Capitolo 11 :: La révélation

Pubblicato: 09-06-06 - Ultimo aggiornamento: 09-06-06

Commenti: Bonjour à tous ! Hé oui, ça faisait un moment que je n’avais pas majé mais j’avoue que le manque de motivation et des petits soucis ont ralenti ma vitesse de croisière. Mais promis, dès à présent je me remets à l’écriture de mes fics ! Voici un nouveau chapitre….mais non ce n’est pas un morceau de l’Apocalypse selon Saint Jean, la révélation concerne autre chose. Je remercie tous mes reviewers, en espérant qu’ils me liront toujours ! Biz et bonne lecture. Votre star intergalactique.

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Au même moment, Cat conduisait à vive allure dans les rues de Tokyo. Elle avait pris soin de prendre une carte pour se guider, ce qui n’était pas facile, vu le nombre de petites rues qui jalonnaient sa route.  

Elle rejeta la tête en arrière en souriant. Si un jour on lui avait dit qu’elle pourrait venir à Tokyo et surtout rencontrer le grand Ryô Saeba, elle aurait rigolé. Pourtant, c’est ce qui s’était passé. « Ah Ryô…. »  

Elle pouvait comprendre pourquoi Kaori était tombée amoureuse d’un homme comme lui. Malgré ses attitudes de pervers, il n’en restait pas un homme qui n’avait rien à envier aux autres. Tellement beau, tellement fort…  

Toute à ses pensées, sa voiture faillit sortir de la route. Heureusement que ses talents exceptionnels de conductrice lui permirent de rattraper le volant à temps. Son escapade la conduisit directement au port.  

Une légère brise se leva. Ses cheveux flottaient au vent. Elle appréciait ses moments de calme, où elle pouvait oublier tous ses soucis. Elle avait eu un coup fil de Toune tantôt. Ca allait mal, il fallait penser à vendre la boutique. Elle était si pleine d’espoir quand ils avaient acheté ce lieu avec toutes leurs économies ; des années de travail, ponctuées de rires, de larmes. « Tout ça à cause cette ********* de comptable !!! »  

« Bah, ça ne sert à rien de ressasser le passé, de toute façon, ce qui est fait est fait…il faut absolument que je trouve du travail maintenant… »  

- Ben alors Miss Cat, qu’est ce qui se passe ? T’en fais une tête !  

Cat se retourna brusquement. Ryô se tenait là, à quelques centimètres d’elle, les bras croisés.  

- Ryô ? Mais qu’est ce que tu fais là ?  

- Oh, j’avais envie de faire une petite ballade, ça ne te gêne pas trop que j’ai emprunté ta mini ?  

- Pas du tout, surtout que c’est toi qui l’a boosté alors pas de problème !  

- Merci Ryô…  

- Mais dis moi, pourquoi tant de tristesse sur un si beau visage ? dit-il en passant un bras autour de ses épaules.  

- Rien…  

Elle essaya de se détourner de lui mais Ryô la força à le regarder. Ses yeux se remplirent de larmes.  

- Allons Cat, qu’est ce qui ne va pas ?  

Elle n’aimait pas montrer sa souffrance aux autres mais là peut-être était-ce un besoin de se confier ? Elle avait besoin des bras protecteurs de Ryô, de son soutien. Il resserra son étreinte et la berça doucement.  

- Chut, tout va bien, je suis là…murmura t-il.  

La chaleur de Ryô, sa douceur, Cat se sentait bien. Mais quelque chose vint troubler ce tendre aparté. Le mokkori de Ryô, échauffé par cette proximité se manifesta. Tout en rougissant, elle le repoussa avec un tournevis géant !  

- Caaaaat, fé fa fentil de faire ça à ton fyô féri !! (NDA : c’est pas gentil de faire ça à ton Ryô chéri !)  

- Grrr, un rien t’excite, c’est pas vrai ça !!  

- Disons que j’apprécie beaucoup la gente féminine, dit-il en rigolant bêtement.  

- Ah Ryô, t’es vraiment irrécupérable…dit Cat en secouant la tête.  

- Allez fais un bisou à ton petit Ryô ! dit-il en lui sautant dessus.  

- Non mais ça va pas !  

Un nouveau tournevis géant fit son apparition et aplatit le nettoyeur comme une crêpe.  

