Capitolo 1 :: La pluie après le beau temps

Pubblicato: 06-03-07 - Ultimo aggiornamento: 06-03-07

Commenti: Cela fait près d'un an et demi que je viens régulièrement lire les fics qui se trouvent sur ce site (Et qui sont supers) et il y a deux semaines j'ai enfin pris l'initiative d'écrire ! Dites moi ce que vous en pensez les reviews sont les bienvenues !!!

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7H30 : Appartement de City Hunter à Shinjuku  

Les rayons d’un soleil lumineux se filtraient entre les ouvertures des persiennes d’une chambre. Une jeune femme, allongée dans un grand lit, venait de se réveiller et procédait méthodiquement, à l’élaboration du programme de sa journée. Elle avait de courts cheveux auburn parsemés d’une multitude de reflets tantôts dorés, tantôts roux. Ses beaux yeux noisette étaient toujours animés par la passion, l’amour et la bonté ; ajoutés à des traits fins son visage avait un air mutin très apprécié et une innocence à transpercer le cœur.  

- « Je prépare le petit-déj, ensuite direction la gare, puis au Cat’s Eyes, en fin de compte mon planning ne diffère pas vraiment de celui d’hier. Pourquoi pas pimenter un peu la journée ? Oui, aujourd’hui j’aimerais bien emmener Ryô en balade, s’il ne fait pas le zouave bien sûr, mais il fait trop chaud et je n’ai rien préparé à l’avance ! C’est pas grave, je reporte à après demain et je m’occupe des préparatifs aujourd’hui ! »  

Pleinement satisfaite de sa brusque initiative, elle se leva, pris une douche bien fraîche en raison de la chaleur et, négligeant de se sécher les cheveux, descendit préparer à manger à manger pour le gargantua que représentait son partenaire, chose qu’elle exécutait tout en marmonnant :  

- « Avoir bon appétit d’accord, mais manger l’équivalent de quatre voir cinq repas, pour adultes normalement constitués, tous les jours, seulement au petit déjeuner, c’est de la folie ! »  

- « Ben alors Kao ? Tu rumines dans ta barbe ou quoi ? »  

Ryô venait d’entrer comme un chat dans la cuisine et, Kaori trop occupée par ses pensées ne l’avait pas entendu entrer. La surprise passée elle se reprit :  

- « Tiens quesque tu fait debout à 8H00 ?!!!? Je croyais qu’après ta sois disant tournée générale de tous les bars, tu roupillerais jusqu'à trois heures de l’après midi minimum, à moins que je ne vienne te réveiller grand renfort de massue ! »  

- « Mais !!!! C’est de ta faute !!!! » Gémit-il, « Tu as entendu le boucan que tu fais. C’est franchement pas agréable le matin, j’en ai la migraine !!!! » Il avait dit ça en pleurant comme un enfant.  

Kaori ne releva pas l’accusation et lui répondit d’un ton cinglant  

- « Dis moi, ta migraine ne viendrait elle pas de ton saoulage intensif et répétitif ?? »  

- « Ha ha ha … » Répondit-il avec une tête d’abruti.  

- « Bon je te laisse ! Bon appétit et rejoint moi au Cat’s Eyes ! » Elle avait passé l’éponge, encore une fois. Après tout elle ne pouvait pas le changer.  

Après la sortie de Kaori, Ryô se recomposa une figure d’homme normal tout en se demandant  

- « Tiens c’est bizarre, elle est partie sans m’avoir encore assigné aucune massue ? »  

(NBAuteur : Ma parole tu crains, quand tu reçois un coup, tu te plains et quand tu n’en reçoit pas tu cries au vices. Faut se faire soigner! )  

9H30 : Au café Cat’s Eyes :  

- « Dling, dling ! » (NBAuteur : pour une facilité de compréhension, il s’agit bien sûr de la sonnette de la porte d’entrée du café.)  

- « Bonjour tout le monde ! »  

- « Bonjour Kao ! » répondit Miki « Assied toi vite je te sers un verre de limonade, il fait une de ces chaleurs dehors ! »  

- « Merci pour le verre, en effet on crame à l’extérieur, ici il fait frais, c’est une aubaine pour toi et ton mari Umi la fraîcheur va attirer les clients !! »  

- « Ah si ce que tu dis pouvait être vrai … »  

Miki tenancière du café avec son mari Umibôzu, avait rarement de la clientèle, en effet la stature impressionnante de son époux avait pour désavantage majeur d’éloigner tous les clients, seul leurs amis proches venaient sans crainte. Miki était très belle, ses longs cheveux bruns qui descendaient en cascade dans son dos lui donnaient un aspect sauvage, et ses yeux bleus renforçaient son air naturel de détermination.  

