Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author(s): Daniela_Kaori

Translator(s): Rosi-chan

Beta-reader(s): Kairi, Libellule, Blue

Status: Completed

Series: City Hunter

Original story:

La notte dell' Alba

 

Total: 23 chapters

Published: 26-05-04

Last update: 31-03-05

 

Comments: 111 reviews

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ActionRomance

 

Disclaimer: Les personnages de "La nuit de l'Aube" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. BETA DE CHOC(presque co-traductrice ^_-): Kairi!!!!

 

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   Translation :: La nuit de l'Aube

 

Chapter 12 :: Deux heures

Published: 09-11-04 - Last update: 09-11-04

Comments: Me voilà de retour... ^_^; je ne maj pas très souvent, je sais... j'espere quand meme que vous n'oubliez pas cette belle fic. La prochaine maj sera pour bien tot (enfin je crois ^^;;). Merci à tous ceux qui continuent à lire et à aimer cette histoire....

 


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L'urgence de la situation aida Kaori à surmonter la surprise de cette découverte et, après s'être mise debout en s'appuyant contre le mur, elle fit pression sur la porte secrète.  

 

Elle traversa en courant la suite d'Inoue, résolue à faire échouer ce plan absurde et, avant tout, elle pensa descendre au salon : elle devait immédiatement prévenir Saeko de ne pas boire le vin. Lorsqu'elle arriva au niveau du salon, elle regarda autour d'elle et demeura interdite : le couloir grouillait tellement de personnes qui riaient et qui plaisantaient, et la musique de l'orchestre rendait si bien l'ambiance de la fête que, pendant un instant, Kaori se sentit dans un autre monde : est-il vraiment possible qu‘une bombe mette fin à tout ceci dans deux heures à peine ?  

 

Dépaysée, elle entra dans le salon et regarda autour d'elle d'un air sombre : le vin et le champagne coulaient à flots, il n'y avait plus aucun moyen de comprendre si l’alcool drogué avait été déjà servi. Quelques minutes plus tard, l'hurlement d'une femme attira son attention et, en se tournant, elle vit parmi la foule Ryô qui importunait une jolie jeune femme : pour la première fois dans toute sa vie cette scène ne l'énerva pas du tout, au contraire, cela lui redonna du baume le cœur. Elle commença à marcher, hésitant entre prévenir avant tout Ryô de ce qui se passait, ou chercher Saeko et s‘assurer qu‘elle ne boive plus une goutte de vin ; puis elle choisit la deuxième solution : il était plus urgent de prévenir l’inspectrice du danger qu'elle courrait en restant au côté de Ueda.  

 

Il n‘était pas vraiment facile de trouver parmi cette foule une personne qui faisait, sûrement des pieds et des mains pour passer inaperçue et, en effet malgré son regard qui fouillait tous les coins et recoins cachés de la salle, Kaori n'arrivait pas du tout à la trouver.  

 

Alors qu'elle était ainsi absorbée dans sa recherche, Inoue surgit devant elle en lui rendant hommage d'un sourire étincelant.  

 

— Mayuko ! — s'exclama-t-il — Vous vous amusez cette nuit ? —  

 

Kaori pâlit malgré elle : la gentillesse de cet homme trichait tellement avec les paroles que elle l'avait entendues prononcer plus tôt, que pour la première fois depuis qu'elle était montée sur le yacht elle comprit qu'elle était vraiment en danger.  

 

— Oui, bien sûr! — murmura-t-elle en essayant de masquer l'insécurité qui l'assaillait — C'est une fête très belle, mes compliments ! —  

 

— Je suis content que vous la pensiez ça : je ne vous ai plus vue depuis quelques temps et je pensais que vous étiez dans votre chambre à vous ennuyer... — lui répondit-il en faisant semblant d'être soulagé. Kaori fit un sourire de circonstance : elle savait très bien qu'Inoue était en train de chercher un quelconque prétexte pour lui offrir à boire et, en regardant autour d'elle, elle commença à fremir pour se défiler.  

 

Soudain elle vit Saeko parmi la foule : la jeune femme était dans un coin et jetait un œil sur la salle sans jamais perdre de vue Ueda qui bavardait avec quelques amis tout près de là ; elle serrait entre ses doigts un verre de vin qu'elle vida distraitement juste à ce moment-là.  

 

Kaori assista à la scène sans pouvoir rien faire et démeura affairée : elle arrivait trop tard.  

