Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 04-05-10

Ultimo aggiornamento: 22-03-11

 

Commenti: 80 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un chien chez City Hunter

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon fidèle Ryô" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon fidèle Ryô

 

Capitolo 1 :: Adoption

Pubblicato: 04-05-10 - Ultimo aggiornamento: 04-05-10

Commenti: Salut tout le monde ! Me revoilà avec une nouvelle fic, assez proche de la précédente. J'espère qu'elle vous plaira autant... Un grand merci à tous ceux, ou plutôt toutes celles, qui m'ont laissé des reviews pour le dernier chapitre de "A ma place".

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

A n'en pas douter, le printemps était une saison admirable ! Après les tristes mois d'hiver, la nature toute entière semblait renaître plus radieuse que jamais. Les arbres se couvraient de fleurs multicolores. Des arômes tendres et rafraîchissants embaumaient l’air. Les frimas appartenaient résolument au passé, et une douce tiédeur avait remisé les manteaux dans les placards. L'heure n'était certes pas encore aux shorts et aux débardeurs mais les mini-jupes avaient refait leur apparition et les filles avaient troqué les collants de laine contre des bas-nylon des plus affriolants. Les écharpes disparues, les décolletés s’épanouissaient sous l'œil gourmand du plus grand pervers du Japon. Ces formes appétissantes moulées dans de petits pulls étaient sans conteste l’un des plus beaux spectacles du monde. Quand le vent avait la délicatesse de souffler assez fort pour relever les jupes et lui permettre d’apercevoir une petite culotte, son bonheur était complet… Et quand la brise l’abandonnait, ses mains habiles pouvaient toujours soulever ces jolis jupons… Oui, le printemps était une merveilleuse saison, et Ryô Saeba aurait été au paradis s’il n’avait été pourchassé par un démon impitoyable… Elle était toujours là pour gâcher ces joies simples qui réchauffaient son cœur… Cette empêcheuse de draguer en rond, cette anti-mokkori sur pattes, ce bourreau de travail, cette jalouse pathologique, cette furie à la massue… sa partenaire… la terrifiante Kaori Makimura.  

 

Pour cette douce journée d’avril, elle n’avait rien trouvé de mieux que de prendre rendez-vous avec un client… UN client ! Au bout de presque huit ans, elle ne comprenait toujours pas qu’il ne travaillait QUE pour des femmes séduisantes ! C’était la condition sine qua non pour qu’il accepte une affaire ! Il avait des principes et n’en dérogerait pas !... C’était pour cela qu’en cette fin de matinée, il essayait d’échapper à la monstrueuse massue de son assistante au lieu de profiter joyeusement des beautés printanières. La vie était trop injuste pour les étalons !  

 

Dans les rues de Shinjuku, seuls de rares passants se retournaient sur cette jeune furie, armée d'un marteau bien plus gros qu'elle, courant après un athlétique gaillard, qui l'aurait sans doute semée s'il ne s'était régulièrement arrêté pour sauter sur les jolies filles. La plupart des habitants étaient coutumiers de cette étrange exhibition et n'y prêtaient plus guère attention.  

 

Aux abords de Kabuki-cho, Ryô s'engouffra dans une ruelle. Il avait peu de chance d'y rencontrer une belle miss Mokkori néanmoins il échapperait peut-être à la folle furieuse qui le martyrisait... Il courait aussi vite que possible, faisant voler des poubelles sur son passage, avant d'escalader un immeuble pour se réfugier sur une terrasse… où il serait espérait-il hors d'atteinte.  

 

S'il possédait une résistance physique hors du commun, cet exercice l'avait fatigué, aussi se laissa-t-il tomber sur le sol, appuyé contre le garde-fou. Il ne connaissait pas de meilleur entraînement que ces courses-poursuites avec Kaori mais jamais il ne l'avouerait. Il préférait grandement jouer les victimes en espérant apitoyer quelque beauté... ce qui arrivait rarement. Les femmes d'aujourd'hui avaient le cœur si froid !  

 

Son corps se tendit comme un arc. Kaori n'était pas loin. Il sentait sa présence mais son aura ne dégageait plus la moindre colère. Un frisson le traversa… Il n'aimait pas ça. Sans plus songer au châtiment qu'elle lui réservait, il sortit de sa cachette et redescendit dans la ruelle.  

 

Elle était accroupie devant les poubelles renversées et il ressentait une peine immense s'émaner d'elle.  

 

- Kaori ?  

