Chapter 6 :: incompréhensions

Published: 28-10-05 - Last update: 28-10-05

Comments: et voilà un nouveau chapitre! merci encore pour les commentaires et j'espère que vous continuiez à lire ma fic! bsous à tous et surtout à Blue! ^^ Erel

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- Pas question! -.  

- Mais pourquoi Kaori??? Au fond, Milena risque sa vie aussi en étant sa manager! -. Ryo cherchait de la convaincre par tous les moyens.  

- Mademoiselle Makimura a raison, monsieur Saeba… Je peux très bien retourner à l’hôtel; je connais le chemin et je peux revenir ici avec le taxi quand je dois parler avec Will…- Milena, même si elle ne connaissait cet homme que depuis peu de temps, avait compris elle aussi ses arrières-pensées.  

- Chère Milena, je ne peux pas vous laisser y aller, car le tueur vous connaît et en vous suivant il trouverait facilement où se cache M. Scott.- L’objection de Ryo était complètement exacte.  

Kaori lui tira une oreille comme à un garnement, en le faisant crier de douleur: - Cher Ryo, au contraire, je suis convaincue que tu as des tas d’ arrières-pensées….tu sais ….en te connaissant…-.  

- Mais trésor, comment je pourrais avoir des arrières-pensées????......euh…- son “ami” semblait avoir une autre opinion.  

- Vous savez quoi??? J’en ai assez de vous, M. Saeba! Je ne sais pas encore comment mademoiselle Nogami m’a convaicue de me fier à vous, mais vous pouvez être sûr que je ne resterai pas une minute de plus dans cette maison! -. Milena, énervée par le comportement scandaleux tenu par le nettoyeur, ne voulait rien d’autre que retourner à son hôtel pour ne plus voir d’autres indécences du genre, mais quand elle prit son sac, elle fut arrêtée fermement par Will, qui s’était levé du sofa et la fixait avec un étrange regard: - M. Saeba a raison, le tueur pourrait arriver à moi par ton intermédiaire…. Je ne veux pas que quelque chose de grave t’arrive…- il était en train de parler avec trop d’emphase, tous s’aperçurent de ça, et il dut changer le ton de sa voix et s’éloigner d’elle: - et puis sous le même toit nous pourrions travailler ensemble sans avoir à trop bouger et nous ne devrions pas nous exposer à des risques inutiles, tu ne crois pas? –  

- Parfait! Alors c’est decidé!! Kaori, conduis-les à l’hôtel pour prendre leurs valises….-.  

Trop tard. Sans s’en apercevoir la collegue était montée à l’étage supérieur et elle s’était enfermée dans la chambre des invités, son ancienne chambre.  

- Si tu veux, je peux les accompagner jusqu’à l’hôtel et toi cherche à te faire pardonner par Kaori….même si ce sera difficile de se faire pardonner après une journée comme celle-là..- Saeko le regardait avec les yeux plissés pleins de rage. “cette fois j’ai vraiment exagéré…” pensait-il.  

- Maintenant elle sera très en colère, il sera donc impossible de s’approcher d’ elle…- “ au minimum elle me tuerait…-.  

- Ne t’inquiète pas, je les accompagne! -.  

Quant tous sortirent de l’appartement, Kaori put donner libre cours à toute sa rage et à la frustration accumulée durant la journée: - maudit idiot! Comment a-t-il osé me traiter ainsi devant tous??? Aujourd’hui il a décidément exagéré! -. En même temps elle avait ressorti de l’armoire le très fameux “Ryo pantin anti-stress”, désormais usé pour son trop grand usage pendant les années précédentes.  

Elle entoura le cou avec l’avant-bras gauche, pendant qu’elle le tenait bloqué à terre avec le genou enfoncé dans le centre du dos. On avait l’impression d’assister à un vrai combat de catch: - honte de la nation, porc international, immonde bâtard!!! Essaye encore de me dire que c’était seulement un jeu et cette fois je jure que je t’elimine de la surface de la terre!! -.  

