Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author(s): Erel

Translator(s): Erel

Beta-reader(s): Blue

Status: To be continued

Series: City Hunter

Original story:

Le verità nascoste

 

Total: 8 chapters

Published: 09-08-05

Last update: 11-01-06

 

Comments: 16 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "Les Vérités cachées" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Translation :: Les Vérités cachées

 

Chapter 8 :: confessions

Published: 11-01-06 - Last update: 11-01-06

Comments: : me voici avec un nouveau chapitre... je vous ai manqué ?? (ndtous : non !!) j’espère que oui... Merci encore à ceux qui continuent à lire mon histoire, dans l’espérance qu’elle vous plaise toujours ! Une étreinte enorme à vous tous, et à bientôt (j’espère ^^ ») Erel. PS : les premiers mots de ce chapitre sont de la merveilleuse chanson « trésors » de Marco Masini ^^ et naturellement encore grace à Blue qui continue à corriger me chapitre ^^ bisous!!

 


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“trésor dis-moi qu’est-ce tu as?  

Parce que si tu pleures je me sens plus mal que toi…  

Et tes problèmes tu sais, sont les miens  

Parce que si tu pleures ça veut dire que tu ne pleures peut-être pas pour moi…”  

 

La mini rouge roulait à travers les rues du centre de la capitale japonaise. Les deux femmes, parties depuis le matin faire des courses, chantaient à tue-tête les chansons qui passaient à la radio.  

 

Elles avaient visité la plupart des boutiques de haute couture présentes dans les divers quartiers commerciaux. Vers l’heure du déjeuner, n’ ayant rien trouvé qui soit à leur gout, elles s’étaient rendues dans le premier restaurant qu’elles avaient trouvé sur leur parcours pour une petite pause.  

 

- Mon Dieu Kaori ! je ne me suis jamais autant amusée pour faire des courses ! -.  

- moi aussi ! Sans toi je n’aurais pas osé faire tout que nous avons fait aujourd’hui ! -. Les vendeurs des boutiques savaient très bien très bien de quoi les deux femmes étaient en train de parler : elles avaient fait mobiliser tous les vendeurs des boutiques à la recherche d’un vêtement qui leur plaise et, quoique les articles proposés étaient vraiment merveilleux aux yeux de Kaori, pour Milena ça n’allait jamais. Elle lui fit donc essayer tous les vêtements presents dans le stock ; l’anglaise semblait éprouver un malin plaisir à voir les pauvres vendeurs s’arracher les cheveux n’ayant plus rien à leur proposer.  

Kaori devait admettre que l’étrange comportement de son amie lui permettait d’essayer de très beau et très luxueux vêtements qu’elle pouvait d’habitude voir uniquement dans les magazines de mode.  

 

- mais cet après midi nous devons obligatoirement trouver quelque chose, sinon comment ferons nous pour samedi prochain ?-. Dit Milena qui riait encore très fort.  

- vraiment il reste peu de boutiques de haute couture à Tokyo…- Kaori semblait compter les boutiques qu’il restait sur sa « liste » personelle.  

 

« Pirippipi pirippipi ! » le téléphone portable de Kaori venait de recevoir un message :  

« bonjour princesse, comment vont les courses ? tu m’a beaucoup manqué ce matin, tu m’a laissé avec un homme qui ne fait rien d’autre que m’envoyer des piques... quel ennui !je ne vois pas l’heure de te revoir, avec probablement sur toi le vêtement que tu as acheté…tu seras sûrement très belle…  

Je t’aime. R. ».  

Avec la main gauche elle ferma son portable, ne s’apercevant pas que ses joues rougissaient à vue d’oeil. Ses lèvres formèrent un sourire angélique en repensant aux doux mots écrits par son partenaire : « tu me manques beaucoup… je t’aime… ». Etait-ce le même homme qui, il y a encore quelques temps, courait derrière toutes les femmes qu’il rencontrait à travers la ville et qui n’éprouvait aucun sentiment pour elle ??  

Elle tint serré le portable sur son coeur. Elle le sentait battre mille à l’heure à cause de l’émotion… il se romprait sûrement dans peu de temps…  

- C’était Ryo, pas vrai ? -. Elle fut sortie de ses pensées par Milena qui avait les coudes sur la table et la tête appuyée sur ses mains : - c-comment tu as compris ??-.  

- cela se lit clairement dans tes yeux…- dit-elle à Kaori avec le regard malicieux.  