 

Face à elle, Inoue s'aperçut de ce soudain changement d'expression et lui demanda ce qu'elle avait vu ; question qui força Kaori à se reprendre malgré qu'une vague d'émotions lui fasait rapidement perdre son sang froid.  

 

— Non... rien. Le fait est que, à vrai dire, je ne me sens pas très bien : je n'ai pas l'habitude de ces fêtes aussi longues et je suis un peu fatiguée... — murmura-t-elle très pâle.  

 

Cette phrase tomba au bon moment, et Inoue, bloqué d'un geste un serveur, prit du plateau un verre de vin et l'offrit avec empressement à la jeune femme.  

 

— Si c'est ça, vous verrez qu'un verre de vin vous fera sentir mieux tout de suite. —  

 

Kaori le regarda affichant un sourire contrit, et avec gentillesse elle refusa l'offre :  

 

— Malheureusement je crains que c’est le vin qui a eu un tel effet sur moi, Monsieur Inoue, je vous remercie, mais je ne suis pas capable d'en supporter un autre. — se déroba-t-elle poliment.  

 

Evidemment l'industriel insista :  

 

— Ce vin est spécial, tu sais ? Il n'a pas un degré d'alcool très élevé et le goût est vraiment unique. Je ne le fais servir que maintenant parce que... comment dire... « dulcis in fundo ». Et puis, sans me flatter, mais je le produis moi-même : je tiens beaucoup à savoir ce qu’une femme aussi raffinée que toi en pense. —  

 

Inoue avait commencé à la tutoyer, peut-être pour rendre ses paroles plus incisives ; le fait est que, face à ces pressions, Kaori ne savait plus comment se conduire : refuser encore après un discours de ce genre aurait été une attitude au bas mot suspecte. Ainsi, pendant qu'elle cherchait désespérément un moyen de sortir de cette situation épineuse, elle prit le verre des mains d'Inoue en marmonnant quelques phrases de circonstance.  

 

Heureusement Ryô arriva pour l'aider et il s'interposa entre eux :  

 

— Mayuko chérie ! — s'exclama-t-il, dans l'attitude typique d’un homme un peu éméché — Heureusement que tu es revenue dans la salle : je ne peux absolument pas me permettre que cette réception se termine sans avoir danser au moin une fois avec toi ! — Et sans lui donner le temps de dire quoi que se soit, il lui retira le verre des mains et l'entraina vers la piste de danse au centre du salon.  

 

Kaori lança un coup d'œil a Inoue pour s'excuser, pour justifier le fait qu'elle le laissait en plan, mais dans son cœur elle se sentit très soulagée d'être sortie de cette situation dangereuse. Elle se tourna vers Ryô, occupé à faire de l'éspace parmi la foule, pour le remercier et pour lui expliquer tout. Mais dès qu'elle le vit, s'aperçut que, même s'ils étaient loin du regard d'Inoue, il continuait à ricaner et à chanceler comme un fou, et elle eut un doute terrible :  

 

" Tu vas voir que ce crètin s'est soûlé tout de bon ?! " pensa-t-elle terrorisée.  

 

Immédiatement elle le força à s'arrêter et le regarda anxieusement dans les yeux :  

 

— Ryô, ça va ? ... Tu es bien toi ? — lui demanda-t-elle dans un murmure.  

 

— QUOI ? — fit il en hurlant — Mais bien sûr mon amour, ne doute pas ! Viens : cette nuit nous allons nous amuser —  

 

Ryô la saisit par un bras en riant et en parlant tout seul à haute voix, et il recommença à l'entraîner tandis que Kaori, maintenant sûre de la vérité, le suivait frappée de terreur.  

 

" Mon Dieu ! Comment a-t-il pu être si stupide ? Saeko a été drogué, lui, il est saoul, et moi, qu'est-ce que je vais faire avec la bombe ? "  

 

Ryô l'entraîna jusqu'à la piste :  

 

— Et ensuite, après cette danse... tout de suite dans ma chambre ! —  

 

Face à cette affirmation et face au gros rire stupide qui suivit, Kaori eut un mouvement de rébellion et la peur et le désarroi qu'elle avait ressentit jusque là se transformèrent en colère et en détermination. Elle saisit Ryô avec violence et l'entraîna de nouveau hors de la piste, lui demandant avec un regard à faire peur, de l'accompagner aux toilettes. Il accepta tout joyeux et content :  

 

— Comment tu es fougueuse, Mayuko, tu ne veux même pas danser, avant ? —  

 

Kaori ne lui répondit même pas et, la porte de la toilette ouverte, elle le flanqua à l'intérieur en s'enfermant à clé avec lui.  

