Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: CityHunterAddict

Status: Completed

Series: Style Hojo

 

Total: 51 chapters

Published: 24-02-14

Last update: 19-08-15

 

Comments: 69 reviews

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GeneralRomance

 

Summary: Voici la fin que je propose du drama City Hunter. C'est ma vision de ce qui aurait pu se passer. J'espère que cela vous plaira.

 

Disclaimer: Fanfic inspirée du drama Coréen City Hunter

 

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   Fanfiction :: Nouveau Départ

 

Chapter 8 :: Chap 8 : Attitude paternelle

Published: 27-03-14 - Last update: 27-03-14

Comments: Merci à ma "supportrice" à qui j'envoie milles bisous

 


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Chap 8 : Attitude paternelle  

 

Lee Yoon Sung et Ajhussi continuant de se chamailler comme un vieux couple, Na Na laissa ses souvenirs remonter, il semblait qu'aujourd'hui son esprit voulait enfin tourner la page sur ces périodes difficiles.  

 

Elle jeta un bref coup d'œil au jeune homme qui, au même instant en faisait de même vers elle. Ils plongèrent leur regard l'un dans l'autre. Une profonde tendresse pouvait se lire dans leurs yeux. Yoon Sung arrêta brusquement la voiture, approcha son visage de celui de Na Na quand leur acolyte leur demanda pourquoi la voiture était arrêtée.  

 

Dépité et frustré, le jeune homme souffla fort et expliqua qu'un voyant du tableau de bord s'était allumé pour rien. Quant à la jeune femme, elle sourit et profita de cette nouvelle conversation entre les deux compères pour repartir dans son passé. Elle se sentait assez forte pour réaliser et accepter tout ce qui était arrivé.  

 

Elle pencha sa tête sur la vitre, ferma les yeux et se retrouva dans la chambre d'hôpital de Yoon Sung, lors du retour de ses parents. Malgré la situation délicate, certaines tensions avaient disparu entre eux, ils avaient l'air plus apaisé et apparaissaient plus unis. Ensemble, ils avaient regardé leur fils, allongé, dans le coma. Ils n'osèrent entrer car la fille du président discutait avec Ajhussi.  

 

- Je suis fière d'apprendre à faire des cafés. Plus le temps passe et plus j'ai envie d'ouvrir mon propre commerce. J'ai l'impression que je suis faite pour ça.  

 

Da Hye était tout excitée quand elle parlait de son avenir et s'emportait vite.  

 

- Mon patron me dit que je suis très douée. Mon père n'aura plus honte de moi. Je ne suis pas faite pour les études c'est tout. Mais je ne veux pas déshonorer ma famille. Ce que j'entreprends je dois le faire bien. Etant la fille du président, tout le monde m'attend au tournant. Je veux les surprendre, leur montrer que je peux m'en sortir.  

 

Elle termina sa phrase avec une petite moue mi-boudeuse mi-chipie. Elle savait que tout le monde craquait devant ce visage de « petite fille ».  

 

Kim Na Na la regardait avec toute la bienveillance que pouvait avoir une sœur. Quant à Ajhussi, il paraissait en pleine réflexion quand il dit d'un ton très solennel :  

 

- Da Hye, tu as bien raison, tout ce qui touche de près ou de loin à la nourriture est sacré. Manger c'est la vie ! Moi c'est ce qui m'a sauvé auprès du chef... enfin je...  

 

Il s'arrêta brusquement en repensant au père adoptif de son ami. A cet instant, Ajhussi et Na Na repensèrent à tout ce que la folie de cet individu avait détruit. A cause de lui, leur compagnon était branché à de nombreuses machines pour rester en vie.  

 

Se rendant compte que tous le regardaient avec insistance et étonnement, il reprit, ému, en regardant son ami :  

 

- Je veux dire que ça m'a toujours permis de m'en sortir, même dans les situations les plus dangereuses. Grâce à ma cuisine, j'ai pu vivre auprès de Yoon Sung et ça n'a pas de prix. J'ai appris à le connaître et à découvrir ce qu'il est vraiment.  

