Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Author: Lauraw

Beta-reader(s): Cats, Maruku, Grifter

Status: Completed

Series: Cat's Eye

 

Total: 22 chapters

Published: 26-05-06

Last update: 29-04-09

 

Comments: 23 reviews

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ActionRomance

 

Summary: J'ai essayer de prendre le concept du défi, en donnant des frères à Toshio (Quentin en vf, j'ai garder les noms japonais) un caractère plus ferme et j'espère que vous me lirez jusqu'au bout... merci à tous de m'avoir suivit jusqu'au bout jusqu'à la fin de cette aventure... On se reverra dans d'autre aventure... bonne lecture en attendant.

 

Disclaimer: Les personnages de "cat's eyes" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Excépter ceux de mon cru bien entendu.

 

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How can I change my username?

 

I do not allow people to change their username on their own yet. Maybe later. So if you want to change your username, contac ...

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   Fanfiction :: De bien étrange voleurs

 

Chapter 9 :: Chapitre 9 : Une dure Journée

Published: 10-01-08 - Last update: 16-02-09

Comments: désolé de vous faire attendre et merci à mon beta d'avoir une patiente à toute épreuves et surtout de m'avoir corriger si vite malgré tout son taff

 


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Ce soir là, comme prévu pendant que Ken et Toshio s’occupaient du café, Naguy passa prendre Ruï et l’emmena au « THE FRIEND’S », un de ses endroits favoris où Crash les accueillit avec chaleur. Après les avoir conduit à leur table, Crash se pencha à l’oreille de son vieil ami Naguy et lui murmura :  

 

- J’espère que ton remède va vite arriver mon ami.  

- Je pars ce week-end, lui répondit Naguy dans un murmure en échangeant un regard complice avec son ami qui se redressait.  

 

Ruï qui avait perçu quelques bribes de leur échange fronça les sourcils.  

 

- Un souci ?  

- Non, juste une boutade entre amis, tout va bien, mentit-il.  

 

Crash sourit à la jeune femme et donna une tape amicale sur l’épaule de Naguy avant de s’éclipser non sans leur avoir souhaité une excellente soirée. Ruï ouvrit la bouche pour parler mais Naguy la devança et, posant une main sur la sienne, lui dit :  

 

- Je sais que tu n’aimes pas les secrets mais certaines questions n’auront des réponses que lorsque je te les donnerai. Je voudrais juste qu’on passe une bonne soirée tous les deux sans se préoccuper de rien. Tu es d’accord ?  

-…Oui, rétorqua son interlocutrice en affichant un sourire de circonstance, se demandant bien ce qu’il pouvait bien lui cacher.  

 

Ses sœurs et elles avaient ca en commun : Une très grande curiosité, surtout pour tout ce qui touchait aux frères Utsumi. Dès la fin du dîner, ils prirent congé de Crash. Puis, Naguy voyant bien que se partenaire voulait en savoir davantage qu’il ne lui révélait, il l’emmena dans le parc attenant où, prenant place près de la statue des anges, il s’immobilisa et décida de l’affranchir en partie.  

 

- Crash et moi nous sommes connus à l’époque où j’étais dans l’armée. Nous étions pilotes et sommes devenus les meilleurs amis du monde. Mon emblème de vol était Eldorado du nom de mon premier cheval. Tout le monde me surnommait ainsi dans la bande. Pour Crash, ce surnom lui a été donné après une nuit trop arrosée où il s’est crashé pour la première et la dernière fois de sa vie avec perte et fracas mais heureusement pour lui sans trop de gravité. Seulement le bras cassé. Un vrai miracle alors son surnom est passé de First à Crash.  

- Je comprends mieux votre entente, avoua-t-elle.  

 

Il se tut avec un sourire désabusé et elle qui l’avait fixé pendant son récit tourna le regard vers la fontaine illuminée. Faisant deux pas, il se rapprocha d’elle, comblant la distance qui les séparait pour venir s’asseoir à ses cotés.  

 

- Je dois m’absenter ce week-end…Un petit moment en fait et …  

- Tu pars ? Mais et le café ? Et tes frères ? Demanda-t-elle surprise.  

- Ils ne m’accompagneront pas.  

- Mais de toute ta vie, tu n’es jamais parti sans eux ! Dis-moi la vérité, que se passe-t-il ? C’est grave ? Tu es malade ?  

- Ne t’inquiète pas, ce n’est rien. Un truc familial que je dois résoudre seul. Et puis ce sont des grands garçons maintenant, tenta-t-il de plaisanter.  