Kaori but quelques gorgée de sa boisson déshydratante, lorsque lui revînt en mémoire sa perspective d’aller en balade. Elle décida d’en toucher deux mots à Miki.  

- « Tu sais quoi, j’aimerais emmener Ryô avec moi en balade, l’inconvénient est que je ne sais pas où encore, les seules conditions qui rentrent en compte soient que ce soit un endroit agréable et surtout frais !»  

- « Je te comprends avec cette canicule qui sévit … J’ai une idée pour ton excursion, une fois Umi et moi on est allés près d’Hurowaka, au bord d’un lac, c’était merveilleux ! On a passé la journée à s’amuser tu te rappelles chéri ? »  

- « Mff » Umibôzu avait toujours été doté d’une grande timidité vers tout ce qui se rapportait aux femmes et à l’amour et, à l’occasion de la remarque de sa femme il avait pris une jolie couleur cramoisie.  

- « Mais oui ! Miki tu es géniale ! »  

- « Merci ma chérie »  

Il était vrai que Miki avait toujours le don merveilleux d’avoir toujours de bonnes idées, et de savoir réconforter sa meilleure amie Kaori lorsque Ryô faisait des siennes.  

Kaori ayant trouvé l’endroit où elle allait emmener Ryô, pensait maintenant à ce qu’elle allait emporter.  

- « Dis-moi il faudrait prévoir quelques achats pour la sortie non ? »  

- « Ho, ho pour la soirée j’ai déjà plein d’idées ! »  

Kaori rougit sous le sous-entendu plus qu’explicite de son amie et rétorqua.  

- « Mais enfin Miki je ne te parlais pas de ça ! »  

Elle était devenue d’une belle couleur et pour mettre fin à la discussion qui prenait un trajet qui ne lui plaisait guère, elle se leva et proposa promptement à Miki de l’accompagner faire ses achats. Son expérience au lac allait lui être fort utile pour savoir quoi emmener de pratique et de préférence peu coûteux.  

- « Oui, pleinement d’accord ! Je voulais juste de demander si l’on pouvait passer à une boutique dont m’a beaucoup parlé une cliente. »  

- « Aucun problème ! Allez en route ! »  

Après plus de quatre heures d’achats et d’un repas improvisé au restaurant, les deux jeunes femmes avaient réglé la lourde tâche que leur posait la balade. Miki proposa alors à Kaori de se rendre à cette fameuse boutique, cette dernière accepta à condition de passer déposer les paquets au Cat’s Eyes.  

La condition de Kaori effectuée, elles s’y rendirent. Après quinze bonnes minutes de marche, elles y arrivèrent. La boutique se trouvait dans une ruelle très peu fréquentée et avait un aspect plutôt déplaisant. La façade était fournie de divers objets à l’allure pour certains effrayants, des statuettes, des masques, des amulettes, des colliers et bijoux en tous genres.  

Kaori avait l’impression que tous les objets du mondes les plus intrigants les uns que les autres étaient réunis ici. Certains semblaient venir de Chine, du Japon, d’autres d’Afrique, voir même des civilisations précolombiennes ayant vécu en Amérique du Sud.  

Les jeunes femmes rentrèrent, de larges rayons aussi fournis que la devanture s’étalaient à leurs yeux. Miki poussée par sa curiosité innée, s’aventura en première dans le dédale des rayons, elle fut bientôt imitée par Kaori qui elle prit un autre chemin.  

Kaori avançait lentement, ses yeux dévoraient les antiquités qui reposaient devant elle, elle avait la tête qui tournait à force de faire travailler ses yeux intensivement pour regarder tout en même temps. Il y avait des statuettes, en bois, en ivoire, en or, de différentes formes et tailles, des masques allant de la taille du visage d’une petite poupée à celle énorme de la largeur d’un mur. Les coffrets étaient innombrables. Le tout était recouvert d’une poussière assez fine et imperceptible, le propriétaire semblait faire attention à ses objets d’art.  

Soudainement, Kaori ralentit sa marche, elle ressentait une drôle d’impression, elle se sentait tirée, poussée vers un endroit sombre du magasin. Ecoutant aveuglément une force invisible et poussée également par sa franche curiosité, elle avança jusque s’arrêter devant une place où trônait un seul objet, un coffre …  

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