Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author(s): Daniela_Kaori

Translator(s): Rosi-chan

Beta-reader(s): Kairi, Libellule, Blue

Status: Completed

Series: City Hunter

Original story:

La notte dell' Alba

 

Total: 23 chapters

Published: 26-05-04

Last update: 31-03-05

 

Comments: 111 reviews

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ActionRomance

 

Disclaimer: Les personnages de "La nuit de l'Aube" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. BETA DE CHOC(presque co-traductrice ^_-): Kairi!!!!

 

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   Translation :: La nuit de l'Aube

 

Chapter 6 :: Et le Plan Commence

Published: 04-08-04 - Last update: 28-08-04

Comments: Salut à tlm!!! Je voulais vous remercier pour vos reviews. Je suis heureuse que l'histoire vous plait autant qu'à moi quand je l'ai lue la 1ère fois(et je dois vous avouer que je ne m'en laisse pas ^^). C'est vrai que j'ai pensé d'arreter, il y a quelque temps, mais maintenant non plus(c'est surtout grace à toi ma Sophie ^_- et à vos reviews). Merci à tous. Avant de vous laisser a votre lecture je voudrais eclaircir quelque point sur cette fic: l'histoire se deroule après l'arrive de Sayuri et avant l'arrive de Bloody Mary. Lorsque l'auteur l'a écrite, en Italie le manga était sorti jusqu'à ce point la, donc elle ne savait rien ni de Cendrillon dans la ville(Kaori avec la perruque est un coup de genie ^^, à croire que c'est Hojo qui l'a copié à elle), ni de la cécité d'Umibozu, ni de Kaibara, ni de Mick.... Pourtant il y avait dejà les persos de Miki, Kasumi(mais pkoi tous dans leur ff l'oublient, la pauvre Kasumi??? pourtant elle travaille tjrs au Cat's Eye), Kazue. Je dis ça pour vous expliquer que c'est pas sur que Ryo ait reconnue notre Kaori ^^ parce que l'auteur ne savait encore que Ryo l'aurait reconnue avec n'importe quel deguisement ^_-. Donc vous aussi: oubliez tout ce qui s'est passé dans le manga après l'episode de Sayuri.....et maintenant... à vous la suite ^_-

 


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La chambre à coucher du propriétaire se trouvait à l'étage supérieur. Kaori commença à marcher rapidement: elle savait qu'à cet étage-là il n'y avait pas des autres chambres que celle d'Inoue, des salons et une piscine tout à fait déserte. À bien y voir, à ce niveau, il semblait qu'il n'y avait personne sauf elle. En se remémorant la carte, Kaori passa devant trois portes, deux se trouvant à sa droite et une à sa gauche : elles menaient à la piscine, au sauna et à la salle de jeux. Lorsqu'elle arriva au bout du couloir, elle tourna au coin et vit au fond la porte qu'elle cherchait; auprès de celle-ci, un type, assis sur une chaise, lisait un journal. Kaori s'approcha d'un pas assuré aufin de tâter le terrain et, en addressant à l'homme, le regard le plus candide dont elle était capable, lui demanda de l'aide tout en disant qu'elle s'était perdue. L'homme se mit debout et avança vers elle:  

 

— Mademoiselle, ce couloir est réservé — dit-il — Les invités ne peuvent pas y avoir accès. Je vous en prie, partez. De tout façon... On est au 5ème niveau. —  

 

Kaori s'appuya sensuellement contre le mur :  

 

— Oh, diable! Au 5ème?!... Je suis vraiment stupide : je suis montée trop haut... le fait est que ce bateau est si grand !.... Je déteste ce genre des fêtes! —  

 

En la voyant inquiète, l'homme essaya de lui venir en aide:  

 

— Peut-être si vous me disiez le numéro de votre chambre je pourrais vous aider... —  

 

— Et comment ! Je cherche la deux cents trente-six — fit-elle en le regardant des ses yeux languoreux.  

 

Le garde pensa un instant et lui expliqua en détail le parcours qu'elle avait à faire pour arriver à sa chambre. Kaori fit semblant d'être attentive et elle aquiesça d'un signe de la tête en écoutant ses indications, puis elle lui adressa un large sourire:  

 

— Je vous remercie d'avoir été aussi gentil avec moi, monsieur. Voudriez-vous me tenir compagnie à la fête ? —  

 

L'homme la regarda visiblement flatté, mais d'une voix légèrement embarrassée, il refusa :  

 

— Je suis vraiment désolé, je ne suis pas un invité... Je ne peux pas quitter mon poste. De plus... eh bien... je dois vous demander de vous éloigner. Vous savez, ce sont des ordes qui viennent de très haut... —  

 

— Oh, bien sûr! — repliqua-t-elle très vite — Ne vous inquiétez pas, je pars immédiatement: je ne veux certainement pas que vous ayez des ennuis par ma faute — et elle fit mine de partir.  

