Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author(s): Daniela_Kaori

Translator(s): Rosi-chan

Beta-reader(s): Kairi, Libellule, Blue

Status: Completed

Series: City Hunter

Original story:

La notte dell' Alba

 

Total: 23 chapters

Published: 26-05-04

Last update: 31-03-05

 

Comments: 111 reviews

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ActionRomance

 

Disclaimer: Les personnages de "La nuit de l'Aube" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. BETA DE CHOC(presque co-traductrice ^_-): Kairi!!!!

 

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   Translation :: La nuit de l'Aube

 

Chapter 23 :: Conclusion

Published: 31-03-05 - Last update: 31-03-05

Comments: Et c'est fini T___T. Un gros merci et tous ceux qui ont suivi l'histoire, à toutes mes beta(permi lesquelles Blue qui a corrigé ce dernier chapitre) à tous ceux qui m'ont soutenu(c'est pas facile de traduire dans une langue etrangere) vous tous, lecteurs de cette fic, mais surtout un gran merci à Daniela_Kaori, l'auteur de cette fic magnifique que j'adore simplement!! Si fidele au manga à son esprit et à ses personnages. C'est elle que vous devez remercier et feliciter dans vos reviews qu'elle lit toujours^^. Un gros kissou à tous et bonne lecture...

 


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Assis à la table de la cuisine, le journal près de lui, Ryô sirotait lentement une tasse de café tout en se maudissant pour « ne pas avoir été capable de se préparer un café décent ». Il était 10h du matin et il ne se serait jamais levé de si tôt si un coup de fil d'Umibozu à l'aube dès 9h n'avait pas interrompu le meilleur de ses rêves. Miki désirait remercier Kaori en personne pour ce qu'elle avait fait et espérait que dans la matinée ils pourraient se rendre tous le deux au Cat's Eye.  

 

“ Mais combien de temps va-t-elle dormir encore ? ” se demanda-t-il en distraitement oisivemant les pages du journal.  

 

La réponse lui arriva peu de minutes après sous la forme d'un fort bruit de pas qui provenait du couloir ; la porte de la cuisine s'ouvrit et une Kaori très ensommeillée et hagarde entra tout en bafouillant quelque chose qui probablement devait être un salut.  

 

Ryô l'accueillit comme d'habitude :  

 

— Le retour des morts vivants ! — commenta-t-il d'un ton moqueur.  

 

— Tu te crois drôle ! — répliqua-t-elle s'asseyant face à lui et appuyant sa tête sur la table.  

 

— Tu le veux un peu de café ? —  

 

Kaori regarda avidement la tasse qu'il lui tendait et la prit dans ses mains ; elle était déjà sur le point d'y plonger son nez quand, dans un éclair de lucidité, elle eut un terrible soupçon :  

 

— C'est toi qui l'as fait ? — demanda-t-elle préoccupée.  

 

— Oui, pourquoi ? —  

 

A cette réponse elle éloigna d'un air désespéré la tasse et gémit :  

 

— Je veux un vrai café, c'est pas juste ! —  

 

Ryô la regarda contrarié :  

 

— Kaori ce n'est pas du tout gentil de ta part. Je te rappelle que j'ai dû te ramener à la maison à bout de bras. —  

 

Kaori leva la tête et le regarda avec reconnaissance :  

 

— Pardon, c'est que j'ai survécu à la bombe mais je ne crois vraiment pas que j'arriverais à survivre à ça aussi ! Et puis je vois que toi aussi tu l'as laissé... —  

 

Ryô se mit debout et s'étira :  

 

— C'est bon, allez — fit il conciliant — si tu t'habilles, on va au Cat's Eye à boire un café décent.......... de toute façon Umi et Miki voulaient te voir... —  

 

— Comment cela ? —  

 

Ryô tourna vers elle le journal et lui montra les photos de Ueda et Inoue à la une.  

 

— Bof, peut-être parce que depuis hier on ne parle que d'une femme mystérieuse qui a désamorcé une bombe et sauvé la vie à une centaine de personnes. — s'exclama-t-il — ... ils veulent probablement te féliciter... —  

 

Kaori regarda le journal perplexe :  

 

— Excuse-moi mais combien de temps ai-je dormi ? —  

 

— Vingt-quatre heures, plus ou moins. — répondit il calmement.  

 

— Vingt-quatre heures ? Un jour entier ?! — répéta-t-elle médusée.  

 

Ryô changea de discours :  

 

— Tu devrais aller dans le salon... — murmura-t-il avec un sourire énigmatique.  

 

Elle le fixa intriguée :  

 

— Pourquoi ? —  

 

— Allez, vas-y ! — insista celui-ci — Et ensuite change-toi : voyons si on réussira à nous procurer un vrai petit déjeuner ce matin... —  

 

Kaori sortit de la pièce d'un air plutôt incertain et se dirigea vers le salon. Lorsque elle ouvrit la porte, la première chose qu'elle vit fut un énorme panier de fleurs au milieu de la pièce : il était tellement grand qu'il cachait complètement la table sur laquelle il avait été placé.  