- Truc familial ? Je ne comprends pas du tout ce que tu essaies de me dire, je…  

- Peu importe. Je veux seulement que tu saches que je n’ai jamais rencontré de femme telle que toi. On se connaît depuis longtemps sans se connaître vraiment et ces derniers jours j’ai appris à voir plus en toi. J’en suis heureux.  

Elle le fixait en tremblant avant de lui demander faiblement.  

- Moi aussi je suis heureuse de ces quelques jours mais tu me fais peur. Tu parles comme si on n’allait plus jamais se revoir. On va se revoir, n’est-ce pas ? Ce n’est pas comme si tu étais malade et que tu allais mourir…Naguy ?  

 

Il l’embrassa pour l’empêcher de poursuivre et elle s’abandonna dans cette étreinte désespérée, répondant avec une ferveur teintée d’angoisse.  

Tout en la gardant dans ses bras tandis qu’ils retrouvaient leurs souffles, Naguy lui murmura :  

 

- Est-ce que tu peux me promettre de ne jamais douter de moi et me faire confiance quoi qu’il arrive ?  

Elle releva les yeux vers lui et lui répondit :  

- Je te le promets.  

 

Il lui sourit tendrement et l’embrassa de nouveau comme pour sceller ce pacte. Plus tard, lorsqu’il la raccompagna chez elle et s’apprêtait à prendre congé, elle se pencha à la portière passager et demanda :  

 

- Quand reviendras-tu ?  

- Aussi vite que possible, rétorqua-t-il la rassurer.  

- Promets-moi de prendre soin de toi, d’accord ?  

- Ma famille a besoin de moi et puis…  

- Et puis ?  

- J’ai très envie d’être avec toi, acheva-t-il en tendant la main pour lui effleurer la joue dans un geste tendre.  

 

Elle ferma les yeux pour se laisser aller à cette caresse avant qu’il ne se rapproche et n’emprisonne sa nuque pour l’attirer à lui et fondre sur ses lèvres gourmandes.  

Le lendemain, alors que ses frères petits déjeunaient, sous leur insistance, Naguy leur raconta sa soirée avec la belle policière.  

 

- Je crois que tu te trompes, dit Ken.  

- Pourquoi ? Elle a prit pour argent comptant tout ce que je lui ai raconté, s’étonna Naguy.  

- Elle est flic et a du sentir que tu ne lui dévoilais pas tout.  

- Hitomi aussi et pourtant nous nous sommes toujours débrouillés, intervint Toshio pour la défense de son grand frère.  

-Il faudra juste se méfier davantage, voilà tout.  

-Peut-être…Marmonna Ken pas convaincu en grignotant à pleines dents sa tartine.  

-Les gars, il faut que je file, bonne journée !  

-Moi aussi ! S’excita soudain le cadet après jeté un rapide coup d’œil à sa montre et constaté qu’il était en retard.  

-Avale au moins quelque chose, tenta Naguy en lui versant un mug de café mais trop tard, Ken était déjà sur le seuil de la porte du café, son sac sur l’épaule.  

-Pas le temps ! A ce soir !  

 

Naguy poussa un petit soupir et finit tranquillement de préparer la salle avant l’arrivée des premiers clients.  

Hitomi se présenta plus tard dans la matinée, son regard voilé alors qu’elle prenait place au bar. Son barman préféré le nota aussitôt.  

 

-Bonjour belle dame, pourquoi avez-vous cet air préoccupé alors que votre sourire me ravit davantage.  

-Une affaire de flic comme d’habitude, ca va aller, répondit-elle avec un sourire bravache. Il te reste des croissants ?  

-Tiens, fit-il en disposant un petit panier en osier sur le comptoir devant elle.  

-Merci, dit-elle en piochant l’une des viennoiseries.  

Voyant qu’elle ne voulait pas discuter davantage, il se tut.  

 

Quelques minutes plus tard, elle reçut un appel de son coéquipier et s’éclipsa rapidement. Le rejoignant au commissariat, les deux policiers passèrent la matinée à revoir un à un les indices dont ils disposaient. Puis, décidant de s’octroyer une pause, la jeune femme passa au studio où Toshio devait travailler ca jour-là.  

Il était environ midi lorsqu’elle y arriva. Le photographe, trop concentré sur son travail ne s’aperçut pas de sa présence et ce n’est que lorsque son apprenti lui tapota sur l’épaule pour lui signaler Hitomi accoudée à l’un des murs et l’observant tranquillement officier qu’il reposa son appareil et annonça :  

 

- Pause déjeuné pour tout le monde !  

 

Il s’empressa de la rejoindre et lui adressa un sourire forcé après l’avoir embrassé.  

 

- Dis donc, tu ne sembles pas dans ton assiette aujourd’hui.  

