Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 21-10-23

Ultimo aggiornamento: 01-11-23

 

Commenti: 10 reviews

» Ecrire une review

 

HumourRomance

 

Riassunto: Kaori se retrouve avec un objet entre les mains qui va soulager grandement ses articulations.

 

Disclaimer: Les personnages de "A la baguette" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What does HFC mean?

 

It's the name of the web site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: A la baguette

 

Capitolo 1 :: 1. THE accessoire

Pubblicato: 21-10-23 - Ultimo aggiornamento: 21-10-23

Commenti: Bonsoir, Au risque de paraître pour une hyperactive du cibouleau, je vous propose cette petite fic dan le thème Halloween. Ce n'est pas une habitude, je ne suis pas forcément fan de l'évènement mais parfois on ne choisit pas... :26: :26: :26: Alors voilà, j'espère que ça vous plaira. Bonne lecture et merci pour vos commentaires ^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

1. THE accessoire  

 

- Dis-moi que tu l’as trouvé !, lança Miki, sautant à moitié au dessus du comptoir.  

 

Kaori regarda son amie et leva les yeux au ciel. Dans dix jours, ce serait le soir d’Halloween et Mick avait eu l’idée saugrenue de le fêter tous ensemble… en grandes pompes. Il ne voulait pas seulement de pauvres maquillages ou de quelques accessoires qui faisaient peur. Il voulait faire Halloween dans le faste japonais de l’évènement.  

 

- Je n’ai pas eu le temps d’aller voir. On vient juste de finir une mission et on en a déjà une nouvelle qui nous attend., lui fit-elle savoir, lui montrant son carnet avec un numéro de téléphone dessus.  

- C’est pas vrai ! C’est Noël avant l’heure ! Mais avec ça, pas de costume en vue !, répondit la barmaid.  

 

Malgré tout, elle n’avait pas l’air plus embêtée que cela et son regard était même plutôt malicieux, ce qui n’augurait rien de bon, se dit Kaori.  

 

- Attends-moi deux secondes ici ! Et interdiction de bouger, même pas des sourcils !, lui ordonna-t-elle.  

- C’est pire que la dictature…, grommela Kaori alors que son amie disparaissait dans leur coin privé.  

 

Elle envisagea un instant de s’éclipser pour ne pas avoir à « découvrir » la surprise qui l’attendait et qu’elle n’était pas sûre d’apprécier à sa juste valeur mais, fidèle en amitié, elle resta là malgré tout et patienta jusqu’au retour de Miki avec, pendue à son bras, une housse noire. Un habit donc… Et quelque chose lui disait que ce n’était pas pour sa propre personne mais pour elle puisqu’elles venaient de parler de costume… qu’elle n’avait pas.  

 

- Avec Kazue, Reika et Saeko, on s’est dit que ce serait marrant…, commença Miki.  

- Excuse-moi marrant ? Même pour Reika et Saeko ? Tu les as gavées de spice cakes ou quoi ?, s’étonna Kaori, sceptique.  

- Roh… bon d’accord, elles ont accepté l’idée… mais arrête de me couper, rabat-joie !, la réprimanda son amie.  

- Bon, je disais, on s’est dit que ce serait marrant de porter toutes les cinq le même costume., acheva-t-elle.  

- Pourquoi je sens que je ne vais pas aimer ?, murmura la rouquine, frissonnant rien qu’à l’idée de se retrouver déguisée en fantôme ou vampire ou…  

 

Sorcière, comprit-elle en voyant la tenue que dévoila Miki. Et pas une sorcière avec une large robe qui la cacherait à la vue de tous à en juger la longue jupe en voile transparent…  

 

- Non., fit-elle sèchement.  

- Oh si Kaori ! Tu vas être magnifique là-dedans ! Je te le jure !, plaida Miki.  

- Non, Miki. Je refuse. Tu l’as trouvé où ce costume ? Dans le dernier sex-shop à la mode ?!, répliqua Kaori, rougissant en même temps.  

- Ben non… Il est habillé et il n’y a pas les ouvertures nécessaires pour… enfin tu sais quoi., s’amusa son amie.  

