Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: reimsroller

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 02-05-06

Ultimo aggiornamento: 02-05-06

 

Commenti: 9 reviews

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HumourAction

 

Riassunto: Ryo se trouve contraint de faire une visite chez un psy....

 

Disclaimer: Les personnages de "LE PSY-COPATE" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: LE PSY-COPATE

 

Capitolo 1 :: LE PSY-COPATE

Pubblicato: 02-05-06 - Ultimo aggiornamento: 02-05-06

Commenti: Alternatif !!! une vision différente de Ryo... deux fins à choisir...

 


Capitolo: 1


 

- Mais dépêche toi donc. Le client va encore devoir nous attendre.Ca fait vraiment pas sérieux.  

- Mais quand est ce que tu vas comprendre ?? Je ne me lève pas aux aurores pour UN client ! C’est une question de principe !  

- Aux aurores ???? Je te signale au passage qu’il est 11h30 ! Voilà ce que c’est que de faire la fête quand on ne tient pas l’alcool. Petit joueur… Et puis ça veut dire quoi que tu ne te lèves pas pour UN client ??  

-T’as bien compris…  

-Ah oui ??? Si je t’avais dit UNE cliente tu serais déjà debout ??? Ah c’est comme ça, bouge pas tu ne vas pas être déçu du voyage.  

 

En deux temps trois mouvements Ryo se retrouve ficelé à l’intérieur de son matelas. Kaori a vraiment de la force dans ces cas là !!! Elle ouvre la fenêtre de la chambre…  

 

-Nooooo !!!!, On est au quatrième. Arrête c’était pour blaguer…  

 

Trop tard, le mouvement est en route…Une véritable judokate : les deux mains agrippent le rouleau de printemps, réalisé avec le matelas et Ryo dedans. Avec un mouvement de hanche souple et rapide, voici notre colis qui passe par la fenêtre… l’atterrissage risque d’être des plu délicat…  

 

Par chance c’est l’heure du ramassage des ordures. Le camion benne est stationné juste dessous. Dans sa chute Ryo a tout de même le temps de louer le seigneur pour cet heureux concours de circonstances !!!  

Enfin pas trop longtemps, car la chute est rapide… et les éboueurs aussi. Le camion démarre déjà alors que Ryo n’est pas encore dans la benne…Pas de bol ! Encore raté.  

 

Par bonheur c’est un bon matelas, il a bien amorti la chute. N’empêche que maintenant il ne fait plus le fier.  

Mais comment Kaori a-t-elle fait ??? Elle est déjà en bas, tout prête pour le rendez vous, les vêtements de Ryo à la main.  

- allez, tu te changeras dans la voiture, je ne voudrais quand même pas que tu arrives en caleçon.  

- Quel caleçon ???? Enchérit-il avec son air d’intellectuel bien connu.  

 

Kaori a déjà démarré, elle est trop préoccupée d’être à l’heure pour relever la dernière remarque… Pourtant cette petite phrase résonne une deuxième fois dans sa tête… « Quel caleçon »… Mais qu’a-t-il voulu dire ??? Elle lui jette tout de même un coup d’œil.  

 

- AAHHHHH !!! Non mais ça va pas ??? » Kaori semble légèrement nerveuse tout à coup. Son visage pourpre et ses traits monstrueusement prononcés indiquent une grande contrariété.  

D’ailleurs le « petit » 50 tonnes qu’elle arrive à dégainer et qui s’abat avec force sur le crâne de Ryo confirme ce léger agacement … C’était quand même pas simple de réussir ce geste dans la petite panda verte de Kaori. Maintenant Ryo est enfoncé dans le siège jusqu’aux épaules et il a le plus grand mal à s’en extirper.  

 

C’est marrant mais là il s’est drôlement vite habillé… son air hagard à disparu. Comme quoi une petite massue thérapie ça arrange bien les choses parfois.  

