Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author(s): Daniela_Kaori

Translator(s): Rosi-chan

Beta-reader(s): Kairi, Libellule, Blue

Status: Completed

Series: City Hunter

Original story:

La notte dell' Alba

 

Total: 23 chapters

Published: 26-05-04

Last update: 31-03-05

 

Comments: 111 reviews

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ActionRomance

 

Disclaimer: Les personnages de "La nuit de l'Aube" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. BETA DE CHOC(presque co-traductrice ^_-): Kairi!!!!

 

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   Translation :: La nuit de l'Aube

 

Chapter 5 :: Fatalité

Published: 02-08-04 - Last update: 28-08-04

Comments: Voilà enfin une maj!!!! Je sais, j'ai tardé bcp, mais c'est pas de ma faute, il faut frapper ma beta (hihi!!) !! Non, non.... je plasaintait.... la pauvre ;__; !!! Elle fait un sacré boulot pour me corriger!!! Ben, j'ai été sur le point de laisser tomber cette traduction... j'étais tellement decouragée... ;__;! J'avais l'impression que personne ne la lisait pas. Mais finalement j'ai decidé de continuer.... Pour les (peu de)personnes qui me suivaient!! P-e mon français n'est pas aussi bien que celui des autres auteurs, mais je fais ce que je peux (Kairi ne peux faire des miracles pour m'ameliorer... ^^;;;). Bon, je vous laisse à votre lecture.... vous allez avoir une agreable surprise dans ce chapitre hihihi (^____^).... Vous vous attendiez à ça ^^? Merci à tous ceux qui ont laisse des reviews! ça m'a fait super plaisir et m'a donné le courage ^^!!! Bonne lecture

 


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Refermant aussitôt à clé la porte des toilettes, Kaori fouilla dans son sac à main, prit les microphones et, en les tournant entre ses doigts, commenca à se demander où elle pouvait bien les cacher pour les avoir plus facilement à la portée de la main. À la fin, elle ne trouva rien de mieux que de les mettre dans un gants qu'elle portait, elle s'assura ensuite que en remuant le bras ils ne tombaient pas à terre, et elle décida d’éviter tout de même de faire des mouvements brusques. Lorsqu'elle sortit des toilettes, elle vit que Ueda se trouvait toujours à la table de la réception, mais il n'était plus seul: il discutait avec beaucoup d'animation avec une femme.  

 

" Ce serait donc madame Takada " pensa Kaori en regardant sa silhouette de dos, et elle prit un verre de vin du plateau d' un serveur. " Mince, elle arrive juste au moment où j'ai le micro-espion à portée de la main ?! ".  

 

Pendant qu'elle observait le couple à la dérobée, une main se posa sur son épaule :  

 

— J'ai remarqué comment vous m'observiez tout à l'heure, mademoiselle, vos attentions me flattent... —  

 

Kaori sursauta de surprise. Mais qui était-il, de quelles attentions parlait-il ?! Elle regarda à peine cette main sur son épaule, et elle ne put s’empêcher de remarquer un gros anneau d'or briller à son annulaire. Mais quelle espèce de personne était-il ?! Non seulement il essayait de la séduire, en se permettant une familiarité déplacée, et qui plus est il était marié !  

 

— Écoutez-moi un peu ! — s' exclama-t-elle ennuyée — Mais pour qui vous vous prenez ? —  

 

Elle se tourna brusquement pour le regarder et, d'un mouvement de surprise qu' elle n'arriva en aucune façon à contrôler, sa main lâcha le verre. L'homme en face le saisit au vol et, en lui souriant amusé, le lui tendit : cet homme était Ryô. Elle rougit et pâlit violemment, elle n'arrivait pas à croire à ce qu'elle voyait, pourtant c'était bien lui : élégant et très beau.  

 

De son côté, Ryô pensa tout de suite avoir fait sensation sur la jeune femme et, en dégainant le sourire le plus enjôleur dont il était capable, lui demanda :  

 

— Vous ne le voulez plus, votre verre ? —  

 

À cette question Kaori se secoua et, malgré le fait qu’elle soit en proie à une confusion des plus noires, bégaya un « Oui, excusez moi » pendant que se joues s'embrasaient de plus belles. Elle prit le verre qu'il lui tendait, mais sa main tremblait tellement que le sort de son contenu d’ici peu de temps fut tout de suite clair. Alors Ryô en arrêta le tremblement de la sienne, et d'un bras il serra Kaori fort contre lui. Elle ne comprit plus rien : elle n'arrivait même plus à penser, elle voyait seulement ses yeux, son visage ; et la chaleur de cette main, serrée contre la sienne, faisait battre son cœur comme un tambour. Ça ne dura que quelques instants, puis la femme qui parlait avec Ueda tout près de là, saisit Ryô par un bras et l’entraîna vers elle : il s'agissait de Saeko.  

