Capitolo 1 :: Joyeux anniversaire Ryo

Pubblicato: 26-03-10 - Ultimo aggiornamento: 26-03-10

Commenti: Coucou !! Voilà la première partie d'un two shot à l'occasion de l'anniversaire de notre duo de nettoyeurs préférés. Normalement la deuxième partie sera majée le 31 mars (si j'ai eu le temps de l'écrire). Merci à Cris pour sa correction ultra rapide ! Bonne lecture à tous

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Kaori regardait avec incertitude le petit paquet qu’elle tenait entre ses doigts. Elle se demandait encore pourquoi elle avait fait cet achat. Elle se sentait vraiment trop stupide car elle savait que son destinataire ne donnait aucune importance aux cadeaux. D’ailleurs la preuve la plus flagrante, c’est qu’il ne lui en avait jamais fait un seul…  

Le regrettait-elle ? Elle n’en était si pas sûre… C’est vrai que de recevoir un cadeau faisait toujours plaisir… Mais pour Kaori, le fait que Ryo la garde à ses côtés était en soit déjà un merveilleux cadeau… Pouvoir rester auprès de celui qu’elle aime c’était tout ce qui lui importait réellement.  

Kaori regarda la pendule. Il était pourtant plus de 20 heures et Ryo, qui était parti ce matin de bonne heure, n’était toujours pas rentré à l’appartement. Heureusement que cette année elle n’avait pas invité leurs amis car elle aurait été vraiment gênée par cette situation. Où était-il ? Il lui avait pourtant fait la promesse qu’ils passeraient tous leurs anniversaires ensemble…  

Alors, pourquoi n’était-il toujours pas rentré chez eux ?...  

Kaori passa par toute une palette d’émotion. Tout d’abord, elle se mit en colère : Monsieur avait-il décidé de passer la soirée avec des bunnies, préférant leurs compagnies à la sienne, sachant pourtant qu’elle lui avait préparé un repas d’anniversaire…  

Ensuite, la colère de la jeune femme laissa place à la tristesse… Et si Ryo ne voulait plus fêter son anniversaire avec elle ? C’est une autre hypothèse tout à fait envisageable… Après tout c’était elle qui avait décidé pour lui de la date de son anniversaire, elle, qui lui avait imposé non seulement le jour, mais également son âge. Il s’était toujours considéré comme un éternel jeune homme de 20 ans et elle, en lui imposant un âge et un anniversaire, lui avait fait peut être réaliser que tous les ans, il vieillissait… et que chaque jour la « chance » de mourir se faisait plus forte…  

Et puis enfin, elle eut peur… Et si Ryo n’était pas là car il avait été blessé… ou même pire…  

Elle ne pouvait ni ne voulait s’imaginer le pire… Elle ne pouvait pas dire qu’elle n’y avait jamais pensé non, car chaque nuit, à chaque fois qu’il découchait, chaque fois qu’il était en retard… cette peur ressurgissait…  

Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait fait des cauchemars, le voyant allongé dans une mare de sang… dans son sang… La fixant de son regard éteint.  

Elle s’était faite une raison… elle savait que ce jour pouvait arriver… Mais pas aujourd’hui ! Pas maintenant ! Elle ne le voulait pas… !  

Elle devait savoir pourquoi il n’était pas là… Il fallait qu’elle le trouve… Il fallait qu’elle le voit… S’en était vital pour elle… !  

Elle lâcha alors son paquet et téléphona à leurs amis. Tous ceux qu’elle réussit à joindre ignoraient où se trouvait Ryo, et bien loin de la rassurer, cette nouvelle l’angoissa encore plus.  

Elle ne pouvait pas rester inactive, l’attendre patiemment en imaginant les pires scénarios… Alors elle laissa un mot sur la table pour le cas où Ryo reviendrait à l’appartement et le trouverait vide. Puis elle enfila sa veste afin de partir à sa recherche…  

Soudain, elle entendit le bruit de la clef dans la serrure. Son angoisse retomba d’un coup ! Il était rentré !  

