Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Lifetree

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 15-03-04

Ultimo aggiornamento: 16-03-04

 

Commenti: 15 reviews

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Drame

 

Riassunto: L'histoire de Kaori, première partie

 

Disclaimer: Les personnages de "Souvenir de la tombe" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Souvenir de la tombe

 

Capitolo 1 :: Prologue

Pubblicato: 15-03-04 - Ultimo aggiornamento: 15-03-04

Commenti: Ceci est ma première fanfiction. Soyez indulgeant ...

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Chapitre 1 - Prologue  

 

L’orage tonnait au-dessus de la ville depuis plus d’une semaine. Les rues de la capitale nippone auraient du être pleine durant ces journées de vacances scolaires mais ce n’était pas le cas. Ayant entendu les prévisions météo beaucoup d’étudiants avaient décidés de passer leurs vacances d’été ailleurs, là où le soleil brillait.  

 

Falcon était surpris d’entendre la clochette de la porte retentir. Depuis que l’orage avait commencé il n’avait plus eu aucun clients. Il fut encore plus surpris quand il remarqua que sa cliente était une étudiante. Celle-ci déposa par terre un grand sac de voyage avant de se débarrasser de son parka et de s’installer au bar.  

 

« Un café, s’il vous plaît »  

« Tout de suite »  

 

Elle n’était pas Japonaise, bien qu’elle le parle très bien, mais un léger accent la trahissait. Pendant qu’il lui préparait son café il l’étudia discrètement. Jeune, environs dix-sept ans, et Américaine. Elle était probablement elle aussi en vacance d’été et en voyage au Japon.  

 

« Excusez-moi, est-ce que vous pourriez me renseigner s’il vous plaît ? »  

« Oui, bien sûr. Que voudriez-vous savoir mademoiselle ? »  

« J’ai cherché le tableau des messages à la gare de Shinjuku mais je ne l’ai pas trouvé. Pourriez-vous me dire s’il existe toujours ? »  

 

Falcon s’arrêta, surpris. Il regarda la jeune fille mais ne ressentit que de la curiosité. Non, de la curiosité et de l’espoir. Il soupira.  

 

« Je suis désolé, mademoiselle. Le tableau des messages a été enlevé de la gare il y a à peu près dix ans. »  

 

Il sentit une vague de chagrin et de désespoir émané de la jeune fille.  

 

Il ne devrait pas s’en mêler. Mais elle était si jeune …  

 

Non, c’est passé ! C’est fini, j’ai arrêté, je me suis retiré du milieu !  

 

Mais le chagrin et le désespoir de la jeune fille croissait à fur et à mesure. Il ne pouvait plus sentir cette tristesse.  

Doucement il demanda :  

 

« Vous espériez contacter quelqu’un ? »  

« Oui »  

« Vous n’avez pas d’autre moyen de le contacter ? »  

« Non. Le seul moyen de le contacter était par le tableau à messages. »  

 

Sa voix s’était enrouée. Elle était au bord des larmes. Falcon déposa son café devant elle.  

 

« Racontez-moi votre problème, peut être que je peux vous aider… »  

 

La fille le regarda un instant puis plongea son regard dans son café. Les minutes s’écoulèrent en silence. Elle regardait son café, Falcon essuyait la vaisselle en silence et attendait. Il savait qu’elle était en train de se demander si oui ou non elle devait se confier à lui.  

 

La fille sursauta quand le café devant son nez disparut et fut remplacé par un autre, celui-ci chaud. La gentillesse du patron la toucha encore plus et les larmes se mirent à couler. Elle n’en pouvait plus, c’était trop.  

 

Falcon était mal à l’aise. Il ne savait pas plus que faire. La sonnette retentit encore une fois. Sa femme et sa fille étaient rentrées. D’un petit signe de la tête il leur fit signe de faire attention. Etonnées les deux s’approchèrent et se rendirent compte que leur cliente pleurait. Miki se virevolta pour demander des explications à son mari quand celui-ci l’informa que la jeune fille cherchait le tableau à message.  

 

Miki sentit son cœur se contracter. Une larme coula le long de sa joue. Sans y penser elle alla vers la jeune fille et la pris dans ses bras. Elle la réconforta de son mieux, comme elle l’aurait fait avec sa propre fille.  

 

Les minutes s’écoulent, la fille pleure en silence, les larmes coulant le long de son visage. Personne ne bouge sauf Miki qui murmure à son oreille, lui caresse les cheveux et la serre dans ses bras.  