 

Ajhussi tourna la tête vers Na Na et dit tendrement :  

 

- C'est comme ça que j'ai pu te rencontrer et voir qu'elle femme extraordinaire tu es. Malgré tout le mal que je t'ai fait, tu m'as pardonné et tu m'as offert ton sourire ! Je t'en serai éternellement reconnaissant.  

 

La jeune femme, gênée devant de telles paroles ne savait plus où se mettre et regarda le sol. Da Hye attendrie devant l'embarras de son ancienne garde du corps détourna l'attention en s'adressant à Ajhussi :  

 

- Justement ! Puisque vous avez de grands talents, pourriez-vous devenir mon professeur ? Je ne veux pas me contenter de faire des cafés, j'ai tout un projet en tête. Je voudrais aussi être capable de proposer des plats à consommer sur place ou à emporter. Mais je ne suis pas très dégourdie en cuisine. Alors, vous voulez bien ? Dites, dites, dites.  

 

La jeune fille sautillait comme une petite fille et fit son plus beau sourire à son interlocuteur.  

 

- …  

 

Ajhussi ne savait pas quoi dire. Il avait du mal à réaliser que la fille du président venait de lui demander une telle faveur. Toujours aussi spontané, il dit en se grattant les cheveux :  

 

- Ah lalalala, je ne sais pas quoi dire....  

 

Da Hye s'agrippa à sa veste comme elle le faisait avec Yoon Sung et le supplia de l'aider. Devant cette détermination et ce visage angélique, le cuisinier accepta et commença aussitôt à donner des conseils à la jeune fille, qui buvait ses paroles.  

 

La mère du blessé en profita pour se glisser silencieusement dans la chambre. Elle s'assit sans que personne ne s'en aperçoive sauf Na Na. Sa formation de garde du corps ajoutée à ce qu'elle avait vécu avec Yoon Sung avait fait d'elle une femme très observatrice et attentive.  

 

Le président, à son tour, entra dans la pièce. Il salua Ajhussi d'un signe de tête et sourit à sa fille. Elle lui répondit en faisant « coucou » de sa main mais n'arrêta pas sa conversation passionnée avec son nouveau professeur de cuisine.  

 

Le père du jeune homme choisit ce moment pour se rapprocher de Na Na. Il lui demanda si elle accepterait de bavarder avec lui un moment. Celle-ci voyant son amoureux bien entouré accepta. Une fois encore, le président demanda à rester seul. La jeune femme l'ayant protégé à plusieurs reprises, il ne risquait rien.  

 

Le président attendit qu'ils soient assez éloignés de tous pour commencer à discuter, d'une voix posée et reconnaissante :  

 

- Mademoiselle Kim Na Na, je tiens tout d'abord à vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour ma famille et moi -même.  

 

Elle allait lui répondre que c'était normal, qu'elle n'avait fait que son travail mais Choi Eung Chan se doutait de ce qu'allait dire la jeune femme, il ne lui laissa pas le temps de prendre la parole et continua sur le ton de la confidence :  

 

- Je vous connais et je sais que vous alliez dire que c'était votre travail. Mais ce n'est pas tout à fait le cas. Vous avez protégé ma fille de ses détracteurs en acceptant d'être humiliée et salie à sa place. Vous avez été proche d'elle comme aurait pu l'être une sœur, cela a beaucoup compté pour elle, pour ma famille et pour moi.  

 

Na Na qui n'était pas du genre à être impressionnée, se sentit pourtant toute petite face au président . Elle ne savait pas que faire ni que dire alors, elle fixa le plafond en rougissant.  