-Pfff, toi alors…mais je te remercie de me faire changer les idées !  

Ryô se releva et reprit son sérieux.  

- On fait la course Cat ?  

- Et comment !  

Chacun remonta dans sa voiture et s’ensuivit une course-poursuite à travers les rues de la capitale. La mini, rafistolée par Cat, ne laissait aucune chance à la Honda Civic conduite par Ryô. La jeune femme, sûre d’elle, manoeuvrait le véhicule d’une main de maître, tel Sébastien Loeb au volant de sa Citroën (NDA : pas pu m’en empêcher, je l’aime trop ce p’tit gars !). Malheureusement pour elle, Cat ne connaissait pas Tokyo comme Ryô et finalement notre nettoyeur arriva le premier à l’immeuble.  

- Pfiouh Cat, tu as failli gagner !  

- Tu parles, t’avais une bonne longueur d’avance….  

- Franchement, si tu connaissais le coin comme moi, je n’aurais eu aucune chance !  

- Pas du tout, je suis sincère !  

Cat lu dans ses yeux que Ryô ne plaisantait pas. Ce sérieux la mettait un peu mal à l’aise. Elle essaya de trouver une parade.  

- C’est gentil mais tu sais, le cambouis, je suis tombée dedans quand j’étais petite !  

- C’est marrant ça, c’est plutôt les garçons qui sont attirés par les bagnoles en règle générale !  

- Oui mais moi je suis un mec dans le corps d’une fille !  

La réaction de Ryô ne se fit pas attendre….  

- Un…un…un m…me…mec ? répéta Ryô, livide comme un fantôme.  

- Ben oui, tu ne le savais pas ? dit la Dijonnaise, ravie de faire marcher l’Etalon de Shinjuku.  

Au début, Ryô se tenait tout près de Cat, mais là il recula de plusieurs mètres.  

- Hé Ryô, mais qu’est ce qui t’arrives ? T’as pas l’air bien ! lui demanda Cat, qui arrivait de moins en moins à garder son sérieux.  

- Non, non ça va…j’ai peut-être pris un coup de froid ! répondit-il, en déglutissant.  

- Attends, je vais toucher ton front…dit la jeune femme en approchant sa main.  

- NOOOON !!!!  

Ryô fit un bond et se dépêcha de sortir du garage pour remonter dans sa chambre. Sabi, Lexine, Nanou et Black Jack qui se trouvaient encore au salon, le virent passer comme une fusée et grimper les marches qui menaient à sa chambre quatre à quatre.  

- Tiens, Ryô, mais pourquoi il court comme ça ? Pourtant Kaori est dans sa chambre et ses massues avec ! constata Sabi.  

- Hum….ça doit être autre chose, ajouta Black en se grattant le menton.  

- J’ai compris ! Il a dû faire du gringue à une femme mariée dans la rue et son mari lui court après pour lui faire la peau ! dit Nanou en rigolant.  

Tous les membres du HFC présents dans le salon éclatèrent de rire…  

Pendant ce temps, Cat hurlait de rire en pensant à la métamorphose de Ryô suite à sa « révélation ».  

« C’est trop drôle, il n’a pas marché, il a couru ! Faut que je mette les autres au courant, je sens qu’on va bien rigoler ! »  

Chambre de Ryô…  

Le nettoyeur était couché sur son lit, une main sur le front. Il n’arrivait pas à croire ce qu’il venait d’apprendre.  

- Ca alors, je ne l’aurais jamais cru ! Pourtant, elle a l’air d’avoir tout ce qu’il faut là où il faut ! Je ne comprends pas, comment j’ai pu être aussi aveugle ?!!  

Une nuée de corbeaux passa devant lui déguisés en travelos Brésiliens, montés sur talons hauts et dans la samba !  

- Oh je sens que je vais vomir….me sens pas bien du tout….  

Il se leva d’un bond et se dirigea vers les toilettes…  

Dix minutes plus tard….  

- Hum…je me sens mieux…devait pas être frais le calamar…n’empêche qu’elle est bien réussi…je ne m’en serais pas douté une seconde ! Pourtant elle me plaisait bien la Cat…pourquoi la vie est-elle si injuste avec moi !pleurnicha t-il.  