 

Epuisée la jeune fille s’endormit dans les bras de Miki. Celle-ci la souleva et la transporta dans la maison située derrière le café. Falcon fit signe à sa fille de prendre le sac de voyage et le parka. Dans le salon Miki coucha la fille sur le canapé et lui enleva ses chaussures. Dans une armoire elle pris une couverture avec laquelle elle recouvrit la jeune femme.  

 

« Je vais rester auprès d’elle Maman »  

« Merci ma chérie »  

 

De retour dans le café Falcon lui tendit une tasse de café que Miki bue d’un trait. Pauvre fille murmura-t-elle. Falcon hocha de la tête et la pris dans ses bras.  

 

-----------------------  

 

Le soir tomba, bien qu’avec l’orage et la pluie il était difficile de le savoir. Falcon et Miki avait fermé le café. Pendant que Miki préparait le repas Falcon alla trouver sa fille pour prendre des nouvelles de leur invitée.  

 

« Comment va-t-elle ? »  

« Elle dort à poing fermé. Elle devait être épuisée. »  

« … »  

« Qu’est-ce qu’on va lui dire quand elle se réveillera ? Ceux qu’elle cherche n’existent plus et ni toi ni Mick n’avez pris la relève. On ne peut tout de même pas la laissez comme çà. »  

« Il faudrait d’abord savoir pourquoi elle cherchait à les contacter. »  

 

Pendant la nuit les trois se relayèrent pour veiller sur la jeune fille. Au matin elle dormait toujours.  

 

-------------------------  

 

Doucement la jeune fille se réveilla. Elle avait chaud et se sentait mieux. Ouvrant les yeux elle se demanda où elle était. Tout d’un coup elle se souvenait de ce que le patron de café lui avait dit : le tableau à messages n’existait plus. A nouveaux elle sentit les larmes couler le long de ses joues.  

 

« Bonjour, vous avez bien dormie ? »  

 

La voix la pris par surprise et elle sursauta. Une jeune fille sortait de la cuisine avec un plateau qu’elle déposa sur la table du salon.  

 

« Je m’appelle Natsumi, je suis la fille du patron du café. Tu t’es endormi dans les bras de Maman et comme on ne savait pas où tu habitais nous t’avons hébergé. Tu te sens mieux ? »  

« Oui, merci. Désolé de vous avoir ennuyé. »  

 

La jeune fille pris ses chaussures, les mis et se leva.  

 

« Hé, attends, tu ne vas pas partir comme çà. Prends ton petit déjeuner au moins. Tu n’a rien mangé depuis hier après midi, tu dois mourir de faim ! »  

« Je ne veux pas vous déranger plus longtemps … »  

« Tu ne dérange pas et puis ton repas est déjà près, ce serait dommage non ? »  

 

Natsumi lui sourit et poussa le plateau vers la fille. Celle-ci hésita mais son estomac se fit entendre à ce moment là et décida pour elle. Avec un petit sourire elle se rassit et pris le plateau.  

 

« Merci de votre gentillesse. »  

« De rien, … »  

« Erika, je m’appelle Erika »  

« De rien Erika, tu es la bienvenue chez nous »  

« Merci »  

 

Erika pris les baguettes et commença à manger. Natsumi fut surpris de l’adresse avec laquelle Erika savait se servir des baguettes, c’était surprenant pour une étrangère.  

 

« Oh, bravo, tu sais bien manier les baguettes dis. Généralement les touristes ont beaucoup de problèmes pour manger avec… »  

 

Erika lui lança un petit sourire et répondit qu’elle avait l’habitude. Natsumi la laissa manger en silence. Quand elle eut fini Natsumi pris le plateau, le déposa à la cuisine et revint avec un essuie de bain et des affaires de toilettes. Elle les donna à Erika et lui donna les directions nécessaire pour trouver la salle de bain. Celle fut surprise par l’offre mais la remercia et partit.  

 

Natsumi faisait la vaisselle quand ses parents rentrèrent.  

 

« Elle s’est réveillée »  

« Et ? »  

« Je lui ai donné le plateau que tu avais préparé Maman. Elle est dans la salle de bain maintenant. »  

« Bien, merci chéri. »  

« Elle s’appelle Erika »  

« Tu lui as dit quelque chose ? »  

« Non, Papa. Je ne savais pas quoi lui dire. Je lui ai simplement dit qu’elle était la bienvenue chez nous. »  

« Tu as bien fait. »  

 

Miki et Falcon se dirigèrent vers le salon pendant que Natsumi sécha le dernier verre et le rangea. Enlevant son tablier elle rejoignit ses parents. Au moment où elle rentra elle entendit Erika descendre les escaliers. Miki et Falcon l’entendirent aussi et tournèrent leur regard.  

