Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author(s): Daniela_Kaori

Translator(s): Rosi-chan

Beta-reader(s): Kairi, Libellule, Blue

Status: Completed

Series: City Hunter

Original story:

La notte dell' Alba

 

Total: 23 chapters

Published: 26-05-04

Last update: 31-03-05

 

Comments: 111 reviews

» Write a review

 

ActionRomance

 

Disclaimer: Les personnages de "La nuit de l'Aube" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. BETA DE CHOC(presque co-traductrice ^_-): Kairi!!!!

 

Tricks & Tips

I've signed in, but I cannot get access to the management section.

 

Please check that your browser accepts cookies. Please contact me with the email address you signed up and give me your login, password, ISP and localisation. Thanks.

 

 

   Translation :: La nuit de l'Aube

 

Chapter 17 :: Encore des problèmes

Published: 20-01-05 - Last update: 22-01-05

Comments: Chose promise, chose due... Voilà la suite...:) J'espère que vous aimerez bien!!! Comme vous pouvez voir nos Ryo et Kaori sont vraiment dans un joli petrin... Merci à mes betas pour leur vitesse !!! Merci à l'auteur qui lit toujours vos reviews et qui est tres heureuse que sa fic vous plait et merci a tous vous qui liseeeeez :)

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


 

Alors qu'ils commençaient à monter l'escalier pour revenir au salon central, Ryô s'assombrit soudainement.  

 

— Qu'est-ce qu'il t'arrive ? — demanda Kaori — À quoi penses-tu ? —  

 

Ryô changea tout de suite d'expression :  

 

— Quoi ?! Rien... Il n'y a rien. —  

 

Kaori accepta sa réponse peu convaincue et après quelques minutes de silence revint à la charge :  

 

— Pour une fois pourquoi n'es-tu pas sincère avec moi et ne me dis-tu pas tout ? —  

 

— Je suis toujours sincère. — répliqua-t-il froidement.  

 

— Non, c'est pas vrai ! — insista Kaori.  

 

— Il n'y a rien...seulement que... je suis pas tranquille : je ne sais pas pourquoi... —  

 

Elle le regarda avec appréhension : elle savait très bien que Ryô était capable de sentir le danger et s'il n'était pas tranquille alors il y avait vraiment de quoi s'inquiéter.  

 

L'intuition de Ryô s'avéra exacte puisque, peu de minutes après, Umibozu lui parla à travers l'oreillette et, en plissant le front, il accéléra davantage le pas.  

 

En un instant, l'idée que quelque chose n'allait pas dispersa tout le sommeil et la fatigue que Kaori avait ressentis. Cependant, pas du tout contrariée par le geste de son partenaire, elle resta sur le dos de Ryô jusqu'à ce qu'ils arrivent devant la porte du salon où, d'un signe, elle lui demanda de la faire descendre.  

 

Une fois entrés, le spectacle qui se présenta sous leurs yeux fut au bas mot déconcertant. La salle était un désastre : partout, assis sur les fauteuils et par terre, allongés sur la piste de danse et sur les tables, les invités, en proie aux effets de la drogue, étaient hébétés et presque incapables de bouger ; autour d'eux il y avait des plateaux entiers de plats et de verres renversés par terre.  

 

Kaori poussa un gémissement d'horreur, puis Umibozu les appela et, en se tournant, ils le virent dans un coin en train de surveiller Ueda et Inoue liés comme deux saucissons. Auprès de lui il y avait Saeko qui, assise sur un petit fauteuil, semblait être presque en pleine possession de ses facultés.  

 

Ryô s'approcha du petit groupe et regarda d'un air interrogateur d'abord Umibozu puis Saeko :  

 

— Qu'est-ce qu'il se passe ?! — demanda-t-il sans même pas adresser un regard aux deux hommes par terre.  

 

Saeko se leva, un peu chancelante sur ses jambes :  

 

— Falcon leur a tiré les vers du nez : on dirait que sur le bateau il y a une autre bombe... —  

 

— Comment ça ?! — s'exclama Kaori en restant effarée, et elle regarda d'un air incrédule Ueda à ses pieds.  

