Capitolo 20 :: Moments de détente? (pas pour tout le monde)

Pubblicato: 15-09-07 - Ultimo aggiornamento: 15-09-07

Commenti: Salut à tous ! Me revoilà pour une nouvelle maje, je suis très inspirée en ce moment !lol Alors je vois que l’évasion de Tigrou vous a toutes mis en émoi. C’est vrai que je ne lui fais pas de cadeau le pauvre, mais il l’a bien mérité ! Et il est loin d’être sorti d’affaire…. Merci aux fidèles lectrices, Cristina, Didinebis, Shamane, Shan et Cat. Là je reviens un peu à Shinjuku. Biz et bonne lecture. Votre star intergalactique.

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Alors que Tigrou était entrain de vivre les pires moments de sa vie, les membres de HFC en visite chez Ryô et Kaori s’apprêtaient à passer une agréable soirée. Il restait encore quelques heures avant l’arrivée de Mick et Kazue…  

Après avoir soigné Angel, Ryô et Kaori prévinrent les autres membres que la jeune fille allait mieux.  

- Ouf, je suis soulagée…soupira Nanou.  

- Ah oui ? Dis-moi Nanou, tu ne serais pas l’auteur de la gifle ? Je suis sûr que oui, il n’y a qu’à voir ta réaction ! l’interrogea Ryô.  

- En effet Ryô, mais si tu…  

- Je ne veux pas connaître la raison même si je pense le savoir, tu y as été un peu fort…  

- Je le sais, mais elle m’a vraiment poussée à bout Ryô !  

- Il y a d’autres moyens de raisonner les gens Nanou, la violence ne résout rien.  

- Et c’est toi qui dis ça ?  

- Heu…bon, c’est vrai que je suis mal placé pour te dire ça mais tu crois que c’était la seule solution ?  

Kaori étouffa un rire ; c’est rare que Ryô se fasse remettre à sa place comme ça !  

- Tu sais Ryô, j’aime Angel comme si elle était ma fille, sa mère me l’a d’ailleurs confié quand je suis venue ici. Mais je ne peux pas laisser tout passer sous prétexte qu’elle est jeune. Puisque tu me fais des reproches, je suis obligée de te donner la raison pour laquelle je l’ai giflée.  

- Nanou…  

- Non Sabi, c’est allé trop loin alors je n’ai pas le choix, je ne voulais pas blesser Kaori mais…Angel m’a dit que Ryô l’avait…violée !  

- Rontudju !! s’exclama Cat.  

Ryô serra les dents et Kaori posa une main sur sa bouche, visiblement choquée…  

- Je…je ne peux pas croire qu’elle ait dit une chose pareille, elle est si jeune…  

- Et si obsédée par Ryô, crois-moi Kaori, j’étais là quand elle l’a dit…ajouta Lex.  

- Hum….en y réfléchissant bien, ça ne m’étonne pas beaucoup, soupira Ryô.  

- Ah bon, mais pourquoi tu dis ça Ryô ? lui demanda sa partenaire.  

- Je t’épargne les détails mais elle a usé de beaucoup d’arguments pour parvenir à me mettre dans son lit !  

- Quoi ?  

Ryô relata brièvement les manigances d’Angel pour le séduire.  

Kaori tombait des nues, elle n’arrivait pas à croire qu’une fille de l’âge d’Angel ait employé des méthodes dignes d’une adulte pour arriver à ses fins. Elle était triste et énormément déçue. Elle savait que Angel avait le béguin pour Ryô mais à ce point !  

Ses yeux se brouillèrent de larmes…  

- Allons Kaori, ne te mets pas dans cet état, la réconforta Sabi en la prenant dans ses bras. Le problème avec toi, c’est que t’es trop gentille et ne voit que le bon côté des gens.  

- Pourtant avec Ryô tu côtoies la mort au quotidien mais ça ne t’as pas endurci pour autant, tu es incroyable, enchaîna Cat.  

- Ne te rends pas malade pour Angel Kaori, elle n’est pas méchante mais quand elle veut obtenir quelque chose, elle fait tout pour, mais là elle est allée un peu loin !  

- Tu vois dans quel état est Kaori, Ryô ? C’est pour ça que je ne voulais pas le dire, mais je ne regrette pas mon geste et si c’était à refaire, eh bien je le referais !  

- J’aurais fait la même chose, renchérit Black.  

- Ouais, Angel, elle est comme moi, elle a une âme de séductrice ! expliqua Méga.  

- Hé ho, toi, écrase, je crois que tu ferais mieux de la mettre en veilleuse ! En plus du nez, c’est la tête que tu risques d’avoir en compote ! s’énerva Sabi.  