 

Quand Erika les vit elle s’arrêta. Elle ne savait pourquoi ces gens étaient aussi gentils avec elle et cela la mettait mal à l’aise. Finalement elle descendit les dernières marches et les remercia de leur hospitalité tout en prenant congé.  

 

Elle pris son sac et son parka et se dirigeait vers la porte quand elle entendit l’homme lui demander :  

 

« Pourquoi voulais-tu prendre contact avec City Hunter ? Si c’est en effet lui que tu cherche c’est que tu es en danger… »  

 

Erika s’arrêta net. Qui étaient ces gens?  

 

« Falcon a raison, Erika. Si tu cherche à contacter City Hunter c’est que tu dois être en danger. Nous pouvons peut-être t’aider… Si tu le veux bien. »  

 

Erika prit son courage à deux mains.  

 

« Vous savez comment je peux le contacter, où il habite, qui est-ce, … N’importe quoi qui puisse m’aider ? »  

« Pourquoi le cherches-tu ? »  

 

Silence  

 

« Ma mère. On m’a dit qu’il sait qui est ma mère et où je peux la trouver »  

 

Silence  

 

« Ta… mère ? Raconte-nous »  

 

Natsumi avança et mit son bras sur ses épaules. Elle la serra et la mena vers le sofa où elle la fit s’asseoir. Elle pris la place à sa gauche et Miki se mit à sa droite. Falcon pris le fauteuil en face d’elle.  

 

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Erika pesta en elle-même qu’elle s’était laissée faire. Elle aurait dû partir au moment où elle s’était réveillée. Mais la gentillesse de Natsumi et de ses parents l’avait déconcerté. Elle était pris au piège. Une main se déposa sur son genou en signe d’encouragement et de support. Cela la troublait encore plus. Mais qui était donc ces gens se demanda-t-elle encore une fois ?  

 

« Je m’appelle Erika Watts. Je suis orpheline. Jusqu’à récemment je vivais avec ma mère adoptive à New-York aux Etat-unis. Mais elle est morte d’un cancer il y deux mois. Je suis restée seule avec mon beau-père. Vous voyez ma mère m’avait adopté avant qu’elle ne le rencontre mais il m’avait toujours traité comme sa propre fille.  

Il y a un mois il est venu me trouver dans ma chambre avec une enveloppe qui m’était adressé. Il l’avait trouvé dans l’enveloppe qui contenait le testament de ma mère. J’avais peur mais je l’ai ouvert. A l’intérieur il y avait une lettre. A la date je fus surprise de voir qu’elle avait été écrite alors que je n’étais qu’un bébé et que Maman venait de m’adopter. Elle voulait m’y raconter pourquoi elle m’avait adoptée. Elle avait voulu aider une personne, quelqu’un proche d’elle mais elle ne m’a pas écrite de nom. Cette personne était venue la trouver pour lui avouer qu’elle était enceinte suite à un viol mais que comme elle était déjà enceinte de quatre mois elle ne pouvait plus avorter. Maman aida cette personne pendant sa grossesse et quand je fut mis au monde elle m’adopta. Maman me confia que cette personne m’aimait beaucoup mais que je représentais également pour elle beaucoup de mauvais souvenirs. C’est l’esprit et le cœur torturés que cette personne me confia à ma Maman avant de partir.  

Maman avait pleuré en écrivant ceci, il y avait beaucoup de traces de larmes. A la fin de sa lettre elle écrivit que si jamais je voulais retrouver ma vrai mère je devais aller à Tokyo et écrire XYZ sur le tableau à message de la gare de Shinjuku. Quelqu’un du nom de City Hunter pourrait m’aider dans ma tache.  

Après avoir lu la lettre je ne savais pas quoi faire, alors je n’ai rien fait. Jusqu’il y a deux semaines. C’est à ce moment là que mon père mourut dans un accident de la circulation. J’étais devenu orpheline à part entière. Ma grand-mère paternelle me recueillit pendant quelques jours mais c’est une personne âgée et elle ne peut pas s’occuper de moi. Aucuns autres membres de la famille de mon père ne veulent me recueillir. Comme ce n’était pas mon père naturel il n’y sont pas obligés.  

Il y a quelques jours j’ai parlé de la lettre de Maman à Grand-mère et elle m’a encouragé de retrouver ma vrai mère. Elle m’a dit qu’elle n’en n’avait plus pour longtemps et qu’à ce moment là je serai à nouveau seule. Si je pouvais retrouver ma mère naturelle j’aurais quelque part où me réfugier.  

Elle me raconta ceci il y a trois jours. Hier un coup de téléphone d’une de mes cousines m’a informée qu’elle venait de mourir… »  

 

Les larmes coulaient encore une fois sur ses joues. Elle se détestait de ne pas pouvoir les contrôler.  

