Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author(s): Daniela_Kaori

Translator(s): Rosi-chan

Beta-reader(s): Kairi, Libellule, Blue

Status: Completed

Series: City Hunter

Original story:

La notte dell' Alba

 

Total: 23 chapters

Published: 26-05-04

Last update: 31-03-05

 

Comments: 111 reviews

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ActionRomance

 

Disclaimer: Les personnages de "La nuit de l'Aube" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. BETA DE CHOC(presque co-traductrice ^_-): Kairi!!!!

 

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   Translation :: La nuit de l'Aube

 

Chapter 10 :: Stratégies

Published: 20-09-04 - Last update: 04-10-04

Comments: Me revoilà avec le chap 10!!! Merci pour toutes vos review, je suis contente que vous aimez cette ff autant que moi ^^! Un petit mot juste pour vous dire que les surprises ne sont pas finies. La pauvre Kaori en aura qq'une dans le prochain chap ^^. Bonne lecture à tous ^^

 


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Kaori gagna le couloir et referma la porte de sa chambre.  

 

Pendant plusieurs minutes, après que Ryô soit parti, elle n'avait pas bougé du centre de la chambre essayant de mettre un peu d'ordre dans sa tête; tout était arrivé si vite qu’elle avait du mal à croire qu’il s'était vraiment passé. La façon dont Ryô l'avait enlacée, l'émotion aussi évidente sur son visage, l'ardeur de ce baiser... Mais était-il la même personne que celle avec qui elle avait véçu pendant ces quatre années ? Le même homme qui, sans la moindre pudeur et discrétion, courait après les femmes en les invitant à l'hotel ? Kaori était heureuse et confuse, et dans cet état de joie et d'agitation, ce fut un miracle si elle se rappela de sa mission, et elle se mit donc à chercher sur la carte l'endroit exacte où se situaient les cuisines.  

 

Elle savait qu'elle devait agir vite et qu'elle ne devait pas se laisser distraire par d'autres pensée, mais tandis qu'elle descendait d'un pas alerte l'escalier vers le deuxième niveau, ses yeux brillaient et elle ne pouvait pas s'empêcher de chantonner une chanson. Dès qu'elle arriva aux cuisines, elle s'empara facilement de deux verres à pied et d'une bouteille de champagne: il y avait autant d'effervescence, entre le va-et-vient des cuisiniers et des leurs aides, que personne n‘aurait remarqué sa présence même si elle se mettait à hurler à pleins poumons. Ainsi, le butin dans ses mains, Kaori retourna sur ses pas, décidée à faire tomber à ses pieds le garde d'Inoue.  

 

Dès qu'elle arriva au cinquième niveau, elle avais mis de côté toutes les pensées qui pourraient la distraire de sa mission et, avec l'assurance de la belle et riche Mayuko, elle se mit à parcourir le long couloir. Arrivée au fond et tourné au coin, elle vit la chambre du propriétarie et, auprès de la porte, le garde de tout à l'heure.  

 

Il avait désormais fini de lire son journal, qui traînait dans un coin et, la tête appuyée contre le mur, il tentait de résister à l'ennui et au sommeil. Dès qu'il la vit, l'homme revint à lui et se mit debout en la saluant beaucoup plus gentiment que la dernière fois. Kaori fit semblant d'être un peu prise par la boisson et, d'une allure hésitante, elle le rejoignit près de la porte.  

 

— Bonsoir Monsieur... voyez-vous ? — commença-elle enthousiaste — Je ne vous ai pas oublié : me-voilà de retour avec deux verres et une bouteille. —  

 

L'homme lui sourit un peu embarrassé :  

 

— Vous êtes très gentille Mademoiselle, merci. — murmura-t-il — Mais malheureusement je ne peux pas boire: je suis en activité... le chef ne transige pas sur certaines choses... —  

 

 

Kaori fit semblant d'être stupéfaite :  

 

— Oh ! Mais comment ça ? Vous ne pouvez pas boire avec moi ? Vraiment ?! Certes qu'Inoue est un esclavagiste, il n'est que ça ! Au cours d'une soirée aussi belle que celle-ci, tout le monde a le droit de boire et de s'amuser, et même toi — et ainsi disant elle passa du vous au tu avec une grande désinvolture, comme si l'ivresse lui avait fait oublier son rôle de dame de la haute société internationale. — De toute façon — continua-t-elle en souriant charmantement — comme je ne veux pas qu’on te fasse des reproches, je vais poser tout ça à terre... voilà. Pour te tenir compagnie, je ne boirais pas non plus, et ainsi on pourra rester ici et parler un peu. —  

 

L'homme se montra visiblement flatté par toutes ces attentions mais, malgré tout, il essaya tout de même de l'éloigner :  

 

— Vous ne devez pas renoncer à boire ; si vous voulez, faites donc... mais... eh bien... vous ne pourrez pas rester ici... —  

 

Kaori le regarda suppliante :  

 

— S'il te plaît, — implora-t-elle — laisse-moi rester : je m'ennuie tant en bas... il y a des gens insupportablement ennuyeux. Tous aussi strictes et détachés les uns que les autres , ils ne font que te regarder de haut en bas : je les déteste ! —  

 

L'homme hésitait.  

