Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Authors: Lifetree , sekhmet , Kaori_2 , Black.Jack.

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 5 chapters

Published: 28-04-04

Last update: 27-09-04

 

Comments: 23 reviews

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HumourCrossover

 

Summary: Trois nettoyeurs, trois voleuses, deux flics, un privé fouineur, une assistante hyper-jalouse et une ex-mercenaire. Le compte y est ? On peut commencer.

 

Disclaimer: Les personnages de cette RRS sont la propriété de leurs auteurs respectifs.

 

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   RRS :: Trois nettoyeurs, trois voleuses, beaucoup de délires !

 

Chapter 5 :: Reperages

Author: Lifetree

Published: 27-09-04 - Last update: 27-09-04

Comments: Lentement les choses se mettent en place. Rui réussira-t-elle sa mission d'infiltration chez CH ? C'est à mes co-auteurs d'en décider ^^ Bonne lecture à tous et toutes, et n'oubliez pas les reviews !!! Life

 


Chapter: 1 2 3 4 5


 

Entre-temps, quelque part dans la ville  

 

 

- Trilili… trilili… trilili….  

- Allô ?  

- Aï ? C’est Rui. Ecoute, on croit avoir trouvé où notre homme habite. Tu peux aller faire un tour de repérage, s’il te plaît ? Surtout reste discrète, compris ?  

- Mais oui ! Ne t’inquiète pas grande sœur, je ne suis pas une gamine non plus ! Bon tu me donnes l’adresse s’il te plaît, ou je dois la deviner ?  

 

Aï nota l’adresse que Rui lui dicta et avant de raccrocher. Elle rangea son calepin dans la poche intérieure de sa veste et enfourcha sa moto. Elle venait d’y faire quelques modifications et avait voulu le tester résultat. Heureusement pour Rui qu’elle n’était pas loin du quartier de Shinjuku : elle y serait dans moins de cinq minutes.  

 

Connaissant les rues de la ville par cœur, Aï n’eut aucun problème à trouver la rue où logeait un des hommes que l’inspectrice Saeko avait engagé. Elle gara sa moto sur le trottoir et jeta un coup d’œil rapide aux alentours. Le coin avait l’air d’être calme et les gens marchaient tranquillement le long de la rue. Bref, rien de spécial à signaler.  

 

- RYO SAEBA, TU N’ES QU’UN TRIPLE IDIOT DEGENERE SANS COEUR !  

 

Ce cri ? provenant de l’autre côté de la rue ? attira immédiatement l’attention de l’adolescente. Elle vit une jeune femme, mi-vingtaine, sortir de l’immeuble où l’homme était supposé loger. Une jeune femme très énervée et très en colère, les poings crispés, les dents serrées et les larmes aux yeux.  

 

- JE TE DETESTE RYO SAEBA ! JE TE HAIS ! TU N’ES QU’UN MINABLE COUREUR DE JUPON, UN OBSEDE, UN PERVERS, ET UN HOMOSEXUEL DETRAQUE !!  

 

 

- Trilili… Tri….  

- Allö ?  

- Rui ? C’est moi. Je suis devant l’immeuble mais…  

- ESPECE DE MOKKORI AMBLANT ! TU BANDES DEVANT TOUT ET N’IMPORTE QUOI !  

- AI ! Parle plus fort, je t’entends très mal !  

- T’AURAIS DU NAITRE ASEXUE ! QUE DIS-JE ? T’AURAIS PAS DU NAITRE DU TOUT !  

- C’est justement de ça que je voulais te parler ! Une jeune femme vient juste de quitter l’immeuble où « il » loge. Elle insulte depuis au moins trois bonnes minutes un type du nom de Ryo Saeba, c’est pas le nom de notre type, dis-moi ?  

- Oui, c’est bien lui.  

- Eh bien elle semble bien le connaître. Si on arrive à l’accoster et à la faire parler, on peut en apprendre beaucoup sur lui, non ? Ce serait moins dangereux que de l’épier, s’il est effectivement aussi bon qu’il paraît.  

- Pas mauvaise, ton idée, mais comment vas-tu t’y prendre ?  

- Laisse-moi faire, j’ai une idée.  