- Ce n’est rien, je…Commença Toshio mais, trouvant qu’il y avait trop de monde autour d’eux, il saisit son sac et Hitomi le laissa l’entrainer dans la rue où il prit une bouffée d’air. Toshio le séducteur jamais à court de mot semblait hésiter entre mensonge ou vérité pour la femme qu’il aimait.  

 

Lui remettant en place une mèche de cheveux derrière l’oreille, il répondit du tac au tac :  

 

- Ce sont ces photos qui me mettent la pression. Mais après avoir déjeuné avec la femme de ma vie, je serai de nouveau d’attaque.  

- Toshio, j’ai toujours su quand tu essayais de me mentir comme maintenant. Ca ne prend pas.  

- Hein ? Fit-il en levant un sourcil surpris avant qu’elle ne poursuive d’un ton sec.  

- Alors au lieu de me prendre pour une idiote, dis-moi plutôt de me mêler de ce qui me regarde si tu ne veux rien me dire.  

- Pas du tout ! Tu fais fausse route, je t’assure dit-il en l’enlaçant. Disons que c’est un truc entre frères qui me préoccupe un peu et dans notre famille comme tu le sais, une parole donnée est sacrée. Alors je t’en parlerai lorsque je le pourrai mais, en attendant allons déjeuner. Combien de temps peux-tu m’accorder ? Termina-t-il avec un sourire ravageur qui finit par avoir raison de sa suspicion.  

- J’attendrai dans ce cas. Comme d’habitude j’ai une demi-heure devant moi.  

- Alors dépêchons nous, déclara-t-il en l’entrainant dans un petit restaurant chinois des environs.  

 

Au même moment au lycée de Ken, le jeune homme qui trouvait que le temps passait trop lentement et se préoccupait pour Naguy ne parvenait pas à se concentrer sur grand-chose. A la pause, Aï le rejoignit avec leur poupon. Ils avaient d’un commun accord décidé qu’il le garderait le matin et elle l’après-midi. Ils alterneraient les soirées.  

 

-Ca va Ken ? Lui demanda-t-elle en s’asseyant à coté de lui et en posant le poupon sur ses genoux. Tu as l’air ailleurs aujourd’hui.  

- Ouais, j’ai très mal dormi la nuit dernière et je n’ai pas du tout la tête à suivre des cours aujourd’hui. Alors, ce poupon ? Tu t’en sors ?  

- Lui a très bien dormi par contre mais ce matin, je l’ai fait tomber du lit et une sorte de sonnerie s’est déclenchée. Ca a réveillé toute la maison ! Grommela Ai. Tu parles d’un réveil !  

-J’imagine, dit amusé Ken en jetant un regard sur le jouet sophistiqué.  

-Tu sais…  

-Quoi ?  

-Si tu as besoin d’en parler, je suis là.  

-Je sais. Merci. Mais c’est quelque chose qui concerne ma famille et j’ai donné ma parole, je ne peux rien te dire encore. Dès que je le pourrai, je t’en parlerai.  

-Je comprends, termina-t-elle en lui adressant un sourire chaleureux qui le réconforta.  

 

Soudain, le poupon se mit à émettre une sorte de grésillement puis, tout à coup, il se mit à hurler au grand dam des autres personnes présentes dans la bibliothèque. Eclatant de rire, les deux jeunes gens détalèrent aussitôt avec leur sirène sous le bras.  

Lorsqu’ils rentrèrent Ken et Toshio tiraient la même tête en prenant place au bar tandis que Naguy s’affairait derrière à préparer les commandes des clients.  

 

- Je vois Ken que ta journée était aussi réussie que la mienne, marmonna Toshio en se versant un verre.  

- Tu peux le dire.  

- Votre journée a été si terrible que ca ?  

- Bof, j’ai connu mieux. Et toi ? Ca a été ?  

-On peut dire ca. J’ai vu Ruï.  

-La belle Ruï. Dis-donc, ca devient sérieux entre vous…Content pour vous deux, lui dit Toshio puis se tournant vers le cadet, il déclara avec malice :  

-Et pour notre jeune père de famille, ca se concrétise ?  

-Tu parles ! Ce poupon de malheur n’a fait que beugler toute la journée !  

-Que veux-tu ? Les joies de la paternité, sourit Naguy en éclatant de rire aussitôt imité par Toshio.  

-C’est pas drôle, se rembrunit l’adolescent.  

-Mais on plaisante, rétorqua Naguy en lui donnant un petit coup de torchon sur le crane pour le faire réagir.  

 

Ken finit par sourire et bon joueur attrapa à son tour un torchon et une bataille rangée s’en suivit qui ne vit ni vainqueur ni perdant mais aida à détendre l’atmosphère.  

 

A suivre…  

 


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