 

— Et puis... — continua-t-elle dans un murmure de complicité — Qui veux-tu qui s‘en aperçoive ? ... cette place est déserte... il n'y a que nous. —  

 

Kaori insista sur cette dernière partie de la phrase et elle s'approcha imperceptiblement du garde en faisant les yeux doux. L'homme ne résista pas et il lui accorda la permission de rester, si cela lui faisait autant plaisir ; elle le remercia toute contente et, d'un geste inoffensif, elle ôta ses boucles d'oreilles en commecant à masser ses lobes et en se plaingnant d’être fatiguée. Il parlèrent un peu de choses et d'autres tandis que Kaori faisait mine de ne pas voir les coups d'œil à rayons X que le garde lui lançait de plus en plus régulièrement.  

 

De son côté, tandis qu'elle vantait les mérites des personnes spontanées qui ne cachaient pas leur propres émotions, elle ne ratait pas une occasion pour faire étalage de ses rondeurs et pour le regarder avec une sensualité très éloquente. Lorsque finalement elle pensa que l'homme était cuit à point, elle cessa soudainement de parler et, en indiquant la chambre de Inoue, lui demanda :  

 

— Il n'y a personne là-dedans, n'est-ce pas ? —  

 

— Non, personne : Monsieur Inoue d'habitude ne se montre pas en ces occasions... — répondit l'homme qui n'arrivait plus à détacher les yeux d'elle.  

 

— Alors... — fit elle sur un ton plein de sous-entendus — nous sommes bien tout à fait seuls, toi et moi... —  

 

Kaori s'approcha de lui davantage : maintenant quelques centimètres seulement les séparaient. L'homme déglutit péniblement se battant contre ses derniers freins, et il regarda autour de lui pour être sûr qu'il n'y avait bien personne. Puis il sentit la main de Mayuko qui effleura la sienne et il perdit le contrôle : il cramponna la jeune femme par les épaules et fit mine de l'embrasser. D'un geste foudroyant Kaori jeta ses bras autour de son cou le forçant par contre à l'enlacer.  

 

Le garde, pris par l'excitation du moment, la serra contre lui avec véhémence et baissa ses défenses ; et à ce moment-là Kaori, gardant son calme, lui injecta le somnifère à la naissance du cou. Au bout de quelques instants l'homme s'écroula au sol.  

 

Kaori fit quelques pas en s'éloignant de lui ; le visage rouge et les jambes qui tremblaient, elle n'arrivait plus à cacher toute la tension qu'elle avait dissimulée jusque-là.  

 

" Il m'a même fait mal cet imbécile " pensa-t-elle en reprenant haleine. " Zut, comment il m'a serrée! "  

 

Elle regarda autour d'elle et crut qu'elle était seule ; par contre si elle avait pu regarder au delà du mur du couloir, Kaori se serait aperçue qu'une autre personne, cachée derrière le coin, avait assisté à toute la scène. Alors qu'elle se trouvait dans les cuisines afin de prendre les verres, en effet, Ueda et Inoue avaient quitté le salon principal, et Ryô, si toutefois à contrecœur, s'était mis à la recherche des deux hommes. Arrivé par hasard au cinquième niveau, il avait entendu distinctement la voix de Kaori et il était resté à observer, prêt à intervenir en cas de besoin.  

 

Ainsi, à mesure que le garde lançait à son associée des coups d'œil lascifs et la déshabillait des yeux, il s'était senti de plus en plus nerveux et intolérant, et lorsque enfin l'homme l'avait enlacée et serrée contre le mur, Ryô avait perdu les pedales et poussé par une impulsion meurtrière, l'avait visé. Si Kaori aurait hésité quelques instants à injecter le poison, les choses se seraient passée différemment.  

 

Après qu'elle qu'elle fut assurée que tout était tranquille, Kaori saisit l'homme tant bien que mal et l'assit sur la chaise. Puis elle ôta ses gants et en baignant un peu ses doigts dans le champagne, elle en fit gicler sur lui et en particulier sur le visage. Elle ouvrit l'hublot le plus proche et, s'assurant qu'il n'y avait rien dans la trajectorie, elle laissa tomber à la mer les verres à pied et le contenu de la bouteille qu’elle déposa, une fois vidée, près de lui. En se penchant sur lui, elle mit sens dessus dessous ses vêtements, et ensuite elle regarda satisafaite le résultat: elle l'avait transformé en emblème même de l'ivresse.  

 

" Quelle terrible femme! " pensa Ryô la regardant faire " Quand elle s’y met, elle est vraiment dangereuse, heureusement qu’on est associé ! "  

 

Kaori entra dans la chambre d'Inoue: même si quelqu'un s'apercevait que le garde s'était évanoui il penserait que cela était à cause de l'alcool et il ne s'en alarmerait pas. Ryô la vit entrer et, en se rendant compte que Kaori s'en tirait très bien toute seule, il partit se souvenant de Ueda qui se trouvait quelque part sur le bateau.  

