Capitolo 43 :: Quand il y a de l'espoir...

Pubblicato: 30-10-09 - Ultimo aggiornamento: 30-10-09

Commenti: Bonjour à tous! Hé oui, une revenante, mais je vous avoue que ça fait plusieurs mois que je suis débordée mais j'essaye de vous lire quand je peux et de laisser des reviews. Voilà un nouveau chapitre de mon délire pour celles qui angoissaient pour le pauvre Jimbo. Merci à ma Bougnate, mon Neko-chan et Didinebis pour leurs reviews sur le chapitre précédent. Biz et bonne lecture. Votre star intergalactique.

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Ryô gara avec précipitation la Mini devant chez le Doc. Il s’engouffra dans la maison et vit Mick faire les cent pas et Falcon adossé à une porte.  

- Alors comment va-t-il ?  

- Hé calme-toi, le Doc l’a emmené en salle d’opération, il a été salement amoché…  

- Que s’est-il passé ?  

- Apparemment, il s’est fait passer à tabac, vu les nombreuses plaies qu’il avait sur le corps…il a juste eu le temps de m’appeler avant de s’évanouir.  

- Il sortait de chez moi, je n’aurais pas dû le laisser partir seul…  

- Tu ne pouvais pas savoir Ryô…attendons le verdict du Doc.  

Mick et Falcon connaissaient la relation particulière qu’entretenaient Ryô et Jimbo. Ils se faisaient confiance mutuellement. Jimbo pouvait compter sur la protection de Ryô mais là il n’était pas présent, il devait culpabiliser.  

- Qui pouvait vouloir du mal à Jimbo ? Un amant éconduit ?  

- Je ne pense pas…le seul qui pourrait s’en prendre à lui, c’est Maruku…  

- Tu crois ?  

- J’en suis quasiment sûr.  

- Parce que c’est ton indic ?  

- Oui…c’est de la provocation, il me nargue mais il a intérêt à numéroter ses abattis car s’il croise mon chemin, je ne donne pas cher de sa peau !  

Mick et Falcon purent sentir l’aura qui se dégageait de Ryô, il redevenait le nettoyeur sans foi ni loi l’espace de quelques instants.  

Le Doc sortit de la salle d’opération en s’épongeant le front.  

- Doc, comment va–t-il ?  

- Mal....il est dans le coma…je crois que si vous l’aviez transporté une minute plus tard, il serait mort…  

- Il a une chance de s’en sortir ?  

- Une chance infime…tout dépend maintenant de sa volonté à vouloir s’en sortir.  

- On peut le voir ?  

- Pas tous à la fois…  

- Vas-y Ryô.  

Ryô entra dans la chambre de Jimbo. Seuls les bips des différents appareils qui maintenaient le travesti en vie lui répondirent. Le nettoyeur eut le cœur serré de voir son ami dans cet état. A chaque fois, il fallait qu’un de ses proches soit mis en danger à cause de lui. Sa mâchoire se crispa quand il vit les multiples blessures de Jimbo.  

- Je te promets de retrouver les types qui t’ont mis dans cet état et crois-moi qu’ils paieront ! Jim…je ne sais pas si tu m’entends mais t’as pas intérêt à me lâcher maintenant ! Je suis désolé de ne pas avoir été là…  

Il prit la main de Jimbo dans la sienne.  

- Bon sang…j’ai l’impression de parler à ma petite amie ! Si les autres me voyaient, ils se foutraient bien de moi ! Jim...tiens bon mon vieux…tu ne peux pas me laisser comme ça…et qui va me renseigner quand j’aurais besoin d’un indic ? Non sérieusement, je te croyais plus solide que ça, moi je n’aime pas les mauviettes ! Jim…bon, si tu te réveilles, je te promets de sortir avec toi une journée!  

Les appareils commencèrent à s’affoler. Affolé, Ryô sortit en courant et prit le Doc par la manche de sa blouse.  

- Venez vite Doc !  

Le Doc fit sortir Ryô et ausculta son patient.  

- Qu’est-ce qui se passe Ryô ?  

- Je ne sais pas, j’étais entrain de lui parler quand les appareils ont commencé à s’affoler.  

- Mais qu’est-ce que tu as lui a dit pour le mettre dans cet état ?  

- Rien de particulier…  

- Hum…tu as lui dit que tu lui offrirais son corps, c’est ça ?  

- T’as fini de dire des âneries oui ?  

- A part ça, je ne vois pas ce qui l’affolerait comme ça, il a toujours eu le béguin pour toi et ça tu le sais !  

- Moi j’aime les miss mokkori, pas les travelos !  