Pendant qu’elle détachait la tête du pauvre pantin, un doute atroce la paralysa: “Et s’il avait simulé pendant toutes ces années?”. Étaient-ce vraiment d’ innocentes blagues pour la faire enrager?  

- Non, c’est impossible! -. Et elle commença à hausser le ton pour chercher à se convaincre: - il t’aime kaori, cette fois il a exagéré, mais tu lui feras payer…-. Et elle dessera les doigts avec un sourire malefique… toutefois cette question lui tordait encore l’estomac…  

Elle abandonna le pantin sur le sol, les restes de la tête gîsant à l’écart de quelques dizaines de centimètres. Elle s’affala sur son vieux lit, en s’agrippant avec force au coussin.  

Elle repensa aux années passées: combien de fois elle avait pleuré sur ce coussin parce que cet idiot l’avait faite aller mal, quand il l’insultait en face des autres femmes, quand il séduisait les clientes en disant qu’elle ne devait pas s’immiscer, et aussi quand elle ne réussissait pas à déchiffrer quels étaient les réels sentiments que l’homme éprouvait pour elle, s’il la considerait seulement comme une promesse faite à son meilleur ami, ou s’il pensait à elle comme quelque chose de plus.  

Elle pensait avoir abandonné pour toujours tous ces doutes et ces incertitudes… elle espérait qu’elle n’aurait plus pleuré pour lui….et au contraire….  

“comme le destin est étrange” pensa-t-elle éplorée: “Le matin tu penses être la femme la plus heureuse du monde à côté de l’homme qui certainement ne te laissera jamais….” Un long soupir sortit par les lèvres entrouvertes: “…Et seulement quelques heures après tu ne sais pas s’il t’a jamais réellement aimée….et tu passes les moments les plus terribles de ta vie à cette seule pensée…”.  

- M. Saeba, je ne connais pas le motif qui vous a poussé à avoir un comportement pareil ce matin…- Les deux hommes étaient immobiles devant la voiture en attendant impatiemment Milena qui, montée dans sa chambre depuis trois quart d’heure, n’était toujours pas revenue.  

-….Mais rien que par la manière dont vous l’avez regardée toute la matinée, j’en viens à penser que vous devez beaucoup aimer Mlle Makimura…-  

Comment se permettait cet acteur anglais de pacotille de s’immiscer dans sa vie privée??  

- Je ne crois pas qu’aujourd’hui vous étiez serieux, pas vrai? Milena ne vous intéresse pas…- Le discours que l’acteur avait entrepris commençait à le déranger:  

- je ne voudrais pas que notre presence endommage votre liaison et…-  

- notre liaison n’est pas endommagée! Et de plus ceci ne vous concerne pas…- à ce moment là il lui aurait volontiers abîmé son beau visage…  

- Vous avez raison, je vous prie de m’excuser…peut-être aie-je été trop indiscret… mais vous devez me croire, vous avez de la chance d’ avoir une femme à aimer…sans doutes ou incertitudes…et sans peur…- il regarda vers l’horizon; le soleil allait lentement et s’approchait du déclin…comme cette journée avait passé vite! Il plissa légèrement les yeux pour ne pas faire passer dans les pupilles trop de lumière, les mains dans les poches du pantalon: - ne la faites pas fuir pour si peu…- il tourna la tête vers Ryo, qui regardait de toute autre part avec le mégot de cigarette désormais fini entre les dents. Il le jeta et l’éteignit avec force d’ un pied:  

- Votre manager est arrivée, c’est l’heure de rentrer chez nous….-  

Milena, s’étant aperçut du retard, courrait à vive allure vers la voiture avec d’ enormes trolley: - je suis desolée…j’ai fait plus vite que je pouvais….malheureusement j’ai été ârretée par plusieurs personnes qui m’ont demandé pourquoi William était en train de quitter l’hôtel et moi, je ne savais pas ce que je devais inventer! -. Dit-elle avec fatigue et avec le peu de souffle qu’elle avait encore dans la gorge. À peine se reprit-elle, qu’elle s’aperçut de l’étrange atmosphère qui entourait les deux hommes; encore pensive sur ce que avait pu leur arriver, elle fût aidée autant par Ryo que par William à ranger les valises dans la mini du nettoyeur.  