 

Le père de Yoon Sung fut attendri par l'attitude de cette jeune femme, alors, pour la rassurer, il lui proposa un café et ils s'assirent sur un banc. L'homme laissa s 'écouler quelques minutes et pour ne pas impressionner plus son interlocutrice, il regarda sa tasse. Il parla doucement et d'un ton protecteur, voire paternel :  

 

- Ensuite, à plusieurs reprises, vous vous êtes mise en danger pour me protéger. Vous n'avez jamais hésité une seconde à servir de bouclier au dépend de votre vie. Vous allez me dire que c'est le devoir de tout garde du corps, mais laissez moi ajouter que vous, en plus de votre métier difficile, vous aviez de graves soucis personnels qui se greffaient à cette histoire !  

 

Le président serra son gobelet dans ses mains.  

 

- Malgré tout vous avez continué avec force et courage, sans jamais vous plaindre. Vous arriviez avec votre si charmant sourire ! Alors que vous étiez entrain de vous battre contre des ennemis impitoyables ! Sachez que vous aurez mon éternelle admiration.  

 

Il se tourna vers elle.  

 

- C'est dommage que vous ayez démissionné car vous auriez été un bel exemple pour vos collègues. Rassurez-vous je ne suis pas là pour vous réembaucher, je comprends votre choix et le respecte, c'est le meilleur que vous puissiez faire.  

 

La voix du président se fit plus fragile, empreinte d'une grande émotion. Na Na n'osait toujours pas le regarder, elle fixait elle aussi sa tasse et écouta en silence :  

 

- Vous n'ignorez sans doute pas que je suis le père biologique de Yoon Sung. C'est surtout pour lui que je tiens à vous remercier. Merci de si bien vous occuper de sa maman. Elle a grand besoin de soutien. Aidez-vous l'une et l'autre. Merci d'avoir soutenu mon fils, d'être entrée dans sa vie et de lui avoir montré que l'on pouvait aimer. Merci d'être devenue son amie puis celle qui lui a permis de ne pas perdre son âme ni sa raison. Merci ….de lui avoir sauvé... la vie.  

 

Choi Eung Chan s'arrêta un moment, sa culpabilité vis à vis de la situation de son fils était douloureuse. Le voyant souffrir et très ému, la jeune femme se leva, revint avec une autre tasse de café et se permit de la lui offrir. Ce geste, symbole de la grande bonté de Na Na lui redonna courage et il reprit son récit :  

 

- Le pauvre n'a connu que souffrances, vengeance, mensonges et trahisons depuis sa naissance. Vous êtes sa lumière, celle pour qui il se bat, même s'il refuse de l'avouer, celle pour qui il ne veut pas finir comme moi... Un menteur et un assassin...  

 

La gorge du président était si sèche, qu'il ne parvenait plus à prononcer un son.  

 

La jeune femme, sous le choc de ce qu'elle venait d'entendre ne savait que dire. Elle n'était pas une héroïne, loin de là. Elle se sentait démunie devant la douleur du père de Yoon Sung, pourtant, elle voulut tenter de le rassurer. D'une voix tremblante et très mal assurée, elle dit :  

 

- Mr Le Président, si je peux me permettre. Je suis au courant de votre passé, votre fils me l'a  

raconté. En effet, vous avez eu à faire un choix très difficile, voire inhumain. Je n'excuse pas cette décision car sans elle, il ne serait pas dans une chambre d'hôpital à lutter pour vivre.  

Mais je ne peux pas vous blâmer, vous avez déjà assez souffert toutes ces années. Contrairement à vos « amis » vous semblez sincèrement regretter vos choix. Les hommes ne sont pas parfaits et j'ai appris que parfois, les circonstances font que l'on n'agit pas comme on le devrait.  

 

Sa voix changea :  

 

- Ajhussi, qui s'est si bien occupé de Yoon Sung, a pourtant fait un faux témoignage dans le passé qui a entaché l'honneur de ma famille. Tout ça parce qu'il avait subi un affreux chantage. Puis le destin nous a fait nous rencontrer et malgré ses erreurs, je l'aime beaucoup.  