- Habillé ? Ah oui, il y a du tissu mais transparent !, lui fit remarquer la destinataire.  

- Que le bas… Le haut est plus… Enfin les parties importantes sont opaques…, se corrigea la barmaid en dépliant le costume.  

 

Le body noir portait une grande bande en voile noir au niveau de l’abdomen et les manches étaient toutes aussi transparentes… Elle pouvait comprendre mais d’un autre côté…  

 

- Tu sais, c’était la dernière tenue de sorcière à ta taille., mentit-elle.  

 

C’était la version sur laquelle elles s’étaient toutes accordées parce qu’elles avaient toutes… enfin presque toutes eu la même idée en voyant le costume : il était fait pour Kaori pour les yeux de Ryô. Seule Reika avait été d’un avis contraire jusqu’à ce qu’elle s’aperçoive qu’il ne lui allait pas. Comme c’était le dernier exemplaire, elle avait fini par se plier à la majorité. Après tout, elle n’espérait plus qu’il arrive quoi que ce soit entre elle et le nettoyeur. Elle avait compris mais ça n’empêchait pas d’espérer un peu malgré tout.  

 

- J’ai dit non, Miki ! Je trouverai une autre tenue !, lui apprit-elle.  

 

Malgré l’air attristé de son amie qui la fit culpabiliser un peu, Kaori décida de rester ferme. Miki, de son côté, devait trouver un moyen de lui faire accepter la tenue.  

 

- Mais je ne peux pas la rendre avant le premier novembre. Je ne serai pas remboursée. Le gérant m’a promis que contre une photo, cette location-là serait gratuite. Allez Kaori, cette robe est faite pour toi., lui assura Miki.  

- Non !, s’entêta la rouquine.  

 

La discussion fut interrompue par la clochette de la porte qui tinta annonçant l’arrivée d’un nouveau client… cliente, se corrigèrent-elles, voyant la jolie brune qui pénétra et approcha.  

 

- Je voudrais un cocktail XYZ, s’il vous plaît., demanda-t-elle.  

- Mademoiselle Fushimada, je présume., l’accueillit Kaori.  

- Oui, Mademoiselle Makimura ?, lui retourna la jeune femme.  

- Tout à fait. Allons nous asseoir en attendant mon partenaire., proposa la rouquine.  

- Vous pouvez finir votre conversation. Vous devez faire des préparatifs pour Halloween… Ce costume est magnifique., leur fit savoir la nouvelle arrivée.  

- Ah tu vois, je te l’avais dit !, la nargua Miki, recevant un regard noir.  

 

La clochette tinta de nouveau et une fusée humaine traversa les airs en direction du comptoir. La trajectoire fut brusquement interrompue par une comète en bois qui s’interposa en un temps record entre elle et son lieu d’atterrissage.  

 

- Chalut !, fit Ryô de dessous sa massue.  

- Lève-toi et viens t’asseoir !, grommela Kaori, le soulevant par la peau du dos.  

 

Elle n’eut pas le temps de faire deux pas qu’il s’était échappé et avait entouré la taille de Mademoiselle Fushimada d’un bras tenant le costume de sorcière contre elle.  

 

- Un peu petit peut-être pour votre poitrine voluptueuse., susurra-t-il, louchant sur le corps de leur cliente.  

- C’est mon costume d’Halloween !, s’exclama Kaori, lui retirant le vêtement des mains et le serrant contre elle.  

 

Elle refusa de se tourner vers son amie qui devait savourer sa reddition. Elle en avait marre qu’il voit toujours les autres et ne la regarde pas elle. Ce n’était pas parce qu’elle ne voulait pas la mettre qu’une autre pouvait le faire.  

 

- Passons aux détails de l’affaire maintenant !, lui intima-t-elle, leur faisant signe de venir s’asseoir.  

- Alors mademoiselle Fushimada, vous réclamez notre protection., commença Kaori, reprenant ses notes.  

- Je vous la donne. Je vous serai dévoué corps et âme, de jour comme de nuit, je ne vous quitterai pas d’un centimètre à aucun moment de la journée…, lui assura Ryô, prenant sa main et la baisant en remontant le long de son bras.  