 

« Comment s’appelait ta mère adoptive ? »  

« Sayuri Hisaishi »  

 

A travers ses larmes Erika sentit le silence et la surprise de ces gens. Elle ne savait pas pourquoi mais elle était sûre qu’ils connaissaient sa mère. Tant bien que mal elle réussit à maîtriser ses larmes et regarda les trois personnes tour à tour. La fille la regardait, les yeux grand ouvert de surprise mais aussi remplis de tristesse pour elle. Les parents se regardaient, le choc écrit sur leurs visages. La mère, Miki, leva un sourcil en guise de question et son mari acquise de la tête.  

 

----------------------------  

 

Sayuri … Pourquoi n’avoir rien dit ?  

 

Miki venait de refermer la porte de la chambre d’ami où Erika venait de se rendormir. Ils avaient eu beaucoup de mal à convaincre la jeune fille de rester chez eux pour quelques jours. Miki resta quelques instants, le dos contre la porte, à penser à ce qu’Erika venait de leur raconter. Pourquoi ?  

 

Silencieusement elle retourna dans le salon où l’attendait son mari. Celui-ci l’informa que Natsumi était en train de contacter les autres pour qu’ils viennent les rejoindre. Miki se serra contre lui et se sentit mieux quand il la prit quand ses bras.  

 

Quelques heures plus tard la clochette de la porte retentit. Le premier des prévenus venait d’arriver. D’après le bruit des talons aiguilles, il ne pouvait s’agir que de Saeko. En effet l’instant d’après celle-ci entra et les salua. Elle avait à peine finit que la clochette se fit à nouveau entendre. Mick, Kazue et leurs filles. Natsumi les prient avec elles dans sa chambre laissant ainsi les adultes seuls.  

 

« On est tous là ? »  

« Oui, Reika est en voyage et ne rentre que dans quelques jours. »  

« Alors, mon gros. Que se passe t-il que tu appelle et nous fait sortie par un temps pareille ? Est-ce que Miki a enfin repris ses sens et t’a largué ? »  

« Mick ! Ce n’est plus amusant, alors abandonne. »  

« Je sais, mais je … »  

 

Kazue lui pris la main et la serra. Il serra en retour.  

 

« Alors, Falcon, raconte-nous. Que se passe t-il ? »  

« Je ne sais pas, Saeko. Mais ce que je sais c’est le passé viens de faire surface. »  

« ? »  

« Hier une jeune fille est venue prendre un café. Elle cherchait le tableau à messages. »  

 

Silence douloureux  

 

« En apprenant qu’il n’existait plus elle a commencé à pleurer et ensuite s’est endormie dans mes bras. Ce matin on a réussi à lui faire raconter son histoire. Elle est une orpheline venue de l’Amérique pour retrouver sa mère naturelle. Sa mère adoptive lui avait dit que pour cela elle devait prendre contact avec City Hunter. »  

« Ce n’est pas la première et elle ne serra sûrement pas la dernière… »  

« En effet Mick. Mais là où çà devient intéressant c’est quand tu sais qui était sa mère adoptive. »  

« Qui ? »  

« Sayuri Hisaishi ».  

 

Silence  

 

« Sayuri … »  

« La fille de Sayuri »  

« Non, la fille adoptive de Sayuri. Erika nous a raconté que Sayuri l’avait adopté peu après sa naissance. Elle nous a raconté qu’une personne proche de Sayuri était venue la trouver quand elle s’était rendu compte que celle-ci était enceinte suite à un viol. Sayuri ne lui a pas dit qui est cette personne mais … »  

« Attends, Falcon. Est-ce que tu voudrais dire que … »  

« Non, c’est impossible … »  

« Mais … »  

 

Miki intervint et demanda le calme.  

 

« Calmez-vous. Ni Falcon, ni moi ne sommes certain de ce que nous avançons. Toutefois je suis d’accord avec lui. Pensez à ce qu’elle nous a raconté. Sa mère était une personne proche de Sayuri et pour la retrouver, elle l’envoie ici avec pour instruction de contacter City Hunter. »  

« City Hunter … Ryô… Kaori … »  

 

Silence  

 

« Se pourrait-il vraiment qu’elle soit la fille de Kaori ? »  

« Je ne sais pas, Kazue. Je n’ai jamais été aussi proche d’elle que toi ou Miki. Quel âge lui donne tu Miki ? »  

« Environs dix-sept ans je crois. Peut-être un peu moins, peut-être un peu plus. »  

« Dix-sept ? Mais cela voudrait dire que … »  

« Cela remonte à l’affaire en Colombie, oui. »  

« Oh, mon Dieu … »  

 

Silence  

 

 


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