Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: phoenix2048

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 08-03-10

Ultimo aggiornamento: 27-04-10

 

Commenti: 93 reviews

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RomanceRomance

 

Riassunto: Au cours d'une banale soirée, Ryô joue avec le feu, et la situation, qu'il pensait jusque-là maîtriser, lui échappe. Pour le plus grand bonheur du duo City Hunter...

 

Disclaimer: Les personnages de "Tel est pris qui croyait prendre..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Tel est pris qui croyait prendre...

 

Capitolo 1 :: chapitre 1

Pubblicato: 08-03-10 - Ultimo aggiornamento: 08-03-10

Commenti: Bonsoir à tous! Et oui, me revoilà déjà car je n'ai pas pu résister à vous envoyer une nouvelle fic, qui sera vraiment beaucoup plus courte que la précédente. Je me lance dans des choses un peu plus osées si je puis dire, alors ne soyez pas trop méchants avec moi, sinon, une massue pour vous!^^ A bientôt et bonne lecture...

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

23h30 – Appartement de City Hunter  

 

La clé tourna dans la serrure et la porte s’ouvrit sur le salon, plongé dans une semi-obscurité.  

L’homme entra et referma la porte d’un léger coup de pied, puis se dirigea vers le porte-manteau où il accrocha sa veste.  

La télé était allumée mais on pouvait à peine entendre les dialogues de l’émission qui passait.  

 

Une faible lumière venait de la cuisine : l’homme se demandait ce que pouvait faire sa partenaire, debout, tard dans la nuit.  

Elle était d’habitude déjà couchée et ne veillait pas souvent si tard, sauf lorsqu’elle l’attendait, quand il partait en mission dangereuse.  

Mais là, ce n’était pas le cas.  

 

La silhouette masculine s’avança vers la source de lumière et resta bouche-bée face à la scène qui se jouait devant lui : la porte du frigo était ouverte et une longue paire de jambes dépassait de l’ouverture, le reste du corps de leur heureuse propriétaire ayant totalement disparu à l’intérieur. Un petit chantonnement se faisait entendre.  

 

« Tiens, tu es rentré Ryô ? La pêche aux infos a été bonne ? » dit une voix féminine, sans arrêter sa recherche d’un encas à se mettre sous la dent.  

Elle avait senti sa présence. Il était fier car elle faisait de gros progrès : maintenant, elle était capable de ressentir son aura et celles de leurs amis. De même qu’elle pouvait mieux déceler la présence de potentiels ennemis.  

Ryô avait du mal à détacher son regard des jambes de sa partenaire et il le fit remonter jusqu’à ses fesses bien rebondies. Il déglutit et brisa son silence, pour que sa moitié ne devine son trouble.  

« Oui, Saeko sera contente. J’ai eu les infos qu’elle voulait. Son affaire sera réglée rapidement. Qu’est-ce que tu fiches dans ce frigo ?  

_ Oh, je cherche juste un petit quelque chose à manger. Aaahhh ! Il n’y a rien qui m’intéresse là-dedans… » fit-elle à regret.  

 

Elle sortit de sa cachette et referma la porte du frigo d’un geste brusque.  

La jeune femme faisait maintenant face à son partenaire, un magnifique sourire aux lèvres. Voyant qu’il restait planté là, elle lui dit :  

« _ Quoi ? J’ai quelque chose de bizarre sur la figure ? »  

Réalisant qu’il continuait à la dévisager, et voulant cacher son trouble encore présent, il lui lança :  

« Et comment se fait-il que tu sois encore debout à cette heure tardive ?  

_ Ben quoi ? J’ai bien le droit de traîner devant la télé pour une fois ! Toi, tu sors tout le temps dans tes fameux cabarets, et moi, j’aurais pas le droit de passer aussi du bon temps ? »  

Elle se tenait là, les mains sur les hanches.  

« Tu es trop sexy comme ça… » se dit Ryô.  

« Ah fais comme tu veux, j’ai rien dit ! »  

Il retourna dans le salon, suivi de Kaori.  

Celle-ci se réinstalla sur le canapé, et prit la télécommande du lecteur DVD en main.  

« Ça te dit de te joindre à moi ? »  

Ryô la regarda, surpris.  

« T’es pas bien, non… J’ai autre chose à faire… Il est encore tôt… Une bonne douche et je vais aller faire un tour ! A plus ! » lui dit-il, lui faisant un signe de la main en montant l’escalier.  