 

Les voilà arrivé au Cat’s Eyes.  

Ryo et Kaori s’assoient au fond, à leur table habituel lorsqu’ils reçoivent un client.  

Le bar est désert. Pourtant Bozu est en train de laver des verres derrière son comptoir. D’ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarquez mais il est TOUJOURS en train de laver des verres, ou des tasses. Même si il n’y a personne, il lave. C’est à se demander si il ne récupère pas toute la vaisselle du quartier !!!  

 

Malgré sa cécité il est d’une rare clairvoyance.  

 

- Miki, je t’avais dit de ne pas laisser entrer n’importe qui, on a une réputation.  

 

Son sourire en coin (lui qui est si inexpressif habituellement) en dit long sur la cible de son sarcasme. Ryo ne va pas pouvoir laisser passer ça. L’honneur est en jeu. Et de si bon matin ça va le mettre en forme (je vous rappelle qu’il est presque midi…).  

Kaori quant à elle, est dépitée. A leur âge…jouer encore à ça. Le problème c’est que ce sont deux enfants avec des jouets d’adultes… Bozu a toujours un petit bazooka sous le comptoir et Ryo son fameux magnum. Kaori craint le pire : avec ce qu’elle a fait subir à Ryo se matin il va vouloir se défouler c’est sûr…  

 

En effet, la réplique ne se fait pas attendre. Ryo bondit en un éclair sur la table, sans un bruit ni même un courant d’air et dans le même mouvement fait « MIAAOUUU ». Une merveille d’imitation. Ca fait des semaines qu’il s’entraîne il faut dire.  

Bozu est glacé d’effroi. Il est tétanisé. Pas un mouvement, même pas une respiration. « si je ne bouge pas il ne me remarquera peut être pas… » Mais Ryo est un être maléfique et malfaisant lorsqu’il s’agit de son honneur. Il va le torturer jusqu’au bout. Il s’avance à pas feutré vers son « ami ». Bozu entend bien que ça se rapproche mais Ryo s’est même entraîné à imiter le pas d’un chat.  

C’est qu’il la préparait cette confrontation l’animal. Arrivé près de Bozu, Ryo commence à se frotter à sa jambe, à passer et repasser dans un miaulement déchirant de tendresse. La statue Bozu est au bord de l’attaque cardiaque.  

 

Kaori observe la scène avec effarement. Elle ne sait pas si elle doit rire ou être folle de rage face à la puérilité de Ryo. Mais la scène est si comique : Ryo qui se frotte aux pieds de ce géant figé comme un bronze qui ne veut même plus respirer… Elle n’y tient plus. Elle éclate de rire, dans un de ses rires qui fait d’elle quelqu’un du grand monde, un rire si distingué…. »  

 

- Ryo arrête tes âneries, le client va arriver …  

 

RYO ???  

En un éclair l’information a fait le tour du cerveau de Bozu. C’est cet imbécile de Ryo qui lui joue un tour !!! Ca va faire mal… Pas de chance pour le city hunter : lui aussi il a tout de suite compris qu’il s’est fait grillé en un quart de seconde. Décidément Kaori sera sa perte ! Même s’il a vite pris conscience que la réplique allait être terrible et qu’il fallait rapidement s’éloigner de l’éléphant, il s’était mis en position de faiblesse avec ses bêtises : à quatre pattes entre les jambes du tueur ! Pas top comme position pour se dégager.  

C’est là, qu’il l’a senti. Juste derrière la nuque. Le contact froid du métal. Du poids, oui du poids c’est ça qu’il ressent. C’est bizarre, ce n’est pas le canon d’un flingue, il y aurait moins de surface en contact !??  

Ça y est il tilt : c’est Bozu au dessus de lui…que peut-il bien lui mettre derrière la nuque quand d’autres lui auraient posé le canon de leur revolver ???? Oh non, c’est sur, c’est son bazoooooooka.  

