Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Jaynekochan

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 16 capitoli

Pubblicato: 27-02-10

Ultimo aggiornamento: 19-03-10

 

Commenti: 116 reviews

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GeneralSongfic

 

Riassunto: La canicule règne sur Tokyo, mais pas dans certains cœurs glacés. Si Kaori n'est pas là pour garder City Hunter, Ryo n'est plus que l'Ange de la mort et le groupe de nettoyeurs perd son pilier central. XYZ Kaori.

 

Disclaimer: Les personnages de "Little moments" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Ben oui

 

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   Fanfiction :: Moments 1 : Little Moments

 

Capitolo 1 :: Une atmosphère étouffante.

Pubblicato: 27-02-10 - Ultimo aggiornamento: 05-03-10

Commenti: Et oui, j'ai fini par céder ! Merci à Macema et 1grisou que j'ai embêté en leur demandant de me lire et qui ne se sont pas plaint.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16


 

En ce début d’après midi de juin le soleil était haut dans le ciel, et la température élevée. Actuellement le climat nippon battait des records de chaleur depuis le mois passé. Où que l’on aille, on pouvait voir des jeunes femmes se promenant dans les rues avec de moins en moins de tissu les recouvrant, des enfants jouant autour des fontaines ou se pourchassant avec des pistolets à eau, des amoureux mangeant une unique glace à deux. Le quartier de Shinjuku, quartier à la fois l’un des plus mal famé et l’un des plus vivants si ce n‘est pour le Kabucki-cho, ne manquait pas à cette règle, et pourtant…  

 

Pourtant un observateur habitué à ce quartier se serait rendu compte que malgré ce que l’on pouvait croire au premier abord, le temps y semblait figé et l’atmosphère y était pesante. Le point le plus marquant ? On y entendait que le brouhaha de la foule : des rires, des discutions mais point de cris perçants, point de grands sons mats. Depuis un mois aussi… Depuis un mois, les commerçants du quartier faisaient grises mines, depuis un mois les clochards et autres petites crapules des bas fonds de Tokyo se terraient le plus possible, tentant de se fondre dans les murs. Depuis un mois, un café n’avait pas ré-ouvert ses portes, depuis un mois les deux pervers les plus craints du Japon n’avaient sauté sur aucune paire de jambes… Depuis un mois, aucune massue n’était tombée.  

 

À l’extérieur de Shinjuku, loin de la vie mouvementée qui malgré tout tentait de reprendre le dessus dans les rues, un homme dont les habits étaient couverts de sang se tenait debout devant une tombe.  

 

- Ne me là prends pas.  

 

C’était un ordre, cela résonna comme une supplique dans le silence étouffant et pourtant glacial qui régnait autour de lui. Une ombre massive recula d’un pas sous la canopée que formaient les arbres qui bordaient le cimetière. Il avait voulu aller à sa rencontre en le voyant figé là. Cela faisait des semaines qu’il s’enfonçait chaque jour un peu plus dans son mutisme. Et petit à petit, chaque jour un peu plus, il voyait renaître un homme qu’il croyait disparu… un homme qui lui faisait peur même à lui Hayato Ijuin. Bien sûr les autres voyaient bien la manière dont il s’était fermé à tous, mais aucun ne savait à quel point, ni Saeko, ni Miki, ni Reika ou Kazue… pas même Mick ne pouvait savoir. Seul lui, Falcon, connaissait ce qui se cachait derrière cette aura que l’homme dégageait chaque jour un peu plus. Seul lui connaissait réellement l’Ange de la mort. Bien évidemment Mick, son ancien équipier le connaissait aussi, mais pas au même point que Falcon qui savait ce dont il était capable quand plus aucune raison ne le retenait, quand plus rien ne comptait. Personne à part lui ne savait que l’homme qu’il avait sous les yeux n’était même plus Ryo Saeba. Il l’avait donc cherché partout, comptant lui parler, essayer de le ramener un peu à lui, avant de finir ici. Mais apparemment, au vu de son état et surtout de l’état de ses habits, l’Ange de la mort avait fini par trouver sa proie. Falcon ne voulait même pas imaginer ce qu’il était advenu de celle-ci.  

 

- Et maintenant ? Et maintenant que vas-tu faire Ryo ?  