Elle se toucha les joues : elle les sentait brûler ; elle déplaça ses doigts sur sa bouche, en s’apercevant que ses lèvres ne parvenaient pas à arreter de sourire : quelle honte !  

- je n’aurais jamais imaginé qu’un homme comme lui, après tout ce que j’ai vu avant de nous connaître, pourrait faire rougir une femme…- Kaori se reprit, avait-elle bien entendu ?  

- qu’est-ce que tu entends par« après tout ce que j’ai vu avant de nous connaître » ?? -. Le sang de Milena se gela dans les veines. Pourquoi ne pouvait-elle pas tenir sa langue ??  

- Euh…euuuuhh…- et Milena lui expliqua toute l’affaire d’ « espionnage ».  

- QUOI ?? – Kaori était décidément surprise : - donc c’était toi qui nous suivais quand nous sortions ?!?! -. La manager très embarassée acquiesça d’un signe de la tête :  

- et dire que Ryo croyait que quelqu’un voulait me faire du mal ! Dès qu’il le saura, il restera sûrement bouche bée…-  

- Je t’en prie, tu ne dois rien lui dire ! -. Milena commenca à s’agiter : - si Ryo vient à savoir ça, il le dira certainement à William qui sans y penser une seconde de plus, me licencierait…- l’anglaise prit fermement les mains de la nettoyeuse.  

- tu veux dire que…tu as fait tout ça derrière le dos de Will ? -. Milena serra plus fort ses lèvres et elle se mit à les mordre :  

- Pourquoi… ?- elle ne réussissait plus à soutenir le regard de Kaori, elle se tourna vers la fenêtre :  

- ce n’est pas assez évident ?... moi… je l’aime….-. Kaori écarquilla les yeux. « Elle l’aime ???? »  

 

- j’étais si inquiète pour sa sécurité que je voulais simplement mieux le…- enfin Milena avait trouvé quelqu’un avec qui partager sa souffrance : - j’ai commencé à vous suivre seulement parce que je voulais être sûre que vous étiez des professionnels, que vous réussiriez à le protéger… de sorte que personne ne me l’aurait enlevé… pour toujours…….-. Elle commença à pleurer sans le vouloir.. toute la frustration accumulée ces derniers jours était en train de lui déchirer le coeur, mais elle devait parler :  

- tu vois, tout a commencé quand j’avais 15 ans… une soirée de pluie, ne pouvant pas sortir avec mes amis, je me suis mise à regarder la télé, ne sachant pas quoi faire d’autre : la principale chaîne anglaise diffusait un film… la critique ne l’apprécia pas beaucoup, mais il devint toute de suite mon film préféré…non pour la trame, assez banale, mais pour les capacités expressives de l’acteur principal : c’était un des meilleurs que j’avais jamais vu ; malgré ses 25 ans, sa technique de récitation pouvait surpasser aussi celle d’un grand acteur avec trente ans d’expérience…. cette nuit-là je suis tombée amoureuse de lui : jai vu tous ses films, je m’informais de chaque participation aux programmes télévisés ou aux événements mondains, en espérant le rencontrer… Les années passèrent, mais ma passion pour lui ne cessait pas, au contraire, elle augmentait démesurément à chaque minute qui passait…- Milena tenait encore bien serrées les mains de Kaori augmentant au fur et à mesure la pression, comme si tous ces souvenirs lui provoquaient une douleur insupportable : - puis à l’âge de 20 ans, mes parents sont morts dans un accident de voiture…- Le cœur de Kaori se brisa. Cette femme, apparemment si différente d’elle, lui ressemblait finalement comme une goutte d’eau. Elle aussi perdit son unique famille le jour de son vingtième anniversaire, son frère aîné. Toutes les deux serrèrent fortement les mains de l’autre :  

- je suis restée seule, je n’avais pas de grands-parents ou d’autre famille et je dus arrêter d’aller à la faculté de sciences de la finance. J’ai commencé à travailler pour un petit fast-food dans le centre de Londres, la paye n’était pas très élevée, mais c’était assez pour continuer à vivre… Puis les journaux firent circuler la nouvelle que mon acteur tant aimé cherchait un nouveau manager : « voilà l’occasion de ma vie » ai-je alors pensé. Finalement je réussirai à me relever et à sortir de cet enfer de douleur…. Et ce sera justement la personne que j’aime le plus au monde qui me sauvera ! ». La vie semblait avoir recommencé à me sourire, enfin. Je présentais mon curriculum, un « peu » modifié…- un petit sourire naquit sur les lèvres de la jeune femme, entourées par les larmes.  