Quand la porte s’ouvrit sur Ryo, rapidement la colère de la jeune femme revint car le nettoyeur, inconscient des tourments qui avaient bouleversés sa partenaire, arborait un sourire niais et ne semblait pas vraiment sobre.  

Kaori brandit alors une massue et Ryo crut sa dernière heure arriver… Il ferma les yeux, prêt à recevoir sa sentence…  

Mais rien… Enfin si… Mais rien à voir avec le bois dur d’une massue… Ce qu’il ressentit contre lui était chaud et doux… le corps d’une femme… et pas n’importe qu’elle femme… il sentit contre lui le corps de Kaori…  

Des soubresauts parcouraient son corps et rapidement il entendit de discrets sanglots. Il comprit alors que Kaori avait du se faire du souci pour lui. Ce n’était pas la première fois qu’elle s’en faisait… mais jamais elle ne lui avait jamais montré si ouvertement son angoisse.  

Comprenant à quel point la jeune femme semblait bouleversée, il se permit un geste qu’il s’autorisait rarement, et doucement il passa ses bras autour de sa taille, et l’enlaça tendrement.  

Au départ, Kaori se raidit, surprise par le comportement de Ryo, mais elle ne chercha pas à comprendre et se blottit encore plus contre lui. Sentir son odeur particulière faite de poudre et de tabac la rassurait, et peu à peu ses larmes se tarirent, mais elle ne bougea pas pour autant… Elle était si bien dans ses bras, qu’elle aurait voulu y rester toute sa vie. Elle voulut néanmoins connaitre les raisons du retard de son partenaire et elle murmura :  

- Où étais-tu Ryo ?  

Le nettoyeur ne se voyant pas lui mentir et lui répondit :  

- Saeko m’avait confié une affaire, elle a duré plus longtemps que prévu…  

Il sentit la jeune femme se raidir à nouveau dans ses bras, et l’entendit murmurer plusieurs noms d’oiseaux à l’encontre de l’inspectrice. Un peu amusé il poursuivit :  

- Je tiens toujours mes promesses… Si j’avais su que cette affaire durerait aussi longtemps, je l’aurais refusée…  

Kaori ne répondit rien, mais il sentit qu’elle se détendait à nouveau, ses mains glissant même sur son dos. Il retint avec difficultés les frissons qu’il sentait monter en lui, et instinctivement resserra son éteinte, voulant la garder le plus longtemps possible dans ses bras.  

Ryo, tenant toujours contre lui sa partenaire, aperçut le paquet que Kaori avait laissé sur la table… Ne voulant pas donner les explications, concernant son geste, qu’il était sûr que Kaori attendaient, Ryo se précipita vers la table basse du salon. Et avant que la jeune femme n’ait pu faire quoi que ce soit, s’en emparât.  

- Un cadeau ? Pour moi… demanda le nettoyeur d’un air étonné.  

Kaori essaya de lui prendre de ses mains, mais en vain… Pourquoi l’avait-elle laissé trainer ! Elle était sûre que Ryo allait se moquer d’elle quand il verrait le contenu du paquet. Alors elle tenta le tout pour le tout afin de pouvoir le récupérer :  

- Non, ce n’est pas pour toi…  

- Humm dans ce cas, pourquoi mon nom est écrit sur le paquet… ? répondit Ryo d’un air suspect.  

Kaori comprit alors qu’elle n’avait pas d’autre alternative que de laisser son partenaire ouvrir le paquet qui lui était destiné. Elle était prête à recevoir ses railleries… En tout cas il le fallait… Alors elle affirma d’un ton désinvolte :  

- Bien va y ! Ouvre-le ! Ce n’est pas grand-chose tu sais…  

Ryo ouvrit le paquet et vit un zippo recouvert de cuir.  

