Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author(s): Daniela_Kaori

Translator(s): Rosi-chan

Beta-reader(s): Kairi, Libellule, Blue

Status: Completed

Series: City Hunter

Original story:

La notte dell' Alba

 

Total: 23 chapters

Published: 26-05-04

Last update: 31-03-05

 

Comments: 111 reviews

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ActionRomance

 

Disclaimer: Les personnages de "La nuit de l'Aube" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. BETA DE CHOC(presque co-traductrice ^_-): Kairi!!!!

 

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It's the name of the web site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Translation :: La nuit de l'Aube

 

Chapter 14 :: Un empêchement imprévu

Published: 19-12-04 - Last update: 20-12-04

Comments: Ta-daaaan me revoilà... j'ai fait vite cette fois-ci :p... un gros merci à tous ceux qui continuent à lire et à ceux qui laissent des reviews . Ally, il y a encore pas mal des suprises dans cette fic, ne te gache pas la lecture en lisant l'histoire en langue originel ^_^... cette fic il faut la gouter pleinement avec toute ses suprises, tout ses moments hilarants, et ses moments qui vous font fremir le coeur...(et il y en a encore, je vous l'assure... ). un gros merci à ma douce kairi et à ses corrections...

 


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Ryô alluma la lumière et vit la confirmation de ce qu'il avait pressenti : cinq gros chiens de combat se trouvaient à leurs pieds, silencieux, les regardant sans bouger. Au centre de la salle trois autres chiens, qui jusque là étaient restés couchés, se redressèrent lentement en laissant ainsi voir à Kaori le timer rouge de la bombe non plus caché par leur corpulence.  

 

Il resterèrent tous le deux sans bouger, essayant de ne pas faire de bruit, même pas avec leur souffle. Puis Ryô, d'un geste très lent lança un coup d'œil derrière lui et les chiens se mirent à grogner.  

 

— Kaori... — murmura-t-il.  

 

— Qu'est qu'il y a ? —  

 

— Nous devons nous enfuir ! —  

 

— Qu.. ?!  

 

Profitant de sa surprise, Ryô la prit dans ses bras et courut vers la porte aussitôt poursuivi par les chiens fous de rage.  

 

— Ryô, fais attention à ta tête ! — hurla Kaori en repensant à l'incident de tout à l'heure.  

 

— Oui ! ... Kaori, dès que nous arrivons sous la trappe, lâche-moi. Compris ?! — hurla-t-il.  

 

— Quoi ? —  

 

— MAINTENANT !!  

 

Kaori ôta instinctivement ses bras de son cou et Ryô, avec toute la force qu'il avait dans ses bras, la lança hors de la trappe. Puis, en sentant que les chiens arrivaient derrière lui, il sauta vers le haut et, en s'agrippant au rebord de l'ouverture, se sortit de là d'un coup de reins avant que qu’il ne soit mordu à une jambe.  

 

Kaori se retrouva face à terre avec la très désagreable sensation d'avoir été lancée par une catapulte ; en se levant toute endolorie, elle vit Ryô auprès d'elle :  

 

— Mais en voilà des façons !? — éclata-t-elle — Tu m'as fait mal ! —  

 

— Tu voulais peut-être que je te déroule le tapis rouge ? — répliqua-t-il ennuyé — Ingrate.... Si j'avais hésité un seul instant, maintenant j'aurais une jambe en moins... — et ce disant, il regarda les chiens qui, au dessous de la trappe, continuaient à aboyer au son de leur voix.  

 

— Pourtant tu aurais pu me dire que tu envisageais de faire une chose pareille. — insista Kaori, et elle reprit un ancien discours — tu fais toujours tout sans me consulter. —  

 

À cette phrase Ryô s'insurgea :  

 

— Quoi ?! Ce serait moi celui qui “ fait tout sans consulter ” ? Et toi alors ?! Tu crois qu'il m'ait fait plaisir de découvrir que tu étais ici ? Bien toi qui m'avais promis de rester à la maison pour te reposer ? —  

 

Kaori le regarda de travers :  

 

— Il est inutile que tu fasses semblant de t'être inquiété pour moi, je sais qu'en réalité tu es fâché contre moi car j'ai gâché tes plans pour cette... —  

 

Kaori se tut : durant un instant elle avait vu le museau d'un chien se montrer par la trappe.  

 

— À ton avis ils peuvent sortir ? — demanda-t-elle ensuite avec hésitation.  

 

Ryô se tourna pour regarder l'ouverture derrière lui :  

 

— Mais non, comment pourraient-ils ? ...Tu entends comment ils aboient ? S'ils avaient été capables de sortir ils l'auraient déjà fait. Il faut plutôt trouver un moyen pour les faire taire : si on les laisse faire, ils finiront pour attirer l'attention des gardes. —  

 

Kaori acquiesca pensive, puis elle vit de nouveau passer la tête d'un chien par la trappe, mais cette fois-ci à la première en suivit une deuxième, et à la deuxième une troisième ; elle n’eut même pas le temps de le dire à Ryô qu'un chien sauta dehors en atterrissant à quelques centimètres d'elle. Kaori s'agrippa à Ryô, rendue muette par la terreur, et l'étreinte glacée de sa main attira l'attention de celui-ci.  