Dans la voiture personne n’osa ouvrir la bouche: Milena ne réussissait pas encore à se donner une réponse sur ce qu’il s’était passé durant son absence; elle pouvait voir les deux hommes devant absorbés dans de profondes pensées: “qu’est-ce que je fais? Je dis quelque chose??”. – Il y a longtemps que nous sommes sortis, Mlle Makimura va s’ inquieter…- Will se tourna vivement vers Ryo pendant que ce dernier avait serré le volant avec plus de force et avait freiné tout à coup, en faisant sursauter les voyageurs.  

Après quelques secondes il reprit le voyage, en continuant à ne dire aucun mot.  

“Qui sait à quoi il est en train de penser…” les deux anglais se demandèrent à l’unisson.  

Kaori avait la tête encore pleine de doutes. Elle avait commencè à préparer le dîner, en espérant se distraire d’une façon ou d’une autre, mais s’apercevant qu’elle avait interverti le sel avec le sucre et qu’elle avait mis dans la poêle à la place des tomates pelées les peaux (c’est à dire ce qu’il m’arrive à chaque fois que j’ essaye de faire la cuisine même si je suis concentrée ^^” NdA), elle décida d’abandonner la cuisine et de s’asseoir un peu sur le divan, en essayant de retrouver ses esprits.  

Elle renversa la tête et ferma les yeux: elle sentait seulement les pulsations des veines dans les tempes aller rapidement et la tête commençait à lui faire mal. Elle ne réussissait plus à résister à cette situation, aggravée par le fait que les trois n’étaient pas encore rentrés: elle aurait voulu l’avoir là près d’elle, se lancer dans ses bras et se faire rassurer par sa chaude voix, de sorte que tous ses doutes ne l’auraient plus tourmentée. Toutefois elle avait en même temps peur de découvrir la vérité, une probable vérité qui lui aurait brisé le coeur…  

Tout à coup elle fut distraite de ses pensées par le bruit des clés qui battaient contre la porte d’entrée: ils étaient rentrés.  

Les battements de son coeur commencèrent à s’affoler, elle ne pouvait se faire voir dans cet état pitoyable et retourna en cuisine, comme si rien ne se fut passé…  

- Nous sommes rentrés! Kaori où es-tu? -.  

Kaori sortit de la cuisine, avec le tablier déjà noué et avec un sourire un peu forcé: - bienvenus! Mais où êtes-vous allés? Ça fait plus de trois heures que vous êtes sortis…-. Elle semblait la Kaori de toujours: - venez, je vous montre vos chambres! – et elle se dirigea à l’étage supérieur avec les deux anglais, en laissant Ryo immobile au milieu du couloir, le regard fixé sur le sol.  

” Tu ne peux pas cacher ton état d’âme, ma petite….non pas à moi… je te connais trop bien…”.  

- M. Scott, voilà votre chambre… je suis desolée pour le désordre! -. Ils se trouvaient dans “leur” chambre…  

- Vous ne devez pas vous inquiéter mademoiselle! Même si je suis anglais, je déteste les chambres trop ordonnées! -. L’homme lui sourit; ils s’était aperçut aussi des yeux rouges de la jeune fille.  

-appelez-moi Kaori, c’est trop formel sinon! Tu peux commencer maintenant à défaire les valises, le dîner n’est pas encore prêt..-.  

Elles laissèrent Will dans la chambre et les deux femmes se dirigèrent vers la chambre des hôtes: - ici nous dormirons ensemble, toujours si ça ne te gêne pas…-  

- Bien sûr que non! Au contraire, je suis très heureuse de dormir en ta compagnie, Kaori! -. Aussi les deux jeunes femmes , sans les formalités, semblaient s’être prises de sympathie l’une pour l’autre:  

- Si tu veux je peux t’aider à défaire les valises…-  

- merci Kaori…. Je te prie de m’excuser pour tout le dérangement que je suis en train de t’apporter depuis ce matin…-  

Kaori hissa la valise sur le lit à peine fait: - Tu plaisantes, j’espère!! Tu ne me déranges pas, c’est seulement que…-  

-…j’imagine alors que tu es dans cet état à cause de M. Saeba…-. Kaori ne répondit pas, elle se limita à baisser les yeux et à rougir.  