 

— Ça suffit maintenant, Trésor, arrête de plaisanter avec les invités, allons... —  

 

— Euh... pardon mon amour... — répliqua Ryô énervé, et dégagea Kaori de son étreinte, en la laissant toujours stupéfaite et surprise.  

 

— J'espère que les manières de mon mari ne vous ont pas effrayée, mademoiselle. Vous voyez, c'est un homme qui aime beaucoup plaisanter, et malheureusement parfois il exagère... mais il n'est pas dangereux — s'exclama Saeko en riant, et elle se serra à Ryô doucement.  

 

Kaori resta silencieuse, se limitant à acquiescer, tandis que tout doucement elle retrouva son calme. En regardant Ryô, Saeko et Ueda devant elle, elle se rappela soudainement de l'affaire que son associé avait accepté sans la consulter ; et les anneaux qui brillaient à leurs annulaires étaient la preuve que Ryô et Saeko se trouvaient déjà en plein mission; donc le criminel qu'ils devaient protéger était bien Masanori Ueda.  

 

Ryô lui tendit la main en souriant :  

 

— Excusez moi pour tout à l'heure, mademoiselle : ce n'était pas mon intention de vous effrayer. Je m'appelle Asashi Takahada et voici ma femme Hitomi, enchanté de vous connaître — À son tour, Saeko lui serra la main.  

 

Plutôt agacée par le son de ce mot « femme », Kaori se présenta comme étant Mayuko Akitawa ; puis elle sentit le besoin d'échapper à leurs regards et, en inventant un prétexte, s'éloigna. En faisant de l'espace parmi les invités, elle se réfugia dans un petit coin dans l'éspoir d'arriver à donner un sens logique à ce qui se passait. Outre la surprise, qui la faisait encore trembler, elle ne se sentait pas très bien et, en se plaçant ici, se trouvant un peu plus loin de la foule, elle espérait respirer de l'air plus frais.  

 

Seulement peu de minutes se passèrent avant que Ryô ne retourne à l'attaque :  

 

— Mayuko, qu'est-ce que vous faites?! — s'exclama-t-il en s'approchant — Vous restez toute seule alors que vous avez la possibilité de passer la soirée avec un homme aussi splendide que moi ?! —  

 

Kaori lui demanda d'un souffle de la laisser toute seule et, en se tournant de l'autre côté, baissa le regard : elle craignait en effet que Ryo, à force de la regarder, puisse la reconnaître.  

 

— Oh ! Qu'est-ce que vous-êtes jolie, êtes-vous timide ? — fit il par contre en s'approchant toujours plus.  

 

Kaori s'énerva :  

 

" Malédiction, avec toutes ces femmes, c'est justement moi qu'il a décidé de suivre ?! " et, en levant le regard, elle lui répéta exaspérée de la laisser en paix.  

 

Ryô se fit sérieux :  

 

— Vous êtes très pâle! — dit-il — Vous êtes sûre que vous allez bien ? —  

 

— Je vais très bien — fit elle, et elle essaya de s'éloigner.  

 

Mais il ne la laissa pas partir et, un sourire de hébété aux levres, il exclama :  

 

— Peut-être alors que c'est ce vêtement qui vous embête ! — et d'un geste inattendu il lui souleva la jupe. Kaori eut juste le temps de la bloquer de ses mains avant que le pistolet qu'elle cachait entre ses jambes ne soit découvert et elle le frappa d'une forte bourrade.  

 

— Vous êtes un cochon ! — hurla-t-elle plus effrayée par le danger couru que par le geste en soi, et sans attendre une seconde, elle laissa le salon principal.  

 

Lorsque elle vit le couloir désert devant elle, elle se sentit soulagée : elle avait besoin de réfléchir et de se calmer.  

 

" Espèce d'idiote ! Par sa faute j'ai faillit me faire découvrir... " pensa-t-elle " Quel idiot, imbécile, crétin ! " et elle fit les cents pas pour calmer ses nerfs.  