 

La jeune femme, se sentant plus sûre d'elle, osa regarder le président et ajouta :  

 

- Je pense qu'il faut vous pardonner. Le mal a été fait, par chance, nous nous en sortons tous plus ou moins bien. Je suis convaincue que Yoon Sung va se réveiller.  

 

Elle chuchotait presque pour elle-même : il m'a promis qu'il reviendrait.  

 

Na Na resta silencieuse quelques seconde et reprit :  

 

- Toute cette noirceur doit rester derrière nous et nous devons avancer sinon vous, comme lui ou sa maman, vous ne parviendrez qu'à survivre. Vous le savez, je suis orpheline de mère et mon père est dans le coma depuis 10 ans, j'ai réussi à m'en sortir alors vous devez y arriver vous aussi !  

 

Très touché et ému, le président la regarda tel un père et dit d'une voix grave :  

 

- Kim Na Na, vous parlez avec une grande sagesse. Vous avez connu vous aussi le drame le plus inacceptable qui soit mais vous souriez jour après jour. Vous aidez votre prochain avec une telle abnégation. Yoon Sung a une chance incroyable de vous avoir dans sa vie. J'espère qu'il s'en rend compte ou que si ce n'est déjà fait, qu'il va s'en apercevoir au plus vite. Je serais à sa place, je vous épouserais sur-le-champ.  

 

La jeune femme baissa la tête et rougit, on ne lui disait jamais ce genre de choses. Malgré la situation, elle appréciait beaucoup le président. C'était un homme réfléchi, bon et attentif. Il n'avait rien d'un homme froid, calculateur et criminel. Il avait fait une grave erreur mais il avait assez payé.  

 

Choi Eung Chan reprit avec un peu plus d'assurance :  

 

- Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait. Sans le vouloir vous m'avez été d'une grande aide. J'ai beaucoup aimé parler avec vous. Vous dégagez une force incroyable, à vos côtés on se sent apaisé et invincible. J'imagine sans mal, pourquoi Yoon Sung aime être près de vous. J'ose vous demander une dernière faveur.  

 

- Allez-y, je vous écoute.  

 

- Pourriez-vous me tenir informé de l'état de Yoon Sung ? S'il vous plaît ? Je ne veux pas déranger sa mère ou l'accaparer et... Je sais qu'il ne veut aucun contact avec moi mais depuis que je sais que je suis son père... Je m'inquiète encore plus pour lui. J'avais appris à le connaître un peu et c'est un homme bien ...  

 

- Ne vous inquiétez pas, je le ferai. Et quand il se réveillera, je lui parlerai de vous. Je ne peux rien vous promettre mais je lui dirai que vous étiez à ses côtés.  

 

Suite à ces dernières paroles, ils se levèrent et se dirigèrent vers un ascenseur. Choi Eung Chan s'arrêta, inquiète, la jeune femme revint sur ses pas pour le rejoindre. Arrivée à sa hauteur, il l'a pris dans ses bras et l'enlaça tel un père avec sa fille. Surprise par cette réaction, elle ne bougea pas. Au bout de quelques minutes, il la lâcha, la regarda dans les yeux, lui fit un léger sourire et dit :  

 

- Vous être vraiment une femme hors du commun. Une fois encore je vous remercie pour votre dévouement, pour votre gentillesse et votre générosité. Vous ressemblez tant à Kyung Hee. Je suis rassuré, Yoon Sung sera le plus heureux des hommes avec vous.  

 

Gênée, Na Na fixa ses chaussures, ils se quittèrent sans un mot, lorsqu'il arrivèrent devant la chambre du jeune homme. La jeune femme était un peu sonnée par la conversation qu'elle venait d'avoir. Elle laissa le président entrer dans la chambre en premier, car, elle avait besoin de reprendre un peu ses esprits. Bouleversée, Na Na s'adossa au mur, ferma les yeux et respira profondément.  

 

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, See Hee apparut. Son amie avait sans doute besoin d'elle alors, Na Na prévint qu'elle s'absentait un moment.  

 

 

 

 


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