- Aï ! Pas d’imprudences surtout !  

- Oh, arrête de te faire du souci, tu veux ! Je suis assez grande pour me débrouiller toute seule.  

 

Aï raccrocha et rangea son portable dans sa veste. Remettant le contact, elle suivit discrètement la jeune femme. Elle se rendit vite compte qu’elle se dirigeait vers la gare ; aussi prit-elle un peu d’avance et se mit-elle en embuscade à l’entrée. Quand la femme passa devant elle, elle se mit à la suivre mais fut surprise quand celle-ci ne prit pas la direction des quais. Au lieu de ça, elle se dirigea vers un tableau à messages qu’elle examina de près. Ensuite, elle vit la femme prendre un calepin, noter quelque chose et puis effacer un des messages sur le tableau. Alors que la femme reprenait la direction de la sortie, Aï alla jeter un coup d’œil rapide au tableau. Elle ne put pas lire le message effacé, mais parvint tout de même à distinguer trois lettres qui avait été écrites en plus grand que le reste : XYZ.  

 

N’ayant aucune envie de perdre la femme de vue, elle se précipita de nouveau à sa poursuite et continua à la filer. Mais au lieu de reprendre la direction de son immeuble, elle se dirigea vers les quartiers commerçants plus aisés de la ville, où elle entra dans la boutique de Eri Kitahara. Ceci surprit Aï qui connaissait la réputation de la styliste ainsi que les prix de ses créations, aussi se demanda-t-elle ce que cette jeune femme pouvait bien venir faire dans cette boutique. Voulant en avoir le cœur net, elle gara sa moto et entra dans le magasin, où elle se mit discrètement à la chercher. Finalement, elle entendit des sanglots venir de l’arrière-boutique ainsi qu’une voix essayant de se faire réconfortante. Son intuition lui soufflant que la femme ne bougerait pas pendant les heures à venir, elle quitta la boutique et alla faire son compte-rendu à ses sœurs.  

 

- C’est un peu maigre comme information.  

- Qu’est ce que tu voulais que je fasse Hitomi ? J’allais tout de même pas la kidnapper pour lui faire subir un interrogatoire sous la torture ?  

- Non. Mais avec tout ça on ne sait toujours rien sur notre homme.  

- Au contraire.  

- Hein ? Que veux-tu dire, Rui ? Tu as trouvé quelque chose ?  

- En effet. Tu sais le code que tu as trouvé sur le tableau à message ?  

- Oui, et alors ?  

- D’après notre base de données, il s’agirait d’un code utilisé par City Hunter, le nettoyeur n°1 du Japon. Le code est utilisé pour entrer en contact avec lui.  

- Donc cette femme travaillerait bien pour lui, c’est ça ?  

- Exact, Hitomi.  

- Maintenant que nous avons son nom, est-ce que tu as plus d’infos sur lui ?  

- Un peu mais pas grand chose. Il n’a pas d’état civil, il est craint par tout le monde dans le milieu et il serait également recherché par la police.  

- Quoi ! Mais c’est une inspectrice de police qui lui a demandé de l’aide !?! Je comprends plus, là.  

- Probablement qu’ils ont un accord entre eux.  

- As-tu une idée de comment nous pouvons exploiter ces informations ?  

- Mais bien sûr, voyons. Non seulement cet homme est un nettoyeur, mais il est aussi garde du corps.  

- Oh, toi je te vois venir, grande sœur ! Tu vas l’embaucher comme garde du corps sous un prétexte quelconque et ensuite tu le feras passer à la casserole !  

- C’est une bonne idée, mais j’ai mieux je crois.  

- Raconte !  

- Quel meilleur moyen pour de voler quelque chose, que de se faire escorter vers l’objet par son protecteur ?  

- Ah je vois. Tu vas te faire passer pour la propriétaire d’un des objets exposés qui a reçu des menaces de mort. Mais puisque tu DOIS être présente à l’ouverture, il sera obligé de t’y accompagner, et comme ça coïncide avec la protection demandée par l’inspectrice, il acceptera.  

- Bien vu !  

 

Tandis que Hitomi et Rui parlaient, Aï s’était assise à l’ordinateur et consultait les informations sur City Hunter. Tout à coup elle se retourna, blême, et interrompit ses sœurs.  

