Capitolo 36 :: Réfléxions et réconciliations

Pubblicato: 23-06-09 - Ultimo aggiornamento: 23-06-09

Commenti: Bonjour à tous! Me voici avec un nouveau chapitre de cette fic délirante. Il y en a qui vont être content (n'est-ce pas Cristina?). Merci aux revieweuses : Shan, Cat (pour le doublé), Cristina et Didinebis. Je vous dédicace ce chapitre et aussi à Zakary, petit garçon de 10 mois à qui je souhaite la bienvenue parmi nous. Toutes mes félicitations à ses heureux parents : Mess et Jimbo. Petit message à Jimbo : ne désespère pas mon grand, tu l'auras ton permis moto! Je voudrais aussi souhaiter un excellent anniversaire à ma tite Moon, ça fait un bail que je n'ai pas eu de tes nouvelles... Biz et bonne lecture. Votre star intergalactique.

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Chez Ryô et Kaori, les filles n’arrivaient pas à dormir. Comment réconcilier les deux partenaires ? Cat estimait qu’il fallait attendre le départ d’Angel avant de faire quoi que ce soit. Lex conseilla de faire attention à Méga, Sabi était du même avis. Nanou en voulait à Angel mais elle ne pouvait rien lui dire suite à la promesse faite à Kaori. Mais elle se promit d’appeler la mère d’Angel pour lui narrer les faits, comme ça, la petite passera un sale quart d’heure ! Ne dit-on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid ?  

- Peut-on faire confiance à Black ? demanda Lex.  

- Je crois qu’il sera avec nous, il ne souhaite que le bonheur de notre couple préféré, répondit Cat.  

Ryô n’avait pas pris la peine d’enlever son costume et s’était allongé sur son lit, les bras derrière la tête.  

« Tout allait si bien, il a fallu que ces idiots me gâchent ma soirée et mes projets avec Kaori ! Comment vais-je faire pour recoller les morceaux ? Pour une fois je n’ai rien fait, c’est cette maudite Angel qui m’a embrassé ! »  

Kaori se sentait mal, son rimmel avait coulé suite à ses pleurs. D’un côté, elle en voulait à Ryô, elle l’avait vu en fâcheuse posture avec Angel et de l’autre il lui avait dit qu’il l’aimait. Que faire ? Chez Jimbo, elle voulait le punir mais quand elle s’est retrouvée dans ses bras, elle lui aurait tout pardonné.  

L’histoire du harem était du passé, elle ne devait pas lui en vouloir mais pouvait-elle lui faire confiance pour autant ? Il draguait les femmes dans les rues et il n’est pas insensible au charme des belles clientes. Et si un jour il décidait de la quitter pour une autre ? Elle ne le supporterait pas.  

Méga n’avait pas traîné, après avoir demandé à Kaori de lui soigner sa blessure causée par les talons aiguille de Jimbo, il était monté dans sa chambre et s’était endormi comme une masse. L’idée qu’il y ait de l’eau dans le gaz entre Ryô et Kaori l’arrangeait vraiment.  

De son côté Angel ne trouvait pas le sommeil. Elle était heureuse d’avoir pu séparer Kaori et Ryô mais elle partait le lendemain et ça, ça ne lui faisait pas plaisir.  

Elle en voulait à Cat qu’elle tenait pour l’instigatrice du complot ourdi contre elle. Même sa moman Nanou ne lui adressait plus la parole.  

Curieusement, personne ne lui avait fait de reproches sur son comportement mais personne ne lui avait parlé de toute la soirée. C’était aussi une forme de punition. Tant pis, demain elle serait loin de tout ses soucis mais aussi loin de Ryô. Elle regarda l’objet qu’elle tenait entre les mains, un boxer de Ryô qu’elle avait subtilisé dans le panier à linge ! (beurk !)  

« Je me contenterais de ça… » dit-elle en le mettant sous son oreiller.  

Finalement, ceux qui ne dormaient pas, ne purent lutter contre la fatigue plus longtemps et leurs paupières se firent lourdes comme leur esprit tourmenté, aux premières heures de la journée….  