 

Kaori resta bouche bée et entra dans la pièce pour regarder les fleurs de plus près. Ryô la rejoint et s'arrêta derrière elle.  

 

— Nous avons eu un mal de chiens pour le faire passer par la porte, les coursiers et moi — révéla-t-il un peu après — Il y a une carte aussi... —  

 

Kaori scruta attentivement parmi les fleurs et vit une petite enveloppe blanche ; au dos elle y lut son propre prénom écrit dans une calligraphie aussi élégante qu'inconnue. Elle ouvrit l'enveloppe et sortit la carte qui disait à peu près ceci :  

 

“ Ces fleurs ne sont qu'un signe très modeste de ma gratitude éternelle. Je vous en prie de les accepter avec mes remerciements les plus sincères. Toshio Izumi. ”  

 

— Elles sont d'Izumi ! — s'exclama-t-elle étonnée.  

 

— Et il y avait aussi une autre chose avec les fleurs.... — reprit Ryô en jouant le mystérieux.  

 

— Quoi ? — demanda-t-elle stupéfaite.  

 

— Un très joli chèque d'une somme astronomique que j'ai mis sur ta table de nuit. — dit-il — Il t'a même donné un coup de fil : il m'a demandé de te transmettre qu'il sait très bien que tu as fait tout cela par amitié et non pour l'argent ; mais il désirait tout de même te démontrer sa gratitude de façon plus tangible et te prie d'accepter son cadeau. —  

 

Kaori continua de l'écouter tandis qu'il poursuivait :  

 

— Et puis, toujours hier, dans l'après midi, Yoko t'a appelée : elle voulait te remercier ; je lui ai dit de rappeler ce soir. —  

 

Kaori acquiesça, puis elle se souvint du petit dejeuner qui les attendait toujours :  

 

— On va chez Miki ? — demanda-t-elle.  

 

— Si tu te décides enfin à t'habiller, peut-être que oui ! — répondit il ironiquement.  

 

Elle ne se le fit pas répéter deux fois et monta dans sa chambre. Elle entra à tâtons dans la pièce, qu'elle avait laissée dans l'obscurité, et ouvrit les rideaux en inondant la chambre de lumière.  

 

Tout de suite elle remarqua sur la table de nuit près du lit un vase débordant de roses rouges.  

 

“ Encore des fleurs d'Izumi ” pensa-t-elle sur le moment, et elle se pencha sur celles-ci pour en humer le parfum délicat. Ainsi faisant elle s'aperçut que parmi les tiges il y avait une autre carte : un petit carton bleuté qu'elle prit précautionneusement et sur lequel n'était inscrite qu'une initiale. La lettre R.  

 

Et comme souvent, lors des coincidences bizarres, Ryô se trouva à passer dans le couloir juste à ce moment là et, à travers la porte de la chambre entrouverte il la vit, debout devant les fleurs avec la carte dans ses doigts. Kaori perçut sa présence et en se tournant elle lui sourit radieuse. Ce qui provoqua en lui un tel embarras qu'il fut contraint à tracer droit devant en lui disant ruvidement de se dépêcher.  

 

Lorsque Kaori entra au Cat's Eye, clos pour raisons de famille, elle vit tout de suite un énorme gâteau au chocolat bien en vue sur le comptoir. Au son de la clochette, Umibozu, Miki et Kasumi sortirent du derrière avec des plats et des carafes remplies de café chaud.  

 

— Bonjour ! — s'exclama Ryô joyeusement — J'ai ramené la « belle au bois dormant », heureux? —  

 

Miki courut à l'encontre de Kaori et la regarda émue :  

 

— Kaori, je... je te dois tellement... —  

 

Elle n'arriva à rien dire d'autre mais ça importait peu : Kaori comprenait très bien son état d'esprit et pendant quelques minutes elles restèrent en silence, partageant les mêmes émotions. Puis elles s'enlacèrent avec emportement.  

 

A cette scène Ryô fut pris par son raptus habituel et se lança sur Kasumi :  

 

— Oh, Kasumi ! Enlaçons-nous, nous aussi ! — hurla-t-il tout pimpant ; mais avant qu'il n'ait pu rejoindre la jeune femme, Kaori et Miki l'attrapèrent au vol par les chevilles et l'expédièrent contre la poêle que Umi avait promptement soulevée de l'énvier en transformant son visage en crêpe.  

 

Ryô tomba par terre dans un grand vacarme, suivi par le fou-rire d'Umibozu, et en s'asseyant à même le sol, endolori, il les regarda dépité.  