- ils me prirent, et alors je commençais à être la manager de William Scott... tu penseras sûrement que mon amour pour lui à cette époque était seulement un amour « platonique », ce qu’une fan éprouve pour son idole... sincèrement moi aussi pensais ça, mais quand j’eus l’opportunité d’être à coté de lui chaque jour, il me semblait toucher le ciel avec un doigt ! rien que de sentir son souffle sur ma peau me faisait trembler...puis quand il se maria...-.  

- il s’est marié ???? -. L’interrompit brusquement Kaori.  

- Oui.. il s’est marié... pendant un an et demi ils sont restés ensemble. Puis quand William découvrit qu’elle ne l’avait épousé que pour son argent, il demanda la séparation... plus tard il découvrit que cette idiote l’avait trahi avec un autre... elle ne n’intéressait pas à lui...- A ce moment, ses yeux étaient remplis de haine profonde : - tu ne peux pas comprendre combien j’ai souffert à les voir ensemble, s’échanger des effusions, s’embrasser devant mes yeux... ils m’avaient aussi invitée à leur mariage, mais je n’y suis pas allée... C’était trop même pour une femme forte comme moi... ce fut une période horrible, je ne mangeais pas, je ne dormais pas à la pensée qu’en ce moment ils étaient en train de s’amuser ensemble... c’est seulement à ce moment que je m’aperçus combien je l’aimais désespérément ...- les yeux baissés pendant tout le récit, c’est seulement à cet instant que Milena regarda Kaori dans les yeux: tout le désespoir vécu pendant ces années semblait être encore présent dans son coeur.  

-.... depuis lors il ne s’est plus fié à aucune autre femme, il n’a plus voulu avoir aucun rapport intime... et il s’est lancé à corps perdu dans son travail.... malgré tout le mal qu’il m’avait inconsciemment apporté, je cherchais à lui être toujours proche, à lui faire sentir mon amitié...-  

- Il a été ton premier grand amour ?-  

- L’unique.... tu penses que je suis une sotte, non ?-  

- absolument pas...-  

Milena resta étonnée de la réponse de Kaori ; seulement alors elle s’aperçut des marques rouges qu’avec les ongles elle lui avait laissé sur les mains : - Oh mon Dieu, regarde ce que je t’ai fait ! je suis une idiote, je t’ai fait du mal !-  

- ne t’inquiète pas ce n’est rien... ça me fait cent fois plus mal de voir toute la souffrance qui est dans tes yeux...-  

Kaori...- d’autres larmes se préparèrent à sortir de ses grands yeux verts.  

- tu sais, il semble que nous avons eu deux vies complètement similaires... moi aussi quand à vingt ans, j’ ai perdu la personne que j’aimais le plus au monde... mon frère... en realité ce n’était pas mon frère de sang, j’ai été adoptée par son père quand j’étais toute petite... je suis alors restée seule au monde, et devine qui a réussi à me redonner une vie ?-  

- ....Ryo...-  

- Exactement... j’ai commencé à être sa partenaire, comme l’avait été mon frère... tout d’abord je n’éprouvais absolument rien pour cet homme grossier et cochon, mais avec le temps... en découvrant peu à peu chaque côté de son âme qu’il cherchait tant à cacher... je suis tombée amoureuse de lui. Malheureusement mon amour était un amour à sens unique : il ne voulait absolument pas me considérer comme une femme, au contraire, il me traitait comme un homme ! j’ai passé sept années de ma vie à ses côtés dans cette situation ; parfois il me semblait que lui aussi éprouvait quelque chose pour moi, il me le faisait comprendre avec de petits mais touchants gestes... et tout de suite c’était comme s’il ne s’était rien passé... c’était une situation intenable...-  

Milena n’arrivait pas à croire à ce qu’elle entendait : c’était tellement semblable à sa vie !  

-...puis un jour, le plus beau jour de ma vie, au mariage de mon amie Miki, la propriétaire du bar Cat’s Eye, Ryo me confia – même si c’était d’une manière un peu confuse – ses sentiments...ce fut si beau d’entendre ces mots-là que même si à ce moment quelqu’un m’avait tuée, ça m’aurait été égal !  

