Un long silence apaisant s'installa et dans un murmure, le président remercia Kyung Hee de tout son cœur. Ils osèrent s'enlacer un moment, tout avait été dit. Le poids, les regrets et les erreurs du passé ne pourraient pas être effacés mais ces deux âmes meurtries savaient que désormais elles étaient liées. L'espoir d'une nouvelle vie serait permis au réveil de Yoon Sung.  

 

Ils ne s'étaient pas rendu compte qu'ils avaient parlé de longues heures. La nuit tombait, les gardes du corps inquiets étaient descendus et veillaient non loin. Leurs retrouvailles touchaient à leur fin. Ils se séparèrent et remontèrent vers la chambre de leur fils.  

 

A l'approche de la chambre de Yoon-Sung, ses parents sentirent leur complicité éphémère s'envoler. Une légère appréhension les envahit, pendant quelques heures, ils s'étaient retrouvés des années auparavant. Malgré les souffrances évoquées, ces souvenirs leur avaient apportés un grand réconfort, car ils savaient que leur fils était un enfant né de leur amour. Avoir enfin pu se dire, même à demi-mots qu'ils s'étaient réellement aimés leur avait fait beaucoup de bien.  

 

Pourtant, ils étaient là, dans un l'hôpital, devant la chambre de leur fils dans le coma. Toutes ces douleurs provoquées en raison d'un passé mû par les non-dits et les mensonges les accablaient. Ce retour à la réalité était violent et insoutenable, un silence pesant s'installa.  

 

Choi Eung Chan prit sur lui, c'était son rôle d'homme et de président. Il leva la tête et serra  

tendrement le bras de Kyung Hee pour qu'elle garde courage et qu'elle sache qu'elle n'était pas  

seule. Ils s'arrêtèrent un instant, malgré le silence, les deux parents puisaient du courage l'un dans l'autre.  

 

Arrivés devant la porte, ils reconnurent la voix de Da-Hye. Elle discutait vivement avec Ajhussi, ils semblaient en conflit sur un de leur sujet de prédilection : la restauration. Chacun campait sur ses opinions. Le président et la maman de Yoon-Sung sourirent, attendris, cette petite avait du cran. Alors pour ne pas les déranger, ils rentrèrent discrètement.  

 

Le souvenir de cette conversation la ramena dans son présent, elle avait des pâtisseries à faire.  

Jamais elle n'oublierait les confidences faites ce jour là, révélations qui leur avaient permis de se rapprocher et de se retrouver d'une certaine façon.  

 

 

 

 

 

 


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