Kaori le regarda disparaître dans l’ombre, un peu triste. Pourquoi refusait-il de lui consacrer un peu de son temps ? Même regarder la télé avec elle, c’était trop lui demander. Il préférait aller draguer ses Miss Mokkori. Elle appuya sur le bouton PLAY et mit le DVD en route, soupirant profondément.  

 

Ryô, lui, se déshabilla en vitesse et se glissa sous la douche. Un jet d’eau glacée commença à couler sur son corps brûlant. Sa partenaire envahissait encore son esprit depuis tout à l’heure, et il la revoyait plongée dans le frigo, puis se retournant vers lui, vêtue d’un simple t-shirt blanc, avec écrit dessus I love New York. C’était un cadeau que Kaori avait reçu de sa sœur Sayuri pour son anniversaire.  

Le t-shirt n’était ni trop large, ni trop moulant, mais laissait deviner des courbes parfaites. Il lui arrivait mi-cuisse et dévoilait les superbes jambes de son ange.  

La vision de la jeune femme habillée de la sorte l’avait profondément perturbé et il avait dû faire un effort surhumain pour se contrôler et se retenir de ne pas se jeter sur elle. Rien que d’y repenser, son fidèle ami se réveilla.  

Le pire, c’était que Kaori ne le faisait pas exprès et qu’elle ne se rendait pas compte du pouvoir qu’elle avait sur le nettoyeur. Elle était si fraîche, si ingénue tout en étant diablement attirante.  

« Calme-toi, Ryô ! Arrête de penser à Kaori de cette façon ! »  

Il resta un bon moment sous le jet glacé pour tenter de calmer ses ardeurs. Il alternait avec un jet d’eau chaude quand il commençait à frissonner. Mais dès qu’il repensait à Kaori, l’eau glacée recoulait de plus belle. Il parvint à calmer son corps après une bonne demi-heure.  

Il sortit de la douche, attacha une serviette autour de sa taille, et se rendit dans sa chambre prendre quelques vêtements. Ne trouvant pas ce qu’il cherchait, il descendit en trombe dans le salon.  

 

Kaori, qui regardait son film, fut un peu surprise de le voir arriver soudainement.  

« Mais t’es pas bien, tu m’as fait peur !  

_ Il est où mon jean noir ? Je ne le trouve pas !  

_ Et tu me déranges pour ça ? Il est dans le panier à linge sale. Je ne l’ai pas encore lavé, désolée…  

_ Ah, t’es casse-pied, je voulais le mettre ce soir…  

_ Et bien tu mettras autre chose… »  

Mais Ryô ne l’entendait pas de cette oreille. Il resta planté là dans le salon, les bras croisés, la fixant intensément. Kaori le regardait à peine, risquant un coup d’œil furtif de temps à autre, mais elle n’osait pas le regarder en face, surtout vu la façon dont il était vêtu. Elle venait seulement de s’en rendre compte. Il ne portait qu’une serviette autour de la taille ; quelques gouttes d’eau ruisselaient encore sur son corps d’apollon. Elle ne put s’empêcher de suivre des yeux une gouttelette, qui tomba de ses cheveux, glissa de son cou sur son torse, puis parcourut son ventre pour venir mourir sur le tissu éponge. Elle aurait bien aimé être l’une de ces petites gouttes…  

La voyant rougir, Ryô se mit à sourire, devinant que les pensées de son bel ange n’avaient rien de chaste, et ça le fit encore plus craquer, car imaginer sa timide Kaori avoir de telles pensées le rendait fou !  

Bien conscient de l’effet qu’il provoquait chez elle, et il en était très fier d’ailleurs, il se dirigea vers elle tel un félin sur sa proie. Kaori le remarqua et scruta ses yeux noirs. Elle reconnaissait bien la lueur qui y dansait : il lui préparait un mauvais coup ! Ryô avait envie de jouer apparemment mais elle n’était pas d’humeur.  

« Je ne sais pas ce que tu as en tête Saeba, mais je te conseille de l’oublier…  

_ Et qui te dit que j’ai quelque chose en tête justement, Sugar ?  

_ Je le sais, ça se voit dans tes yeux » dit Kaori, tout en se préparant à une attaque imminente. Décidément, elle le connaissait trop bien.  