Aie aie aie… il relève doucement la tête pour s’en assurer, avec le secret espoir de s’être trompé.  

 

Malheureusement son instinct avait encore raison. Et ce n’est pas le pire. Il voit la tête de Bozu à l’autre bout de cette arme de chirurgien de la guerre : une tête de psychopathe qui tient sa victime en son entier contrôle. Son sourire machiavélique lui glace le sang. Il va tirer c’est sur ! Cette fois c’est la fin. Tout ça pour quoi ??? Pour une blague de gamin. « C’est juré mon dieu si je m’en sors j’arrête de faire l’andouille ».  

 

Miki n’aime pas non plus que Bozu se donne ainsi en spectacle. Il a beau être son « Dieu » vivant, la réaction est instantanée : un bon coup de poêle à frire de derrière les fagots en plein sur le sommet du crâne. Faut dire aussi que son crâne est difficile à rater. Mais si ce n’avait pas été Miki, il ne l’aurait même pas senti. C’était l’ouverture qu’espérait Ryo. Ce quart de seconde d’inattention lui permit de se dégager d’un rouler bouler preste et efficace. Il est déjà debout le canon du magnum à l’intérieur du bazooka de Bozu.  

 

- alors on fait quoi maintenant ??? lance t il ironiquement.  

- match nul … pour aujourd’hui.  

 

Ca se termine juste quand il faut. Alors qu’il rengaine le magnum dans son holster une plantureuse jeune demoiselle pénètre dans le bar. Son parfum délicat inonde immédiatement la pièce. La scène se déroule comme dans un film, avec un flou artistique en fond, tout au ralenti. Sa longue chevelure flotte sur ses épaules telle des vagues de quiétude. Sa silhouette fine et élancée se détache indubitablement du décor. Une vision divine pour certains, un flash pour d’autres.  

Toujours est il que Ryo en est tout retourné. Il est planté là, comme un abruti.  

Elle passe sans même lui accorder un regard. C’est vrai que la tête d’ahuri qu’il tire n’est pas un grand appel à l’amour…  

-Un XYZ s’il vous plait…  

-La table du fond.  

 

Kaori est assise. Elle attend son client. Quand elle voit s’approcher ce mannequin en puissance une incompréhension s’empare d’elle :  

 

- j’attendais monsieur HARADA.  

- c’est mon père, mais il est trop malade ce matin, c’est moi qui le représente.  

 

Ryo est toujours en plan en plein milieu de la salle. Il n’a pas vraiment l’air d’être bien frais : il a toujours cet air hébété, sa veste tombe à moitié du coté droit, bref loin d’être un modèle de prestance. Il aurait même plutôt l’air d’un trisomique là tout de suite…  

Malgré tout Kaori a besoin de son partenaire pour négocier les contrats. Surtout que là c’est plutôt indispensable. Ca fait bientôt trois mois qu’ils n’ont pas eu de contrat. Et là c’est un client à ne pas lâcher : le paternel de la ligné des Harada une puissante famille japonaise, originaire d’Hokinawa dont un des fils est reconnu comme l’un des plus grand maître de karaté du monde.  

Mais Ryo ne semble pas sortir de sa transe. Un rappel à l’ordre subtil s’impose.  

 

- RYYYOOO .  

 

Ca pour être subtil c’était subtil. Même le voisin du bout de la rue en a sursauté ! Ca a au moins eu le mérite de le sortir de sa torpeur. En une fraction de seconde il reprend son allure de séducteur, sérieux à mourir. Avec une certaine classe et prestance il vient s’installer à la table.  

 

- Madame, c’est un plaisir de vous recevoir…  

- Mademoiselle.  