 

L'homme lui adressa un petit sourire amer :  

 

— C'était vraiment un plan parfait. — murmura-t-il pour lui-même.  

 

Saeko reprit le discours :  

 

— Afin de s'assurer que le bateau saute en l'air ils ont connecté une autre bombe à la première. En désamorçant celle-là, vous avez actionné le timer de la deuxième. —  

 

— Savez-vous plus ou moins combien de temps il nous reste ? — demanda Ryô sans faire un pli.  

 

— Environ une heure. — intervint Umibozu — Mais c'est pas cela le problème ; le vrai souci c'est qu'il n'est pas facile de rejoindre l'engin. Au contraire, il est pratiquement impossible..... —  

 

Il sut donc que, d'après les paroles de deux hommes, le yacht avait été pensé et construit dès le début dans le seul but de sauter en l'air cette nuit-là. Inoue avait considéré cela comme un simple investissement : l'argent perdu allait de cette façon lui revenir avec les intérêts, une fois son plan réalisé. Ceci était la raison pour laquelle le bateau présentait en soi des éléments atypiques comme le secteur A7, joignable seulement par une trappe sur le plancher, et comme la chambre forte, placée au troisième niveau et fermée par une porte à temps.  

 

Dans cette pièce avait été placée la charge explosive de " sûreté ", et la porte à temps, blindée elle aussi, avait été programmée afin de s'ouvrir seulement 12 heures plus tard, bien qu'en fait elle ne se serait plus jamais ouverte.  

 

— Si la porte est blindée, et à l'extérieur il n'y a pas aucun dispositif d'ouverture, nous devrons trouver un autre moyen pour entrer dans cette pièce... — murmura Ryô — ... Saeko, qui est, mis à part nous, en pleine possession de toutes ses facultés sur ce bateau ? —  

 

Elle le regarda confuse :  

 

— Je ne sais trop...... Je ne suis jamais sortie de cette pièce..... —  

 

— Je ne crois pas que vous trouverez quelqu'un d'autre ! — s'exclama Ueda d'un ton de défi. — Je me suis assuré personnellement que toutes les personnes à bord, y compris les officiers et les marins, boivent le vin frelaté. —  

 

Kaori l'agressa :  

 

— Mais qu'as-tu donc à rire comme cela, crétin ! Si on ne trouve pas un moyen pour arrêter la bombe nous allons tous mourir. Tu ne le comprends pas ?! Il nous faut quelqu'un qui connaît bien ce bateau, et il nous faut cela maintenant ! —  

 

L'industriel la regarda et sourit :  

 

— Je ne sais pas qui vous êtes en réalité, — dit il — mais j'admire votre grande énergie ! —  

 

D'un mouvement de répulsion, Kaori lâcha la veste de l'homme qu'elle avait saisie dans la fougue, et s'éloigna dégoûtée.  

 

Ryô profita du silence pour continuer :  

 

— Ce plan a été pensé par vous, n'est-ce pas ? — demanda-t-il en s'adressant à Ueda — Et je suis prêt à parier que même l'idée et le projet du yacht sont de vous. —  

 

Un éclair de satisfaction traversa les yeux gris de l'industriel :  

 

— Oui — admit il — Kenji n'a été que l'exécuteur matériel du projet ; tout ça a été pensé entièrement par moi... —  

 

— Vous êtes un homme très intelligent, monsieur Ueda — continua Ryô résolu à profiter de l'évidente auto-complaisance de celui-ci — Mais une bombe qui s'active automatiquement peut se retourner contre celui qui l'a créée, et je suis plus que sûr que vous avez calculé ce risque en phase de création ; il y a un autre moyen pour ouvrir cette porte, n'est-ce pas ? —  

 

Exactement comme Ryô le voulait, Ueda s'enorgueillit et, tout en souriant sûr de lui, lui répondit qu'il n'y avait pas de moyen pour ouvrir cette porte, mais qu'un système de sécurité alternatif pour entrer dans la chambre avait été projeté.  

 

— De quoi s'agit-il ? — le pressa Kaori.  

