Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author(s): newxyz

Translator(s): lolka

Status: Completed

Series: City Hunter

Original story:

Un incrocio di sguardi, una scintilla

 

Total: 3 chapters

Published: 06-07-07

Last update: 08-07-07

 

Comments: 11 reviews

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General

 

Summary: "Huit années sont passées depuis le jour où j’ai rencontré l’homme de ma vie, mon plus grand amour, qui a duré trois heures, plus un été, plus le reste de ma vie." Fic très alternative !

 

Disclaimer: Les personnages de "un regard échangé, une étincelle" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Translation :: un regard échangé, une étincelle

 

Chapter 1 :: Chapitre 1

Published: 06-07-07 - Last update: 07-07-07

Comments: Premiere traduction postée sur HFC... c'est ma semaine :D en italien en plus! une premiere j'espère que vous apprécierez la fic de Newxyz et sa traduction si vous constatez des erreurs de traduction n'hésitez pas à me le signaler !

 


Chapter: 1 2 3


 

Huit années sont passées depuis le jour où j’ai rencontré l’homme de ma vie, mon plus grand amour, qui a duré trois heures, plus un été, plus le reste de ma vie.  

 

Cela a eu lieu en mai 1986.  

 

Il y a quelques années, j’ai été transférée du Japon à Los Angeles, avec ma famille. En effet, mon père avait été muté, là-bas, pour son travail et ainsi j'avais dû laisser Shinjuku et le suivre.  

 

Ce jour-là, je me trouvais chez Matt, un des étudiants de mon université, pour fêter son anniversaire. Nous nous trouvions dans sa villa à la campagne.  

 

Nous étions environ une centaine et je n’en connaissais même pas le tiers. Quelques –uns d’entre eux étaient dans la piscine s’amusant à s’éclabousser comme des gamins, d’autres encore jouaient au volley-ball, et enfin d’autres s’étaient isolés à l’intérieur de la villa pour folâtrer par groupe de deux ou plus (NdT : si affinité ^^ !).  

 

Je venais d’avoir 20 ans et fréquentais la faculté de médicine. J'étais timide, romantique, manquant d’assurance et très naïve.  

 

À cette époque, je sortais avec Mick, un jeune homme de grande taille, blond, aux yeux bleus. Il avait trois ans de plus que moi et travaillait dans la bijouterie familiale. Il me voulait du bien, il m'aimait, cependant il m'ennuyait. Il était très tendre et attentionné, mais je sentais que notre relation allait peu à peu droit dans le mur.  

 

A ce moment-là, il jouait au football avec quelques uns de ses amis, pendant que j'étais assise, sous un parasol, à bouquiner. Le livre que je lisais était “Le spie non devono amare” (NdT : littéralement “Les espions ne doivent pas s’aimer” aucune traduction en France) de Scerbanenco. J'ai toujours adoré ce roman. L'histoire d’amour entre Ornella et Falk m’a toujours émue, m’étreignant le cœur. Ces choses n’intéressaient pas Mick. Il préférait des choses plus de "durs", comme il disait. Il ne se montrait romantique qu’une fois seuls et quand personne ne pouvait nous voir.  

 

Cela importait peu à ce moment-là, j'étais là, tranquille, tellement plongée dans ma lecture que je ne le vis pas arriver, mon destin. Et le destin me dit :  

 

- Hé !  

 

Je me retournais brusquement et mon coeur fit un bond dans ma poitrine : deux yeux de velours noir me fixaient. La fête et le bruit s’estompèrent alors jusqu’à disparaître complètement. Eux, par contre, je les distinguais parfaitement. Ces yeux, je veux dire. Et, au-delà de ces deux puits sans fond, je voyais une peau basanée, des lèvres qui s’étiraient en un sourire sexy, des cheveux rebelles, noirs comme du jais. Alors il s’approcha, me touchant presque, pour me dire à l’oreille :  

 

- Viens avec moi  

 

Je sentais son souffle chaud caressait mon cou. Je restais stupéfaite, muette. Inspirant doucement, je lui souris :  

- C’est bien beau. Mais qu’est ce que tu fais ici ?  

Il me prit la main  

- Allons-y.  

 

Il me le dit sur un ton vraiment désarmant : tellement viril et si direct que je n’ai pas su lui dire non. Je tournais la tête et tout en tournant la tête, je vis la maison qui s’éloignait, ils disparaissaient tous, mes amis ; ensuite, j’entendis l’écho de nos pas dans une salle et finalement la porte ouverte, nous nous sommes partis.  