 

Il se retrouva soudain le visage scotché au bois de la table, encastré sous un maillet deux tonnes.  

 

- Et de la nuit, on connaît la chanson., gronda Kaori.  

- Pourquoi ou plutôt de qui avez-vous besoin d’être protégée ?, lui demanda-t-elle.  

- D’un fan un peu trop pressant. Il ne cesse de me suivre, de m’envoyer des fleurs…, commença leur cliente potentielle.  

- J’en connais qui seraient ravies…, fit Ryô, lançant un regard narquois à sa partenaire qui plissa les yeux en guise d’avertissement.  

- Il m’envoie des lettres aussi. Au début, c’était juste romantique mais il devient plus insistant. Je me sens très mal à l’aise… et je me demande s’il n’est pas rentré chez moi. Qu’il vienne à mon atelier, c’est une chose. Je suis entourée d’autres artistes mais chez moi, quand je peux être en train de dormir… Je n’en ferme plus l’oeil., soupira-t-elle.  

 

Et elle avait effectivement l’air fatiguée.  

 

- S’il vous plaît, acceptez de me protéger. J’ai les moyens de vous payer., leur fit-elle savoir.  

- J’ai une pro…, commença Ryô avant de se retrouver étouffé avec le cactus miniature qui ornait la table.  

- Ouch… Avec les épines, ça doit faire mal., pensa Miki.  

- Nous acceptons votre proposition. Nous allons aller chercher vos affaires et vous viendrez vivre chez nous quelques temps. Nous assurerons votre protection avec plaisir. Voici nos tarifs., lui fit savoir Kaori, glissant un papier vers elle.  

- Ca me convient., approuva leur cliente.  

- Appelez-moi Kaori. Finissez votre tasse de thé et nous nous rendrons chez vous ensuite., lui conseilla-t-elle.  

- Moi, c’est Maho.  

 

Lorsqu’elle eut fini sa consommation, les trois se levèrent et, bien que Kaori chassait les mains baladeuses de son partenaire loin du corps de leur cliente, elle entendit clairement Miki l’appeler.  

 

- Pour le costume, il faudra que tu te trouves une baguette de sorcière. Tu dois pouvoir faire ça, non ?, se moqua-t-elle.  

- Je trouverai…, abdiqua Kaori, n’en revenant pas d’avoir accepté ce costume.  

 

Ce serait une soirée d’enfer…, soupira-t-elle. Elle ne regretterait certainement plus d’enfiler plus ou moins difficilement son kimono pour la fête des morts l’année suivante.  

 

Après un rapide passage chez Maho, rapide mais pas très calme, puisque Ryô se retrouva pris la main dans le tiroir à sous-vêtements de sa cliente par sa partenaire, ils retrouvèrent le confort de leur immeuble.  

 

- J’ai besoin de passer à mon atelier pour m’entraîner. C’est possible ?, leur demanda-t-elle une fois installée.  

- Nous pourrions déjeuner d’abord et y aller ensuite, n’est-ce pas, Ryô ?, répondit Kaori.  

- Il y aura d’autres artistes ?, demanda-t-il, intéressé.  

 

Sa partenaire ne dit rien malgré le regard noir qu’elle lui lança mais Maho répondit simplement, innocemment.  

 

- Oui. Nous sommes quatre. Je me ferai un plaisir de vous les présenter si vous le souhaitez., proposa-t-elle.  

- Ca sera avec grand plaisir., approuva le nettoyeur, se sentant déjà transporté à l’idée de rencontrer d’autres belles demoiselles comme Maho.  

- Le repas est presque prêt. Je vais ranger cela et je reviens., fit Kaori, soulevant son costume d’Halloween.  

 

Elle le monta dans sa chambre et le suspendit à la porte de son armoire. Pendant un temps, elle resta là à l’observer de manière sceptique. Elle finit par soupirer et approcha du vêtement. Elle ne put s’empêcher de le toucher et d’apprécier la douceur du voile. Le contact ne serait pas désagréable sur sa peau. Est-ce que ça faisait le même effet de sentir les doigts d’un homme au même endroit ?  