Devant le regard noir de Sabi, Méga s’exécuta.  

- Je sais que Ryô n’est pas un modèle de vertu, c’est un pervers libidineux, il boit comme un trou et fume comme un sapeur, mais ce n’est pas un violeur, alors je ne vais pas laisser dire des insanités pareilles sur lui ! expliqua Nanou.  

- Heu, Nanou, je ne sais pas si je dois prendre ça pour un compliment ! bouda Ryô.  

- Punaise ma Choucroute, tu ne fais pas dans la dentelle ! s’esclaffa Cat.  

- En tout cas, je te remercie Nanou, même si je n’approuve pas à 100% tes méthodes !  

- C’est normal Ryô, je suis sûre que Kaori pense la même chose que moi, tu caches ta sensibilité derrière un masque pas très flatteur et…  

- Stop Nanou ! C’est bon, je crois que tout le monde a compris ! la supplia le nettoyeur.  

Cette remarque eut pour effet de remettre la bonne heure au sein du groupe. Ryô couva Kaori d’un regard chaleureux, il voulait lui communiquer ses pensées, lui dire de ne pas pleurer, qu’il se moquait éperdument des sentiments d’Angel à son égard, qu’elle seule comptait à ses yeux.  

Kaori sentit une douce chaleur l’envahir. Elle releva la tête et rencontra le regard empreint de tendresse de Ryô. Elle se mit immédiatement à rougir et baissa à nouveau la tête.  

Cat consulta sa montre.  

- Il reste encore trois heures avant l’arrivée de Mick, qu’est ce qu’on pourrait faire pour passer le temps ?  

- Je ne sais pas, qu’est ce qui vous ferait plaisir ? demanda Kaori en s’essuyant les yeux.  

- Une partie de scrabble ? avisa Black.  

- Oh non, et puis on le ferait en quelle langue ? grogna Lex.  

- Ben on pourrait jouer en anglais parce que moi et le japonais…de plus Kaori et Ryô ne connaissent pas le français, proposa le Breton.  

- Sûrement pas, je suis nulle en anglais, rigola Lex.  

- Ah, j’ai une idée ! s’exclama Sabi. Et si on jouait au volley ?  

- Au volley ? Où est-ce que t’as vu des sportifs ici ma Sabi ? lui demanda Nanou.  

- Oh, tu sais, ce n’est pas compliqué Nanou, et puis les règles sont les mêmes dans tous les pays ! renchérit la jeune femme.  

- J’y ai joué au lycée, même si je suis un peu rouillée, ça devrait aller ! dit Kaori. Je suis partante !  

- Moi aussi ! dit Lex. Et toi Nanou ?  

- Ma foi, ça ne devrait pas me faire de mal, c’est oui !  

- Et vous les garçons ? demanda Sabi.  

- Pour moi c’est ok, comme je n’ai pas fait de footing depuis quelques jours, ça va me faire du bien, répondit Black.  

- Moi, il faut que j’entraîne mon corps d’athlète, alors je suis partant aussi ! rajouta Méga.  

- Ah oui ? j’aimerais bien le voir ce corps d’athlète ! gloussa Cat.  

- Mais tu sais bien que je ne le montre qu’à Sophie, Cat !  

- Je vais te croire, bien sûr ! Heu perso, je ne vous accompagne pas les amis, le sport m’est déconseillé avec mon traitement.  

- Tu es malade Cat ? s’inquiéta Kaori.  

- Oui et non Kaori, mais ne t’inquiète pas, ce n’est rien de grave ! la rassura la féline. Et puis Angel ne peut pas rester toute seule tout de même !  

- Ah oui, je l’avais oubliée ! Quelle tête de linotte je fais, je peux rester aussi Cat, dit Kaori.  

- Oh, non, va t’amuser avec les autres ! Ça fait combien de temps que tu ne t’es pas détendue comme ça ?  

- Trop longtemps, murmura Ryô.  

- Dans ce cas allez-y, je garde la forteresse !  

- Nous l’avons zappée aussi ! culpabilisa Nanou.  

- Pense un peu à toi Nanou-chan ! Allez, je ne veux plus vous voir, filez !  

- Merci Cat…dirent ses amis.  

- Ryô, tu crois que c’est prudent de sortir, surtout avec les menaces de Maruku ? lui demanda Kaori.  

- Ne t’inquiète pas mon ange, je suis là et puis la salle de sports est à deux pas d’ici. Nous allons prendre le van pour plus de sécurité.  

