Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author(s): Daniela_Kaori

Translator(s): Rosi-chan

Beta-reader(s): Kairi, Libellule, Blue

Status: Completed

Series: City Hunter

Original story:

La notte dell' Alba

 

Total: 23 chapters

Published: 26-05-04

Last update: 31-03-05

 

Comments: 111 reviews

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ActionRomance

 

Disclaimer: Les personnages de "La nuit de l'Aube" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. BETA DE CHOC(presque co-traductrice ^_-): Kairi!!!!

 

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   Translation :: La nuit de l'Aube

 

Chapter 4 :: Imprévus

Published: 28-06-04 - Last update: 28-08-04

Comments: Voilà enfin le chap 4!!! Desolée pour l'atteinte!! Merci Littlebee pour ta review ^^ elle m'a fait énormément plaisir!!! Je te promets que tu auras bientot les reponses à tes questions (peut etre dans le chap suivant ^__-)!!! Merci à NJ pour ce système de review... ça me donne bcp de courage à continuer., merci à Me qui apprécie autant cette histoire et avec qui je passe des longues nuits à parler(^__-)... et merci encore à ma grande Beta Kairi. Bonne lecture à tous. ^^

 


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 D' un air perplexe elle s' approcha d'un invité, et lui demanda des élucidations. L' homme lui dit que pour des raisons de sècureté il avait été décidé au dernier moment d' ancrer hors du golfe de Tôkyô: un bateau plein d'hommes riches comme celui-là, pouvait être une cible tentante pour beaucoup de malfaiteurs.  

 

Très pâle, Kaori le remercia, et alors qu'elle s'éloignait elle commença à se sentir perdue: pour ne pas courir des risques inutiles, elle avait décidé de fuir du bateau au cœur de la nuit, tout de suite après avoir placé les microphones; mais en voyant le port de plus en plus loin, elle s'était rendue compte qu’elle était prise au piège. Ses jambes commencèrent à trembler: une seule erreur dans cette situation, et elle serait morte.  

 

Elle s'assit sur un petit fauteuil en cherchant à masquer son angoisse: comment ne s’était-elle pas aperçue que le bateau levait l’ancre ? Se pourrait-il que la musique et les mots d'Inoue l'avaient distraite à ce point-là? Soudainement elle se sentit observée, elle leva la tête et croisa le regard de l' homme auquel elle avait demandé des informations peu de temps avant: lui, en la voyant préoccupé, il lui tendit une coupe de champagne et il s' assit sur le petit fauteuil près de celui de la jeune femme.  

 

— Que vous arrive-t-il, mademoiselle ? - demanda-t-il intrigué — j’ai l’impression que le savoir que nous avons levé l’ancre vous a beaucoup bouleversé... —  

 

Kaori se mordit le lèvre: était-ce donc si facile de lire dans ses pensées ?  

 

— Vous voyez — répondit puis elle en goûtant son champagne — C' est que je souffre un peu de mal du mer... J' aurais préféré que le bateau n'ait pas bougé du port —  

 

Compréhensif, l'homme lui sourit et il jeta un coup d’oeil à travers un hublot — Vous ne devez pas vous inquieter alors. Dans peu de minutes nous nous arrêterons. —  

 

Kaori le regarda avec intérêt: — Vous savez beaucoup de choses... C' est vous qui avez organisé cette réception? —  

 

— Oh non, ma chère. Ce genre de choses, je les laisse à mon ami Inoue, le propriétaire de ce Yacht. À vrai dire, c' est moi qui a demandé à Kenji de quitter le port; je l'ai fait pour ma sécurité...... donc je crains de bien être la cause de votre malaise...... —  

 

— Oh! — Kaori s' exclama surprise - vous craignez un attentat, peut-être ? —  

 

Frappé à brûle-pourpoint par cette question, l' homme lui adressa un sourire énigmatique mais il lui répondit tout de même :  

 

— Le pouvoir est toujours un risque, — décréta-t-il tranquillement — et moi, j'en ai beaucoup... Permettez que je me présente: je suis Masanori Ueda, président de la Ueda Elettronics. —  

 

Dans son cœur Kaori exulta: elle avait trouvé l' homme qu' elle cherchait.  

 

— Enchantée de vous connaître, monsieur Ueda. Je suis Mayuko Akitawa, nièce de Toshio Izumi... —  

 

L'industriel la dévisagea plutôt surpris, puis il sourit, ironique:  

 

—... Tiens! Beaucoup de temps a passé depuis ma dernière rencontre avec un membre de votre famille : votre oncle n'aime pas du tout ce genre de fêtes... — observa-t-il avec provocation.  

 

Kaori, entrée complètement dans la peau de son personnage, se leva en souriant sûre d' elle et le toisa des pieds à la tête:  

 

— Je ne suis pas mon oncle moi, monsieur... — exclama-t-elle — ... heureusement pour moi — ajouta-t-elle ensuite.  