 

- Rui ? Tu as bien lu tout le dossier ?  

- Oui. Pourquoi me demandes-tu ça, Aï ?  

- Alors tu sais que cet homme est aussi le pervers n°1 du Japon ?  

- QUOI !  

- Ah apparemment ça tu l’avais pas lu. C’est marqué ici. Il est dit (ici) qu’il est un grand amateur de femmes, au point de leur sauter dessus en pleine rue et de leur proposer de tirer un coup avec lui. Il y a encore écrit plus mais je crois que tu as saisi ? l’idée générale.  

- Mais j’ai aucune envie de me faire harceler pendant qu’il travaille pour nous, moi !  

- Et si …  

- Et si ?  

- Et bien si tu te faisais passer pour un homme ? Comme c’est un obsédé, il ne s’intéressera pas à toi. De plus, il te sera possible de faire du charme à la femme(, celle) qui travaille pour lui. Qui sait ? Tu apprendras peut-être quelque chose d’utile.  

- Oui mais… me faire passer pour un homme ? Encore ! Et pour combien de temps en plus… Argh ! Mais ça elle ? me plaît pas du tout, cette idée !  

- A moins que tu en aies une autre qui soit réalisable dans le peu de temps qu’il nous reste ?  

- Non.  

- Alors je crois que tu n’as pas le choix.  

- Je le crois aussi…Ça va pas faire partie de mes meilleurs souvenirs.  

- Et l’autre zigoto de l’inspectrice ?  

- Un problème à la fois tu veux bien, Aï ?  

- Ok. On continuera à chercher pendant ton absence.  

 

Rui poussa un grand soupir de désespoir et s’affala dans un fauteuil, la tête dans les mains tandis que ses doigts massaient ses tempes.  

 

 

Quelques jours plus tard  

 

Kaori entra dans le café où son client lui avait donné rendez-vous. Il s’agissait d’un nouveau café où elle n’avait pas encore mis les pieds, le Cat’s Eye. Les premières impressions qu’elle en eut furent très bonnes, surtout quand les deux jeunes femmes derrière le bar lui souhaitèrent joyeusement la bienvenue. Elle fut encore plus surprise quand son partenaire se jeta sur elles et qu’avant qu’elle n’ait eu le temps de réagir, ces deux jolies jeunes femmes avaient sorti une grande tapette à mouches et avec laquelle elles écrasèrent Ryo sur le sol.  

 

- Mais quand vas-tu arrêter ton cirque !! Tu n’es qu’une erreur de la Nature qui n’aurait jamais dû voir le jour !!  

 

Sur ce, Kaori sortit une énorme massue de 10 000 T « Regarde la vérité en face bon sang » et elle encastra Ryo dans le sol avec une telle force qu’un énorme cratère se forma dans le café.  

 

Soulagée mais loin d’être calmée, Kaori jeta un coup d’œil rapide dans le café à la recherche de son client. Elle le trouva enfin, se relevant de terre, et se rasseyant sur sa chaise, tout en essuyant une goutte de sueur sur son front. Il avait un rictus mal assuré sur les lèvres, mais ceci ne gâchait en rien sa beauté naturelle qui eut immédiatement son effet sur Kaori. Se sentant soudain très maladroite, Kaori s’approcha de la table du jeune homme.  

 

- Bonjour, je suis Kaori Makimura. Vous avez fais appel aux services de mon partenaire et de moi-même ? City Hunter ?  

- Euh oui… oui c’est bien moi. Puis-je en conclure par votre présence, mademoiselle, que vous acceptez ma demande ?  

- Oui, nous l’acceptons.  

- Comment ça !?! Nous….  

 

Ryo venait de s’extraire du trou dans le sol et avait commencé à donner son avis, quand une nouvelle massue de 10 000 T « Te mêle pas de ça » vient s’écraser sur son crâne, renvoyant celui-ci dans le son trou tel un chien dans sa niche.  

 

- Bien sûr que nous acceptons de vous protéger monsieur euh…  

- Yugichi. Yugichi Tanabo, mais s’il vous plaît belle demoiselle, appelez-moi Tan.  

 

 


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