Capitolo 1 :: chapitre 1

Pubblicato: 16-01-10 - Ultimo aggiornamento: 16-01-10

Commenti: Voilà une nouvelle fic que j'ai depuis longtemps dans mes tiroirs. J'espère que cela vous plaira... Merci à tous ceux qui me liront :)

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Dans un appartement de Shinjuku, un homme tournait en rond au milieu du salon, tel un lion en cage. Des bouteilles d’alcool traînaient sur le sol et le désordre régnait.  

L’homme semblait au premier abord avoir les nerfs à fleur de peau, mais si on y regardait de plus près, on pouvait se rendre compte que c’était tout le contraire.  

La silhouette masculine faisait les cent pas, tout en essayant de garder un certain équilibre. L’homme était un peu éméché mais pas du tout soûl.  

Il avait l’esprit ailleurs et en fait ses pensées vagabondaient vers une personne en particulier. Il se dirigea vers la porte-fenêtre et vit son reflet : les gens qui le connaissaient auraient eu peur s’il l’avait vu à ce moment-là. Il n’était plus que l’ombre de lui-même ; la petite étincelle qui dansait dans ses yeux habituellement semblait éteinte.  

Il ouvrit la fenêtre et alla prendre l’air sur le balcon. La douce brise du soir lui faisait du bien et le revigora un peu. Ses yeux se promenaient sur la rue et il attendait le retour de quelqu’un. Un profond soupir se fit entendre.  

Quand allait-elle revenir à la maison ? Cela faisait déjà cinq jours qu’elle était partie et cette fois, elle ne semblait pas vouloir lui pardonner de sitôt.  

C’est vrai qu’il n’y était pas allé de main morte et qu’il l’avait vraiment humiliée ce coup-ci.  

Pourquoi l’avait-il traitée de la sorte ? Après réflexion, il s’était rendu compte que tout ce qu’elle avait voulu, c’était un peu de chaleur, d’amour de sa part et elle avait fait le premier pas vers lui, mais lui s’était braqué car il ne voulait pas se sentir pris « au piège ».  

Et là, il l’avait rejetée, plus méchamment qu’il ne l’aurait voulu. En fait, il n’avait pas voulu le faire mais c’était un réflexe pour lui de se comporter ainsi, car c’est ce qu’il faisait depuis trop longtemps maintenant. Alors réagir autrement, il ne savait pas faire.  

« Je t’en prie, si jamais tu m’entends, reviens… Reviens Sugar… J’ai trop besoin de toi… »  

La jeune femme était partie se réfugier chez Miki et refusait d’adresser la parole à son partenaire. Elle était encore en colère et trop triste aussi pour l’affronter.  

Depuis son départ, Ryô était perdu : sa lumière l’avait abandonné et les ténèbres l’entouraient à nouveau comme avant.  

Il passait son temps à boire, mangeait un peu quand même mais juste parce qu’il le fallait et réfléchissait à son comportement égoïste et plus qu’idiot. Il le sentait, si son ange le quittait, il sombrerait et redeviendrait l’Ange Noir… Rien n’aurait plus d’importance… Il se laisserait mourir à petit feu…  

Ryô décida de rentrer et alluma la radio pour se changer les idées. Mais à croire que les ondes voulaient le punir elles aussi car la chanson qui passait ne lui rappelait que trop bien l’état dans lequel il se trouvait depuis ces quelques jours.  

Y a plus de soleil  

Quand j'me réveille,  

Matin chagrin  

Quand j'ai le mal de toi.  

Cassé la nuit,  

Le jour aussi.  

Plus faim, pas bien  

Quand j'ai le mal de toi  

Mais quand j'ai le mal de toi,  

Je raconte n'importe quoi :  

Que tu n'me manques pas,  

Que j't'attends pas,  

Que j'ai des ailes,  

Une vie nouvelle.  

Sourire devant,  

Souffrir dedans.  

J'peux mentir comme ça  

Quand j'ai le mal de toi.  

Ton pull sur moi  

Me donne moins froid,  

Parfum qui r'vient  

Quand j'ai le mal de toi.  

T'écrire une lettre,  

Partir peut-être.  

Mourir, c'est rien  

Quand j'ai le mal de toi.  

Mais quand j'ai le mal de toi,  

Je raconte n'importe quoi :  

Que tu n'me manques pas,  

Que j't'attends pas,  

Que j'ai des ailes,  

Une vie nouvelle.  

Sourire devant,  

Souffrir dedans.  

J'peux mentir comme ça  

Quand j'ai le mal de toi  

Et puis l'espoir, j'suis sûr de t'voir,  

Demain, ce soir ou bien plus tard.  

Je n'veux plus croire qu'on nous sépare  

Quand j'ai le mal de toi.  

Ça y est t'es là, j'entends ta voix.  

J'ai l'cœur qui bat, tu cours vers moi.  

T'es dans mes bras... J'délire comme ça  

Quand j'ai le mal de toi.  

(Le mal de toi François Feldman)  

« Oh oui, j’ai le mal de toi Kaori chérie…Regarde l’épave que je suis devenu, et ça fait seulement cinq jours que tu m’as laissé… Mon ange, reviens-moi… Eclaire à nouveau ma vie…. Si tu savais comme je regrette… »  

Des larmes perlèrent au coin de ses beaux yeux noirs. L’homme le plus redouté du milieu pleurait et était complètement désemparé depuis le départ de sa compagne. Il aurait donné n’importe quoi pour qu’elle revienne, qu’elle soit là… Il avait besoin de la sentir près de lui, d’entendre sa voix et son rire, de la toucher…  

Ryô se sentait vide et très mal. Il se dirigea vers la chambre de son ange et s’arrêta devant sa porte. Il voulait entrer mais n’osait pas. Puis il se décida, et poussa la porte doucement. Il avait besoin de sentir sa présence et la seule façon pour lui de le faire était d’entrer dans son antre.  

Sa chambre respirait son parfum, et Ryô s’allongea sur le lit, serrant l’oreiller de sa belle contre son cœur et s’imprégna des douces effluves vanillées qui en émanait.  

Comme elle lui manquait ! Il se rendait compte de son erreur et voulait « réparer ». Mais était-il encore possible pour lui de réparer quoi que ce soit ? En tout cas il l’espérait de tout son cœur. A bout de force, il s’endormit, murmurant « Kaori… »  

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