 

Il portait un pantalon noir et un T-shirt rouge. J'avais une robe rose croisée dans le dos et des sandales de la même couleur.  

 

Pendant que nous nous promenions, il me tenait par la main et il me parlait.  

Tout comme moi, il était japonais. Il s’appelait Ryo, et avait 24 ans. Il jouait de la batterie et adorait mangeait en cachette des confiseries. Sa mère était anglaise, ce qui expliquait pourquoi il parlait si bien cette langue.  

 

Sans nous en apercevoir, nous avions à moitié traversé la ville, en riant et en plaisantant, sans cesser de nous regarder dans les yeux. Nous sommes passés par le parc, proche d’un petit lac. Plus tard, un événement que je ne pourrais jamais oublier s’est alors produit : il m’a soulevée par la taille et m’a faite tournoyer autour de lui, en me souriant tendrement. Je riais des sensations que cela me procurait alors que les gens autour de nous nous observaient. Nous ressemblions à deux gamins faisant l’école buissonnière.  

 

Nous avons acheté deux parts de pizza, je l’ai prise avec des saucisses grillées (NdT : drôle de goût Kao-chan ! NdK avec une massue de 10000T menaçante: t’as quelque chose contre ? NdT, apeurée : euh non non tres bon choix ! bon appétit), lui au jambon et aux champignons, avec deux canettes de coca-cola.  

 

Il me parla de son voyage à Tokyo, de son frère avocat, de son père conseil commercial.  

 

En revanche, je lui racontai mon rêve de devenir un vétérinaire, ce désir que j'avais déjà depuis toute petite, de mon amour de la musique, de ma nostalgie de Shinjuku.  

 

Et ensuite, lorsque il me dit : "Kaori, finis tes examens, et nous partirons au Japon",  

j’ai éclaté de rire et je lui ai répondu : "Bien sûr, nous partirons…"  

 

J’étais si heureuse, alors, que je l’ai embrassé, là, au beau milieu de la rue et quand nous avons rouvert les yeux, il y avait un autobus arrêté non loin de nous, le chauffeur qui nous regardaient et qui secouait la tête (NdT : Raaa la la les jeunes d’aujourd’hui !). Et moi , qui était si timide, je me suis sentie rougir intensément, cependant je me sentais bien, je regardais Ryo, je regardais le chauffeur, il me semblait que je volais.  

 

Pourtant je ne planais pas pour rien, je restais là, je lui pris la main. Soudainement, il me vint en tête une idée folle et il l’a compris immédiatement. Nous sommes entrés dans un bar qui était de l'autre coté de la rue, il y avait foule, personne ne fit attention à nous. Nous nous sommes alors faufilés dans les toilettes des femmes. Lentement, je le délestais de ses vêtements et il en fit de même avec les miens. Enfin, de ceux… qui étaient en trop. Je suis grimpée sur le lavabo, il s’est invité en moi, je me suis cramponnée à lui. Des gémissements, des baisers échangés, encore des gémissements. Rien d’y repenser, mes jambes en tremblent encore. Notre coeur a explosé en même temps, Seigneur !! Comment une première fois peut elle être aussi belle ? Bien sûr, lorsque l’on est jeune, on pense que la première fois que l’on fera l'amour sera dans un lit confortable, avec des pétales de rose et des bougies... mais cet épisode endiablé dans les toilettes était une telle merveille ! Il me suffisait d'être avec Ryo, je ne désirais pas rien d’autre.  

 

Ensuite, lorsque nous sommes sortis, il nous semblait être de retour d’un hammam* et d’être en apnée.  

 

Quand la sensation d’apnée fut passée, il fallait revenir à l’ancienne vie. Celle avec Mick, je veux dire. Mais ces trois dernières heures resteraient, cette promenade, les baisers et un orgasme du diable.  

 

Et cette constatation m’a subitement effrayée et tout aussi subitement cette peur m’a vidé. Aussi je me suis détachée de Ryo. Je l’ai regardé, je l'aime. Je lui ai dit :  

 

- Je ne suis pas prête, laisse moi disparaître un peu ; cependant attends moi, fermes les yeux.  

 

Et je suis montée sur le premier autobus qui est passé.  

 

Adieu.  

 

[i]Hammam : bain turc, bain de vapeur[/i]  

 

 


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