 

Finalement, comme elle se trouvait déjà hors du salon, elle décida d'aller dans sa chambre pour préparer le récepteur des micro espions et pour consulter le plan. Si Ryô était vraiment le garde du corps de Ueda, elle avait peu de chances de placer sur lui un micro sans qu'il s'en aperçoive. C'était donc mieux qu'elle se concentre sur l'autre partie de son plan et qu'elle cherche une manière pour entrer dans la pièce secrète en évinçant la surveillance. Et qui plus est, elle ne se sentait pas en pleine possession de ses forces : quelque chose n'allait pas.  

 

" Je vais m'évanouir " pensa-t-elle, pendant que sa vue se voilait " ... je ne peux pas me sentir mal ici : si quelqu'un me voit... non, pas maintenant... s'ils trouvaient le pistolet... Je dois résister... Je dois arriver à ma chambre, à ma chambre " et elle accéléra le pas.  

 

Lorsque elle rejoignit la porte, avec les dernières forces qui lui restaient, elle déverrouilla la serrure avec sa carte magnétique et elle s'enferma dans sa chambre. Dans l'obscurité, elle rejoignit son lit au milieu de la pièce et s'y jeta dessus en sentant maintenant qu'une obscurité et un silence peu naturels l'enveloppaient complètement.  

 

 

 

Elle resta dans cet état une dizaine de minutes, puis, lentement, le son des voix lointaines, de la musique, du tintement des verres recommencèrent à lui arriver aux oreilles ; et en ouvrant les yeux elle vit sa chambre eclairée seulement par la lumière de la lune qui filtrait du hublot. Elle s'assit sur le lit, et sentit distinctement deux voix familières, provenant du couloir.  

 

— Est-ce que tu es sûr de ce que tu dis ? —  

 

— Certes, je n'en ai pas le moindre doute.... —  

 

— Donc c'est elle la personne que nous cherchons : sa tâche est de tuer Ueda... —  

 

— Hey, un instant Saeko, ne va pas aussi vite ! Je n'ai pas dit cela... j'ai seulement dit qu'elle a un pistolet avec elle, caché sous sa robe. —  

 

— Esplique-moi un peu : comme as-tu fait pour voir qu'elle a un pistolet, hein ? —  

 

— Ton ironie est tout à fait inutile, je l'avais deviné dès le debout : lorsque je l'ai enlacée, je l'ai senti contre ma jambe. Puis... j'ai contrôlé. —  

 

— Alors, je ne vois pas pourquoi ça ne serait pas elle la personne que nous cherchons, Ryô; d'ailleurs personne ne la connaît pas sur ce bateau... —  

 

— Bof, je ne sais pas... quelque chose n'est pas clair... de plus, je ne sens provenir aucune menace d'elle... —  

 

— Tu ais trop confiance en ton instinct : Mayuko Akitawa est une femme très belle...... Ca ne m'étonnerais pas du tout si ton légendaire sixième sens loupait son coup face à son charme...  

 

— Ouais, tu as raison ! Mayuko est très belle ! Et tu sais quoi ? Espérons que ce soit vraiment elle la tueuse ; une femme tueuse, et comment ! J'ai toujours rêvé de faire mokkori avec une tueuse !!! —  

 

— Ryô, zut!! Est-ce vraiment possible que tu ne penses qu’à ça ? Et puis je ne crois pas qu'elle ait très envie de faire mokkori avec toi, pense à travailler, plutôt! —  

 

— Tu plaisante?! Bien sûr qu'elle veut faire mokkori avec moi : n'as-tu pas remarqué comment elle a réagi quand elle m'a vu ? C'est moi qui te le dis: cette femme est amoureuse folle de moi ; cette fois-ci cela sera une rigolade. —  

 

 

Kaori se leva brusquement :  

 

" QUOI?!? " pensa-t-elle " moi, je serais amoureuse folle de toi?!? Moi qui veux faire mokkori avec toi?! Mais même pas si tu étais l'unique homme sur la Terre, espèce d'obsedé répugnant, même pas si la santée du genre humain dépendait de ça! Quel cochon tu es, mon cher, cochon et myope : il suffit d'une perruque pour que tu ne reconnais même plus ton associée?? "  

 

Ryô continuait :  

 

— De toute façon, ma chère « Hitomi », tu ne dois pas du tout être jalouse, tu sais? Je serais un bon mari, tu peux être tranquille, je m'aquitterais avec joie de mes devoirs conjugals... euh... eh eh, Saeko qu'est ce que tu fais ? Range ton pistolet... Je plaisantais... —  

 

— Ôte cette main de là...  

