Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Author(s): Ai

Translator(s): Libellule

Beta-reader(s): Rosi-chan, Sarah

Status: To be continued

Series: City Hunter

Original story:

In fondo al Cuore

 

Total: 4 chapters

Published: 17-12-04

Last update: 16-02-05

 

Comments: 8 reviews

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General

 

Summary: Cette fic va vous plaire, je le sens. De l'action, de la trsistesse, de l'amour, du suspens, et des rebondissements.

 

Disclaimer: Les personnages de "Au fond du Coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. N'ayant toujours pas reçu l'autorisation de l'auteur pour publier sa fic traduite, celle-ci peut être enlevée à tout moment. En espérant que ça n'arrive pas! Ai, if you have a look on this, let me know if you 're OK. SEE U

 

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   Translation :: Au fond du Coeur

 

Chapter 1 :: Chapitre 1

Published: 17-12-04 - Last update: 17-12-04

Comments: No comment! just ENJOY! Merci à Ai et merci à mes betas encore une fois...

 


Chapter: 1 2 3 4


 

Tokyo, Quartier de Shinjuku… Il était 3 heures passées depuis peu et les rues étaient désertes. Le silence de la nuit était interrompu seulement par quelques hurlements de chiens errants qui fouillaient dans les bidons d’ordures, à la recherche de nourriture. Tout semblait tranquille…Même dans l’immeuble de briques rouges, les lumières étaient éteintes. Mais Kaori était éveillée ; Ryô n’était pas rentré à la maison. Dieu sait où il s’était fourré, il se trouvait sûrement en compagnie d’une belle jeune femme.  

 

« GRRRRRRRRRRRRR. Sacré nom de nom ! », hurla Kaori, dans un accès de fureur, mais tout en étant préoccupée « Il aurait pu au moins me téléphoner…ah mais quand il revient… ! ».  

 

Kaori alluma la lumière de sa chambre. Elle n’arrivait pas à dormir. Elle sentait un grand vide dans son coeur. Elle avait besoin de la présence de Ryô. Son regard se posa sur la photo sur sa table de chevet où elle se trouvait entre Ryô et Hideyuki, la seule et aussi la dernière où ils se retrouvaient tous les trois et heureux.  

 

Elle sourit…  

 

« Frangin… », dit elle doucement alors qu’une larme coulait sur sa joue droite.  

 

Elle commença à pleurer à chaudes larmes. Elle éteignit la lumière et se cacha sous les couvertures. Si Ryô rentrait, il ne devait pas la voir pleurer. La fatigue cependant prit le dessus et Kaori finit par s’endormir malgré l’agitation de son esprit, en proie à de sinistres pensées. Elle rêva de Ryô, mais ce ne fut pas un beau rêve. Lui, avec un regard sévère, la réprimandait, l’accusant de ne pas être à la hauteur comme partenaire. Bien qu’essayant de se défendre, elle n’obtenait seulement que d’autres reproches.  

Puis, un brouillard épais et sombre l’enveloppa, les séparant de plus en plus. Kaori hurla le prénom de Ryô mais il lui tournait le dos, l’ignorant. Plus elle courait, plus il s’éloignait. Soudain, un mur de glace s’interposa entre eux, les séparant définitivement. Alors Kaori essaya de casser cette barrière, d’apparence fragile, mais se révélant au final très résistante, qui ne faisait rien que la blesser douloureusement.  

La matinée arriva et quand le réveil sonna, Kaori se leva dans un soubresaut. Elle courut dans la chambre de Ryô, elle ouvrit la porte, mais le lit était vide et les draps étaient intacts.  

 

- « Ryô », soupira Kaori ; « tu n’es pas rentré… mais où es-tu, crétin !!... ». Elle descendit se faire son petit déjeuner, mais ne réussit seulement qu’à boire une tasse de thé. Elle n’avait pas faim. Qui plus est, le souvenir de ce rêve la tourmentait encore.  

 

- « Il y a un mur qui nous sépare Ryô… Un mur qui ne fait que nous blesser », constata Kaori ; « En y réfléchissant bien, le rêve que j’ai fait la nuit dernière n’est rien de plus que le résumé de notre relation… »  

 

Kaori était découragée. Elle aurait voulu en parler à quelqu’un. Peut-être à Miki. Elle s’habilla précipitamment et se dirigea vers le café Cat’s eyes. La sonnette de la porte retentit : Kaori entra dans la salle.  

 

- « C’est étrange. C’est ouvert mais il n’y a personne…Miki, Falcon… Il y a quelqu’un… ? C’est Kaori...»  

 

Après plusieurs minutes, des rires provinrent de l’escalier qui menait au sous-sol. Miki et Falcon revinrent dans le café avec d’énormes cartons.  