 

Elle fit prudemment ses premiers pas dans cette chambre, puis une fois assurée qu'il n'y avait bien personne, elle commença à regarder autour d'elle en cherchant l'accès à la chambre secrète. Celle du propriétaire était une véritable suite et pas une simple chambre à coucher. La porte du couloir menait à un petit salon meublé avec élégance: des fauteuils damassés, une table en bois massif marqueté au centre de la chambre, des tableaux aux murs et des bibelots précieux.  

 

Par le petit salon on accédait à des autres deux pièces: le bureau d'un côté, et la chambre à coucher de l'autre côté. Kaori décida de commencer à chercher par la chambre à coucher: elle détestait l'idée d'être surprise par Inoue dans cette pièce, donc elle préférait se dépêcher et sortir de là.  

 

" Si je dois être découverte je préfére que ce soit dans le bureau. " pensa-t-elle préoccupée " ...Ne perdons pas de temps! "  

 

Elle commença à examiner les meubles, pousser les murs, soulever les tableaux, mais il apparut qu'il n'y avait rien d'étrange dans cette pièce; elle se mit donc à fouiller dans les tiroirs et parmi les bibelots sans qu’elle ne sache elle-même ce qu‘elle était en train de chercher.  

 

" J'ai l'impression d'être Ryô " pensa-t-elle en trifouillant dans le tiroirs des linges.  

 

Finalement, après un quart d'heure de recherches forcenées elle dut se rendre; il n'y avait rien dans cette pièce: ni de passage secret ni de clé et, et de tout façon, même s‘il y en avait un, elle n‘arrivait pas à le trouver.  

 

Elle décida donc de passer au bureau:  

 

" Après tout ce serait plus logique que la chambre secrète soit de ce côté-là plutôt que de ce côté-ci. " et elle répartit de zéro: soulever les tableaux, examiner les meubles, pousser les murs.  

 

Ce fut bien tandis qu'elle poussait de toute sa force un mur qu'elle remarqua une coupure dans le papier peint à peu près à un metre d'où elle se trouvait : une très mince fissure, presque invisible qui courait verticalement tout au long du mur.  

 

" La voilà! " pensa-t-elle contente " Heureusement, je commençais à m'inquiéter... "  

 

Kaori s'approcha et examina tout avec soin, c'était une porte et elle avait été bloquée: même en poussant de toutes ses forces, elle n'arrivait pas à l'ouvrir et qui plus est il n'y avait pas de serrures. Cette considération la fit passer de la joie au désespoir : comment pouvait-elle forcer la porte s'il n'y avait même pas de serrure ? Il y avait sûrement un moyen de l'ouvrir et probablement le mécanisme d'ouverture était caché quelque part par là; elle se mit donc à regarder autour d'elle.  

 

Se souvenant de certains films où en tirant un livre on ouvrait une porte secrète, Kaori s'approcha de la bibliothèque et avec une très grande patience elle commença à examiner quelques gros volumes. Dix minutes plus tard toutefois, elle se rendit compte qu'elle avait eu une idée absurde et elle se dirigea donc vers le bureau où, en ouvrant les tiroirs elle commença à fouiller parmi les paperasseries. Finalement elle tâta par hasard avec ses doigts, l'intérieur d'un tiroir, et elle sentit quelque chose de très petit qui dépassait du bois.  

 

" C'est aussi grand qu'un bouton... et il n'est pas present dans les autres tiroirs : il se pourrait bien que ce soit le poussoir... "  

 

Kaori appuya sur le bouton espérant que cela n'était pas un système d'alarme, mais un « clack » derrière elle l'avisa que la porte du mur était en train de s'ouvrir. Se tournant avec la chaise pivotante, elle se retrouva face à la pièce du meeting avec une table en forme de fer à cheval au centre et les lumières qui pourvoyaient au manque de hublots.  

 

Elle entra doucement, en proie à une sorte de crainte, et s'assura qu'il n'y avait pas des caméras de contrôle aux murs ; ensuite elle tourna autour de la table en regardant d'une œil distrait les chaises qui avaient été préparées, et quelques plumes y deposées dessus.  

 

Evidemment il n'y avait pas rien d'autre dans cette pièce: ni de papiers, ni aucun indice qui pouvait l'aider à comprendre où était la place de Ueda. Ainsi elle sortit de son sac à main les micros-espions et les compta: elle en avait trois alors que le chaises placées autour de la table étaient à peu près une ventaine.  

 

Elle décida de placer les micro-cachés sous la table plutôt que sous trois chaises prises au hasard et, en se mettant à quatre pattes, se faufila sous cette dernière.  

 

" Ainsi je devrais arriver à capter toutes les voix " se dit-elle " De toute façon Ueda en a un sur lui, si d'ici demain matin il ne change pas sa veste tout devrait bien se passer. "  

 

Kaori plaça les micro-espions et sortit de la table, mais dès qu'elle essaya de se lever, une douleur provenant de son côté la força à se baisser une fois de plus, sa tête tourna vertigineusement et elle tomba à terre.  

 

 

 

 

A suivre CHAPITRE 11- Une amère surprise  

 

 


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