Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author(s): Daniela_Kaori

Translator(s): Rosi-chan

Beta-reader(s): Kairi, Libellule, Blue

Status: Completed

Series: City Hunter

Original story:

La notte dell' Alba

 

Total: 23 chapters

Published: 26-05-04

Last update: 31-03-05

 

Comments: 111 reviews

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ActionRomance

 

Disclaimer: Les personnages de "La nuit de l'Aube" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. BETA DE CHOC(presque co-traductrice ^_-): Kairi!!!!

 

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   Translation :: La nuit de l'Aube

 

Chapter 15 :: Le tueur d'Ueda

Published: 22-12-04 - Last update: 22-12-04

Comments: Bonjour ^^ me voilà avec le dernier chap avant le 2005!!! Vous rappelez-vous qu'il y avait qualqu'un qui voulait tuer Ueda, n'est-ce pas? Vous etes-vous doutés de qui pouvait-il bien etre?? Non?? ^^ Eh bien vous allez le savoir... Merci toujours à mes deux beta qui font tjrs un travail superbe. Bon Noel et bon 2005 à touuuuuuuuus.

 


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— Mon Dieu ! — s'exclama Kaori apeurée — ...Ca ne peut pas être l’œuvre des chiens…... —  

 

A cet instant Ryô eut un pressentiment de danger et, en lui hurlant de s'écarter il la prit par les épaules et l'entraîna à terre en faisant bouclier de son corps. Peu après, avec un grondement, la porte sauta, déracinée de ses gonds et alla se crasher sur le plancher.  

 

Ryô leva la tête et effleura le manche du pistolet, prêt à accueillir l'intrus de la meilleure façon.  

 

Bien qu’à grand peine, ce fut Umibozu qui apparut à la porte.  

 

Ryô et Kaori le regardèrent surpris :  

 

— Qu'est-ce que tu fais ici ?! — s'exclamèrent-ils tous les deux à l’unisson.  

 

Lui, les voyant allongés par terre, fut encore plus étonné qu'eux :  

 

— Et vous deux alors ! —  

 

— Nous ne sommes certainement pas là pour un voyage d'agrément. — répondit Ryô dépité tout en se levant et aidant Kaori à en faire de même — Nous sommes en train de travailler, là... Comment as-tu fait pour reconnaître Kaori ? —  

 

— Moi aussi je suis là pour travailler — répliqua-t-il froidement — ... on voit très bien que c'est Kaori, elle n'a qu'une perruque sur la tête ! —  

 

Kaori, amusée, lança un coup d'œil moqueur à Ryô alors que lui, devinant ses pensées, lui répondit en soufflant agacé. Puis il s'adressa à Umibozu :  

 

— Mais d'où sors-tu ? Nous sommes bien passés par là, mais nous ne t'avons pas croisé. —  

 

Umibozu lui indiqua le bout du couloir : la seule porte qu'ils n'avaient pas ouverte au delà de la trappe.  

 

— Des cuisines — répondit il laconiquement.  

 

Kaori regarda le couloir et avec un grand étonnement elle s'aperçut que les chiens, couchés dans un petit coin, semblaient avoir perdu leur esprit belliqueux et, les oreilles pliées, signe de soumission, ils suivaient Umibozu du regard.  

 

— Mais que leur as-tu fait ? — demanda-t-elle stupéfaite — Ils sont devenus si dociles... —  

 

— Moi ?! Rien. Pourquoi, ils vous ont ennuyés, vous ? —  

 

— Mais pense tu ! — s'exclama Ryô s'immisçant dans la discussion — Comme tu peux le voir toi-même nous, on s’occupait des gardes... si tu ne l'avais pas déjà fait, à l’heure actuelle je serais en train de m'occuper d'eux aussi... —  

 

Kaori l' arrêta essayant de sauver au moins le peu de dignité qui lui restait :  

 

— Laisse tomber... C'est mieux. Et toi, quel est ton rôle dans cette histoire, Umibozu ? —  

 

Il répondit sans y mettre les formes :  

 

— J'ai été engagé pour zigouiller un homme. —  

 

Ryô se fit sérieux :  

 

— Ueda, j'imagine... —  

 

— Comment le sais-tu ? —  

 

— Eh bien, ce type jouit d'une popularité peu commune. Kaori est là pour l'envoyer en prison alors que moi, j'ai la tâche de le protéger. —  

 

Ryô le regarda droit dans les yeux marquant cette dernière phrase et Umibozu lui lança le même regard ; tous le deux étudièrent tacitement les yeux de l'autre afin de savoir leurs intentions respectives et Kaori, devinant le mauvais pli que la situation prenait, commença à prendre peur.  