A quelques mètres de l’aéroport, Maruku avait pris un carnet et notait tout ce qu’il avait photographié mentalement à l’aéroport : la position des comptoirs, des agents de contrôle, des bagagistes, les chiens des agents de sécurité, les agents de service et les policiers. Dès demain, il enverrait Moon comptabiliser le nombre d’employés, la fréquence des rondes. Ensuite, ce sera Mica qui se chargera des sarbacanes pour injecter le PCP2.  

Le gros problème est de prendre les invités de Saeba en otage. Comment les faire venir jusqu’à l’aéroport ? Il avait encore quelques jours devant lui pour trouver la solution…  

A des kilomètres de là, en Auvergne…  

- Arrête de gigoter Tigrou, tes points de suture ne sont pas cicatrisés !  

- Shan, ça fait deux jours que je suis ici, j’en ai marre !  

- Mais comment veux-tu guérir si tu ne te tiens pas tranquille ?  

- Et pendant ce temps, Maruku est déjà au Japon !  

- Je le sais…j’ai téléphoné à mes amis au Japon, apparemment il n’a pas encore donné signe de vie là-bas.  

- Je crains le pire avec lui ! En plus, on ne peut même pas compter sur la police, t’as vu ce qui est arrivé à Morel ?  

- Le pauvre, il était tellement obnubilé par Maruku qu’il en a oublié tout le reste. Il a failli sombrer dans la folie.  

- Maintenant on ne peut compter que sur nous…tu pourrais me prendre un billet pour Tokyo ? Je te rembourserais à mon retour.  

- Tu te fiches de moi ?! Je te rappelle qu’une fois que tu seras guéri, tu repartiras en prison !  

- Je le sais mais je ne compte pas retourner en prison…  

- Quoi ?! Mais tu divagues ma parole, il est de question que je te laisse faire des choses insensées encore une fois !!  

- Chuut, baisse d’un ton, j’ai pas envie qu’un policier rapplique à cause de ton raffut !  

- En tout cas, ne compte pas sur moi pour t’épauler dans ta démarche, François a voulu t’aider et regarde où ça l’a conduit !  

- Je signale que c’est lui qui a voulu que je l’assomme ! Ne m’accable pas de tout !  

- Je ne peux pas t’aider, c’est trop risqué.  

- S’il te plait Shan, je serais le plus attentionné des frangins…  

- Ça n’arrivera jamais ça !  

- T’es vraiment pas sympa avec moi !  

- Et tu me le rends bien, non ? Tiens, j’entends le chariot du dîner qui arrive. Je vais te laisser, à demain !  

- A demain…  

Si Shan ne l’aidait pas, il se débrouillerait autrement mais Tigrou se dit que personne ne l’empêcherait d’aider à l’arrestation de Maruku. Il était prêt à risquer sa vie pour ça. Quant aux complices du terroriste, il se ferait un malin plaisir à s’en occuper personnellement !  

A Shinjuku, les uns et les autres se réveillaient doucement. Angel rangeait ses affaires. Elle ne voulut rien prendre. En passant dans le couloir, elle croisa Lex qui détourna le regard.  

En soupirant, elle descendit sa valise en bas des escaliers.  

Le petit déjeuner se passa dans le silence, sauf pour Méga qui envoyant des boulettes de pain aux uns et aux autres. Agacée, Nanou lui planta ses baguettes dans la cuisse, ce qui le calma aussitôt.  

Kaori insista pour que tout le monde accompagne Angel à l’aéroport malgré les réticences des filles. Aucune ne voulait lui faire une bise. Seul Nanou lui dit que sa mère la réceptionnerait à Roissy. Kaori l’embrassa mais Ryô ne fit aucun geste envers elle. La jeune fille lui fit quand même une bise sur la joue en lui disant qu’elle était désolée, même si elle ne le pensait pas une seconde !  

Méga l’aida à mettre sa valise dans le porte-bagages et c’est ainsi qu’Angel retournait chez elle, fière des dégâts qu’elle avait pu causer chez les City Hunter. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que sa mère, prévenue par Nanou, était furieuse du comportement de sa fille. Elle ne fit pas d’esclandre à Roissy mais une fois arrivée à la maison, elle téléphona à une parente et organisa des fiançailles avec le fils de cette dernière. Angel eut beau pleurer, supplier, rien n’y fit.  