- La frontière est mince entre les deux…  

- Ecrase l’Amerloque !  

- Hé ho, n’oubliez pas qu’il y a un blessé ici, vous pourriez avoir un minimum de compassion…  

- T’as raison ma tête de poulpe…  

Ce fut de nouveau le silence dans la salle d’attente. Ryô et Mick allèrent fumer une cigarette sur le perron. C’est là que Falcon vint les chercher.  

- Le Doc vous appelle…  

- Alors Doc, comment va-t-il ?  

- C’est un miracle mon p’tit Ryô, figure-toi que son cœur s’est remis à battre normalement !  

- Ah bon ?  

- Oui, si ça continue, il pourra ouvrir les yeux dès ce soir !  

- Ce n’est pas possible Doc, il était dans le coma il y a quelques minutes !  

- Je le sais et c’est pour ça que je te dis que c’est un miracle !  

- J’arrive pas à y croire…  

- A mon avis, il a dû avoir un stimulant pour avoir eu une telle réaction.  

- Moi je crois savoir ce que c’est, pas vrai Ryô ?  

- Oh toi, arrête avec tes idioties !  

- Tu es responsable de son état Baby Face ?  

- Ne l’écoutez pas Doc, il délire !  

- Doc, Ryô a promis d’emmener Jim au septième ciel s’il se réveillait !  

- Je comprends mieux !  

- Non, c’est pas ça ! Oh toi, tu vas me le payer !  

Mick se tenait les côtes tellement il rigolait.  

- Reviens ici Angel !  

- Ouh mon chou, embrasse-moi, fit Mick en imitant la voix de Jimbo.  

- Si je t’attrape, t’es un homme mort !  

Falcon secoua la tête de dépit.  

- Y en a pas un pour sauver l’autre…  

Du côté de l’immeuble de briques rouges…  

- Que se passe t-il Kao ?  

- Jim est gravement blessé !  

- Comment ça, il est sorti d’ici il y a quelques minutes !  

- Il s’est fait enlever en sortant de l’immeuble !  

- Mince…  

- Comment va-t-il ?  

- Il est dans le coma !  

Elle s’effondra dans les bras de Cat.  

- Allons Kaori, ne te mets pas dans ces états, je suis sûre qu’il va s’en sortir.  

- J’ai peur pour lui…  

- Il n’est pas votre indic pour rien…il est solide !  

- Il est chez le Doc ?  

- Je crois que oui, c’est tout ce que Ryô m’a dit.  

- S’il est chez le Doc, c’est qu’il entre de bonnes mains, non ?  

- Je l’espère…  

- A ton avis, qui a pu faire le coup ?  

- Il a des ennemis ?  

- Sûrement, avec tous les malfrats qu’il permet d’arrêter.  

- Ou ça peut être un coup de Maruku…  

- Tu crois neko-chan ?  

- Je n’en suis pas sûre mais ma petite griffe me dit que je suis sur la bonne voie.  

- Cat a raison, Jim a été agressé alors que Maruku est dans le coin, c’est sûr, ça ne peut être que lui !  

Tout le monde attendait des nouvelles de Jimbo. Au bout d’une heure, Kaori s’impatienta.  

- Pourquoi Ryô n’appelle pas ?  

- Il doit attendre le verdict du Doc Kao, sois patiente.  

Finalement le téléphone sonna, Kaori se précipita pour répondre.  

- Alors Ryô, comment va Jim ? Qu’a dit le Doc ?  

- Hé du calme ma belle, Jim est sorti du coma bien qu’il ne se soit pas encore réveillé, ses fonctions vitales sont stables. Le Doc dit qu’il se réveillera d’ici à ce soir.  

- Oh, tant mieux, je suis soulagée !  

- Moi aussi….je vais rentrer, Doc nous appellera s’il y a du nouveau sur son état.  

- D’accord, sois prudent.  

- Ne t’inquiète pas…  

Les membres du HFC furent aussi soulagés d’avoir des nouvelles positives de Jimbo.  

- Tout de même, je suis étonnée de voir quelqu’un sortir du coma aussi vite !  

- Il parait que le Doc a aussi été étonné, il dit qu’un bon stimulant peut être un facteur de choc, et donc de rétablissement.  

- Jimbo a dû penser à Méga, c’est pour ça qu’il est sorti du coma !  

- Ah ah ah Lex, très drôle !  

- Méga c’est le viagra de Jimbo !  

- Lex ! Ça tu me le paieras !  

Tout le monde se mit à rire, même Kaori.  

A quelques pâtés de maison plus loin, l’ambiance était euphorique aussi. Maruku était allé constater par lui-même les effets du PCP2. Il fut surpris de son efficacité, les agents de l’aéroport lui obéissaient comme des moutons.  