 

— Un moment, qu'est-ce qu'il vous prend ? — demanda-t-elle s'interposant entre les deux — Pourquoi ces têtes sombres ? Ne réagissez pas comme ça... s'il vous plaît... —  

 

Ni Ryô, ni Umibozu ne donnèrent signe de l'avoir entendue.  

 

— Ryô, écoute-moi ! — implora-t-elle tout en le saisissant par sa chemise — Il y a une bombe à désamorcer, tu l'as oubliée ?! Tu dois m'aider......... je t'en prie, ne pense pas à cette histoire..... —  

 

En voyant que Ryô continuait à regarder Umibozu sans bouger d'un pouce, Kaori se tourna vers l'autre et, terrorisée à l'idée que les deux pourraient s'affronter en duel, elle cogna de ses poings sur le torse de celui-ci :  

 

— Toi aussi ! — invectiva-t-elle exaspérée — Toi aussi, comment as-tu pu accepter de tuer un témoin aussi important ?! Sans cet homme beaucoup de criminels resteront libres : ça ne t'importe pas du tout ? —  

 

Falcon la regarda sans comprendre :  

 

— Mais de quoi tu parles ? Quel témoin ? —  

 

Kaori fut plus étonnée que lui et, derrière elle, Ryô sourit sarcastiquement :  

 

— Comment ça ?! Tu ne sais pas que demain Ueda témoignera au procès sur l'homicide de Yamaka ? Félicitations, tu es vraiment un excellent nettoyeur... —  

 

Umibozu demeura interdit :  

 

— Et toi, tu dois le protéger en prévision de ce procès ? —  

 

— C'est cela ! Sinon je n'aurais jamais accepté de protéger un criminel et un trafiquant de drogue comme lui. — répondit Ryô légèrement énervé.  

 

— Ils m'ont donc menti... — murmura Umibozu — Ils m'ont engagé afin de se débarrasser d'un témoin... —  

 

A cette phrase le visage de Kaori s’illumina plein d'espoir :  

 

— Mais... alors le contrat ne tient plus !... Ils t'ont trompé, tu es libéré de toutes tes obligations, ce n'est pas ? —  

 

Umibozu la regarda pensif : en effet celui qui l'avait engagé avait fait cela afin de se débarasser d'un témoin gênant, on s'était moqué de lui et son honneur avait été insulté.  

 

Kaori s'accrocha à cette idée en insistant lourdement :  

 

— C'est comme ça ! Ils t'ont trompé, ils se sont moqués de toi et... —  

 

— Kaori, arrête ! — Ryô, derrière elle, la fit taire brusquement — Arrête avec toutes ces histoires : si Falcon veut s'arranger avec moi, je n'ai certainement pas peur... Nous pouvons nous battre ici s'il veut. Et puis, t'inquiète pas — continua-t-il — Il ne me suffira que de quelques minutes pour lui régler son compte, puis j'aurai tout le temps de m'occuper de la bombe et de ces deux-là qui veulent filer à l'anglaise. —  

 

Kaori le regarda affolée ; Umibozu lui lança un petit sourire de défi :  

 

— Tu es las de vivre à ce que je vois.... —  

 

Ryô lui rendit son sourire :  

 

— Bof ! Tu crois ? Personne n'est capable de me battre... —  

 

— Kaori, ôte-toi ! — s'exclama-t-il ensuite d'un ton péremptoire — Tu es en plein milieu. —  

 

Kaori était effrayée mais elle ne bougea pas : elle ne comprenait pas pourquoi ils insistaient tellement à vouloir se défier, mais elle ne permettrait pas ça. La tension était à son paroxysme, puis, soudainement, la situation prit une autre tournure et Umibozu éclata de rire au nez de Ryô :  

 

— Je te fais remarquer, mon cher Saeba, que tu n'es pas du tout aussi imbattable que tu le penses, au contraire : tu n'as aucune chance de victoire contre moi. —  

 

— Ah bon ? — s'exclama celui-ci tout en bombant sa poitrine comme un dindon — Voyons un peu espèce de gorille, je suis là, qu'es-ce que tu attends ? Montre-moi ce que tu sais faire... —  

 

— Tsé. Je ne dois rien démontrer à personne, moi : tu crois que ce ridicul pistolet suffit à te rendre plus fort que moi ? —  

 

— “ Ridicul pist... ” Hey ! Ne t’avises pas de dire ça, hein ?! —  

 

Ryô et Umibozu commencèrent à s'insulter mutuellement se penchant l'un vers l'autre, sans se soucier de la pauvre Kaori qui, immobile entre les deux, commençait à se demander ce qu'elle avait fait de mal pour mériter “ tout ça ”.  