 

Ueda se leva à son tour:  

 

— Non, vous vous trompez mademoiselle : c' est moi qui ai de la chance — et en disant cela il prit sa main et il la lui embrassa avec emportement.  

 

Kaori rougit soudainement. Malgré le fait qu' Ueda ne soit plus un jeune homme et qu'il avait déjà à peu pres cinquante ans, son regard magnétique et ses expressions impeccables faisaient de lui une personne très fascinante. Si elle n'avait pas su qui se cachait derrière cette façade de gentilhomme, elle aurait beaucoup plus apprécié cette galanterie. Pourtant, elle lui répondit d' un sourire de courtoisie, en espérant que l' homme ne s'aperçoive pas de la rougeur de son visage, jusqu'à ce qu'un tango ne commence à retentir dans la salle et qu'il l'invite à danser. Kaori accepta vite de bon gré dans l'espoir de pouvoir lui attacher le micro caché sans que celui-ci ne le remarque. Mais, une fois sur la piste de danse, elle se rendit compte que, en dansant un tango, c' était décidément impossible de prendre le microphone dans son sac et de placer de sorte qu' il ne soit pas visible.  

 

C’était d’ailleurs sans compter sur les centaines d’yeux qui s’étaient pointés sur elle en un instant : c' est pas pour rien qu' elle dansait avec un des hommes les plus puissants du Japon. Aucune femme, sur ce bateau, ne semblait être insensible au charisme qui se dégageat de sa personne. Et le fait que Ueda soit même un danseur expérimenté contribuait décidément à faire de lui un homme hors du commun.  

 

Pendant qu' elle virevoltait dans ses bras, Kaori remercia tout le temps passé à faire de l'aérobic et de la danse jazz, ce qui maintenant lui permettait de faire presque une bonne figure auprès de lui. Puis, lorsque la musique s'arrêta, les autres invités exprimèrent leur enthousiasme en les submergeant d'applaudissements.  

 

— Je vous fais mes compliments : vous êtes vraiment une excellente danseuse —  

 

Kaori, le visage rouge, leva le regard vers Masanori Ueda, et elle s'aperçut seulement à cet instant de combien elle était serrée à lui.  

 

— Vous vous trompez — répliqua-t-elle — Le mérite n'en revient que à vous. Vous êtes tellement bons que vous guideriez à la perfection n' importe qui —  

 

Et ne voulant pas encourager l'attraction qui l'homme avait évidemment vers elle, elle se dégagea de cette étreinte. Mais l'industriel ne la laissa pas partir et il voulut à tout prix lui offrir à boire. Ils bougèrent donc, vers la table de la réception, et pendant que Masanori lui versait un cocktail, Kaori regarda un peu autour d'elle: soudainement la fête s'était animée, la piste de danse était pleine de gens, et les rires de personnes un peu éméchées avaient pris la place des discours à voix basse d'il y a une heure. En voyant la situation, Kaori prit courage et pensa que d'ici à pas longtemps elle aurait la possibilité de laisser le salon, en passant inaperçue. Elle se mit donc, à converser tranquillement avec l'industriel, en attendant le bon moment pour placer le micro caché, jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’elle avait commis une erreur monumentale : elle avait caché les microphones dans le sac à main qu' elle avait avec elle. Comment pouvait-elle penser l'ouvrir et les prendre, sans que l'homme en face d'elle ne s'en aperçoive ?  

 

" Que je suis stupide " pensa-t-elle " si Ryo était ici il ne cesserait plus de se moquer de moi! Je dois mijoter quelque chose... "  

 

Elle continua à faire mine d'écouter les discours de Ueda jusqu'à qu'un garçon ne s'approche de l'industriel en lui demandant respectueusement la parole.  

 

Plutôt ennuyé, Ueda lui demanda ce qu'il voulait.  

 

— Madame Takahada et son mari sont arrivés, monsieur. Ils voulaient que vous en soyez informé...—  

 

— Je savais déjà qu'ils étaient là — répliqua-t-il agacé — J'ai vu Monsieur Takahada il y a une heure, étant en train de manger de manière indécent... Ecoutez, dite à Madame de me rejoindre, si elle le souhaite —  

 

Le garçon acquiesça et il s'éloigna. Kaori pensa en elle même que Takahada devait être le nom de l' homme qu' elle avait vu quand elle était entrée et qu'elle avait vite rebaptisé « le petit bonhomme qui mange ».  

 

Ueda sourit plutôt gêné:  

 

- Je crains, malheureusement, d'avoir surestimé cette personne : si j'avais su qu'il était un malappris de la sorte, certes de je ne l'aurais pas invité à cette party, ce soir... —  

 

" Mieux vaut être malappris que criminels " pensa Kaori en aquiescant. Puis, décidée à profiter de cet instant de silence embarrassé pour s'éloigner de lui, elle prit l'excuse de se devoir remaquiller et elle se retira.  

 

 

A suivre CHAPITRE 5- Fatalité  

 

 


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