 

L'industriel resta silencieux, évaluant quelle conséquence aurait une telle révélation. D'un côté, en effet, au grand jamais il aurait voulu les aider à désamorcer la bombe : tout dire équivaudrait à une capitulation sans condition ; de l'autre côté, bien qu’un futur derrière les barreaux s'annonçait pour lui, il ne voulait pas mourir de cette façon ; grâce aux amis influents qu'il avait, il espérait trouver un moyen pour être disculpé des accusations sans aucune difficulté.  

 

Finalement il se résolut donc à parler et, en regardant de temps en temps son ami Inoue, il expliqua que, comme mesure de sécurité, il avait prévu un conduit interne qui desservait la salle blindée avec une autre pièce du cinquième niveau.  

 

— Un conduit qui rejoint le 3ème et le 5ème niveau ?! — répéta Ryô peu convaincu.  

 

— Exactement. C'est comme un toboggan ! — expliqua Ueda.  

 

A cette dernière phrase Ryô montra des signes d'impatience :  

 

— Mais arrêtons de dire des conneries ! Dans une descente du 5ème au 3ème niveau la vitesse d'arrêt à la fin serait trop forte ! Sans compter la friction contre les parois du canal... —  

 

Umibozu lui fit écho :  

 

— Ouais ! Tu te fous de nous..... —  

 

L'homme resta impassible :  

 

— Et si au moment de l'impact il y avait une citerne pleine d'eau ? —  

 

En se complaisant maintenant de lui-même, Ueda expliqua qu'au cas où on devrait arrêter en hâte la bombe, il avait pensé à quelque chose qui pouvait être extrêmement rapide. Il avait eu donc l'idée du toboggan qui en quelques instants aurait permis la connexion entre les deux niveaux. Afin de rendre plus doux le moment de l'arrivée, il avait pensé à placer une citerne pleine d'eau au bout de celui-ci ; la personne qui arrivait dans la cuve descendrait de suite au sol par un simple petit escalier.  

 

— Quelle est la pièce du cinquième niveau où l'entrée du conduit se trouve ? — demanda Saeko en coupant court.  

 

Ueda sourit :  

 

— C'est la pièce de la piscine. —  

 

Il y eut un moment de surprise, puis Kaori prit la parole :  

 

— Je sais où elle se trouve ; je suis passée devant celle-ci il y a à peu près deux heures, allons-y tout de suite ! —  

 

Ueda ricana en les plaignant.  

 

— Vous tous seuls ne pourrez rien faire — s'exclama-t-il — Il vous faut l'aide de quelqu'un qui sache vous mener jusqu'au tableau des commandes. —  

 

— Et pour quelle raison ? — répliqua Umibozu qui en avait assez de devoir lui tirer les mots de la bouche un à un.  

 

Ueda se fit sérieux et expliqua que, afin de camoufler plus facilement l'existence du conduit, il avait pensé à un système analogue à celui des vases communicants, donc l'entrée de celui-ci au cinquième niveau avait été placée sur une paroi de la piscine : une fois le bassin vidé, l'eau remplirait la citerne au troisième niveau ; il fallait donc trouver quelqu'un qui puisse faire se vider la piscine.  

 

— Vous n'êtes pas à même de le faire ? — demanda Ryô le coupant.  

 

Celui-ci répliqua irrité :  

 

— Je suis le cerveau, pas un homme d'équipe, monsieur Saeba...... mais les officiers connaissent l'exact emplacement : vous n'avez qu'à en trouver un capable de se tenir debout ! —  

 

Umibozu se mit en avant :  

 

— J'y vais moi ! — s'exclama-t-il en s'adressant à Ryô — Je vais utiliser la radio de bord pour chercher quelqu'un qui puisse m'aider. Entre-temps montez en haut, je vous rejoindrai. — et sans se perdre en bavardages inutiles, il s'en alla.  