 

Voilà la question qu’il se posait quand la voix de l’homme le plus craint du pays le fit sortir de ses pensées… L’homme le plus craint du pays… L’homme le plus craint du pays en était rendu à ne pas se rendre compte de sa présence et à donner un ordre à une tombe, mais malgré tout, Falcon entendit la supplique. Et cette supplique le fit reculer à l’ombre ne voulant pas troubler un moment privé, tout en lui redonnant espoir. Peut-être… Peut-être que Ryo Saeba était encore quelque part en lui. Et si c’était le cas, après tout, seul un Makimura pourrait le rendre un peu à lui-même.  

 

- Tu crois que tu as le droit de me la reprendre quand bon te semble ?! Çà t’amuses ?! Tu me l’as donnée ! Tu me l’as donnée Makimura ! T’as pas le droit de la rappeler à toi quand çà te chante !  

 

L’homme donna un coup de pied à la tombe qui lui faisait face comme pour faire réagir celle-ci.  

 

- Tu me l’as confiée ! Tu m’as demandé de la protéger et c’est ce que j’ai fait ! Pendant huit ans je l’ai protégée ! Pendant huit ans je l’ai suivie partout pour pouvoir la protéger de tout sans qu’elle s’en rende compte ! Pendant huit ans je l’ai gardée à mes côtés pour pouvoir la protéger, parce qu’au moins si je l’ai sous les yeux, je sais quels dangers elle court !  

 

L’homme tomba à genoux devant la tombe.  

 

- Maki, je l’ai même protégée de moi, pendant huit ans je l’ai regardée s’embellir chaque jour un peu plus sans jamais la toucher, de peur de lui faire courir un peu plus de risques… de peur de la salir en l’approchant de trop.  

 

Hayato Ijuin sentit une larme couler le long de sa joue, mais il ne fit rien pour l’essuyer, il était figé par la détresse qu’il pouvait entendre pour la première fois dans la voix de cet homme que rien ne semblait vouloir toucher jusqu’à ce jour. Jusqu’à maintenant tous les aléas de leur vie de nettoyeurs semblaient avoir glissé sur Ryo sans jamais vraiment l’atteindre, cet homme qui était un roc se fissurait sous ses yeux, et il ne pouvait rien faire pour l’empêcher. Il espérait juste être capable de recoller les morceaux par la suite.  

 

- Le grand Ryo Saeba qui a peur ! Qu’est-ce que çà fait Maki ? Qu’est-ce que çà fait de savoir que tu es celui qui a fait rentrer la peur dans ma vie ? Tu m’as maudit en me la confiant et je te hais pour çà !… Je remercie chaque jour le ciel de m'avoir permis de la rencontrer. Mais chaque jour je te hais de m'avoir fait entrer dans sa vie. Tu le sais que tu as fait de l’homme le plus pervers du Japon, l’homme le plus fidèle de la Terre ? Non ? Qu’à chaque fois que je touche une femme, c’est ta sœur que je vois ? Qu’à chaque fois, je me dégoûte car c’est comme si je la trompais ? Qu’est-ce que je raconte, je n’ose même plus toucher une femme. J’avais l’impression de la salir en la voyant dans ces femmes que je ramasse et qui se donnent à moi sans aucune restreinte, sans même chercher à savoir à qui elles se donnent si librement… Mais j’ai pas le droit de la toucher non plus… l’étalon du Shinjuku ! Tu dois en rire de là haut Maki ! L’eunuque du Shinjuku oui !  

 

Dans l’ombre, on pouvait voir de la fumée s’échapper des arbres qui n’avait rien à voir avec la chaleur. Mais malgré cette réaction qu’il ne pouvait en rien contrôler, Falcon se dit que tout n’était pas perdu. Même s’il découvrait Ryo sous un nouveau jour, les paroles de celui-ci le rassurèrent, il redevenait un peu lui-même malgré les circonstances. Enfin, cela Falcon l’espérait. Il sentit l’aura de colère reprendre le dessus chez Ryo et entendit celui-ci donner un coup de poing sur la tombe.  

 

- C’est çà que tu voulais pour elle ?! Qu’elle finisse ici avec toi ?! Dans un endroit où on ne fait pas attention à elle au milieu de corps qui décrépissent ?!  