 

Les mots se figèrent dans son corps soudain glacé… Les mains de la jeune femme étaient couvertes de sang. L'air se raréfia d’un seul coup et il lui sembla que tout autour de lui était devenu muet. Alors qu'il entendait habituellement les plus petites feuilles s’agiter sur les arbres, le moindre jupon virevolter, plus aucun son ne parvenait à ses oreilles. Il y avait du sang sur Kaori.  

 

Si cela dura moins d’une minute, pour Ryô, cela parut une éternité. Puis il réalisa qu’une forme était étendue au milieu des détritus… Quel imbécile ! se rabroua-t-il. Quelques gouttes de sang sur les mains de sa partenaire et il l’imaginait gravement blessée ! Lui, qui savait différencier d'un seul coup d'œil une blessure grave d'une bénigne, n'avait même pas remarqué qu'elle n'en avait aucune... Il se mordit les lèvres pour réprimer un rire nerveux. Kaori était assise devant le corps ensanglanté d'un chien… Il avait vu l'univers s'arrêter à cause d'un chien ! Ah, il était beau le plus grand professionnel du Japon !... Elle était une furie hargneuse et violente mais elle était sa furie, et dès qu'il s'agissait d'elle, il était aussi novice qu'un adolescent… Elle seule avait un effet si dévastateur sur ses capacités.  

 

- Va chercher la voiture ! déclara-t-elle.  

 

La voiture ? Elle ne comptait tout de même pas transporter cette bête dégoûtante dans sa Mini !  

 

- Il est encore vivant, Ryô ! Il faut l’emmener chez un vétérinaire !  

 

Son ton n’admettait aucune objection et il devait s’exécuter. Pour cette femme, même la vie d’un animal était précieuse... Qui aurait cru qu'une âme si pure fût l'assistante d'un tueur à gage ?  

 

Il allait emprunter la voiture d'Umibozu. Elle était garée tout près et des tâches sur les sièges ne le gêneraient pas.  

 

 

 

Hiro Tikaho contenait difficilement son indignation. Comment pouvait-on faire ainsi souffrir un être vivant ? D'autant que ce chien était superbe ! Vétérinaire dans le quartier de Shinjuku, il avait rarement vu un malinois d'aussi bonne constitution. Il avait une ligne parfaite, une musculature solide... Quel gâchis ! S'il soignait heureusement peu de telles blessures il savait néanmoins quelles en étaient les causes. Aucune n'était mortelle mais elles étaient si nombreuses que, si cette femme ne l'avait amené, il serait mort en se vidant de son sang… Une jeune femme étonnante d’ailleurs. Elle dégageait une telle bonté qu’elle apaisait même cet animal blessé… Le dressage que subissait ce type de chiens en faisait des bêtes enragées. Quand ils survivaient au traitement qui leur était imposé, ils n’avaient souvent aucune chance d’être adoptés. Ils étaient si méfiants et si agressifs que personne ne pouvait les approcher. Or cette femme y parvenait sans difficulté. Le praticien n’avait même pas eu besoin d’endormir le malinois pour le soigner… Pour ne rien gâter, elle était ravissante. Il aurait grand plaisir à la revoir… Bien qu’elle fût accompagnée, il doutait que le grand brun qui lorgnait honteusement sur les jambes de Yoko, sa secrétaire, fût son mari ou son amant. Le pire des sans-gêne ne se serait pas comporté de la sorte en présence de son amie.  

 

- Que lui est-il arrivé ? demanda-t-elle tout en caressant son chanfrein.  

 

Elle était si adorable qu’il n’osait lui répondre. La vérité était si laide que cette angélique jeune femme en serait heurtée. Cependant s'il voulait qu'elle l'adoptât, il devait la lui dire.  

 

- Vous l'avez découvert dans l'arrière-cour d'un cabaret qui présente des spectacles assez particuliers… En fait…  

 

Il se sentait si gauche devant elle. Ses yeux innocents le fixaient pleins d'interrogations. Il n'avait aucune envie d'y voir apparaître l'horreur et le dégoût. Il ne perçut par tout de suite le regard noir que lui jetait l'homme qui avait quitté les jupes de son assistante.  

 

- C'est un endroit où l'on produit des combats de chiens, dit celui-ci d'une voix froide. Ce chien a été dressé pour se battre. Ses oreilles ont été taillées très courtes et sa queue a été coupée à cet effet. Il a plusieurs marques de morsures cicatrisées et d'autres encore à vif.  

 

Le vétérinaire battit des paupières avec stupeur. Ce type, qui avait paru uniquement intéressé par la plastique de Yoko, avait décrit l'animal avec autant de minutie qu'il aurait pu le faire.  