Elle poursuivit sa scolarité jusqu’à sa majorité mais fut interdite de sortie (sauf accompagnée des membres de sa famille) jusqu’à son mariage qui ne se déroulerait que dans 3 ans ! (NDA : Angel a quinze ans)  

La jeune fille regretta amèrement son comportement mais le mal était fait et elle dut se plier aux traditions et la parole de sa mère…  

De son côté, Maruku avait envoyé Moon faire un repérage des lieux. Elle resta tout la journée dans l’aéroport, à examiner les différents coins et recoins du bâtiment. Grâce à des agents ralliés à leur cause, elle put revêtir l’uniforme de l’endroit et par là même aller et venir à sa guise sans être inquiété, au moyen de faux papiers. Par ailleurs, un des agents de contrôle tomba sous son charme et elle n’eut aucune difficulté à lui soutirer des informations. Elle œuvra tellement bien qu’elle put récupérer les divers codes des endroits à accès limités comme la tour de contrôle.  

Quant aux membres du HFC, ils revenaient de l’aéroport dans un silence presque embarrassant. Kaori ne voulait pas s’asseoir à côté de Ryô et ce fut Cat qui échangea sa place. Nanou fit en sorte de s’installer à côté de la moitié de City hunter pour empêcher Méga d’en profiter. Ce dernier fit par de son mécontentement mais les paires d’yeux braqués sur lui le firent se calmer.  

Cat estimait qu’il était temps de prendre le taureau par les cornes et de parler à Kaori. Accompagné des filles et de Black (Méga ayant déclaré forfait), elle retrouva la brunette dans la cuisine entrain de préparer le repas de midi.  

- Heu…Kaori, on pourrait te parler ?  

- Oh ? c’est une véritable délégation !  

- C’est vraiment important…  

- Dans ce cas, je vous suis !  

- On pourrait aller dans ta chambre ?  

- D’accord.  

Tout le monde s’installa sur le lit de Kaori.  

- Alors, je vous écoute ?  

- Hum…Kaori on voudrait te parler de Ryô…commença Cat.  

- ----------------  

- Ne te braque pas s’il te plait.  

- J’aimerais qu’on parle d’autre chose…  

- Kaori, tu ne pas laisser les choses s’envenimer comme ça !  

- Et pourquoi pas, hein ? C’est pas moi qui l’ait trahi !  

- Quand donc t’a-t-il trahie ?  

- ------------------  

- Tu vois, t’es incapable de répondre !  

- Kaori, l’affaire de Rokishia à loin, et à cette époque il n’était pas encore amoureux de toi…rappela Sabi.  

- C’est vrai mais que dire des clientes que nous avons ? Il tombe amoureux de toutes !  

- Tu dis n’importe quoi Kaori, il n’est jamais tombé de vos clientes, il leur sautait dessus juste pour te faire enrager et ça tu le sais, insista Cat.  

- Et s’il tombait amoureux de l’une d’entre elles et qu’il m’abandonnait ?  

- Extrapolation, fit Nanou.  

- Vous avez réponse à tout…  

- Ecoute Kaori, Ryô t’aime et nous en sommes témoins, tu ne le vois pas te dévorer des yeux…, ajouta Sabi.  

- Mais Angel a…  

- Ne pense pas à ce que t’a dit Angel, elle était tout simplement furieuse que Ryô ne s’intéresse pas à elle ! Elle t’a fait un lavage de cerveau ! s’énerva Lex.  

- Que t’a-t-il dit quand vous vous disputiez dans ta chambre ? lui demanda Cat.  

- Qu’il…qu’il regrettait de m’avoir fait souffrir…qu’il m’aimait…  

- Il t’a dit qu’il t’aimait ? Waow ! s’enthousiasma Nanou.  

- Je suis sûre qu’il était sincère, conclut Cat.  

- Tu es la seule à qui il a avoué de tels sentiments, renchérit Sabi.  