 

Ryô scruta attentivement le salon où ils se trouvaient : aucune des personnes présentes donnait signe d'avoir compris ce qui se passait ; l'effet de la drogue avait engourdi leur esprits à un tel point que rien de ce qui venait de l'extérieur ne semblait pouvoir attirer leur attention. Puis il regarda Saeko, qui supportait héroïquement la torpeur provoquée par l'antidote, et les deux hommes sous le braquage de son pistolet : alors que Ueda avait démontré une remarquable sûreté de lui et un grand sang froid, Inoue, à genoux par terre, n'avait pas cessé de pleurer et de se plaindre.  

 

— Allez ! — s'exclama-t-il à l'attention de Kaori — C'est mieux de se dépêcher. —  

 

Kaori acquiesça.  

 

— Nous devons venir nous aussi ? — Saeko avait parlé au nom de ses prisonniers aussi.  

 

— Oui..... mais arriveras-tu à marcher toute seule ? —  

 

— Bien sûr — répliqua-t-elle ; et pour démontrer cela, elle fit quelques pas en avant en chancelant cependant dangereusement.  

 

Ryô se tourna vers Kaori :  

 

— Tu arrives à marcher, n'est-ce pas ? —  

 

— Oui, je vais bien — répondit elle — Le sommeil est passé maintenant. —  

 

— Bon ! — s'exclama-t-il alors — Ces deux-là marcheront avant, toi au milieu pour les avoir à l'œil, et moi et Saeko derrière. Saeko, tu n'arrives pas à marcher toute seule, je vais te porter. —  

 

Saeko protesta faiblement, mais face à la détermination de Ryô et à la résignation de Kaori, qui avait accepté la décision sans piper mot, dut céder et accepta cette idée.  

 

Kaori se vit contrainte de tenir le pistolet dans une de ses mains et l'énorme massue dans l'autre pour que Ryô, derrière elle, n'oublie pas de garder ses mains à leur place pendant qu'il portait Saeko dans ses bras.  

 

Ils quittèrent donc le salon principal et, en prenant le chemin pour le cinquième niveau, ils montèrent l'escalier pour la énième fois. Lorsque finalement ils arrivèrent en haut, Inoue eut un tremblement et commença à pleurer de plus belle en provoquant ainsi la réaction agacée de son ami :  

 

— Mais enfin, Kenji ! Vas-tu arrêter avec cette rengaine ? Sois un homme, bon sang ! —  

 

— C'est la fin. — murmura-t-il en larmes — Nous sommes perdus, Masanori, perdus ! —  

 

Ueda lui lança un regard mêlé de commisération et de blâme à la fois, mais ne lui répondit pas. Puis, grâce à ses indications et à celles de Kaori, ils ouvrirent une porte et virent la piscine au milieu de la salle : elle était encore pleine d'eau.  

 

Kaori força Ueda et Inoue à s'asseoir par terre tandis que Ryô aida Saeko à s'asseoir sur une chaise longue.  

 

— Malédiction ! — murmura-t-il ensuite — Qu'est-ce qu'il fait Umibozu ?! Toute l'eau est encore ici. —  

 

Kaori regarda la grande piscine devant elle et mue par un désir irrésistible elle s'assit sur le bord et effleura l'eau tiède d'une main. Il restait moins d'une heure avant l'explosion et probablement ils étaient les seules personnes à bord conscientes du sort qui les attendait. Elle regarda sa propre figure qui se reflétait sur l'eau et peu après, un autre reflet s'ajouta au sien ; Ryô, derrière elle, lui sourit d'une façon rassurante :  

 

— Zut ! En continuant de la sorte il va nous rendre tous sourds — s'exclama-t-il en se référant à Inoue qui continuait à pleurer désespérément.  

 

Kaori lui répondit d'un geste, mais ne dit rien.  

 

— Les blessures t'ont encore fait souffrir ? — continua-t-il en se faisant sérieux.  

 

— Non, je vais assez bien. —  

 

Avec un soudain bruit métallique le niveau de l'eau de la piscine commença à descendre visiblement ; un soupir de soulagement sortit spontanément de tous les présents, seul Inoue, pris dans son propre trouble, ne semblait pas donner de l'importance à ce qui se passait.  

 

 

 

A suivre CHAPITRE 18- Une légèreté fatale  

 

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de