Il se jeta sur son lit et enfouit sa tête sous l’oreiller…  

Au même moment, au salon…  

- Ben l’amie féline, qu’est ce qui t’arrive ? lui demanda Black.  

- Ah si tu savais Black…dit-elle entre deux crises de fou rire.  

- Justement, racontes-nous et on rigolera aussi ! répliqua le Brestois.  

- Attends, on va chercher les autres…  

Quelques minutes plus tard, Kaori, Angel et Méga rejoignirent les autres au salon.  

- Alors mon chat, ne nous fais pas languir plus longtemps, supplia Sabi.  

- J’y viens, mon chaton, j’y viens !  

Tout le monde se mit autour de Cat, ainsi que Kaori qui ne comprenait pas du tout ce qui se passait.  

- En fait, j’ai raconté un gros bobard à Ryô !  

- Ah oui, mais quoi donc ? demanda Black, impatient.  

- Je lui ai dis que j’étais un mec dans un corps de fille ! dit la jeune femme, hilare.  

- C’est pas vrai, t’as osé ? lui dit Sabi, en ouvrant de gros yeux.  

- Oui, et vous ne savez pas la meilleure c’est qu’il a tout gobé !  

- Sacré Cat, tu ne rates pas une occasion, hein ! lui dit Nanou  

- Exact mon chaton, la vie est trop courte pour s’embêter ! répliqua la Dijonnaise  

- Ryô a dû avoir une sacrée frousse ! rajouta Angel  

- Oh oui et je vais en jouer ! lui répondit Cat en clignant de l’œil.  

En fait, Angel était soulagée, elle se disait que ça en ferait une de moins dans la course pour avoir Ryô !  

- Tu as raison Cat, on va bien se marrer, rajouta Angel.  

- Tiens, pour une fois que t’es d’accord avec nous, dit Lexine.  

- Oh écrase un peu Lex !  

- Ouh mademoiselle est susceptible aujourd’hui !  

- Dites les amis, ça vous embêterais pas de m’expliquer parce que là je nage complètement ! dit Kaori, les bras croisés.  

- Ah oui, pardon Kaori, je vais tout t’expliquer…lui proposa Cat.  

Après un rapide briefing, Kaori éclata de rire.  

- En voilà une bonne idée Cat, il va enfin te laisser tranquille !  

- Oui et c’est le moment pour te rapprocher de lui ! lui murmura la Dijonnaise.  

- Heu….on verra…, dit la jeune femme, le rouge aux joues.  

- Cat a raison Kaori…rajouta Sabi.  

- Bon, c’est pas tout mais j’ai quelque chose à vous annoncer, dit la nettoyeuse, pour changer le sujet de conversation.  

- Une bonne nouvelle j’espère, répondit Méga, qui se dirigea vers le canapé, clopin-clopant.  

- Ca dépend des goûts de chacun, en fait Ryô et moi avons invité Kazue et Mick à manger avec nous ce soir.  

- Ah chouette, j’adore Mick !cria Lexine.  

- Mick, je l’aime bien, dit Nanou  

- Moi aussi, rajouta Sabi, il me fait penser à Black d’ailleurs…  

- A moi ? demanda Black, étonné.  

- Oui dans le genre dragueur à deux sous, avec un jeu de séduction qui ne vaut rien ! dit Sabi en éclatant de rire.  

- Ah ben sympa Sabi, je ne suis pas un dragueur moi ! Je ne vois pas en quoi je lui ressemble ! fit-il, légèrement énervé.  

- Je crois que t’as la mémoire courte mon p’tit Black, tu ne te souviens pas des hôtesses à Roissy, et les hôtesses japonaises, les lycéennes que nous avons croisées à notre arrivée ici ? rajouta Nanou.  

- Hum…ah oui…ben, c’est pas de ma faute si je plais ! C’est mon charme naturel qui agit ! dit le Brestois en se grattant l'arière de la tête  

- Ben voyons, dit Lex, je crois que t’as aussi oublié la paire de gifles que tu as reçues par la femme au petit chien à l’aéroport !  

- Ah ben, j’avais pas vu qu’elle était accompagnée par un molosse moi, je voulais parler du mari !  

- Hé bien je crois que vous allez bien vous entendre mon cher Black ! lui dit Kaori en lui tapotant l’épaule.  

- Vous êtes pas sympas avec moi quand même, dit-il en faisant semblant de bouder.  