 

— C'est pas juste ! — gémit-il — Miki toi aussi tu me trahis ?! Oufff vous êtes tous contre moi ! —  

 

— Tant pis pour toi qui joues toujours le crètin ! — trancha Kaori.  

 

Ryô se mit debout et lui adressa un coup d'œil vexé :  

 

— Et puis Kasumi aussi est restée deçue, ça te semble juste ? Hein ? — continua-t-il.  

 

Kasumi, derrière le comptoir le regarda glaciale :  

 

— A vrai dire tu te trompes, Ryô. Vu où en sont les choses, je sais déjà que je n'ai pas d'espoirs.... au contraire, c'est très irritant que tu continues à te conduire comme ça ! —  

 

Il la regarda sans comprendre :  

 

— Mais... mais de quoi parles-tu ? — demanda-t-il perdu.  

 

Miki s'approcha de lui en souriant malicieusement :  

 

— Ben, tu sais.... les nouvelles vont vite... les choses on vient à les savoir. —  

 

Ryô fut davantage surpris, puis en entendant Umibozu toussoter d'une façon affectée derrière lui, il comprit tout, et instinctivement se tourna vers Kaori qui, terriblement embarrassée, semblait soudain s'interesser au jambage de la porte.  

 

— Je ne sais pas du tout de quoi vous parlez — s'exclama-t-il en difficulté — Et bien, alors? Ce gâteau, il est ici pour faire de l'effet ou on peut le manger aussi ? — demanda-t-il, et avec cette phrase il simula une gourmandise qu'il ne ressentait pas du tout.  

 

— Ce gâteau je l'ai fait pour fêter Kaori ! — s'exclama Miki, toute contente — Donc, bais les pattes ! La première part est pour elle. — et en brandissant en l'air un gros couteau elle se dirigea vers le gâteau d'un air menaçant.  

 

— En effet j'ai énormement faim — admit Kaori en riant — La dernière fois que j'ai mangé c'était sur le yacht d'Inoue et je n'ai pu que grignoter quelques bricoles vite fait. —  

 

— Alors tu dois bien te rattraper ! — répliqua Miki gentiment et mit devant elle un plat avec une grosse part de gateau qui faillit la faire pleurer d'émotion ; puis elle coupa des autres parts plus petites et les donna aux autres en suscitant des protestations de la part de Ryô. Entre-temps Kasumi servit le café et la petite fête commença.  

 

Il parlèrent et s'amusèrent durant une bonne partie de la journée jusqu'à finir tout le café et la dernière miette de gateau. Finalement, en voyant qu'il se faisait tard, ils decidèrent de déclarer la fête finie, même pour aller dans le sens des besoins de Kaori qui, toujours étourdie par les évènements des dernières heures et par ses blessures, avait besoin d'un peu de tranquillité.  

 

Ainsi Ryô et Kaori dirent au revoir à tout le monde et partirent. Lorsque ils se retrouvèrent seuls dans la rue, se dirigeant vers la voiture, Kaori repensa aux roses rouges qui ornaient sa table de nuit et, en regardant Ryô doucement, elle prit son bras et s'appuya contre lui en silence.  

 

A ce contact il l'observa :  

 

— Tu es fatiguée ? — lui demanda-t-il inquiet.  

 

— Pas du tout — répondit elle avec un sourire et n'ajouta rien d'autre.  

 

— Hey, partenaire... — murmura-t-elle quelques instants après — Ce sont les fleurs les plus belles que j'aie jamais reçu, tu sais ? —  

 

— Ouais... — répliqua-t-il impassible — Izumi a un bon goût, il n'y a pas à dire. —  

 

Kaori s'arrêta net et le regarda interdite ; Ryô avait du mal à rester sérieux.  

 

— Crètin, tu sais très bien que je parle de tes roses ! — s'exclama-t-elle dépitée et le poussa en riant.  

 

Ryô pouffa de rire et en lui souriant d'un air conciliant il lui ouvrit la portière de la voiture :  

 

— Allez, monte en voiture, partenaire ! — lui dit il amusé et fit le tour de l'autre côté pour s'asseoir à la place du conducteur.  

 

Kaori s'installa sur la banquette, allongea ses jambes et poussa un soupir de soulagement. Ryô fit démarrer la voiture et partit.  

 

— Je suis vraiment heureux qu'elles t'aient plu ! — murmura-t-il quelques instants plus tard ; et en la regardant dormir près de lui, il sourit et ralentit, se dirigeant vers leur appartement sans empressement.  

 

Fin  

 

REMERCIEMENTS  

 

Je remercie mes amis du "net" pour tout le soutien qu'ils m'ont donné dans ces derniers mois. Un remerciement spéciale va ensuite à ma très chère amie Tati pour son enthousiasme, ses incitations et pour........ sa patience infinie. ^___-  

 

Daniela_Kaori  

(15 Novembre 1998) 

 


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