- Je te demande pardon, je ne devais pas….-  

- non, tu as raison…- l’interrompit Kaori en recommençant à vider la valise: - Aujourd’hui.. il s’est comporté vraiment mal… avec moi… je ne croyais pas que mes sentiments comptaient si peu pour lui… ou du moins je ne voulais pas y croire…- Kaori s’étonna de la facilité avec laquelle elle venait de s’épancher avec cette femme qu’elle connaissait seulement depuis si peu de temps mais qui reussissait à comprendre si facilement les forts liens qu’ils entretenaient…  

Milena abandonna sur le lit le maillot et prit les épaules de Kaori: - ce n’est pas comme tu crois Kaori!... cet après-midi ce n’était pas le même homme que j’avais connu le matin! Il était taciturne, il ne nous a jamais adressé la parole, si non pour parler du travail…- Kaori était agréablement étonnée: -… et quand j’ai prononcé accidentellement ton prénom, il a sauté sur son siège et a freiné d’un coup… qu’est-ce que ça signifie ça?? -. Et elle lui fit un clin d’oeil:  

- Va le voir… il doit être en train de t’attendre! -.  

Elle ne se le fit pas répéter deux fois et elle descendit les escaliers à toutes jambes.  

Elle arriva au salon et elle vit qu’il était assis sur le divan avec les jambes écartées, pendant que d’un air absent il zappait avec la télécommande. Des dizaines de programmes et de telefilms lui passaient devant les yeux:  

- pourquoi lui as-tu donné ma chambre? -.  

“ SA chambre???” –tu voulais peut-être le faire dormir sur le divan?? -.  

-…et où dormiras-tu? -.  

- Dans ma chambre… avec Milena -.  

“Dans SA chambre???” – donc moi, je devrais y dormir….?-.  

- As-tu une autre idée? -.  

- Devrais-je y dormir….-  

- Nous ne pouvons pas les faire dormir ensemble…ou sur le divan… ce sont des gens célè…-  

-… tout seul?? -. Conclut-il avec un air malicieux.  

Kaori interpréta mal. Ses forces l’abandonnaient à cause de la douleur ressentie, toutefois elle chercha à résister encore un peu et lui répondit : - ne t’inquiete pas, pour ce que ça m’importe maintenant… Pourtant je ne crois pas que Milena approuvera tes attaques nocturnes…-.  

Ryo se tourna vivement, encore avec la telecommande dans la main: “ Mais tu ne réussis pas encore à comprendre???”.  

Il se leva, il semblait vexé. Il ne lui repondit pas, il l’ évita et claqua la porte avec violence. Quand il fut sortit de la pièce, Kaori s’agenouilla à terre, détruite…quelques larmes rejoignirent le sol.  

Àu dîner rien ne semblait s’être passé, même si Kaori et Ryo ne se dirent pas un mot durant tout le reste de la soirée. Milena et William ne purent pas faire à moins de se sentir tristes pour ce qui était en train de se passer entre les deux, étant la cause prinicipale du début de leur litige.  

Vers onze heures, tous se dirigèrent dans leurs chambres, étant donné que le matin suivant William devait être present su le plateau tôt le matin.  

Pendant que Kaori montait les escaliers, Ryo l’appela du couloir: - Kaori, je…- l’espérance de la jeune femme se ralluma: - je…suis sans couvertures…tu pourrais m’en procurer une? -.  

- Cherche les tout seul, je ne suis pas ta domestique… - “ne pas te faire d’ illusions Kaori… tu souffrirais encore plus”.  

“IDIOT! Parle clairement pour une fois!!”. – Kaori attends… pourrais-tu venir…un moment… par là…-. Il s’aperçut que Milena était en tain de les épier. S’apercevant de la gaffe qu’elle avait commise, elle ferma la porte de la chambre, trop embarrassée d’ avoir été découverte.  