 

— Kaori, qu'est-ce qu'il y a ? —  

 

Kaori ne répondit pas. Ryô se tourna et vit la raison de son effroi : le chiens sautaient dehors l'un après l'autre.  

 

— Oh, mer%e ! —  

 

Ne pouvant pas se permettre un seul instant d'hésitation , Ryô atrappa Kaori, pétrifiée par le choc, et la renversa sur son épaule comme un sac de pomme de terre tout en courrant précipitamment le long du couloir. Les chiens commencèrent à les poursuivre.  

 

— Où vas-tu ?— hurla-t-elle en revenant de sa frayeur — Il y avait une porte après la trappe. Pourquoi ne sommes-nous pas allés par là ? —  

 

— Que veux-tu, je n'y ai pas pensé ! De toute façons nous ne pouvons plus revenir en arrière... —  

 

Cette possibilité brûlée, ils devaient trouver un autre moyen pour semer les chiens ; entre-temps Kaori, de son insolite position, les voyait des plus en plus proches et, avec une fougue grandissante, elle implorait Ryô de inventer n'importe quoi. Soudainement, comme une aide inattendue, il vit devant lui une porte : c'était celle qui desservait les deux derniers tronçon de couloir et qu'ils avaient laissée ouverte en passant peu de temps plus tôt.  

 

Avec un dernier effort il se précipita vers cette dernière, la franchit et, en agrippant la porte avec les deux mains, il la referma au nez des chiens en causant un très fort vacarme de tôle. Puis, en s'assurant que les chiens n'arrivaient à l'ouvrir, il arracha du plafond le tuyau de chauffage et l'utilisa pour bloquer la poignée : tout cela en oubliant qu'il avait Kaori toujours sur son épaule qui, plusieurs fois de suite, crut qu'elle allait tomber par terre.  

 

Les chiens, enfermés de l'autre côté, continuèrent à aboyer et à feuler contre la porte, sans pouvoir rien d'autre faire. Ryô fit descendre Kaori et s'arrêta pour reprendre haleine.  

 

— Malédiction ! — pesta-t-il — Il ne manquait plus que ça : si nous ne nous débarrassons pas des chiens nous ne pourrons pas désamorcer la bombe... —  

 

— Comment fait-on ? Tu ne voudrais quand même pas leur tirer dessus... ce ne sont que des chiens —  

 

— Non, figure-toi... Mais nous devons nous libérer d’eux par n’importe quel moyen... —  

 

— Ryô, as-tu une idée particulière derrière la tête ? —  

 

— Je ne sais pas... Kaori tu as toujours les boucles d'oreilles avec le somnifère, non ?  

 

— Oui mais tu n’espère pas que je m’approche de ces monstres avec une aiguille ? Ce serait du suicide !!! —  

 

— Non, pas avec une aiguille... — rétorqua-t-il à mi-voix — mais ce somnifère pourrait nous servir autrement... —  

 

Quel que soit l'idée que Ryô était en train d'élaborer, ils ne purent l'approfondir plus longtemps parce que quelques instants après, les deux gardes de tout à l'heure, intrigués par l'aboiement des chiens et par leurs voix, arrivèrent en leur bloquant la route.  

 

Kaori s'accrocha au bras de Ryô en espérant que feindre une fois de plus d'être son amante pouvait servir à les tromper de nouveau, mais ni l'un ni l'autre ne prêta attention à ce geste et ils les dévisagèrent d'un air menaçant.  

 

— Messieurs, qu'est-ce que vous faites ? — demanda un des deux d'un air grave — Cette zone est réservée au personel de l'équipage. —  

 

Ryô soutint son regard, impassible :  

 

— Je suis Ryô Saeba : le garde du corps de Masanori Ueda, et en tant que tel j'ai l'autorisation de contrôler chaque centimetre carré de ce bateau. —  

 

L'autre garde, qui s'était tenu à l'écart jusque là, ne put s'empêcher de lancer une réplique sarcastique :  

 

— Et pourtant tout à l'heure ce n'était pas les centimètres du bateau qui vous intéressaient autant... — s'exclama-t-il en ricanant.  

 

Kaori rougit malgré elle et baissa instinctivement les yeux. Ryô ne fit pas un plis :  

 

— J'ai l'orde de vérifier que chaque chose soit en règle. — insista-t-il — Si vous ne me croyez pas, demandez à Ueda. —  

 

Face à cette tranquillité affichée, l'assurance des deux hommes de main commença à vaciller et, en se tournant l'un vers l'autre, ils s'échangèrent un regard afin de décider mentalement que faire.  

 

Kaori, toujours serrée contre le bras de Ryô lorgna sur son visage et il lui chuchota d'un souffle de le laisser faire. D'un geste imperceptible la jeune femme recula en se demandant ce qui lui passait derrière la tête.  

 

Les deux hommes étaient toujours dans l'indécision la plus totale lorsque le tapage d'un chien qui se lançait contre la porte renforça leurs soupçons.  