 

- « Falcon… dit Miki en riant ; « Tu ne crois pas que tu exagères avec tous ces cartons ? On pouvait en porter moins à la fois… »  

 

- « Ne t’inquiète pas Miki… Je pourrai te prendre dans mes bras aussi en même temps ! Je n’ai rien à voir avec ce molasson de Ryô ! »  

 

- « Allez, arrête de plaisanter.. » dit Miki en lui donnant une petite tape affectueuse sur le bras.  

 

- « Comme ils sont heureux.. » pensa Kaori, éprouvant un sentiment de jalousie mêlé de tristesse.  

 

- « Oh, ma Kaori… Bonjour… On ne s’était pas aperçu qu’il y avait quelqu’un… », s’excusa Miki en rougissant.  

 

- « Euh, bonjour Miki, bonjour Falcon… »  

 

Miki, notant une lueur étrange dans les yeux de Kaori, s’assit en face d’elle.  

 

- « Il s’est passé quelque chose avec Ryô ? »  

 

Kaori baissa les yeux et soupira.  

 

- « Kaori… »  

 

- « Miki, je… »  

 

- « Je retourne en bas pour prendre d’autres cartons… » dit Falcon ressentant quelque chose de bizarre dans l’air.  

 

- « Kaori, tu sais que tu peux te confier à moi. On s’est toujours épaulées».  

 

- « Oui, merci Miki… »  

 

- « Je ne comprends pas pourquoi Ryô te fait toujours souffrir… »  

 

- « Il se désintéresse totalement de moi… je l’ai compris maintenant… il est inutile de continuer à me faire des illusions … »  

 

- « Mais, Kaori, qu’est-ce que tu racontes ?! Tu sais que ce n’est pas vrai ! Ryo t’aime beaucoup ! C’est juste qu’il ne réussit pas à extérioriser ses sentiments. C’est une tête de mule… ce comportement vous fait du mal à tous les deux et te rend malheureuse. Je crois que lui aussi souffre de cette situation… je lui ai dit plusieurs fois de se décider mais il ne veut rien savoir… je ne sais vraiment plus comment le convaincre... »  

 

- « Tu ne dois pas le convaincre, Miki. C’est lui qui doit le vouloir ! Personne ne réussira à lui imposer des choix ! »  

 

- « Mais… au fait… où est Ryô ? » demanda Miki , intriguée.  

 

- « Je ne le sais pas, Miki. Hier soir, il n’est pas rentré à la maison, et il n’a pas téléphoné non plus… »  

 

- « Ah bon ? C’est étrange… »  

 

- « Je suis venue ici vous voir car je croyais que vous saviez quelque chose. D’habitude, Ryô confie toujours  

ses plans à Umibozu »  

 

- « Cette fois-ci il ne m’a rien dit… »,dit soudain Umibozu en posant les derniers cartons sur le comptoir.  

 

- « Je vois… », chuchota Kaori, inconsolable.  

 

La porte du café s’ouvrit.  

 

- « Un café, s’il te plaît…non, une minute…c’est mieux deux, plutôt et très noirs… »  

 

Kaori releva la tête.  

 

- « Ryô !!! », hurla-t-elle soulevant une massue de 100 tonnes.  

 

- « Espèce de voyou ! Où as-tu passé la nuit ? Tu aurais pu daigner me téléphoner au moins ! »  

 

- « Arrête Kaori ! Je suis assez grand, je n’ai pas besoin d’une nounou… Et puis pourquoi je dois te rendre des comptes sur l’endroit où je passe la nuit ?! » la rembarra-t-il d’une voix qui trahissait très bien qu’il avait bu.  

 

- « Mais Ryô… » s’exclama Kaori encore plus contrariée et prête à frapper ; « je croyais que nous étions partenaires… »  

 

- « Pour le travail, je comprends. Mais j’ai une vie privée aussi que je peux mener comme je l’entends ! »  

 

- « Il est possible que tu ne comprennes pas… » insista Kaori les larmes aux yeux.  

 

- « Que dois-je comprendre ? Allez Kaori, arrête ça ! »  

 

Kaori s’en alla en claquant la porte du café, non sans avoir au préalable fracassé la tête de Ryô avec un puissant Kompeito de 1000 tonnes.  

 

- « Alors, on peut savoir ce qui se passe ? » demanda Miki à Ryô dès qu’elle se remit du choc.  

 

- « Je n’ai rien à dire… »  

 

- « Allons Ryô… Il y a quelque chose… Ta froideur face à Kaori est voulue ! Elle était vraiment inquiète pour toi ! »  

 

- « Je ne peux encore rien dire pour l’instant. Essaie de me comprendre, Miki… »  

 

Et sur ces mots, Ryô quitta aussi le café, en se dirigeant vers l’appartement.  

 

Ryô ouvrit doucement la porte de la maison. Il entra et s’allongea sur le sofa. Il ferma les yeux et se mit à réfléchir. Sa tête le faisait terriblement souffrir mais pas à cause des massues de Kaori. Il savait qu’il avait été cruel et égoïste avec elle, mais il n’arrivait pas à trouver une autre façon de l’éloigner du danger. Il s’assoupit. Son repos fut cependant interrompu par une présence à ses côtés. Ryô ouvrit les yeux et se mit rapidement debout, pointant son Magnum 357.  