- Ne le repousse pas Kaori, tu es celle qui lui a redonné un visage humain, lui un nettoyeur sans foi ni loi…continua Cat.  

- Longtemps il a enfoui ses sentiments pour te protéger mais il ne le peux plus car son amour pour toi est trop fort, expliqua Nanou.  

- Kaori, nous ne sommes pas tes ennemis, ni ceux de Ryô, nous voulons votre bonheur à tous les deux, lui rappela Lex.  

- Je ne sais plus quoi dire, j’ai fait une énorme bêtise...  

- Mais non, tu as parlé sous le coup de la colère, mais tu ne le pensais pas, la rassura Cat.  

- C’est vrai…  

- Ben tu vois ! fit Lex.  

- Qu’est-ce que je dois faire maintenant ? J’ai honte…je ne pourrais jamais me présenter devant lui !  

- Ouvre-lui ton cœur et tout s’arrangera, lui conseilla Cat.  

- Vous en êtes sûr ?  

- Certaines !  

- Certain ! rajouta Black.  

- Allez Kaori, lance-toi…l’encouragea Sabi.  

Sous les encouragements des membres du HFC, Kaori alla jusqu’à la chambre de Ryô en se triturant les doigts. Ce dernier s’apprêtait à ouvrir une bouteille de whisky quand il entendit des petits coups frappés à sa porte ; il fit mine de ne pas les avoir entendu mais les coups se firent plus insistants.  

- Ryô…c’est moi, Kaori…  

- Kaori ??  

Il se dépêcha de ranger la bouteille de whisky sous son lit, se recoiffa un peu et lissa des plis imaginaires sur son costume avant d’aller ouvrir à sa partenaire.  

- Ryô…j’aimerais te parler…  

- Entre…tu ne veux pas t’asseoir ?  

- Non…  

- Dans ce cas je vais rester debout aussi.  

- Ryô…je…je voulais m’excuser pour ma conduite d’hier…  

- Non Kaori, c’est à moi de…  

- Non, s’il plait, laisse-moi finir…j’ai été injuste avec toi et je m’en veux, je ne t’ai même pas laissé t’expliquer, je t’ai accusé à tort et à travers…  

- Kaori, je ne t’en veux pas, ma réputation me devance et mes agissements passés ont fait que tu doutes de moi.  

- Plus maintenant Ryô, je t’ai toujours dit que je me fichais de ton passé, que seul le présent comptait mais j’ai douté…me pardonneras-tu mes propos blessants ?  

- Oui Kaori, parce que je t’aime…je t’aime Kaori !  

Les mots devinrent inutiles. Ils se jetèrent dans les bras l’un de l’autre et Ryô prit les lèvres de Kaori…  

- Aïe !  

- Désolé Kaori…c’est de ma faute, pardon pour la gifle…  

- J e l’ai bien méritée !  

- Je vais te faire oublier ta douleur.  

Il apposa sa bouche contre son oreille, son cou, sa joue. Kaori frissonna de plaisir. Elle poussa un petit cri quand elle sentit les mains fraiches de son partenaire sous son chemisier.  

- Ryô ?  

- J’ai envie de sentir ta peau sous mes doigts Kaori, j’en ai tellement besoin…  

Kaori rougit de gêne.  

- Et puis, il faut bien que je trouve des endroits pour t’embrasser puisque je ne peux pas profiter de tes lèvres !  

- Dis plutôt que ça t’arrange !  

- Comment as-tu deviné ?  

Aucun des deux partenaires n’avaient envie de s’arrêter, de baisers enflammés, ils passèrent à des caresses de plus en plus poussées si bien que leurs vêtements s’éparpillèrent au sol…  

- Ryô…on pourrait nous entendre…  

- M’en fiche ! Il est hors de question que je m’arrête en si bon chemin…  

Et finalement ce fut Ryô qui eut le dernier mot…  

Dans le couloir…  

- On n’entend plus rien…dit Lex.  

- A mon avis, ils sont réconciliés ! conclut Nanou.  

- Laissons-les, ce n’est pas le moment de jouer les voyeurs ! objecta Cat.  

- J’entends des rires…  

- Lex !  

- Ok, j’arrive !  

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