- D’accord Ryô…tu t’inquiètes de trop Kaori…  

- Je le sais mais c’est plus fort que moi…  

- C’est parce tu penses à la sécurité des autres avant la tienne, Kaori, remarqua Nanou, t’es un amour !  

- On confirme ! dirent les autres.  

Les filles se mirent toutes autour de Kaori et la serrèrent contre elles, bientôt suivis par les garçons. Ryô était un peu jaloux que tout ce monde accapare sa Kaori mais en même temps il était heureux que son ange soit autant apprécié. Méga en profita pour essayer de tâter quelques fesses mais Ryô qui avait compris son stratagème, arriva derrière lui et lui retourna la main !  

- Aïe ! Bon sang ma main ! hurla le jeune homme.  

- Si tu dis aux autres que c’est moi qui t’ai fait ça, je leur dis ce que tu t’apprêtais à faire, tu risques d’y laisser bien plus que ta main, peut-être même ta virilité ! lui glissa Ryô à l’oreille.  

- Méga, ça ne va pas ? lui demanda Kaori.  

- Heu…non, non Kaori ! j’ai juste dû me faire une petite tendinite !  

- Une tendinite ? Mais je croyais que c’était les sportifs qui se faisaient ça ? s’interrogea Nanou.  

- En effet Nanou, je te le confirme, à mon avis, notre Méga doit avoir la flémingite, aigue ! constata Sabi.  

- Ah ah ah, ça c’est bien trouvé ma Sabi ! rigola Lex.  

- Très drôle Sabi ! grogna Méga (ça tu me le paieras Saeba !)  

Cette bonne humeur collective eut raison de la tristesse de Kaori qui s’envola aussitôt. Ryô de son côté, avait hâte de voir la jeune femme dans sa nouvelle robe. Rien de que de l’imaginer, il se mit à baver !  

En même temps, il songeait à son jumeau américain et se demandait s’il allait se tenir à carreau.  

« Ça m’étonnerait ! Quand il va voir cet arrivage féminin, il va devenir fou ! » sourit-il.  

Avant de prendre le chemin de sa chambre, Ryô conseille ses invités, en particulier les filles.  

- Dites mesdemoiselles, je sais que vous voulez impressionner Mick mais franchement, ce il n’en vaut pas la peine, ce crétin saute sur tout ce qui bouge !  

- Ben Ryô, c’est l’hôpital qui se moque de la charité là ! Perso, j’ai hâte de faire sa connaissance, dit Cat.  

- Bof, je ne sais pas ce que vous lui trouvez mais faites attention, Kazue est très jalouse !  

- Bah, on saura la consoler, pas vrai Black ? fanfaronna Méga.  

- Ma foi c’est une bonne idée l’ami Méga ! s’enthousiasma son ami breton.  

- Vous êtes pires que Ryô les deux zigotos, ricana Lex.  

- A mon avis, vous n’avez aucune chance ! dit Sabi.  

- Ah oui ? Tu paries ? la défia Méga.  

- Un pari d’ami alors, parce que je n’ai pas de tunes !  

- Ok. Mais si je gagne, que me donneras-tu ?  

- On verra à ce moment là. Mais je doute que tu sortes victorieux !  

- T’as pas intérêt à te défiler !  

- Sache que je suis une femme de parole.  

- Ok, ça marche !  

- Bon, c’est fini vous deux ? Dépêchons-nous ! dit Nanou.  

- Je vais faire un tour à la cuisine pour vérifier la cuisson et je rejoins ensuite les filles, les prévint Kaori.  

- D’accord Kaori, allez on y va ! dit Lex.  

- Les filles, une dernière chose, les interpella Ryô.  

- Qu’y a-t-il Ryô ? demanda Cat.  

- Ne mettez pas trop de temps dans la salle de bains, primo, parce que vous êtes nombreuses et secondo parce que le résultat sera le même, maquillage ou non !  

- Oh le goujat !s’exclama Nanou.  

- Attends, tu vas voir ! grogna Sabi.  

Mais avant que les filles ne le rattrapent, Ryô s’était déjà enfermé à double tour dans sa chambre, juste à temps car un coupe-papier, un économiseur, un ciseau vinrent se ficher dans la porte tandis qu’une roue de secours vint s’y encastrer ! Le rire de Ryô leur parvint aux oreilles et aussi ces quelques mots.  

- Les filles, inutile d’essayer de casser ma porte, même les massues de Kaori n’y arrivent pas ! C’est grâce à elle d’ailleurs que je l’ai faite renforcer !  

- Sacré Ryô, toujours le mot pour détendre l’atmosphère ! rigola Cat.  

