Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 17-06-10

Ultimo aggiornamento: 23-09-10

 

Commenti: 101 reviews

» Scrivere una review

 

HumourRomance

 

Riassunto: Chez un antiquaire, Kaori casse un miroir ancien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Le miroir brisé" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I sent an email, but I still can't get in the NC-17 section.

 

You have to send me an email using the link I put in the account management section. Also, the validation is done manually, so it takes time. If after a week, there's still no change, please check you gave me all the required data (pseudo, age) and that you are connected when you try to read the NC-17 fanfictions. You can also check the log of request validations. If I validated requests after you send me yo ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Le miroir brisé

 

Capitolo 1 :: Comment tout a commencé...

Pubblicato: 17-06-10 - Ultimo aggiornamento: 18-06-10

Commenti: Tout d'abord mille pardons pour n'avoir pas majé depuis presque un mois (la rrs exceptée), j'espère que ce début de fic vous plaira. Maintenant je me remets sur Musha pour pouvoir majer la suite de ma fic canine avant la fin de la semaine prochaine et le chapitre 2 de cette fic dans 10 jours. Bisous

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Il aurait suffi de peu pour que cette journée fût parfaite. Leur dernière affaire s’était achevée sans encombre et avait bien garni leur compte habituellement exsangue. Ryô s’était levé sans trop rechigner et n’avait fait qu’une réflexion désagréable sur le riz du petit déjeuner. Comble de ravissement, il avait accepté de l’accompagner pour faire les boutiques. Malheureusement, Kaori avait vite déchanté. A peine furent-ils arrivés dans la rue commerçante que son partenaire révéla son vrai visage : celui du dégénéré mokkori. Il sautait en tous sens, bondissant entre les jambes des unes, plongeant dans le décolleté des autres… Cette si belle journée était finalement bien ordinaire, songeait-elle en coursant Ryô avec sa massue.  

 

Néanmoins, après une bonne dizaine de coups, le nettoyeur rendit les armes et se résolut à la suivre docilement, non sans quelques grognements et remarques désobligeantes. De gros soupirs d’ennui rythmant chacun de ses pas, il espérait que Kaori, lasse de ses plaintes, le libérerait de cette corvée mais elle refusait de lui céder. Dans cette ambiance des plus cordiales, ils arrivèrent devant une boutique d’antiquités. Les murmures de Ryô muèrent en gémissements quand sa partenaire tomba en pâmoison devant la vitrine et le traîna à l’intérieur. S’enfermer dans un magasin poussiéreux alors qu’il y avait tant de jeunes beautés qui n’attendaient que lui au dehors ! Quelle misère !  

 

Alors que Kaori s’extasiait sur des babioles hors de prix, il ruminait dans son coin. Soudain il aperçut dans un coin un superbe buste de femme. Les formes étaient idéales, d’une harmonie parfaite… Bien qu’elles fussent de marbre et non de chair, l’Etalon de Shinjuku se devait de rendre hommage à leur beauté. Il se jeta sur la sculpture, ses jambes en entourèrent le socle tandis que ses mains empaumaient l’opulente poitrine.  

 

- Quelle merveille ! Bon sang, quels seins !  

 

Le jeune vendeur poussa un cri d’indignation devant cet insolite client.  

 

Après avoir admiré des broches anciennes, Kaori avait jeté son dévolu sur un vieux miroir bordé d’argent. D’étranges inscriptions, visiblement indiennes, étaient gravées sur le pourtour. Il avait sûrement orné la coiffeuse de quelques riches dames des temps jadis. Il devait être affreusement cher car le prix n’était même pas indiqué… Elle avait une mine effroyable. A vivre avec un pervers, elle vieillissait prématurément.  

 

Le cri du brocanteur l’arracha à sa contemplation et elle découvrit avec horreur le spectacle lamentable qu’offrait son partenaire. Un seul jour de tranquillité était trop demander à ce débauché ! Sa frustration fut si vive qu’une titanesque massue apparut dans ses mains et s’abattit sur cet infâme vaurien. La violence du choc fut telle que la boutique entière en ressentit les secousses. Les meubles vibrèrent, les bibelots s’entrechoquèrent et, dans un grand fracas, le beau miroir, dans lequel se mirait Kaori, se brisa.  

 

- Sept ans de malheur ! murmura l’homme aplati.  

 

La jeune femme confuse lui asséna un petit coup de pied avant de se confondre en excuses auprès du vendeur. Quelques minutes plus tard, ils ressortaient du magasin, Ryô pourvus de plusieurs hématomes et Kaori délestée de quelques milliers de yens.  

 

 

 

Ryô reposait lourdement sur le matelas. Kaori n’y était pas allée de main morte, son corps en était encore tout endolori. Il lui faudrait une belle miss mokkori pour panser ses blessures… Une créature aux doigts de fée, douce et sensuelle… Tout le contraire de sa furie de partenaire ! Quand on parlait de la furie, elle était devant sa porte, prête à le réveiller avec sa rudesse coutumière. Elle était revenue bien vite de la gare… Il se pelotonna contre son oreiller feignant un profond sommeil.  