 

— Siii, certes... —  

 

Kaori, un énorme marteau dans ses mains, avait maintenant du mal à se retenir :  

 

" Donc, tu penses pouvoir prendre tes aises avec moi et avec elle?! Mais tu ne sais pas que je suis ici, moi...... et demain, demain, je te le ferai payer ! "  

 

Saeko avait reprit le discours :  

 

— Alors, au travail : ce n’est pas très prudent de laisser Ueda encore tout seul... —  

 

— Ok, écoute : séparons nous et restons en contact avec les oreillettes ; toi, tu restes avec Ueda et moi, entretemps, je me mets à la recherche de Mayuko Akitawa, ainsi on verra qui elle est vraiment. Allez ! —  

 

— Ryô, un instant, pas si vite : je n'ai pas trop de confiance à te laisser aller chercher la fille ; pourquoi ne faisons-nous pas le contraire ? Moi, je cherche Mayuko et toi, tu joue le garde de Ueda... —  

 

— Quoi?! Pas de question! Ueda ne me supporte pas et moi non plus je ne le supporte pas... —  

 

— Pour l'amour du ciel, mais tu est en train de travailler ! Qu'est-ce que cela peut bien faire, s'il ne te plaît pas? Tu dois seulement le protéger ! —  

 

— Pour moi cela a de l' importance, et puis la Police te l'a confié à toi : tu ne voudrais pas te promener dans le bateau, en le laissant à quelqu'un qui n'est pas policier ? Ça n'a pas l'air d'être très professionnel...... —  

 

— Flûte! ... C'est bien, on fait comment tu veux! —  

 

— Youpi! Mayuko, Trésor, j'arrive!! —  

 

 

 

Kaori le sentit partir pendant que Saeko, en soufflant, fermait la porte de la chambre voisine et partait du côté opposé.  

 

Elle, par contre, resta immobile : il avait tapé dans l'oeil à Ryô ! Lui qui l'avait maltraitée et s'était moqué d'elle autant de fois ; qui continuait à lui répéter qu'elle n'était seulement qu'une femme à demie et qui l'avait même appelée « scorpéne » ; maintenant il se proménait tout content, en espérant de faire mokkori bien avec elle. Kaori n'arrivait pas à y croire : alors, quand il disait qu'elle était l'unique femme au monde qui ne l'excitait pas, il avait toujours menti... Elle ricana dans sa barbe satisfaite de la revanche qu'elle venait de se prendre sur Ryô. Mais tout aussitôt, lentement, un sentiment plus profond et sincere se substitua à celui-là et elle commenca tout doucement à rêver...... eux deux... ensemble.  

 

 

Perdue dans sa rêverie, elle eut besoin d'une bonne demie-heure et de toute sa détermination, pour mettre de côté ces pensées et revenir à la réalité. Et dès qu'elle le fit, elle se rendit compte que, en effet, elle avait peu de raison d'être gaie : il était déjà minuit et elle n'avait encore rien fichu. Qui plus est, elle avait la certitude que Ryô et Saeko la considéraient comme une des suspects et qu'ils auraient l'œil sur elle.  

 

" Je viens de me mettre à dos City Hunter " pensa-t-elle perplexe pendant qu' elle sortait de sa valise l'appareil de réception " Que devrais-je faire, lui dire tout et lui demander de me laisser faire ? Mais comment puis-je faire ? Il pense que je suis Mayuko, ... et puis je ne veux pas qu'il commence à protester, je n'ai pas assez de temps pour des bêtises pareilles. Bah ! Je ne suis qu'une idiote. Ryô peut être City Hunter mais je suis son associée, et je connais très bien tous ses points faibles... et puis il est resté si fasciné par Mayuko... Pourquoi ne n’y arriverai pas ? Bien au contraire... Ça pourrait être intéressant... un défi entre nous... Hum... Essayons! "  

 

Excitée à l'idée de se mesurer avec le meilleur nettoyeur en circulation, Kaori arrangea le récepteur, elle s'assura qu'il soit ajusté sur les fréquences des microphones, puis déplia la carte du bateau pour avoir une image précise de la disposition des chambres et pour savoir comment elle devrait bouger. Lorsque elle sortit de la deux cents trente six, elle était vraiment « regonflée à bloc » et décida de se jeter dans la mêlée et d'essayer d'entrer dans la chambre d'Inoue.  

 

" Si je rencontrerai Ryô sur ma route... eh bien, j’aviserai à ce moment là ! " pensa-t-elle, et elle commenca à monter l'escalier.  

 

 

 

A suivre CHAPITRE 6- Le plan commence  

 

 


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