 

Tout à coup, Ryô s’élança vers le canapé et se jeta sur Kaori, lui piquant au passage la télécommande du DVD. Il appuya sur le bouton et arrêta le film que sa partenaire regardait quelques secondes auparavant. Kaori, qui s’était préparée à l’attaque, avait essayé d’esquiver, mais Ryô avait été plus rapide qu’elle.  

« Ryô Saeba ! Rends-moi cette télécommande immédiatement !  

_ T’as qu’à venir la chercher ! » dit-il, tout en continuant à courir avec autour du canapé.  

« Ryô, arrête tout de suite, ou sinon tu vas goûter à ma massue !  

_ Ouh là là, tu peux pas savoir comme j’ai peur ! »  

Il s’était arrêté juste en face de sa partenaire et la narguait en faisant des signes de la main, et en lui tirant la langue.  

Kaori commençait à voir rouge. Elle ne savait pas comment le coincer. Ils tournèrent autour de la table et du canapé pendant un bon quart d’heure.  

Kaori commençait à s’essouffler, tandis que Ryô, lui, pétait toujours la forme.  

« Alors tu déclares forfait Kaori chérie ? » lui dit-il taquin, avec un sourire en coin.  

« Jamais de la vie ! »  

Et là, il fut surpris de voir Kaori se jeter sur lui pour tenter de récupérer son bien.  

Ils tombèrent tous les deux sur le sol ; Ryô, dos au plancher et Kaori sur lui, tentant désespérément de lui arracher la télécommande des mains. Tous deux n’arrêtaient pas de remuer.  

« Tu ne peux pas y arriver Kaori, je suis plus grand et plus fort que toi ! »  

Ryô avait juste levé le bras au dessus de sa tête. Kaori n’arrivait pas à l’atteindre.  

Elle ne voulait pas le laisser gagner : il voulait jouer, et bien elle aussi elle allait jouer !  

Kaori prit appui au sol sur sa main gauche, et, tout en tendant la main droite, essayait de se hisser vers la télécommande. Ryô n’en croyait pas ses yeux ! Son ange prenait des initiatives ! Mais se rendait-elle vraiment compte de ce qu’elle faisait ? De la position dans laquelle ils étaient ? Si tel était le cas, elle aurait déjà piqué un fard !  

« Mais elle veut ma mort ou quoi ? » se disait Ryô, tout en appréciant le contact de sa partenaire sur son propre corps. « Elle est en train de se frotter contre moi, et elle se rend même pas compte de l’état dans lequel elle me met ! »  

Effectivement, une douce chaleur commençait à poindre dans le creux de ses reins et il savait très bien que son Mokkori allait se manifester.  

Il fallait qu’il réagisse et vite, d’autant plus que Kaori avait réussi à se hisser et qu’elle allait sans doute atteindre son butin plus vite qu’il ne le pensait. Et il se refusait de lui montrer qu’il faisait Mokkori pour elle.  

Kaori était hypnotisée par la télécommande : la seule chose qui comptait, c’était de la récupérer afin de pouvoir terminer sa séance télé. Il n’allait pas lui gâcher sa soirée !  

Sa partenaire était de plus en plus proche de lui ; Ryô ne pouvait s’empêcher de zieuter la poitrine de la jeune femme, qui se trouvait juste à hauteur de son visage. Vite, il devait trouver une parade ! Kaori y était presque : encore un petit effort et elle allait enfin récupérer son bien !  

Soudain, un bras puissant arrêta sa progression : Ryô l’avait bloquée au niveau de la taille avec son bras gauche et la tira vers le bas, ce qui fit que Kaori se retrouva au point de départ, hors de portée de la télécommande.  

« Non, mais ça va pas la tête, toi !  

_ Je t’ai dit que tu n’y arriverais pas, tête de mule !  

_ Tu m’énerves ! Tu veux gâcher ma soirée ou quoi ?  

_ Non ! Je veux mon pantalon noir !  

_ Non !  

_ Pas de jean ! Pas de télécommande ! » fit Ryô en tournant la tête de droite à gauche.  

La jeune femme ne savait plus quoi faire : Ryô la plaquait si fort qu’elle ne pouvait pas bouger d’un pouce.  

Soudain, elle lui souffla dans le cou, et décontenancé par ce geste, Ryô desserra son étreinte, ce qui permit à Kaori de gagner du terrain.  

Réalisant cela, le nettoyeur réagit au quart de tour et d’un rapide volte-face, il la plaqua au sol et se retrouva assis à califourchon sur elle.  