 

Ah non, ça fallait pas le dire…Mademoiselle…Ce mot résonne aux oreilles de Ryo comme une phrase clé utilisée par les hypnotiseurs. « Une mademoiselle… ça veut dire que j’ai toutes mes chances… »  

 

Il ne lui aura pas fallu longtemps pour faire tomber le rendez vous à l’eau. Alors même que Kaori déclame les exigences concernant le travail et que Mlle Harada semble absorbée par la conversation, il ne peut s’empêcher de laisser sa main s’égarer. Comme si celle-ci avait une vie propre ! Elle s’engage sur la table en direction de la poitrine voluptueuse de la cliente. Malgré un visage impassible et un air absorbé Kaori a repéré le manège et juste avant l’instant fatidique arme et frappe : un 500 tonnes de bas en haut sur le crâne… c’est sur ça secoue…  

 

Le temps d’essuyer le sang et de ranger la massue Kaori se rend compte que la cliente a disparu. Cette scène l’a découragée. Elle s’adressera sûrement à quelqu’un d’autre.  

 

Kaori est en pleurs. Cette fois c’est sérieux. La caisse est à sec et avec son attitude Ryo fait fuir tous le clients (surtout les clientes). Elle a vraiment l’air découragée. Ce n’est pas dans ses habitudes de se laisser abattre ainsi. Ryo le remarque aussi. Il n’a pas oublié la promesse qu’il a faite : la protéger. Et ça concerne aussi le cœur.  

Il s’approche de Kaori d’un air paternel, avec une réelle volonté de la réconforter. Son discours est déjà près : « ne t’inquiète pas…ça va s’arranger… » Bref, tous ces mots qu’on dit à une femme pour sécher ses larmes. Il est à ses cotés, et se penche légèrement pour lui parler à l’oreille, pour que se soit plus intime, plus sensible. Alors qu’il se trouve plus qu’à deux centimètres il qu’il va déclamer son discours…  

 

Kaori se redresse d’un bon, lui attrape l’oreille et hurle : «  

 

- Cette fois ça suffit, c’était ta dernière frasque. Tu vas aller te faire soigner. Et je t’y emmène de ce pas.  

 

Ryo n’a pas le choix. Elle le soulève de telle sorte que son oreille se retrouve au dessus de sa tête. Il a le cou étiré vers le haut, et une mimique de douleur fige son visage. Elle marche d’un pas sûr et pressé. De cette façon il ne peut récupérer ses appuis et se dégager.  

Il est en constant déséquilibre et toujours en retard sur le pas de sa coéquipière.  

 

Il a beau protester :  

 

- nan je veux pas me faire triturer le cerveau, ce sont tous des charlatans.  

 

Kaori ne prête même pas attention à ses vociférations. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire il se retrouve assis face à un vieux bonhomme aux cheveux blancs, tout ébouriffé. Une vraie caricature de psychiatre.  

Le cabinet est cossu, de style ancien. Des diplômes de toutes sortes ornes les murs. Seul un poster de Sigmund Freud dénote dans ce style classieux. Ryo n’y est visiblement pas à son aise. On dirait un élève de collège convoqué chez le directeur après avoir fait une bêtise. Il a le dos voûté, la tête basse et regarde ses pieds avec insistance, comme si le psy l’intimidait.  

 

- Alors pourquoi êtes vous là ?  

- je ne sais pas trop, c’est Kaori elle a encore dramatisé.  

- ma question était purement rhétorique. Je sais très bien pourquoi vous êtes là, votre petite amie me l’a déjà expliqué. C’était juste pour vous donner la parole.  

-MA PETITE AMIE ???? Ca ne va pas la tête ?? C’est un vrai garçon manqué ! Décidemment vous êtes bien de maboules vous les psys !  

-Voyons voyons. D’accord : votre AMI m’a exposé votre petit souci de...comment dire…de contrôle quand vous êtes en présence d’une jolie fille.  

- mais c’est pas vrai… je me contrôle très bien…enfin presque tout le temps.  

- Pouvez vous me dire en quoi cela perturbe votre vie, les effets négatifs que vous en tirés ??  