Et depuis lors, nous vivons ensemble officiellement comme couple.-  

-... c’est incroyable combien nos vies se ressemblent kaori... dommage que cette dernière partie ne coïncide pas avec la mienne....- Kaori lui sourit et lui serra les mains :  

- Non Milena, cette partie aussi peut changer ! Moi aussi je pensais que ma vie ne s’améliorerait jamais ! j’avais perdu toute espérance quand se produisit le « miracle » ! -. Milena rit un peu pour le dernier mot de l’amie : - l’important est d’y croire, Milena ! Tu es une très belle jeune femme, pleine de grandes qualites et que tous les hommes voudraient avoir ! Ne te démoralise pas de cette manière, je suis sûre que Will aussi éprouve quelque chose de particulier pour toi ! -. le regard résigné, Milena ne semblait être du même avis : - fie-toi à ce qu’il s’est passé avant ! – et elle lui fit un clin d’oeil.  

- tout ira bien....- les yeux de Kaori semblaient lui insuffler tout le courage qu’en ces années Milena n’avait jamais osé avoir. – Et maintenant souris-moi, sûrement qu’à William tu plairas plus si tu dégaines ton merveilleux sourire...volià, comme ça ! – Kaori donna un coup d’oeil à l’horloge du bar, derrière la tête de l’anglaise :  

- zut il est seize heures !!!! nous ne réussirons jamais à visiter toutes les boutiques qui reste pour l’heure de fermeture.... attends une minute....- tout à coup Kaori eut une idée de génie:  

- Eriko!! Comment j’ai fait pour ne pas y penser pas avant??? – Milena ne semblait pas comprendre ce qu’ était en train de dire Kaori:  

- mais quoi...-  

- ma chère Milena, j’ai trouvé la personne qui peut nous aider! -.  

- ...C’est-à-dire??-.  

- ma chère amie du lycée, Eriko, est une grande styliste...-  

- attends... ne me dis pas que tu connais la très fameuse Eri Kitahara ???-.  

- exactement, elle-même ! je suis convaincue qu’en te voyant, elle aura l’inspiration pour réaliser une veste rien que pour toi !-  

 

Samedi 23 août, 21 heures.  

 

- Vous voyez bien que le noeud papillon ne se met pas comme ça !!-.  

- mais qu’est-ce que vous attendez de moi ??? je ne suis pas habitué à porter pareille chose !-  

- attendez que je vous aide...-  

- AAARGH ! ne me touchez plus !!! j’aime le noeud défait ! –  

- ce n’est pas ma faute si vous m’avez dérangé pendant que je prenais ma douche ! Et puis c’est vous qui m’avez enlacé ! –  

- Oui, mais je suis l’étalon de Shinjuku et je ne suis pas habitué à avoir des rapports avec des hommes...-  

- qu’est-ce que vous voulez dire ? Que seulement parce que je suis un acteur je suis gay ????-  

- c’est vous qui avez dit ça, pas moi...-  

- comment osez vous !!!...-  

Milena exaspérée, cria par les escaliers :  

- vous voulez arrêter de vous disputer en bas ??? – les deux femmes désormais en avaient marre des habituels litiges entre les deux hommes, qui éclataient pratiquement chaque minute depuis le jour de l’accident dans la salle de bain.  

- Oui madame ! Pardonnez-nous madame ! nous ne disputerons plus madame !! -. William et Ryo, presque involontairement, se mirent au garde à vous. Will avait encore le nœud papillon de Ryo dans la main. Milena se tint alors la tête, et un corbeau solitaire lui passa au-dessus. Retournée dans la chambre des invités elle cria :  

- Repos...- et les deux, l’ordre reçu, retournèrent à leur dispute, cette fois à voix basse pour ne pas se faire entendre par la nettoyeuse et la manager.  

 

Presque une demi-heure plus tard, le silence tomba dans le couloir, William et Ryo étaient encore en train de tirer les cheveux de l’autre : le claquement des talons de chaussures annonçait la descente de l’une des deux femmes ; les hommes ouvrirent la bouche : - qu’est-ce que vous regardez ? -.  

Kaori était sublime ; une veste rouge foncé lui moulait la partie supérieure du corps, s’élargissant en mille volants sous les hanches. La jupe, qui devant lui arrivait au-dessus du genou, s’étendait derrière en une petite traîne, lui laissant les jambes complètement découvertes devant. Les nombreuses fentes du corset mettaient en évidence sa poitrine ; le maquillage léger la rendait charmante, même si Milena lui fit mettre de force le rose rouge foncé, qui rappelait la couleur de la veste et de ses splendides cheveux. Ryo, en s’éloignant de Will, la regardait avec des yeux rêveurs... il aurait beaucoup aimé monter ces escaliers et l’embrasser avec passion sur cette bouche si charnue... et si invitante... « tu veux me tuer ? tu es en train d’y parvenir.... »  

elle s’approcha d’eux : Will aussi semblait la regarder avec un certain interêt :  

- veux-tu regarder ailleurs s’il te plait ???-  

- Ahiii !! Mais vous êtes fous ???? – Ryo lui avait assené un coup de coude dans la hanche droite.  