 

Elle réalisa la digression de ses pensées et s’écarta avant de sortir de sa chambre et de retourner en cuisine.  

 

- C’est prêt !, annonça-t-elle.  

 

Etrangement, elle n’entendit aucun bruit et, effectivement, Ryô n’était pas là. Maho non plus d’ailleurs. Elle partit à leur recherche et sa première destination fut la chambre de la cliente. Elle ferma les yeux un bref instant et, quand elle les rouvrit, elle vit qu’il était bien là, penché, l’oeil rivé sur le trou de la serrure. Elle ne chercha pas à savoir ce qu’il faisait : son air pervers le trahissait. Une flaque de bave s’étalait au sol. Un énorme kompeito vola dans les airs et l’envoya dans le mur du fond du couloir, faisant trembler l’appartement avec un gros bong.  

 

- Il y a un problème ?, s’étonna Maho, sortant de sa chambre.  

- Non, j’ai sorti le gong pour vous avertir que le repas était prêt. Faites attention à la flaque d’eau, nous avons une fuite. Je vais devoir en parler à Ryô., lui expliqua Kaori, l’entraînant vers l’étage inférieur alors que la porte se refermait et dévoilait la posture du nettoyeur agonisant.  

 

Peu après la fin du déjeuner, ils partirent à l’atelier de leur cliente. Ryô était extrêmement calme pour une fois mais cela rendait néanmoins Kaori suspicieuse. Parfois il essayait de tromper son monde ainsi. Ils pénétrèrent donc dans l’atelier et l’allégresse du nettoyeur diminua fortement : il y avait trois hommes présents. C’était donc eux les collègues de Maho… Ils en avaient de la chance.  

 

- Tout ce matériel… Vous êtes magicienne, Maho ?, fit Kaori d’une voix admirative.  

- Oui, effectivement. Je me produis dans une salle non loin chaque soir., lui apprit-elle.  

- Allez-y, vous pouvez regarder et toucher. Vous ne risquez rien., l’incita-t-elle, voyant son enthousiasme.  

- C’est rare que les adultes aient encore un peu de passion pour la magie.  

- Il faut beaucoup de courage pour se produire devant autant de monde et puis cela doit demander beaucoup de patience d’apprendre tous ces tours., expliqua Kaori.  

 

Surprise par le silence de Ryô, elle le chercha et le trouva assis en tailleur dans un coin, la tête baissée. Elle observa les trois hommes qui oeuvraient et comprenait sa déception. Il avait dû imaginer trois autres jolies demoiselles. Pour une fois, elle pourrait souffler…  

 

Pendant que Maho s’exerçait, Kaori fit le tour de la pièce, satisfaisant sa curiosité en même temps qu’elle repérait les lieux. Il y avait des chapeaux, des tables, des jeux de cartes, des cages vides, des bouts de tissus colorés, des chandelles, des nappes noires, étoilées… elle n’en avait presque pas assez de ses yeux pour tout voir, émerveillée qu’elle était.  

 

- Vous voulez essayer ?, lui demanda soudain Maho, prenant une pause.  

- Non ! Je vous laisse faire. Cela me suffit de regarder., objecta la rouquine, gênée.  

- Allez… Attendez, j’ai une idée. Je vais vous donner deux-trois phrases pour devenir une vraie sorcière., s’amusa leur cliente.  

 

Heureuse de la voir avec un sourire léger, Kaori se laissa entraînée.  

 

- Tenez, choisissez une baguette. Vous n’aurez qu’à la garder pour aller avec votre costume., lui suggéra Maho.  

- Non, je ne peux pas., hésita la rouquine.  

- Mais si… ce n’est qu’un prêt, vous me la rendrez après. Prenez celle qui vous plaît le plus., insista la jeune femme.  

 

Kaori observa la dizaine de baguettes dans le panier et en choisit une toute noire qui luisait sous l’effet de la lumière. Elle n’était pas droite. Elle avait un peu l’impression de tenir un morceau de bois un peu tordu mais ça lui allait bien. Elle la trouvait jolie, tout simplement.  