- Mais aucun, moi ça me va très bien. Je n’ai jamais eu de problème avec ça…Enfin si peut être une fois ou deux, mais c’est sans importance.  

- Racontez moi ça. Ce sont ces petits détails sans importances qui révèlent un homme.  

- Bon d’accord mais ça reste entre nous sinon je serai obligé de vous faire disparaître. »  

 

Dans un gloussement de terreur l’analyste ravale sa salive.  

- C’est naturel : secret professionnel. »  

Ryo prend une mine déconfite et rentre dans les confidences.  

 

- Voilà, il y a quelques années de cela, alors que j’effectuais une mission dans le centre de la capitale, je me suis laissé aller à la détente un soir. Tokyo est si grand, il fallait bien que je choisisse un bar. J’en ai repéré un où un nombre incalculable de jolies filles entraient. Je me suis dit que c’était ma chance. Quand je suis rentré je l’ai de suite repérée : une longue chevelure brune, un physique de rêve, même de dos. En effet elle me tournait le dos mais de ce que je voyais par derrière augurait de belles promesses devant. J’en ai profité pour l’aborder puisqu’elle n’avait pas pu me voir arriver. Je lui ai susurré des mots pleins de tendresse à l’oreille de ma plus belle voie suave. C’est là que ça s’est gâté… elle, enfin il s’est retourné et il n’avait vraiment pas l’air content ! On n’a pas idée non plus d’aller boire un coup dans ce genre de bar avec les cheveux détachés quand on est un homme. En plus ce que j’avais pris pour un superbe tenue de soirée n’était en fait que son équipement de cycliste. Cet imbécile était venu se désaltérer alors qu’il faisait un tour de vélo ! Alors imaginez : une tenue moulante, des jambes rasées et une longue chevelure. Vous ne vous seriez pas fait avoir vous ? Je pense qu’il a du mal le prendre, surtout quand je lui ai parlé du bain à remous…  

Toujours est il qu’il s’est vite calmé quand je lui ai collé le canon de mon 357 sur le front. Par contre les autres eux ça ne les a pas calmés. J’ai eu beau m’excuser platement devant mon malheureux interlocuteur, tous les clients du bar se sont pris de panique à la vue de mon arme.  

Grillé !! Je n’avais plus qu’à rentrer chez moi. En plus la nouvelle s’est si vite répandue que j’en ai raté mon job ! Ma cible avait fui quand elle a compris que j’étais dans le coin. Je comprends toujours pas pourquoi ils ont tous paniqué, il n’est pas si impressionnant mon flingue !!! »  

 

En une fraction de seconde Ryo sort son magnum du holster et le pointe sur le psy. Sûrement un peu d’intox pour suggérer : « si tu racontes quoi que se soit je te le présenterai pour de bon. » En tout cas ça a eu son effet, la trace humide sous le siège de l’analyste en atteste…  

 

- Une autre fois encore j’ai eu un petit souci :  

Pour une fois que je sors du pays pour des vacances j’ai eu envie de découvrir la France. On n’arrête pas de nous en rabattre les oreilles avec leur tour Eiffel et les performances sexuelles des français, j’ai voulu constater de moi-même. Bon c’est vrai, la tour Eiffel elle est balèze.  

Bon la tour Eiffel c’était fait effet, restait à m’attaquer à la deuxième partie de mon projet.  

J’ai fait le tour de la ville mais bon si tu parles pas la langue là bas c’est super compliqué. Alors j’ai pris un taxi et je lui ai dit : je veux des filles. J’ai cru qu’il allait m’emmener dans les bars qu’on voit à la télé comme le moulin rouge mais il m’a emmené dans un bois où tout le monde parle en portugais, enfin en brésilien. Le bois de Boulogne qu’ils appellent ça….  