 

- Des combats… de chiens ? balbutia son amie effarée. Tu veux dire qu'il est dans cet état parce que… Que des gens s'amusent à voir des animaux se battre…  

 

- Oui. C'est absurde, tu ne trouves pas ! reprit-il, un rictus idiot déformant son visage si sérieux une seconde plus tôt. Quand on pense à toutes les boîtes de striptease qu'il y a dans Kabuki-cho, il existe des gars assez pervers pour préférer regarder des chiens que des superbes créatures !  

 

Bon sang, quand diable sortirait-elle une de ses massues ? Il avait dragué outrageusement la secrétaire, il disait les pires sottises, et rien ! Pas même un minuscule petit marteau ! Elle ne voyait que cette bestiole !... Et ce vétérinaire libidineux qui la dévorait des yeux sans se douter un instant que derrière ce visage d'ange se cachait un véritable démon ! Sûrement un dégénéré plus habitué aux animaux qu'aux humains ! Il fallait avoir des goûts bizarres pour s'intéresser à Kaori !  

 

- Ce sont des combats à mort ? murmura-t-elle, trop choquée pour s’énerver contre Ryô.  

 

- Pas toujours, déclara Hiro d’une voix hésitante. Certaines blessures ne sont pas le fait d’un animal… Il est probable qu'il ait perdu à plusieurs combats et que son maître ait décidé de s'en débarrasser…  

 

Il n'ajouta pas que l'homme l'avait violemment battu avant de le laisser agonisant derrière les poubelles, la jolie brune l’avait compris. La colère et le chagrin, qu’il lisait dans ses prunelles noisette, le lui indiquaient assez.  

 

- Que va-t-il devenir ? demanda-t-elle en caressant la truffe humide du malinois.  

 

Les gestes délicats, avec lesquels elle flattait le canidé, laissaient poindre une résolution nouvelle.  

 

- Je ne sais pas, mademoiselle. Il faudra lui trouver un nouveau foyer… Cet animal a souffert plus qu’on ne peut le concevoir. Il a été maltraité et trahi par l’être en qui il avait le plus confiance. Il faudra de la patience pour qu’il se laisse apprivoiser à nouveau… Il a été dressé sans la moindre tendresse, pour devenir plus agressif qu’une bête sauvage… Je ne vous cacherai pas qu’il sera peut-être impossible de le domestiquer.  

 

- Vous pensez qu’il est perdu à jamais ?  

 

Sa voix était étrange et Hiro put apercevoir une larme perler au bord des cils de la jeune femme. Si auparavant elle ne s'était jamais particulièrement intéressée aux animaux, à l'instant où elle avait découvert ce chien blessé, une violente émotion l'avait saisie. Il lui avait paru familier… A présent, elle comprenait pourquoi.  

 

Obscurément cette âme blessée lui en rappelait une autre, si chère à son cœur. Comme l’homme qu’elle aimait, cet animal avait vécu dans la violence et la haine. Lui aussi avait été trahi par celui en qui il avait placé sa confiance et son amour… Aucune blessure, même la plus profonde, n’était irrémédiable. Kaori avait toujours été du côté de la vie. Elle refusait de croire qu’aucune âme, qu’elle fût humaine ou animale, pût être perdue pour toujours.  

 

Une langue chaude et mouillée effleura ses doigts. Il avait besoin d’elle, et elle n’avait jamais refusé son aide à quiconque, même aux Miss Mokkori qui faisaient tourner la tête de Ryô.  

 

- Je ne crois pas, répondit Hiro devant le geste de l’animal. Il a l’air serein avec vous… C’est presque incroyable.  

 

Ryô réprima un grondement de mécontentement. Il était certain que Kaori ne repartirait pas sans cet animal… Dès l’instant où il l’avait découvert dans la ruelle, il avait craint ce dénouement. Non contente de le persécuter sans cesse, voilà qu’elle s’entichait d’un chien de combat ! Le cœur de cette femme causerait sa perte !... Mais comment lui en vouloir ? Malgré lui, il s'était aussi laissé attendrir par cette pauvre bête.  

 

L'animal était puissant. Quand il serait guéri, il serait capable de tuer quiconque s'attaquerait à Kaori d'un seul coup de dents… Car il ne doutait pas un seul instant que sa partenaire ne l'apprivoisât. Elle en avait dompté de plus féroces… N'obtenait-elle pas toujours ce qu'elle lui demandait ? Il n’émit donc aucune opposition quand elle discuta avec Hiro Tikaho de l’adoption du chien. Toutefois, il y avait deux points sur lesquels il ne transigerait pas : elle se chargerait des promenades quotidiennes, et il n’était pas question de revoir ce vétérinaire ! 

 


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