 

- Allez, venez., fit Maho, excitée.  

- Ca fait des années que je ne me suis plus amusée à faire cela., admit-elle.  

- Répétez après moi : pour te laver de tes pensées impures…, commença la magicienne.  

- On dirait qu’on parle de quelqu’un…, murmura Kaori, lançant un regard à son partenaire.  

- Allez., se fit-elle rabrouer.  

- Pour te laver de tes pensées impures.  

- Je conjure les forces de la nature., continua Maho.  

- Je conjure les forces de la nature.  

- Que pendant les huit prochaines heures… Vous pouvez mettre un autre laps de temps., fit la magicienne.  

- Que pendant les huit prochaines heures.  

 

C’était idiot, se dit Kaori, complètement idiot mais ça faisait un bien fou de s’imaginer pouvoir faire un truc tout à fait inouï. Maho lui apprenait une formule magique. Elle se sentait un peu sorcière. L’euphorie la gagnait et elle avait même l’impression que ses doigts fourmillaient.  

 

- Et on finit par : tu vives la vie de… et vous choisissez n’importe quoi : un objet ou un animal… Ca fait sorcière, non ?, s’amusa Maho.  

- C’est vrai. Donc que pendant les huit prochaines heures, tu vives la vie… d’une chandelle par exemple ?, fit Kaori, un grand sourire aux lèvres.  

 

Ryô observa sa partenaire discutant avec leur client. Il y en avait au moins qui s’amusait, maugréa-t-il. Il jeta un regard noir à l’homme qui sortit de là. Ca en laissait toujours deux, deux de trop…  

 

- Allez répète le sort en entier., l’incita Maho, excitée.  

- J’espère m’en souvenir. Ca fait longtemps que je n’ai plus dû apprendre de poésie., plaisanta Kaori avant de reprendre son sérieux.  

- Pour te laver de tes pensées impures, je conjure les forces de la nature, que pendant les huit prochaines heures…, hésita la rouquine.  

- Tu vives la vie d’un je-ne-sais-quoi., acheva-t-elle en riant.  

- Super, Kaori ! Mais maintenant, il faut y mettre l’intonation., lui apprit Maho.  

- Non, on va arrêter là. Tu as encore du travail à faire., objecta la rouquine.  

- Pas question, ça va attendre. Je m’amuse bien et ça me soulage., lui dit sa cliente, passant derrière elle.  

- Allez, de la résolution, de la colère, il faut y croire., lui enjoignit-elle, posant les mains sur ses épaules.  

- Bon d’accord., soupira Kaori, heureuse de l’air heureux de Maho.  

 

Elle se cala sur ses pieds, prit une profonde inspiration et releva le menton.  

 

- Pour te laver de tes pensées impures, je conjure les forces de la nature, que pendant les huit prochaines heures tu vives la vie d’un moine !, lança Kaori, brandissant la baguette.  

 

Elle se mit à rire aussitôt eut-elle fini, accompagnée par Maho.  

 

- C’était bien mais tu n’y crois pas encore assez. Allez, on y retourne !, l’encouragea cette dernière.  

 

Soudain, Ryô releva la tête et se redressa, les sens en alerte. La porte s’ouvrit et une magnifique jeune femme à la silhouette parfaite et au regard perçant apparut.  

 

- Salut Tae. Voici Tae ma partenaire sur scène., présenta Maho.  

- Allez, Kaori., entendit-elle son mentor lui dire de loin.  

 

Elle regardait Ryô virer en mode pervers, détailler la jeune femme qui avançait dans la salle, les yeux rivés sur sa chute de reins. Son degré de perversité grimpait en flèche.  

 

- Allez Kaori, après je me remets au travail encore une heure., insista Maho.  

- Pour te laver de tes pensées impures, je conjure les forces de la nature…, commença Kaori, sa voix s’élevant en même temps que sa colère.  

- Que pendant les huit prochaines heures, tu vives la vie d’un cafard !, lança-t-elle, brandissant sa baguette vers Ryô qui bondissait vers Tae, se déshabillant à la vitesse de l’éclair. 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de