 

- « Ryô !!! Mais que fais-tu ? », hurla Kaori, effrayée.  

 

- « Ne fais plus ça, tu as compris ? Je pouvais appuyer sur la gâchette, idiote ! », lui reprocha-t-il vivement en abaissant son bras.  

 

- « Excuse-moi… comme d’habitude, je ne fais rien de bien… »  

 

Ryô scruta ses yeux. Il aurait tant voulu l’enlacer mais quelque chose l’en empêchait. Il n’aimait pas la voir triste, il se sentait lâche.  

 

- « Hideyuki… », pensa-t-il en s’asseyant ; « Je fais erreur sur tout… tout »  

 

- « Kaori, écoute… », commença-t-il à dire  

 

- « Non, toi, écoute-moi Ryô ! Ces derniers temps, tu agis bizarrement. Tu rentres tard le soir, et même parfois tu ne rentres pas du tout, comme hier soir. C’est vrai… peut-être que je n’ai pas le droit de m’immiscer dans ta vie privée mais… je n’y peux rien, tu comprends ? J’ai toujours été à tes côtés dans les moments les plus difficiles et toi, tu m’as toujours épaulée quand j’étais dans le pétrin. Dis moi ce qui te préoccupe. Ton comportement trahit ton agitation. Il y a quelque chose qui te perturbe… »  

 

- « Non, tu te trompes… Il n’y a rien… »  

 

-« Tu es un menteur ! », hurla Kaori « Rien qu’un menteur ! Tu peux compter sur plein de gens. Il y a moi, Miki, Umibozu, Saeko, Reika, Mick… au lieu de ça, tu t’obstines à tout faire tout seul… je n’arrive pas à te comprendre… »  

 

Kaori courut et monta l’escalier vers sa chambre mais une main lui attrapa le bras, l’arrêtant. Elle ne se retourna pas ; les larmes coulaient le long de ses joues.  

 

- « Retourne toi, Kaori… Regarde moi… »  

 

- « Je ne veux pas ! Non ! Lâche moi ! »  

 

Ryô diminua la pression et Kaori courut dans sa chambre.  

 

Quelqu’un frappa à la porte d’entrée. Ryô ouvrit et se retrouva en face de Saeko.  

 

- « Alors, Ryô… Tu as pris une décision ?  

 

- « Saeko… Cette faveur va te coûter très cher, tu vois ce que je veux dire? Kaori est furieuse et c’est toi la responsable ! »  

 

- « C’est la meilleure ! Tu aurais pu lui dire la vérité mais au lieu de ça, tu as préféré ne pas piper mot, la rendant triste… »  

 

- « Et comment sais-tu ça ? »  

 

- « Miki et Umibozu m’ont raconté ta scène au Cat’Eyes… »  

 

- « Ces deux là sont pires que des concierges… »  

 

- « Bien, vu que tu as mis Kaori en colère, je déduis 5 mokkori de ta liste ! »  

 

- « HEEEEIN !!!! je ne te le permets pas ! !!! Tu sais combien de coup de retard tu as ? »  

 

- « Oui… C’est sûr… certain (Ouf, quelle barbe !). Tu n’as pas encore répondu à ma question. Tu acceptes l’affaire ? »  

 

Ryô se fit sérieux. Accepter signifiait mettre sa vie et celle de Kaori en danger. Cependant, refuser était synonyme d’échec professionnel et non personnel.  

 

- « Maya Hiroki attend ta décision… »  

 

- « Pourquoi devons-nous impliquer aussi Kaori dans cette histoire ? »  

 

- « Maya Hiroki a imposé ses conditions. Et puis tu n’es pas sans savoir que c’est quelqu’un de très influent chez les Yakuza. Elle a dit vouloir engager City Hunter et si je ne m’abuse, c’est toi-même qui a dit que City Hunter c’est Ryo Saeba et Kaori Makimura … »  

 

Ryô réfléchit un instant qui lui sembla une éternité.  

 

- « Ryô… », dit finalement Saeko s’avançant vers la sortie ; « Je sais que tu prendras la meilleure décision… A la station de Shinjuku, tu trouveras tous les détails écrits sur le tableau. Moi et les autres, on ne vous laissera pas seuls, souviens-t’en ! »  

 

- « Kaori ! », cria Ryô depuis l’étage du dessous ; « On y va… Le travail nous attend !!! »  

 

Kaori descendit et tenta de paraître heureuse. Avant de sortir, Ryô l’attira à lui, en approchant son visage du sien.  

 

- « Je suis désolé, partenaire… », lui chuchota-t-il à l’oreille avant de prendre la route.  

 

Kaori se mit à rougir jusqu’à la pointe des cheveux.  

 

- « Ryô… Qui pourra un jour te comprendre … »  

 

 


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