 

Elle regarda autour d'elle pur s'assurer qu'il n'y avait personne tandis que Ryô, derrière elle, la suivait affichant un regard hébété ; puis elle aquiesça en elle-même : ils étaient seuls.  

 

Ryô effleura son épaule d'une main et elle, en se tournant brusquement, le poussa à terre avec violence.  

 

— Tu es vraiment un crétin, tu sais ?! — vociféra-t-elle furieusement — Maintenant je vais m’occuper de toi et tu verras que je te ferai cuver ton vin en un instant ! —  

 

Ryô la vit s'approcher terriblement menaçante et déterminée, et il essaya de l'arrêter :  

 

— Attends..... calme-toi, que veux-tu faire ? — demanda-t-il en reculant.  

 

Elle ouvrit le robinet et, en le regardant sombre, elle le rattrapa par les vêtements et le força à se lever. Puis elle le poussa par les épaules et essaya de toutes les façons possibles de fourrer sa tête sous le jet de l'eau tandis que Ryô, accroché au lavabo lui opposait une résistance héroïque.  

 

— Kaori, ça suffit, arrête ! — se mit-il à hurler — Je ne suis pas saoul, je ne suis pas saoul ! —  

 

— Bien sûr, vous dites tous ça. — répliqua-t-elle hors d'elle.  

 

— Mais c'est la vérité ! — continua Ryô désespéré ; puis en voyant qu'il n'obtenait pas aucun résultat, saisit brusquement ses poignets et répéta encore une fois qu'il était sobre : Kaori, confuse, le regarda. Ryô, parfaitement maître de lui, la lâcha et, tout en lui adressant un regard vexé, il ferma le robinet derrière lui.  

 

— Zut, comment tu y vas ! Mais qu'est-ce qu'il te prend ? Tes réactions sont vraiment exagérées... —  

 

Elle le voyait si lucide et sérieux, et elle était incrédule.  

 

— Allez, ne fais pas cette tête — continua Ryô — est-il possible que tu n’aies pas compris que je jouais la comédie ? —  

 

Kaori l'éloigna d'une poussée et lui tourna le dos tout en portant ses mains sur son visage :  

 

— Quel crétin que tu fais.... Juste au moment où j‘ai besoin de toi, tu me traites de la sorte... Je croyais que j’étais seule, tu comprends ? —  

 

Ryo s'approcha d'elle désolé :  

 

— Kaori je ne l'ai pas fait pour te tromper toi — dit-il gentiment — mais les personnes là dehors. Quand tu es entrée dans le salon tu avais une telle tête que j'ai compris tout de suite que quelque chose n'allait pas, n'importe qui s'en serait aperçu. Quoi qu'il t'ait bouleversée autant, c'est mieux ne pas le faire savoir aux autres aussi, ne crois-tu pas ? —  

 

Kaori se tourna et le regarda toujours un peu vexée.  

 

Ryo se fit plus sérieux :  

 

— Le vin que Inoue est en train de faire servir a été drogué, tu le savais déjà ? —  

 

— Oui. Comment l'as-tu compris ? —  

 

— Certaines choses je les « sens », tu le sais... —  

 

Kaori poussa un soupir et lui raconta chaque chose : la conversation entre Ueda et Inoue, la bombe sur le yacht qui allait exploser dans deux heures et le vin drogué que les deux hommes étaient en train de faire servir et que Saeko, probablement, avait déjà bu. Ryô écouta silencieusement toute l'histoire en devenant toujours plus sérieux, ensuite, lorsque Kaori finit, il contacta Saeko à travers les oreillettes et lui répéta tout.  

 

— Vas dans notre chambre — conclut-il — et prends l'antidote que nous avons apporté ; invente-toi un prétexte pour Ueda et dis-lui que je pense à le surveiller de la piste de danse ; fais le plus vite que tu peux : lorsque tu reviendras, Kaori et moi irons désamorcer la bombe. — et tout en disant ceci il regarda Kaori d'un air rassurante. Kaori se passa une main sur le visage, toujours un peu agitée.  

 

— Ca va ? — lui demanda-t-il en la voyant troublée — Te sens-tu capable de commencer notre plan ? —  

 

— Oui, je vais très bien. — répondit elle — mais... quel'est-il, notre plan ? —  

 

— Aller à dancer — répliqua-t-il impénétrable et, en ouvrant la porte des toilettes, il l'entraîna dehors en souriant content.  