 

La porte s’ouvrit et une fragrance capiteuse embauma la pièce. Ce n’était pas dans les habitudes de Kaori de se parfumer autant. Elle avait dû se renverser le flacon sur elle.  

 

- Ryô…  

 

Sa voix était si légère qu’on aurait dit une caresse. Où étaient les rugissements et les injures qui rythmaient ses réveils ? Elle était déjà au bord du lit. Bon sang, d’ordinaire elle surgissait tel un pitbull et le jetait par terre. Depuis quand se déplaçait-elle avec la légèreté d'un félin ?  

 

- Ryô…  

 

Des doigts délicats effleurèrent son épaule nue et il ne put réprimer un frisson... qui parut bien insignifiant en comparaison du sursaut qui le secoua quand il ouvrit les yeux.  

 

Il battait des paupières avec incrédulité. Kaori, la chaste et pudique petite sœur de Makimura, était assise sur les draps dans une tenue des plus indécentes. Pouvait-on même parler de « tenue » ? Ces sous-vêtements rouges laissaient bien peu de place à l'imagination. Il pouvait même apercevoir ses mamelons dressés sous la dentelle du soutien-gorge.  

 

- Qu'est-ce que c'est que ça ? balbutia-t-il, un tic nerveux faisant tressauter ses sourcils. Habille-toi !  

 

- Pourquoi ? Tu n'aimes pas ? demanda-t-elle en grimpant sur le lit.  

 

Et en plus, elle portait un string ! Kaori possédait donc des dessous si affriolants ? Il était pourtant persuadé de connaître sa lingerie sur le bout des doigts ! Malgré lui, son regard coula sur cette croupe tentatrice. Il ne devait pas ! Kaori n'était sûrement pas dans son état normal ! Jamais elle ne s'exhiberait ainsi ! Un picotement caractéristique réchauffa son bas-ventre. Son fidèle compagnon appréciait le spectacle.  

 

- Tu es folle de me faire de telles frayeurs ! Tes vilains bourrelets au réveil, ça vous traumatiserait un homme !  

 

Quels bourrelets ? Les seuls bourrelets perceptibles portaient le doux nom de poitrine. Il les aurait volontiers malaxés avant de les dévorer... Mais quand diable allait-elle sortir sa massue afin d’ensevelir ses pensées coquines sous des tonnes de fureur ? Il attendait désespérément un coup qui ne venait pas.  

 

Elle éclata d'un rire de gorge dévoilant encore davantage son décolleté plongeant.  

 

- Traumatisé ? Il y en a un qui n'a pas l'air traumatisé du tout ! répondit-elle en désignant l'organe fourbe qui pointait résolument vers cette créature céleste.  

 

- Ce… ce n'est qu'une réaction physiologique… balbutia-t-il les joues en feu. Mes érections matinales ont la vigueur de mes vingt ans…  

 

- C'est vrai ? Laisse-moi voir ça !  

 

Dans un mouvement de pudeur inhabituel, Ryô s’agrippait convulsivement au drap pour protéger son mokkori de la mante religieuse qui avait pris l’apparence de sa partenaire. C’était le monde à l’envers ! Kaori se comportait comme une perverse… Elle était même pire que lui ! A quatre pattes sur le matelas, elle avançait vers lui telle une panthère sur sa proie… C’était un cauchemar ! Il n’y avait pas d’autre explication ! A moins que…  

 

D’un geste rapide, il immobilisa les épaules de sa partenaire et la renversa sous lui.  

 

- Tu préfères jouer les dominants, railla-t-elle. Aucun problème, je suis prête à jouer la…  

 

- Arrête ! l’interrompit-il. Tu n’es pas dans ton état normal, Kaori ! Que s’est-il passé ? Il est arrivé quelque chose à la gare ?  

 

- De quoi parles-tu ? Je vais très bien au contraire… et j’ai envie de toi, mon étalon !  

 

Elle se frottait lascivement contre lui… Elle allait le rendre fou. Si elle continuait ainsi, il ne répondait plus de rien. Il lui était déjà difficile de résister à Kaori avec ses frusques masculines mais une Kaori presque nue dans ses bras… La partie inférieure de son anatomie était en train de prendre le dessus sur sa raison… Il n’avait pas le droit ! Kaori avait manifestement été droguée… à moins qu’un hypnotiseur n’ait jeté son dévolu sur elle. Il mettrait cela au clair quand il se serait tiré de ce mauvais pas.  

 

- Viens-là !  

 

Il la saisit par la taille et, sans la lâcher, l’entraîna hors de la pièce.  

 

- Tu veux faire ça sous la douche ? susurra-t-elle en mordillant le lobe de son oreille.  

 

Ne pas craquer ! Ne pas craquer !… Dieu comme ce couloir paraissait long !… