Chapter 4 :: Sexy Kaori

Author: Tiffany

Published: 11-07-07 - Last update: 11-07-07

Comments: Dsl pour le titre un peu foireux du chapitre. J'ai décidé de rajouter un nouveau chapitre. Peut-être que ça inspirera quelques unes et quelques uns d'entre vous. N'oubliez pas, laissez pleins de reviews. Biz

Chapter: 1 2 3 4

Arrivés devant le tableau, ils se rendirent compte qu’aucun travail ne les attendait. Peu importe, en étant le mannequin vedette de la nouvelle collection d’Eriko, Kaori avait gagné beaucoup d’argent. Assez pour se permettre de ne pas travail pendant quelques mois.  

- On va au Cat’s Eye ? proposa Ryo.  

- Je passe d’abord voir Eriko. Ca ne te dérange pas ?  

- Non, tu me rejoins là-bas ?  

- Ok. A tout à l’heure.  

Kaori était un peu déçue. Après leur rapprochement, elle avait espéré qu’il proposerait de l’accompagner. Mais ce n’était pas lui qui gâcherait la superbe journée qui s’annonçait. Et puis, il y avait beaucoup d’autres hommes sur terre.  

Elle avait décidé récemment de profiter de sa jeunesse. Aucune femme de son âge ne se serait attachée comme elle l’avait fait à un homme qui ne la regardait pas. Elle avait passé trop d’années à l’attendre.  

En même temps, ce n’est pas comme si elle n’aimait plus Ryo. Juste au moment où il commençait à se dévoiler en plus. Disons juste qu’elle allait profiter de la vie et des hommes avant d’entamer une relation avec son partenaire. Elle se ferait désirer et attendre tout comme il l’avait fait ces dernières années.  

Elle en était là de ses pensées quand un homme vint l’aborder.  

- Bonjour charmante demoiselle.  

- Bonjour.  

- Puis-je me permettre de vous inviter à boire un café ?  

Elle le dévisagea. Il était pas mal. Des cheveux bruns, des yeux marron et un corps parfait.  

- C’est que je suis un peux pressé. J’ai un rendez-vous.  

- Dîtes-moi, ce n’est pas avec un autre homme ? Vous êtes libre ?  

Soudain, quelqu’un la prit par la taille. Kaori se retourna et vit Ryo.  

- Il se trouve qu’elle est avec moi. Alors bon vent.  

- C’est vrai ? Vous m’en voyez navré. Une si belle demoiselle avec vous dit le jeune homme avant de s’éloigner.  

Ryo faillit le poursuivre mais il fut arrêté à temps par Kaori.  

- Ryo, laisse-le.  

- Qu’est-ce qu’il veut dire par là ? Une si belle demoiselle avec vous ! Non mais je vous jure.  

- Au fait, qu’est-ce que tu fais là ? Tu ne devais pas aller au Cat’s Eye ?  

- Euh…si mais je préfère t’accompagner. Et puis je n’ai pas eu l’occasion de féliciter Eriko pour sa nouvelle collection. Et pour le choix des mannequins.  

Kaori lui sourit.  

En vérité, il avait l’intention d’aller au café mais en se retournant, il avait vu Kaori s’éloigner sous le regard de plusieurs hommes plutôt intéressés.  

Il avait continué à l’observer, assez inquiet. En voyant ce bellâtre s’approcher de sa Kaori, il n’avait pas pu le supporter. Il l’avait rejoins, résolu à l’accompagner et à ne jamais la quitter de l’oeil à l’avenir. On ne sait jamais sur quel genre de pervers elle risquait de tomber. Ce n’était un secret pour personne qu’elle avait l’art de toujours s’attirer de sacrés ennuis. Du moins, c’était l’excuse qu’il s’était donné.  

Jamais il n’oserait l’avouer, mais il avait peur qu’elle tombe sur un homme plus gentil, plus attirant, plus attentionné que lui. Il avait peur qu’elle l’abandonne.  

Dès que Eriko les vit entrer dans sa boutique, elle les entraîna dans l’arrière boutique.  

- Kaori, tu as été géniale.  

- Merci.  

- Tous les grands couturiers venu assister au défilé sont venus me voir et m’ont demandé où est-ce que j’avais déniché une beauté comme toi.  

- C’est vrai ?  

- Oui. Ils m’ont tous remis une carte pour que tu puisses les contacter. Ils se battront comme des lions pour t’avoir comme effigie pour leur campagne de pub.  

- C’est gentil mais…  

- Mais tu ne me ferais pas ça, n’est-ce pas ? Si tu dois représenter quelqu’un, ce sera moi n’est-ce pas Kaori ?  

- Eriko, écoute je….  

- Tu sais, je suis prête à te payer cher pour que tu acceptes. Peu m’importe combien ils sont prêts à payer, je te donnerais plus !  

- Eriko ! Si tu m’écoutais, tu saurais que je ne compte pas en faire mon métier ! Etre mannequin de temps en temps, c’est amusant mais tous les jours, c’est beaucoup trop de stress pour moi.  

- Parce qu’être la partenaire d’un nettoyeur c’est relaxant peut-être. Tu sais, ce défilé, c’était une sorte de test.  

- Comment ça ?  

- Tu sais que j’ai lancé un nouveau parfum. Mais jusqu’à présent c’est le flop total. Ca m’a coûté beaucoup d’argent. Je sais que si tu voulais bien le représenter, il aurait beaucoup de succès.  

- Eriko, j’aimerais bien t’aider mais j’ai déjà un métier. Un métier pour lequel je suis sensée garder mon anonymat. Mon travail avec Ryo n’est peut-être pas de tout repos mais je l’ai choisi et je n’y renoncerai pas.  

Ryo, qui jusque là était resté dans l’ombre, intervint.  

- Tu sais Kaori, je ne veux pas t’influencer, mais cette offre, c’est une chance pour toi de commencer une nouvelle vie.  

- Ryo, tu n’essayerais quand même de m’éjecter de ta vie. Parce que si c’est ça, tu…  

- Non, je te dis juste que tu devrais saisir la chance qu’on te donne. Tu n’es pas obligé de quitter notre duo. De toute façon, je ne peux pas me passer de toi. Où est-ce que j’irais trouver une partenaire comme toi ? Mais je te propose de mettre entre parenthèse City Hunter.  

Kaori réfléchit.  

- Non, non, non et non. Je suis désolée Eriko mais je ne peux pas t’aider. Mais tu peux le proposer à Kasumi. Elle est très belle, elle fera l’affaire.  

- Bon au moins j’ai essayé. Mais, j’ai un cadeau pour toi. Pour te remercier pour hier.  

- C’n’est pas la peine Eriko, tu m’as déjà payé.  

Quand son amie avait parlé de son salaire, Kaori s’était offusquée. Comment Eriko pouvait-elle pensé qu’il fallait la payer pour qu’elle rende service à une amie. Elle avait fermement refusé. Mais dès qu’Eriko avait parlé de donner l’argent à son partenaire, elle avait changé d’avis.  

Si cet argent tombait entre les mains de Ryo, il gaspillerait tout dans les bars.  

- Kaori, pourquoi refuses-tu d’avance alors que tu ne sais même pas ce que c’est ?  

Elle lui tendit un paquet. Kaori l’ouvrit et vit des tas d’habits. Ils étaient tous très sexy, ce qui était la griffe d’Eriko. Très sexy et féminin.  

- Merci Eri dit-elle en sautant au cou de son amie.  

C’était grâce à elle qu’elle avait appris à se conduire comme une vraie femme et non comme un garçon manqué.  

- Mais de rien ma chérie.  

Ryo s’interposa.  

- Kaori, tu ne vas tout de même pas accepter ça ?  

- Pourquoi ?  

- Parce que c’est trop…trop…  

- Sexy ?  

- Oui ! Et puis ça ne convient pas du tout au métier qu’on fait.  

- Bien sûr que si. C’est court et ça me laisse une grande liberté de mouvement. Et puis si jamais je me fais capturer, je pourrais utiliser mes charmes pour échapper à mes ravisseurs. Les hommes n’obéissent qu’à une seule partie de leur anatomie et ce n’est pas le cerveau.  

Ryo manqua de tomber en comprenant le sens de ces paroles.  

- Bon tu viens Ryo, on doit aller au Cat’s Eye. Salut Eri, et encore désolée de ne pas pouvoir t’aider. Ce n’est rien ma chérie.  

Ryo la suivit. Ils marchèrent en silence.  

- Dis, tu m’en veux pour tout à l’heure ?  

Kaori ne répondit pas. Elle savait de quoi il voulait parler.  

- Tu sais, ce n’est pas pour « t’éjecter de ma vie ». C’est juste que je veux que tu ais la chance de faire autre chose de ta vie.  

- Mais j’aime ma vie comme elle est !  

Elle calma en pensant à ce qu’il lui avait dit après. Une façon détournée de dire qu’au fil des années, elle était devenue indispensable et irremplaçable.  

- Ce n’est pas grave, oublions ça dit-elle quand ils furent arrivés devant le café.  

- Ok.  

Elle se mit sur la pointe des pieds et posa ses lèvres sur sa joue, presque sur les lèvres. Il resta figé là tandis qu’elle entrait.  

Elle s’installa au bar.  

- Ben alors, tu rentres ou tu restes planté là ? Salut Miki.  

- Salut ma chérie, tu m’as l’air de bien bonne humeur.  

- Oui, c’est l’été. Il fait beau, le soleil brille. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pas vrai Ryo ?  

Son partenaire venait de s’installer à ses côtés. Il grogna une réponse incompréhensible.  

- Au fait, Mammouth n’est pas là ?  

- Non il est parti faire les courses. C’est quoi ce paquet ?  

- Un cadeau d’Eriko.  

- Je peux voir ? demanda Miki, de nature curieuse.  

Sans même attendre la réponse, elle l’ouvrit. Elle s’extasia devant les vêtements. Soudain, un mot tomba d’un des vêtements.  

- Tiens, qu’est-ce que c’est ?  

Miki le déplia.  

- Dis tu permets ? C’est quand même à moi que ce mot s’adresse.  

Miki fit celle qui n’avait pas entendu.  

- Je te rappelle que la réunion des anciens élèves aura lieu dans une semaine. J’espère que tu seras là. En tout cas, Tom sera là lui. Tu trouveras l’adresse et l’heure au dos lut Miki à voix haute.  

Kaori se mit à rougir.  

- Kaori, tu ne m’aurais pas caché des trucs ? Qui est ce Tom ?  

Soudain, un truc blond et collant sauta en direction de Kaori. Ryo ne fit rien, pensant que Kaori sortirait sa massue, mais elle n’en fit rien.  

- Mick, tu ne pourrais pas te conduire de manière légèrement civilisée ?  

- Vos désirs sont des ordres princesse dit ce dernier en lui faisant un baisemain.  

Dès qu’elle se fut retournée, les mains de Mick se dirigèrent vers une partie de son anatomie mise en valeur par la jupe courte qu’elle portait.  

Kaori ne réagit pas en sentant que des mains palpaient son fessier. Ryo en resta bouche bée.  

- Bas les pattes espèce de pervers.  

- Ou sinon quoi ?  

Ryo sortit son revolver.  

- Ou sinon ça.  

- C’est bon, c’est bon, range-moi ça. Dis donc, c’est que tu deviens jaloux.  

- Jaloux mais pas du tout. Mon travail, c’est protéger les belles femmes contre les satyres de ton genre. Autant que je commence par ma partenaire non ?  

- Comment ça un satyre de mon genre, tu t’es vu ? Tu… Les belles femmes ! Tu viens de dire que Kaori est une belle femme !  

- Et alors ?  

Même Kaori n’en revenait pas. Surtout Kaori. Ryo se sentit mal à l’aise.  

- Tu nous as toujours pas dis qui était ce Tom dit-il pour changer de sujet.  

- C’est…c’est un ancien camarade de classe.  

- Juste un camarade de classe.  

Kaori foudroya Miki du regard. Mais elle savait que tant qu’elle n’aurait pas craché le morceau, celle-ci ne la lâcherait pas.  

- Bon, peut-être qu’on était un peu plus qu’amis. D’accord, on est sorti ensemble pendant un petit moment.  

- Ben vas-y raconte. Comment vous vous êtes rencontrés ? Comment vous êtes sortis ensemble ? On veut tout savoir dit Mick.  

Ryo n’était pas sûr de partager cet avis. Il n’avait pas vraiment envie d’entendre que Kaori avait un aimé un autre que lui, que quelqu’un l’avait embrassé avant que lui-même ne le fasse.  

- Bon, d’accord. Je vais tout vous raconter. Je l’ai rencontré…  

A vous de trouver la suite.  

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