Je n’ai pas été déçu. C’est plein de créatures plantureuse et voluptueuse. J’avais du mal à faire un choix. J’ai opté pour une blonde platine avec une paire de …talons hauts assez impressionnants. Sur son tee-shirt jaune il y avait une inscription « JESUS » (faut prononcer avec l’accent portugais pour ceux qui comprennent !). Je n’ai pas compris le sens mystique de suite… elle m’a de suite proposé de passer dans les buissons. Elles sont drôlement chaudes ces françaises que je me suis dit. Alors que je la prends dans mes bras pour…enfin voilà quoi…je sens comme un gène sur mon mokori, comme si quelque chose appuyait dessus. Ses clés dans sa poche ?? Non, carrément une bouteille de coca je dirais. C’est alors que j’ai quand même voulu vérifier de quoi il s’agissait. Horreur et stupéfaction : ma belle française n’était autre que vulgaire travesti brésilien ! Il m’avait fait le coup, à moi l’étalon de shinzuku. Le crime ne sera pas impuni. Je peux vous dire que celui là il n’est plus travesti que par plaisir mais par obligation maintenant. La détonation n’a même pas fait tressaillir le couple qui s’ébrouait de l’autre coté du buisson !  

 

Le psy ne savait plus s’il devait être choqué, interloqué ou impressionné. Il se serait bien fait dessus mais c’était déjà fait !  

 

- Ecoutez, de ce que vous me dites le diagnostique est clair, mais je dois avouer que j’ai quelques réticences à vous en faire part.  

- Allez-y docteur, même si ça fait mal, je peux tout entendre. »  

 

Le psy prend son temps, relis ses notes. Il est visiblement mal à l’aise.  

 

-Voilà, Freud l’a déjà démontré. Une attirance incontrôlée pour les femmes, si incontrôlée qu’elle amène toute possibilité à néant, est le reflet d’un sentiment homosexuel incoercible très puissant. Vous êtes profondément gai ! » dit-il en insistant maladroitement sur le « profondément »…  

 

« -… »  

 

En un éclair Ryo a posé le canon de son arme sur le front du médecin. Il hésite. Il tire.  

 

Il tourne simplement les talons sans un mot en sort du cabinet. Kaori qui l’avait attendu jusque là l’interpelle :  

- ça va ? J’ai cru entendre un coup de feu non ?  

- Ne t’inquiète pas, tout va bien, juste une mouche à chasser….  

 

Bien que la remarque de Ryo lui paraisse des plus étrange elle ne relève même pas. Ce qui l’intéresse c’est le diagnostique, les conclusions…  

 

- Alors, qu’est ce qu’il a dit ?? Il veut te revoir ???  

- Non, non. Il ne PEUT plus me revoir.  

- Tu veux dire il ne VEUT plus te revoir.  

- Non non… tu as bien entendu  

 

Fin (celle que je préfère).  

 

Fin alternative (pour les âmes sensibles).  

 

Kaori n’arrive pas à comprendre. Ryo semble si renfermé d’un coup. Même la jolie secrétaire d’accueil du médecin ne lui a pas fait tourner la tête. Son comportement n’est pas normal et elle veut en avoir le cœur net. Le meilleur moyen est de prendre l’info à sa source. Elle pénètre sans autre forme de procès dans le bureau du psy : « excusez moi j’aurais une quest… » Ben mince alors. Qu’est ce qui c’est passé ici ???  

Le psy est tétanisé sur sa chaise. Une raie au sommet du crâne visiblement laissée par le passage d’une balle partage sa chevelure blanche en deux parties bien égales. L’impact de la balle est bien visible : sur sa photo de remise des diplômes alors qu’il était jeune homme (avec déjà les cheveux blancs en bataille). Le trou n’est pas placé au hasard : en plein front. Le message est clair : retourne à tes chères études ! Kaori se serait bien approché mais une flaque d’urine l’en empêche. Réflexion faite vaut mieux filer au plus vite d’ici. Ah, autre chose : ne plus jamais en reparler à Ryo, jamais…  

 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

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