- C’est pour éviter que le métal ne reflète et que l’on puisse détecter ta présence…  

Le doigt de Ryo glissa sur les lettres brodées dans le cuir : R.S. ses initiales. Ryo n’avait pas l’habitude d’exprimer ses sentiments. Ce cadeau le touchait énormément, et il méritait beaucoup plus qu’un simple merci. Mais il ne savait pas quoi lui dire exactement…  

Mais Kaori se méprit sur son silence. Elle était sûre qu’il n’aimait pas son cadeau…  

- J’en étais sûre ! C’était totalement stupide comme cadeau ! pensa-t-elle.  

Mais elle ne s’était pas rendu compte qu’elle s’était exprimée à haute voix et que Ryo avait tout entendu. Alors il s’empressa de la détromper, mais à sa façon…  

- Tu es vraiment douée partenaire tu sais… Comment as-tu pu savoir que j’avais justement égaré mon briquet ? Tu dois être devin !  

Il vit avec soulagement un sourire se dessiner sur les lèvres de la jeune femme et il se sentit fondre. Elle était déjà magnifique en temps ordinaire, mais là, elle était tout simplement splendide… Il se retint avec difficulté de ne pas sauter sur elle et de l’emmener dans sa chambre pour la remercier à sa façon.  

Il fallait à tout prix qu’il pense à autre chose pour ne pas le faire… C’est son estomac qui vint à son secours en se faisant une fois de plus remarquer.  

- Dis… tu as prévu quelque chose à manger ? demanda Ryo avec un air de petit garçon affamé.  

- A ton avis… dit la jeune femme amusée de la réaction de son partenaire.  

Il ne répondit pas et fonça à la cuisine, connaissant très bien la réponse à sa question. Kaori prit le temps de retirer son manteau avant de le rejoindre.  

Ils passèrent une soirée agréable, où ils rirent à de nombreuses reprises… Même si ils ne se l'avouaient pas, pour rien au monde l'un et l'autre n'auraient échangé sa place à ce moment la.  

Kaori aurait bien voulu que la soirée ne s’achève jamais. Cependant, elle sentit la fatigue s’emparer d’elle. Elle savait que pour Ryo la soirée ne faisait que commencer. Mais pouvait-elle lui en vouloir ? C’était son anniversaire après tout ! Il avait bien le droit de faire la fête ! D’une voix éreinté elle lui dit brusquement :  

- Je vais me coucher ! Amuse-toi bien !  

Ryo la regarda et rapidement réalisa qu’il ne pourrait pas aller dans ses cabarets préférés ce soir… Il voulait rester auprès d’elle même s’ils ne dormaient pas dans la même chambre. Il se mit alors à bailler et prit un air exténué, avant de dire entre deux bâillements :  

- Je crois plutôt que je vais aller me coucher… J’ai eu une journée épuisante…  

- Dans ce cas, bonne nuit Ryo. Répondit la jeune femme en prenant la direction de sa chambre.  

Mais le nettoyeur l’arrêta dans son mouvement en lui demandant :  

- Dis-moi Kaori. Tu ne m’as pas dit ce que tu voulais pour ton anniversaire…  

Ryo s’était attendu à tout comme réponse, mais certainement pas au mot qu’elle murmura :  

- Toi…  

Ryo la regarda d’un air étonné et Kaori se rendit compte de ce qu’elle venait de dire. Elle répondit alors ce qu’elle avait au fond de son cœur :  

- T’avoir en vie auprès de moi pour mon anniversaire sera le plus beau des cadeaux. Je ne désire rien d’autre !  

- Je te ferais ce cadeau avec plaisir ! répondit le nettoyeur. Et encore merci pour le mien.  

Avant que Kaori n’ai le temps de réagir, Ryo la força à se retourner et déposa ses lèvres sur son front pour un rapide mais tendre baiser. Puis ne laissant pas la jeune femme le temps de reprendre ses esprits, il prit la direction de sa chambre, sachant que dans ses rêves, les baisers qu’il échangerait avec elle seraient beaucoup moins chastes…  

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