Ryo ferma la porte du salon derrière lui. Kaori avec les bras croisés, semblait intéressée à tout ce qui se trouvait sur sa gauche.  

- Nous devons parler…-  

- si tu cherches les couvertures, elles sont dans ton armoire, troisième tiroir…-  

- je ne pensais pas à ça…-  

- je n’ai rien d’autre à te dire…-  

- Moi si…-  

- Il me semblait que nous nous étions tout dit… non?? C’est ta vie, fais comme tu veux… si tu veux aller chez Milena….-  

- Dieu du ciel… pourquoi dois-tu être si obstinée?? -. Ryo haussa dangereusement le ton de sa voix.  

Kaori le regarda droit dans les yeux, la rage sortait de ses pupilles: - Pourquoi?!? Et écoutons, pourquoi tu dois me briser le coeur chaque fois que tu vois une belle femme??? -.  

Ryo ne savait pas ce qu’elle devait répondre: il savait que quoiqu’il dise, elle aurait mal compris.  

- tu ne sais pas quoi répondre, pas vrai??....-  

- Tu vois…moi..-  

- Tu..m’aimes?-  

La demande le bouleversa: “Pourquoi, tu as encore des doutes??”  

Encore avec les yeux écarquillés, il vit la femme s’éloigner vivement vers la porte. Il la prit par le bras, en cherchant à l’arrêter: - Où crois tu aller?-  

- Je ne pense pas qu’il y ait autre chose à ajouter…-  

- Et au contraire si! –  

- Laisse-moi partir!! –  

- comment tu peux ne serait-ce qu’ imaginer qu’il pourrait y avoir d’autres femmes dans ma vie…surtout mainenant que je t’ai, toi?...- Son regard n’avait jamais été si serieux.  

L’homme relâcha la prise sur le bras, elle semblait s’ être calmée et elle se tourna vers l’homme; ses yeux étaient pleins des larmes:  

- ….comment je peux…. Me fier….?-  

- il ne me semble pas t’avoir trahie avec une autre durant toutes ces années… si..? -. Il s’ était approché d’ elle à quelques centimètres de son corps, elle pouvait sentir son souffle sur ses lèvres et sa chaleur si proche d’ elle qu’elle l’aurait volontiers jeté sur le divan pour faire l’amour avec lui…  

- eh bien je…- elle ne réussit pas à terminer sa phrase, l’homme devant elle avait déjà pris possession de ses lèvres.  

En marchant à reculons avec elle qui entourait ses hanches, ils s’allongèrent sur le divan, les baisers toujours plus enflammés .  

Il leva le visage et croisa ses yeux: - Comment tu peux encore douter de mon amour…? – Et il se lança sur son cou. Kaori semblait toucher le ciel avec le doigt.  

Le baiser s’étendit sur toute la partie superieure du corps de la jeune femme: - Reste avec moi cette nuit… toutes les nuits… tu ne peux pas me laisser tout seul…-  

- mais le divan est trop étroit pour nous deux…-  

- il nous suffira…-. En remontant son corps, Il s’ approchait encore une fois de la bouche de la jeune femme.  

- …Et Milena? Qui sait ce qu’elle pensera si elle ne me voit retourner…-  

Ryo la regarda en fronçant les sourcils: - Kaori, ce n’est plus un petite fille!! -.  

Kaori se mit à rire, l’expression de son visage était devenue vraiment amusante.  

Pour se faire pardonner elle attira sa tête vers elle et d’une poussée elle lui fit poser le dos sur le bras du divan, en adhérant complètement à son corps: - Je t’aime…-  

Ryo sourit et il lecha avec douceur les larmes encore presentes sur ses joues; la saveur de sa peau le faisait devenir fou.  

- Alors tu me donnes ta bénédiction pour monter chez Milena? -.  

- Idiot! -. Et elle donna des petits coups sur sa poitrine.  

- Je t’aime aussi….- Et il commença à lui déboutonner son chemisier….  

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