 

Lorsqu'ils arrivèrent au centre de la piste et la musique commença à jouer, Ryô la serra contre lui, un sourire béat affiché au visage, et lui chuchota à l'oreille :  

 

— Détends-toi et souris, Mayuko ; nous sommes sous les yeux de tous et il faut que nous ayons l'air d'être très contents : même Ueda et Inoue nous observent. —  

 

Kaori poussa un gros soupir et s'appuya contre lui, toujours un peu raide, puis elle lui adressa un sourire, geste qu'elle fit juste pour tous ceux qui étaient en train de les regarder.  

 

— Maintenant ça va déjà mieux — murmura Ryô en laissant transpirer un certain plaisir qu'il ressentait vraiment. — C'est nous qui devrons penser à tout — continua-t-il — l'antidote que Saeko est en train de s'injecter a un effet secondaire : il ralentit les réflexes et il fait venir une grande somnolence. Si ces deux tenteraient de s'échapper, elle ne pourra de toutes façons les arrêter. —  

 

Une éclair de préoccupation passa dans les yeux de la jeune femme qui se força de continuer à sourire :  

 

— Alors arrêtons-les maintenant : ainsi nous pourrons les obliger à nous dire où se trouve la bombe et la désamorcer ! —  

 

Ryo fit faire une virevolte à sa partenaire, puis il lui répondit :  

 

— Nous ne pouvons pas : Inoue a sûrement une commande à distance pour faire sauter la bombe. Si nous les bloquons maintenant ils pourraient nous donner les informations et la faire exploser après, avec leur aise : nous ne sommes que deux et s'ils mettent leur gardes et les yakuzas contre nous, la situations se détériorerait. —  

 

Kaori ne réussit plus à sourire :  

 

— Mais, excuse-moi, qu'est-ce que nous pouvons faire alors ? — demanda-t-elle préoccupée .  

 

— La bombe explosera dans deux heures — répondit-il tranquillement — l'hélicoptère viendra chercher ces deux criminels dans une heure, donc d'abord on désamorce la bombe, puis on empêche à Inoue et Ueda de s'enfuir..... en une heure nous pouvons y arriver. Tandis que nous pensons à la bombe, Saeko aura l'œil sur eux pour nous, ainsi s'ils sortaient du salon elle nous informera. —  

 

Kaori continua à danser silencieusement, se demandant si l'idée de Ryô était vraiment la seule réalisable, puis elle se rappela qu'elle avait entendu Inoue parler du secteur A7 et dire à Ueda qu'il l'avait contrôlé, et elle comprit que la bombe devait être placée là.  

 

— Je sais où elle est ! — murmura-t-elle à l'oreille de son associé — Je sais où ils ont placé la bombe ! —  

 

Ryô lui lança un regard passionné, mais d'un ton très different, il lui demanda si elle l'avait entendu pendant cette conversation. Kaori acquiesça à peine : Ueda, qui avait invité à danser une dame, se trouvait bien derrière eux et il avait l'air de ne pas vouloir s'éloigner.  

 

En voyant qu'il n'y avait plus moyen de continuer leur discours, Kaori se serra contre Ryô en suivant la musique, et se laissa transporter par lui bien disposé, à son tour, à oublier pour quelque temps toutes les urgences.  

 

Lorsque la musique s'arrêta, Ryô et Kaori restèrent quelques seconds sans bouger au centre de la piste, puis ils se dégagèrent à contre cœur de cette étreinte et donnèrent un coup d'œil circulaire : Saeko était revenue dans la salle.  

 

— Bien ! Descendons, par là ! — murmura Ryô en lui prenant la main, et ils se mêlèrent aux autres.  

 

Sur le chemin de la sortie du salon, ils croisèrent Saeko ; Ryô lui lança un coup d'œil éloquent et la jeune femme répondit dans la même façon. Puis lui et Kaori se dirigèrent d'un pas pressé vers les chambres des invités.  

 

— Qu'est-ce qu'on fait ? — demanda Kaori en montant l'escalier — On va dans ma chambre ? —  

 

— Oui, il faut que nous consultons la carte — répondit-il vitement, et jugeant qu’il n’avait rien d'autre à ajouter, il accéléra davantage son allure.  

 

 

A suivre CHAPITRE 12-Le secteur A7 

 


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