Il croisa les bras sur son torse, en signe de défi, la télécommande dans sa main droite.  

« Alors partenaire ? Je te l’avais dit ! Tu peux rien contre moi ! »  

Kaori, troublée par la position du nettoyeur, rougit de plus belle.  

Mais à quoi ils jouaient tous les deux ?  

Elle se rendait compte seulement maintenant de ce qu’elle faisait quelques minutes auparavant et en avait un peu honte d’ailleurs. Elle avait osé se coller à lui et il avait dû se faire de fausses idées.  

Même si dans ses rêves les plus fous, elle se retrouvait dans les bras de cet homme, ce n’était pas la même chose car cette situation se passait dans un contexte complètement différent, et pas suite à un petit jeu débile.  

« Ryô ! Je ne peux plus bouger ! T’es vraiment lourd, tu sais ! Dans tous les sens du terme !  

_ Et encore, je me retiens pour ne pas t’écraser! Déclare forfait !  

_ Pas question ! Tu ne peux pas dire que je suis un mauvais adversaire ?  

_ Non, au contraire ! Tu me surprends en faisant preuve de ressource justement. Mais je suis plus fort que toi ! Tu ne peux plus bouger ! Alors ?  

_ Non !  

_ Très bien ! Moi, j’ai tout mon temps ! »  

Et il resta là, assis sans bouger, la défiant du regard, le sourire aux lèvres.  

Le temps semblait être suspendu. Les deux nettoyeurs se fixaient les yeux dans les yeux : Ryô, le sourire taquin et entendu ; Kaori, avec une pointe d’agacement.  

Aucun ne voulait se rendre.  

« Ah tu m’énerves avec ton air satisfait » lui lança Kaori. « Tu es toujours si sûr de toi ! »  

« Non, pas toujours … Mais je te l’avais dit, tu n’avais aucune chance… Rends-toi… Et je te libère… »  

Sa partenaire semblait hésiter : elle ne voulait pas céder et le laisser gagner mais elle n’avait pas le choix.  

Depuis le début, elle savait bien que Ryô avait décidé de ne pas la laisser gagner. Et c’est excédée qu’elle lui dit :  

« Très bien, j’abandonne… »  

Elle prit un air boudeur, comme une enfant. Ryô ne pouvait s’empêcher de la mettre en rogne, c’était plus fort que lui, car la jeune femme rentrait toujours dans son jeu.  

Kaori crut qu’il allait enfin se lever maintenant qu’il avait eu ce qu’il voulait. Mais Ryô ne bougea pas d’un poil.  

« On peut savoir ce que tu attends, là ? T’as gagné la partie ! Je peux me relever ?  

_ Hum… Laisse-moi réfléchir… » fit Ryô, levant la tête légèrement, un doigt posé sur ses lèvres.  

« Comme je suis le vainqueur, il faut que nous discutions de ma récompense.  

_ Quelle récompense ? Ça ne te suffit pas de m’écraser et de m’avoir volé cette fichue télécommande ?  

_ Non, non, non… » ajouta-t-il, bougeant son index négativement.  

Kaori avait peur de ce qu’il allait dire. Qu’avait-il encore derrière la tête ?  

Ryô, lui, voulait encore un peu profiter de la situation. Il était bien là, sur Kaori, presque peau contre peau et pour une fois qu’un de ses nombreux fantasmes les mettant en scène, lui et son amour de partenaire, se réalisait, il voulait le faire durer.  

« Voyons, voyons, qu’est-ce que je pourrais te demander ? » dit-il, faisant semblant de réfléchir.  

« En tout cas, dépêche-toi car le sol n’est pas très confortable ! T’as trouvé ce que tu voulais ? »  

Pour toute réponse, il se contenta de dévoiler un sourire carnassier.  

Kaori n’avait pas la conscience tranquille. Ce sourire ne présageait rien de bon. Parfois, il pouvait avoir l’esprit tordu rien que pour la ridiculiser.  

En fait, il n’avait aucune idée en tête mais prenait un malin plaisir à faire cogiter sa partenaire sur ses possibles actions.  

Ryô ne dit mot, se contentant de se relever et aida Kaori à en faire autant.  

Il lui tendit la télécommande.  

« Tout ça pour en arriver là ! »  

Elle s’en saisit et partit se rasseoir dans le divan, en boudant.  

 

 


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