 

Mais, avant de tourner au coin, elle le regarda une dernière fois: — De toute façon... c'est vraiment dommage que vous ne pouviez pas me tenir compagnie ! — dit-elle, et elle lui fit un clin d'oeil qui étalerait un pachyderme.  

 

" Je ne vais pas me rende aussi facilement " pensa-t-elle pendant qu'elle retournait sur ses pas " Maintenant je vais prendre un peu de vin, je reviens ici, je le séduis et je l'assomme ! "  

 

Elle venait d'arriver devant l'escalier lorsqu'elle sentit une présence derrière elle, elle se tourna et trouva Ryô qui, appuyé contre le mur, était en train de la regarder amusé.  

 

— Vous m'avez bien fatigué, mademoiselle ! Je ne vous trouvais nulle part... —  

 

Kaori décida de continuer à jouer son rôle et, en le regardant de haut en bas, elle lui répondit :  

 

— Je ne vois pas du tout pourquoi vous me cherchiez, Monsieur Takahada, nous n'avons plus rien à nous dire. Et d'ailleurs je ne m'intéresse pas aux hommes mariés. —  

 

— Oui, je l'ai remarqué! — répondit promtement Ryô — Vous avez l'air de préférer de loin les gardes... —  

 

Kaori ne cueillit pas la provocation et, en lui tournant le dos, commença à descendre l'escalier en cachant son agitation derrière un mur d'indifférence.  

 

En réalité elle se sentait comme une proie traquée par un limier, et elle savait que, si elle voulait faire avancer son plan, elle devait d'abord se libérer de lui.  

 

Ryô lui saisit un bras et l'arrêta net:  

 

— Les pistolets sont des engins très dangereux. — souffla-t-il — Qu'est-ce qu'une aussi jolie jeune fille que vous peut bien en faire ? —  

 

Contrairement à ce qu'on pouvait attendre, Kaori resta impassible et, en se dégageant de son étreinte, commença à déscendre l'escalier de plus en plus vite. Ils arrivèrent donc au couloir du 4ème niveau; Kaori marchait à vive allure, suivie à peu de distance par Ryô, et elle fasait mine de ne pas entendre les phrases qu'il lui lançait de temps en temps. En fait, elle ne savait pas où elle allait ni pourquoi ; ainsi au lieu de lui faire face elle prenait la fuite. Cela continua pendant un bout de temps jusqu'à ce qu'elle voit un homme dans le couloir et eut une idée. En pressant le pas, Kaori rattrapa l'inconnu et lui demanda de l'aider : il y avait un homme qui l'importunait et la suivait.  

 

Face à la grâce de Kaori et aux grands yeux apeurés qu'elle lui adressait l'homme se sentit aussi fort qu'un Superman et, en la regardant avec un courage à toute preuve, lui dit de ne pas s'inquiéter parce qu'il allait tout résoudre.  

 

Donc tandis qu'il se dirigeait vers Ryô, déterminé à régler la question, Kaori se tourna et s' en alla en courant. Elle se sentait un peu coupable vis-à-vis de ce pauvre homme qu'elle avait jeté dans la mêlée contre Ryô, mais d'ailleurs tout ceci lui permit de gagner des précieuses minutes et, dans une situation telle que celle-là, la fin justifiait les moyens.  

 

Kaori courit tout au long du couloir, descendit l'escalier qui se trouvait à sa droite et continua à courir vers la porte qu'elle voyait au bout. Maintenant le plus important était de semer Ryô; elle le connassait trop bien pour ne pas savoir combien il était déterminé et infatigable dans certaines situations, et se libérer de lui n'allait pas du tout être simple.  

 

Elle ouvrit la porte, haletante, et s'aperçut avec horreur qu'elle était revenue dans le salon de la réception.  

 

" Diable ! " pensa-t-elle énervée, " Maintenant comment vais-je me débrouiller ? Si je ne bouge pas de là, Ryô va me trouver tout de suite. Quelle foulle !! ... Si je me mêlais aux autres, peut-être je pourrais même arriver à sortir de l'autre côté. Ryô est tout de même un être humain, il n'est pas infaillible.... ".  

 

Elle entreprit de faire de l'espace autour d'elle et de se faufiller parmi les gens, jusqu'à ce que, en se retournant, elle vit Ryô qui entrait par la même porte qu'elle: évidemment rien sur lui laissait supposer qu'il s'était fait cogné par le type qu'elle lui avait envoyé contre.  

 

" Zut, je n'aurais pas dû le faire... " pensa Kaori avec regret " Le peuvre, espérons qu'il ne lui a pas fait trop mal ! Je devrais au moin le chercher et lui demander pardon... ma comment vais-je faire ? Après tout ce qui s'est passé ce soir, ce sera déjà bien si je ne me fais pas arrêter par Saeko en tant que tueuse ! "  

 

Elle était presque arrivée au bout du salon, lorsque elle entendit qu’on l’appelait et, en se tournant, elle vit Masanori Ueda qui allait vers elle en souriant.  

Et ne pouvant pas faire rien d'autre, elle s'arrêta pour l'attendre en lui rendant le sourire.  