- Elle n’est pas encore morte Ryo.  

 

L’interpellé se retourna si brusquement qu’il faillit en perdre l’équilibre, chose qui en temps normal aurait été impossible. Même pendant son sommeil, cet homme aurait été capable de sentir la plus cachée des auras. Mais plus rien n'était comme d'habitude se dit le géant. Et le teint de Ryo s’assombrit encore plus en voyant qui lui avait parlé.  

 

- Elle n’est pas encore morte Ryo, répéta Falcon. Elle se bat, elle se bat comme elle l’a toujours fait.  

- Barre-toi.  

 

Le ton était net, il n’avait même pas haussé la voix, mais la menace était claire.  

 

- Ryo, tu devrais rentrer à la maison, prendre une douche tu es couvert de sang.  

 

Un éclat de rire le coupa dans son élan et le regard qu’il rencontra le glaça sur place.  

 

- Ryo…  

- La maison !… La maison tu dis ? Ma maison elle a disparu Umi  

 

Le surnom était amical, le ton était perfide.  

 

- Ma maison elle est allongée dans un lit d’hôpital depuis 28 jours. Ma maison, elle a tellement de tubes qui lui sortent du corps que tu ne peux même pas la reconnaître.  

 

Un silence lui répondit. Mais Ryo n'en voulait pas de ce silence là.  

 

- Et ta maison à toi Umi ? Que fait-elle pendant ce temps là ?  

 

Le géant recula d’un pas. Il ne pouvait s’y tromper, c’était une menace, il l’a prit comme telle. Malgré tout il serra les poings et resta sur place.  

 

- S’est-elle remise du choc ? A t’elle fini par comprendre qu’elle aura beau frotter ses vêtements autant qu’elle le voudra, jamais son sang n’en partira ? Se réveille t’elle en hurlant la nuit ? Dis-moi Umi. Comment va t’elle, ta maison à toi ?  

- Tu oublies que le jour même de mon mariage j’ai vu une balle traverser le corps de ma femme.  

 

Falcon regarda son vieil ami se relever et lui faire face à cela et vit en sourire froid se dessiner sur la bouche de Ryo.  

 

- Alors c’est normal ? C’est çà que tu veux dire ?… Après ce qui s’est passé pour ton mariage, c’est un juste retour des choses ?  

 

Le mercenaire secoua la tête, ce n’était pas ce qu’il voulait dire.  

 

- Sauf que c’est Kaori là ! C’est Kaori Umi ! Et contrairement à moi, Miki savait très bien les risques qu’elle lui faisait courir ! Contrairement à moi, elle n'a en rien tenté de la protéger !  

- C’est sa meilleure amie... Ryo… Crois-tu vraiment qu’elle pouvait deviner…  

- Et c’est la seule raison pour laquelle je n’ai pas encore son sang sur les mains.  

 

Falcon pâlit, il avait peur. Ryo lui faisait peur. Il était sérieux. L’idée avait réellement traversé son esprit. Et à voir son regard, elle y faisait toujours son chemin.  

 

- Tu comptes vraiment t’en prendre à ta propre famille Ryo ?  

- Famille ? La seule raison pour laquelle nous sommes une famille, c’est Kaori... La seule raison pour laquelle Saeko nous fréquente toujours, c’est Kaori. La seule raison pour laquelle Mick est en vie à ce jour, c’est Kaori. La seule raison pour laquelle tu es vivant et marié, c’est Kaori. La seule raison pour laquelle Kazue est avec Mick, c’est Kaori… Et la seule raison pour laquelle ta femme est en vie, c’est Kaori… Sans elle… Vous n’êtes rien.  

 

Ryo lui tourna le dos et se dirigea à pas lent vers la sortie du cimetière.  

 

- Oh ! Et demande donc à ta femme d’où lui est venue sa subite envie de vacances.  

 

Umibozu le regarda partir, sonné par la vérité des propos, mais surtout par la dernière phrase laissée derrière lui. Se pourrait-il que Miki lui cache quelque chose ? Ryo Saeba était beaucoup de chose, mais il n’était pas un menteur… Alors pourquoi… L’homme sortit à son tour du cimetière, aussi perturbé que quand il y était entré. 

 


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