« Je suis un génie. » pensa t-il.  

Il ne lui restait plus que trois jours pour que le reste de son plan se mette à jour. Il devait attirer Ryô Saeba et ses invités à l’aéroport pour ensuite prendre les invités en otage et avoir le grand City Hunter à sa merci.  

« J’aimerais bien voir sa tête quand il va me supplier de relâcher ses invités ! Peut-être qu’il se mettra à genoux, je pourrais faire de lui ce que je voudrais, je le torturerais… »  

Il se mit à rire à gorge déployée.  

- Le chef doit avoir un sacré coup dans le nez, je ne l’ai jamais vu rire comme ça ! murmura Moon.  

- Tu as raison, ça doit être le succès de la première partie de son plan, moi par contre je m’inquiète pour la seconde partie, révéla Mica.  

- Ah oui ? Mais pourquoi ?  

- J’ai un sale pressentiment…  

- Mince, je n’aime pas quand tu as des pressentiments, souvent ils s’avèrent vrais….  

- Chut, ne le dis surtout pas au patron…  

- Et c’est quoi ce pressentiment ?  

- City Hunter est loin d’être bête, et s’il parvenait à nous mettre hors d’état de nuire avant que nous ayons exécuté notre plan ?  

- Tu crois que c’est possible ? Pourtant le chef a tout organisé au millimètre près.  

- Il suffit d’un grain de sable dans l’engrenage….Saeba est malin, il doit se tenir sur ses gardes…  

- C’est vrai…comment on va faire pour le faire venir à l’aéroport ?  

- Justement…comment prendre ses invités en otages ? D’après nos hommes, Saeba les protège de très près, si bien qu’ils ne font rien sans lui…  

- Et on n’a pas réussi à faire parler son indic sur le nombre de personnes qui se trouvent actuellement chez lui…  

- Espérons que le patron ait une bonne solution…  

- C’est quoi ces messes basses ?  

- Heu…rien patron !  

- J’espère que vous êtes entrain de penser à notre mission et pas à d’autres futilités.  

- Heu…  

- Moon ?  

- Oui chef !  

- Je ne tolérerais pas la moindre faille dans mon plan, vous savez ce dont je suis capable, non ?  

- O…oui chef…  

- Bien, je compte sur vous deux.  

Mica frissonna un peu. Elle se remémora le jour où son patron avait fait avaler de l’acide à un de leur agent, Dominique, un grand brun avec de magnifiques yeux d’un bleu glacier, où il faisait bon se noyer. Elle ne s’attendait pas à tomber amoureuse de lui mais malheureusement pour elle, c’était un agent de la police infiltré. Elle l’avait vu fondre comme une tablette de chocolat sur le feu.  

Depuis ce jour, son cœur s’était fermé à toute éventuelle relation amoureuse. Maintenant, seul comptait la mission du patron. Elle toucha le pendentif à son cou, en espérant ne pas y avoir recours. Elle n’aimait pas avoir ce pressentiment qui lui tenaillait le cœur…  

Hôpital, Auvergne…  

Comme à son habitude, l’aide-soignante s’apprêtait à apporter son plateau repas à Tigrou. Elle sourit en repensant au jeune homme. Certes elle le trouvait très séduisant mais c’était quand même un prisonnier. Il avait sorti le grand jeu en lui faisant des déclarations plus ou moins enflammées. Au départ, elle n’en faisait pas grand cas mais avec le temps, elle lui trouva des qualités, un charme fou. Un matin, il l’avait même embrassée. Elle toucha ses lèvres comme pour se rappeler de ce baiser.  

Puis se donnant un coup sur la tête, elle prit le plateau du petit déjeuner et se dirigea vers la chambre de Tigrou et toqua à la porte. Pas de réponse.  

« Il doit peut-être dormir… »  

Elle se décida à ouvrir la porte et laissa tomber son plateau. Le policier en faction devant la chambre se trouvait ligoté pieds et poings liés sur le lit de Tigrou !  

Après avoir libéré le policier, elle se dépêcha d’aller prévenir la sécurité et le directeur de l’hôpital.  

Elle serra les dents à l’idée que le jeune homme s’était joué d’elle pour qu’elle ne se doute de rien. Se maudissant d’avoir été aussi naïve, et les yeux au bord des larmes, elle pressa le pas…  

Pendant ce temps, Tigrou sentit l’air et comprit qu’il était proche de la sortie.  

« Heureusement que j’ai déjà nagé en apnée parce que traverser ces égouts nauséabonds, c’était pas la joie ! »  

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