- Rhoo, tu vas nous jouer les Caliméros, hein ? lui dit Nanou.  

- Ben si, fit-il d’une toute petite voix…  

- Allons Black…  

Kaori lui prit le bras au moment où Ryô descendait les escaliers. Il jeta un regard noir vers le Brestois. Kaori sentit l’aura meurtrière de son partenaire et lâcha le bras de Black pour venir à sa rencontre.  

- Ryô, tu es tout pale, quelque chose ne va pas ? lui demanda t-elle.  

- J’ai mal digéré le repas de midi, t’as voulu m’empoisonner ou quoi ? lui dit-il, un brin de colère dans la voix.  

- Non monsieur, je n’ai empoisonné personne, d’ailleurs personne n’est malade à part toi ! dit-elle, vexée.  

Elle hésita à sortir une massue devant les invités. Mais Lexine s’approcha d’elle et lui murmura à l’oreille : « fais selon tes envies Kaori ! »  

Il n’en fallut pas plus à notre nettoyeuse pour sortir une massue de 100 tonnes estampillée « ventre à pattes ingrat ! ».  

Angel maudit intérieurement Lexine pour donner des idées pareilles à Kaori et s’empressa de relever Ryô qui crachait quelques dents.  

- Ryô, t’es bien mieux que Mick, je t’assure, lui susurra Angel.  

Ryô se leva en essayant tant bien que mal de se débarrasser de la jeune fille qui lui tenait le bras et l’aidait à se relever.  

Les filles jetèrent un regard noir à Ryô en voyant les yeux de Kaori s’embuer de larmes.  

- Vous venez les filles, on va préparer une surprise à dîner pour Kazue et Mick ? proposa Kaori, désireuse de sortir du salon et de l’atmosphère étouffante due à la remarque blessante de Ryô.  

- On te suit Kaori, dirent-elles en chœur.  

Une fois debout, Ryô jeta un regard triste vers Kaori qui descendait à la cuisine.  

« Encore une fois, je me suis comporté comme un idiot, désolé mon ange, mais te voir tenir le bras de ce jumeau d’Umi m’a mis en rogne ! Il faut que je rattrape le coup avant le dîner de ce soir… »  

Il détacha les doigts d’Angel qui s’agrippaient à sa veste et se dirigea vers sa chambre. S’il allait à la cuisine maintenant, il risquerait de se faire mettre en pièces par les filles ! Non, il va attendre qu’elle soit seule pour la calmer et se faire pardonner.  

Angel n’avait pas du tout aimé la lueur de tristesse qui avait traversé le regard de son héros. Mais que pouvait-elle y faire ?  

« Est-ce que je peux espérer qu’un jour il s’intéresse à moi ? » pensa t-elle.  

Elle regagna la chambre, elle détestait faire la cuisine.  

Il ne restait plus que Black et Méga au salon.  

- Ah ce Ryô, il ne changera jamais….soupira Black. Pourquoi ne pas simplement se déclarer ?  

- Je crois qu’il va la perdre à force de la faire pleurer…je peux toujours la consoler ensuite ! ricana Méga  

- Pfff…toi alors, et dire que c’est moi que les filles ont comparé à Mick, se plaignit Black.  

- Mouais, me plairait bien la Kazue, le blondin ne la mérite même pas ! Il est comme Ryô !  

- Tu ne le connais pas alors arrête de sortir des idioties aussi grosses que toi ! cria Black.  

- T’es pas marrant Black, je préfère retourner à ma chambre, marmonna Méga.  

Il se dirigea en boitillant vers l’escalier…  

- Quelle comédien celui-là, tout ça pour une malheureuse boite de conserve et une massue de Kaori !  

Il se tenait au milieu de la pièce, en se grattant le menton.  

- C’est vrai qu’elle est mignonne Kazue, j’en voudrais bien moi aussi d’une infirmière aux petits soins pour moi… (NDA : et Sandra, tu l’as oublié ? Syndrome de la blouse blanche ?) Tiens, ça me rappelle que je dois prendre rendez-vous avec ma dentiste ce mois-ci. Ah, qu’est ce que je ne ferais pour passer ne serait-ce que quelques minutes dans son cabinet, quelle femme ! Je serais capable de me faire arracher toutes les dents ! dit Black, un grand sourire aux lèvres.  

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