 

Quand finalement, pris par la fougue de la dispute, les deux s'atrapperent réciproquement en faisant d'elle un sandwich, d'un colossal “ ASSEZ ” elle fit exploser toute sa colère et leur rappela la bombe qu'ils avaient encore à désamorcer. Ryô et Umibozu se lâchèrent tout en continuant à se regarder de travers ; puis Umibozu s'adressa à elle et, en lui demandant pardon pour le spectacle déplorable auquel elle avait assisté, il lui dit que son contrat ne valait plus et qu'il se ferait pardonner en désamorçant la bombe à la place de Ryo.  

 

— Elle se trouve en bas dans la trappe, n'est-ce pas ? —  

 

Kaori lui répondit en hochant la tête.  

 

— Une minute ! — s'exclama Ryô — Qu'est-ce que c'est, cette histoire ?! C'est à moi qu'appartient la tâche de désamorcer la bombe et je n'ai pas besoin de ton aide, moi. Va profiter de la fête, toi, si tu n'as rien à faire. —  

 

Sans même l'écouter, Umibozu se tourna et se mit en chemin vers la trappe ; Ryô le regarda étonné :  

 

— Zut ! Hey grosse bête, tu ne m'as pas entendu ? — brailla-t-il irrité — Va-t-en, j'y pense moi, je t'ai dit ! —  

 

— Désolé ! — répliqua celui-ci qui était presque arrivé au fond du couloir — Si je te laisse faire nous sautons tous en l'air, donc fiche-moi le camp et ne m'enquiquine pas ! —  

 

— Mais pour qui tu te prends ?! —  

 

Ryô était sur le point de le suivre quand il se retourna :  

 

— Allez Kaori, allons-y — dit-il.  

 

Kaori ne bougea pas et resta là, les bras croisés et le visage courroucé, fixant le sol.  

 

— Qu'est-ce qu'il y a ? — demanda-t-il troublé — Qu’est-ce que t’as ? —  

 

— Rien... — fit elle tout en continuant à tenir ses yeux baissés — Je n'ai rien. —  

 

Ryô la regarda perplexe jusqu'à ce qu'une intuition lui fit comprendre la raison de cette attitude.  

 

— T'es fâchée à cause de cette histoire de défi ? — demanda-t-il en essayant de croiser son regard.  

 

Elle continuait à regarder la pointe de ses chaussures sans parler.  

 

Devinant que cette attitude voulait dire oui, Ryô lui éclata à rire au nez :  

 

— Mais allons, Kaori, nous plaisantions ! Tu ne l'as pas compris ?! Lorsque Umi a su pour le procès, il a tout de suite compris que son contrat ne pouvait plus être considéré comme valable. Nous le savions tous les deux, c'était couru ! Est-ce possible que tu ne t'en sois pas rendue compte ?! —  

 

Si Kaori était déjà très troublée par la peur qu'elle avait eue, la réaction de Ryô et son ton délibérément moqueur eurent le pouvoir de la prendre à l'improviste.  

 

— Couru mon œil ! — hurla-t-elle en frémissant d'indignation — Je me suis vraiment inquiétée, crétin ! —  

 

La voyant aussi troublée et nerveuse, Ryô comprit sa préoccupation et regretta ces paroles prononcées avec légèreté. Il essaya tout de suite d'y remédier, mais dès qu'il tenta de dire quelques mots pour s'excuser elle l'agressa tout en lui disant d'être sérieux et d'aller à aider Umibozu dans la trappe.  

 

Ainsi, se rendant compte qu'il était trop tôt pour s'excuser, Ryô décida de faire ce qu'elle voulait et lui demanda de l’accompagner. En silence, et pour toute réponse Kaori se mit en chemin.  

 

 

 

 

A suivre CHAPITRE 16- La Bombe  

 

 


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