 

— Chère Mayuko — s'exclama l'homme en prenant sa main dans les siennes — je commençais à craindre de ne plus vous revoir. Je tenais à m'excuser personnellement pour le comportement tout à fait répréhensible de monsieur Takahada. Une attitude pareille, surtout vis-à-vis d'une personne comme il faut que vous, est tout à fait impardonnable. Je comprends parfaitement que vous en soyez restée dégoûtée et que vous ayez quittée la réception. J'espère, toutefois, que vous voudriez bien accepter mes éxcuses les plus profondes... —  

 

Kaori lui répondit qu'il n'avait vraiment rien à se faire pardonner et qu'elle savait bien, malheureusement, combien on pouvait se sentir gêné à cause du comportement inconsidéré d'un ami. Ensuite, devinant qu'elle n'allait pas se débarasser de Ueda aussi facilement, elle comprit que si elle ne voulait pas que Ryô la voit tout de suite, il fallait au moin qu'elle quitte le centre de la salle. Sans le savoir l'industriel lui vint en aide :  

 

— Avez-vous déjà visité l'appontement, mademoiselle ? Vous devriez voir à quel point la ville est belle vue de la mer, avec toutes ses lumières. Dans une nuit aussi splendide que celle-ci, la pleine lune se reflèt dans l'eau..... c'est un spectacle vraiment fascinant... —  

 

Kaori ne se le fit pas répéter deux fois :  

 

— J'accepte avec beaucoup de plaisir votre invitation, Monsieur Ueda, en effet je n'ai pas encore visité l'appontement... — et elle prit le bras que l'homme lui offrait.  

 

Ils sortirent donc et, une fois qu'ils eurent traversés la partie éclairée par la lumière du salon qui filtrait du hublot, ils se retrouvèrent vite dans la pénombre d'une nuit de pleine lune. Le climat était plutôt humide, et le froid se faisait sentir ; mais Kaori ne voulait pas rentrer sous aucun prétexte au monde : il y avait toujours Ryô qui était en train de la chercher, quelque part. De l'appontement on accédait par contre à beaucoup de couloirs : cela allait être une excellente point de fuite pour elle ; il ne lui suffisait plus que de trouver un moyen pour se débarasser de l'encombrante présence de son accompagnateur. Peu de minutes après être sortis, l'industriel, d'un geste très galant, ôta sa veste et la posa sur ses épaules.  

 

— Je m'en voudrais si pour satisfaire à mon caprice, vous n'attrapiez une pneumonie — dit-il.  

 

Elle lui sourit et le remercia sincèrement : cette nuit il faisait vraiment froid. Puis, pendant que, pas après pas, elle parcourait l'appontement en écoutant les discours de Ueda, Kaori commença à réaliser que cette veste sur ses épaules n'était pas seulement un abri du froid, mais aussi une chance inattendue. Maintenant qu'ils étaient enveloppés par l'obscurité, que Ueda parlait distraitement, et que Kaori avait sur elle cette veste, il serait un jeu d'enfants de placer les micro espions. Elle continua, donc, à se promener auprès de lui, en faisant semblant de l'écouter ; en réalité elle se mit à chercher d'une façon forcenée dans son gant le micro espion qu'elle y avait caché. Elle ne s'aperçut quasiment pas que l'industriel avait passé nonchalament un bras autour de ses épaules : Kaori ne pensait qu'à ce maudit micro espion qui ne voulait pas se faire trouver ; se pourrait-il qu'elle l'ait perdu lorsqu'elle fuyait Ryô ?  

 

Puis elle tâta du bout des ses doigts quelque chose de très petite, presqu'une miette, et sortit toute triomphante le micro espion. Il ne fut qu'à cet instant, en revenant soudainement à la réalité, qu'elle comprit ce qu'il allait se passer : Ueda s'était arrêté devant elle ; ses mains, posées sur ses épaules, la caressaient lentement pendant que sa voix, profonde et sombre, lui murmurait des compliments. Kaori eut un frisson et elle le regarda, préoccupée; puis, seulement peu de temps après, elle se retrouva serrée contre lui, si fort qu'elle n'arrivait presque plus à respirer. L'homme se pencha vers elle et, en voyant son visage de plus en plus proche au sien, Kaori se raidit et ferma les yeux, comme si, au lieu d'un baiser elle se préparait à recevoir un gifle.  

 

Elle attendit quelques seconds, puis s'aperçut que rien ne se passait et elle commenca à s'inquieter : se pourrait-il que Ueda ait remarqué le micro espion qui se trouvait toujours entre ses doigts ? Elle ouvrit les yeux, perplexe, et vit que le visage de Ueda était toujours là, à peu de centimètres du sien, contracté dans une grimace de douleur. Derrière les épaules de l'industriel, elle vit une ombre : c'était Ryô qui, saisissant Ueda par l'épaule, lui avait tourné brusquement un bras derrière le dos, lui empêchant ainsi de faire le moindre mouvement.  

 

 

 

A suivre CHAPITRE 7- Une attitude bizarre  

 

 


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