Kaori, à peine arrivée, donna aux deux un de ses sourires les plus beaux :  

- permets-moi de te dire que tu es merveilleuse -. Et en se reprenant immediatement de la douleur, il lui baisa une main. Kaori était très embarrassée par ce geste si galant de la part de l’acteur.  

- tu ne crois pas que pour toi est venue l’heure de mourir ? –  

- tranquille, je n’ai pas l’envie de rejoindre l’autre monde si tôt et si jeune...- et il s’éloigna vers le salon pour laisser aux deux un peu d’intimité.  

Elle prit le nœud papillon de son homme, laissé par terre, et elle commença à lui attacher:  

- tu ne crois pas que tu exagères des fois ?-  

- .... tu es très belle....-  

Elle le regarda dans les yeux ; elle sourit et rougit légèrement à ce compliment si doux et imprevu : - je te met le noeud, si ça ne t’ennuies pas...-  

- bien sûr que non... par une si belle femme, je me ferais même tuer...-  

Kaori était en train de mourir lentement à cause l’emotion ; toutefois elle chercha à résister :  

- tu es très beau toi aussi ce soir....-  

- je suis toujours très beau ! –  

- je le sais... mais avec le costume tu l’es encore plus.... tu es si sexy...-  

- je devrais le mettre plus souvent...-  

le nœud papillon noué, ne résistant plus à la tentation elle l’entraîna vers sa bouche, l’impliquant dans un long et passionné baiser...  

Après quelques minutes, hors d’haleine, ils s’éloignèrent l’un de l’autre, haletants :  

- excuse-moi.... je t’ai laissé tout le rose sur la bouche...-  

- je me fiche du rose....- et il l’approcha de lui. Il semblait insatiable.  

- Milena, veux-tu descendre ??? – les deux se séparèrent vivement. William était plus surpris qu’eux : - euh...j’ai peut être interrompu quelque chose...-  

- Oui...- répondit Ryo vraiment énervé.  

- pardonnez-moi mais je n’entendais plus rien et je pensais que vous étiez déjà allés à la voiture...- combien c’était humiliant d’être de trop... « vraiment de trop » pensa-t-il en voyant le rose sur les lèvres de l’homme.  

- tu ne dois pas t’excuser, ça arrive, non ? – Kaori cherchait à paraître normale, mais en réalité elle ne réussissait pas à se calmer. Peut-être qu’un peu d’air frais aurait fait bien à tous les deux ; cette soirée-là était trop importante pour se laisser aller si tôt...  

- C’est mieux que nous allions... à la voiture...- Ryo aussi semblait ne pas être en pleine possession de ses facultés- Il eut la même pensée que Kaori.  

 

Les deux nettoyeurs sortirent de l’immeuble, et William s’achemina vers la chambre des invités pour avertir sa manager de l’enorme retard :  

- Milena tu veux sortir il est très tar...- il n’eut pas le temps de frapper que la jeune femme ouvrit la porte.  

Ils se trouvèrent à peu de centimètres de distance l’un de l’autre :  

- je suis desolée, mais il n’y a qu’une salle de bain, et puis j’ai dû aider Kaori à se maquiller...-. il ne l’écoutait plus, elle était trop belle pour lui reprocher quoique ce soit : cette veste noire avec l’ouverture sous la poitrine qui lui découvrait le nombril... la fente vertigeuse sur le côté gauche.. les cheveux détachés qui tombaient sur l’épaule droite... ses yeux si clairs qui le regardaient avec une infinie douceur...  

- tu es….- la jeune femme semblait attendre avec impatience la fin de la phrase  

- tu es... en plus d’être infiniment en retard... merveilleuse...-  

- je te remercie... la veste est d’Eri Kitahara, une veille amie de Kaori...-  

« je ne parlais pas de la veste... c’est toi qui es merveilleuse... comme toujours » il voulait lui avouer, mais il n’eut pas le temps et surtout pas le courage...  

- nous devons aller... à la fête tous seront en train d’attendre la grande célébrité ! – et elle le prit bras dessus bras dessous  

 

 

A l’intérieur de lui, il sentait qu’il allait arriver quelque chose de terrible.........  

 

 


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