 

— Comment avez-vous fait pour libérer les chiens ? — s'exclama un des deux hommes en sortant son pistolet — Le patron en personne les a portés dans l'A7 en nous recommandant de pas faire entrer personne ; même nous, nous n'avons pas le droit... — continua-t-il.  

 

Ryô éclata dans un gros rire qui laissa le garde décontenancé, puis d'un geste foudroyant il sortit son Python et le désarma d'un seul coup.  

 

L'autre garde, doué sans aucun doute de plus sang froid que son collègue, sortit son propre pistolet et le braqua sur Kaori :  

 

— Je lui tire dessus ! — hurla-t-il — Si tu t'approches je lui tire dessus, lâche tout de suite ton pistolet ! —  

 

Malgré le fait qu’il était sur le point de l'attaquer, Ryô s'arrêta immédiatement sous le regard ahuri de Kaori.  

 

— Qu'est-ce que tu fais ?! — hurla-t-elle — Ryô, ne l'écoute pas, allez, tire ! —  

 

Kaori, frustrée et impotente, le regarda : pourquoi ça devait se terminer toujours comme ça ? Est-ce possible qu'elle n'était qu'un poids pour Ryô ?  

 

Il se tourna un instant et lui sourit, puis regarda avec résignation l'homme devant lui et d'un geste lent il déposa par terre le pistolet, suscitant des autres protestations de la part de son associée. Le garde la fit taire vilainement et regarda son ami qui entre-temps s'était relevé :  

 

— Ca va ? —  

 

Celui-ci acquiesça et fusilla Ryô du regard : maintenant c'était eux qui les tenaient à leur merci.  

 

— J'ai un compte à régler avec toi. — lui dit-il en goûtant d'avance sa revanche — Leve bien les bras et approche-toi de moi lentement. —  

 

Dès qu'il se trouva à peu de centimètres de lui, celui-ci lui intima de s'arrêter et, en ricanant sadiquement, il le frappa d'un coup de poing en plein visage et l'envoya à terre ; Kaori serra ses poings.  

 

Puis le garde ordonna à Ryô de se relever et dès qu'il le fit il le frappa encore avec toute sa force en le faisant tomber à genoux. Ryô encaissa les coups et essuya le sang qui coulait de sa lèvre sans rien dire, puis une pensée lui traversa l'esprit et se tourna pour regarder Kaori : la jeune femme, pâle et immobile contre le mur, avait une grande détermination dans ses yeux, sa main stratégiquement sur la jupe.  

 

— Ne bouge-pas ! — murmura-t-il la foudroyant du regard.  

 

Kaori ne dit rien mais le frémissement de son corps dissimulait mal sa désapprobation à cet ordre.  

 

Le garde qui avait cogné Ryô n'était pas encore satisfait :  

 

— Eh bien, qu'est-ce que tu fais ? Tu n'arrives plus à te mettre debout ?! Ou peut-être tu veux me demander pardon à genoux ? —  

 

Ryô vit Kaori très pâle et, en craignant que d'un coup de tête elle sorte le pistolet et finisse pour se faire tirer dessus par l'autre garde, il décida de résoudre immédiatement la question. Il sortit un poignard attaché à sa cheville et, en se levant d'un saut, le lança contre l'homme qui la braquait en le désarmant ; puis il le frappa d'un coup de poing, et en se tournant en arrière il envoya un coup de poing à l'autre garde aussi qui, hébété par la surprise, avait assisté à la scène sans intervenir.  

 

Ryô regarda Kaori :  

 

— Pique-les avec le somnifère ! — décréta-t-il — Ainsi ils ne nous embêterons plus. —  

 

Kaori acquiesça et, en ôtant une des ses boucles d'oreille, effleura la peau des deux hommes ; puis elle se tourna vers lui, sortit un mouchoir de son sac à main et commença à lui tamponner la blessure sur la lèvre sans rien dire. Ryô se laissa faire mais il ne put pas s'empêcher de lui faire un reproche :  

 

— Mais que comptais-tu faire ? Tu sais très bien qu'avec un pistolet braqué contre soi et à cette distance on ne doit pas bouger, non ? —  

 

Kaori n'essaya même pas de se justifier : elle se limita à lui demander pardon et renonça à lui expliquer que le voir souffrir pour sa faute était un vrai tourment qu'elle n'avait été à même de supporter. Avec cette pensée dans la tête elle leva les yeux et croisa le regard toujours sévère de Ryô ; elle rangea le mouchoir maintenant taché et lui déposa un très léger baiser sur ses lèvres dans un geste dont le sens était obscur à elle la première.  

 

Puis, en le laissant ahuri et surpris, elle s'approcha de la porte qu'ils avaient barrée :  

 

— Ryô, tu entends ce silence ? Où sont passés les chiens ? —  

 

En effet, les aboiements et les coups contre la porte que jusqu'à tout à l'heure étaient forts et insistants, maintenant avaient laissé place à un silence bien trop profond pour être naturel.  

 

Ryô s'approcha inquiet et il vit la poignée de la porte se baisser rapidement deux, trois fois : quelqu'un essayait d'entrer.  

 

 

 

 

A suivre CHAPITRE 15- Le tuer d'Ueda  

 

 


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