- Oui, c’est vrai mais il n’est pas le seul, ma Nanou, toi aussi t’as voulu le faire, non ? lui demanda Sabi.  

- En effet, mais ça n’a pas fonctionné…  

- Oh que si ! Tu as vu, Kaori a arrêté de pleurer ! remarqua Lex.  

- C’est vrai, mais je me sens en partie responsable de sa tristesse…  

- Ecoute Nanou-chan, ce n’est pas de ta faute si Angel a abusé de l’hospitalité de Ryô et Kaori, pourtant nous avons tout fait pour l’en dissuader, la rassura Cat.  

- Tu veux vraiment renvoyer Angel en France Nanou ? lui demanda Lex.  

- Oh, je ne sais plus…j’y ai été un peu fort avec elle, c’est sûr, mais après ce que Ryô nous a raconté, je pense que c’est la meilleure solution…  

- Nanou, ne te prends pas la tête avec ça, dit Sabi. La nuit porte conseil.  

- Sabi a raison, et puis Mick et Kazue vont arriver, oublions tout ça, du moins pour ce soir, d’accord ? rajouta Lex.  

- Ok, vous avez raison les filles, amusons-nous plutôt !  

- Tiens où sont les garçons ? demanda Cat.  

- J’ai entendu Black dire qu’il allait téléphoner à sa dulcinée, dit Sabi.  

- Et l’autre « séducteur » ? pouffa Lex.  

- Il doit entrain de peaufiner un plan pour séduire Kazue et ne pas se faire taper dessus par Mick, argumenta Sabi.  

- Je sens qu’il en va pas finir la soirée celui-là ! soupira Nanou.  

- Il va surtout perdre son pari ! renchérit Sabi.  

- Oh oui, je sens qu’on va bien rigoler ! dit Lex.  

- J’ai envie de faire un tour dans la chambre d’Angel, vous venez avec moi ?  

- On te suit Nanou-chan, dit Cat.  

Les filles entrebâillèrent la porte : Angel dormait à poings fermés.  

- Elle est vraiment mignonne quand elle dort, s’extasia Sabi.  

- Tu as bien fait de préciser « quand elle dort » Sabi ! ironisa Lex.  

- Quand je la vois comme ça, je ne peux pas m’empêcher de m’en vouloir, la trace de la gifle est encore visible, dit Nanou avec un sanglot dans la voix.  

- Allons Nanou, tu vas pas craquer ! Demain, ça ne se verra plus, la rassura Sabi.  

- Nanou-chan, t’es trop sensible, lui fit remarquer Cat.  

- Je sais mon chat, mais que veux-tu, on ne se refait pas !  

- Bon, je en veux pas mettre la pression mais je vous rappelle que nous devons nous faire belle ! dit Lex en indiquant sa montre.  

- C’est comme si c’était fait ! lui répondit Cat.  

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A quelques milliers de kilomètres de là, un jeune homme luttait pour retrouver sa liberté. Il courait à en perdre le souffle, la police était à ses trousses.  

Tigrou s’enfonçait de plus en plus dans la forêt, la boue collait à se chaussures, il avait faim, il avait soif et surtout il avait envie de pleurer.  

Grâce à sa lampe torche, il avait pu éviter les diverses branches et racines sur son chemin. Mais il ne pouvait pas consulter la carte que lui avait donnée François et courir en même temps !  

« Bordel, comment on fait pour sortir de cette forêt ! Je ne reconnais plus rien, je ne sais même quelle heure il est…je suis maudit. Ah Seigneur, aidez-moi ! »  

Comme si Dieu, l’avait entendu, les arbres firent bientôt place à un vaste champ.  

« Ouf, ça y est, je suis enfin sorti de cette forêt ! »  

Il regarda derrière lui mais il n’entendait plus les policiers, ni les chiens d’ailleurs….  

« Ça y est, je crois que je les ai semés, youpiiii ! »  

Il ralentit sa cadence et avança prudemment, la lumière de sa lampe torche faiblissait.  

« Manquait plus que ça ! »  

Au bout d’un moment, il entendit des bruits de pas.  

« Zut, se pourrait-il qu’ils m’aient rattrapés ? Non, je n’entends pas les chiens ! »  

Une respiration bruyante se entendre. Tigrou s’énerva, croyant avoir affaire à un plaisantin.  

- Si c’est une plaisanterie, elle est vraiment de mauvais goût !  

Mais personne ne lui répondit. Avec le faible éclairage de la lampe, et s’aidant de son ouïe, il braqua le faisceau vers le soi-disant plaisantin et se retrouva nez à nez avec…  

- Toto ?!!!  

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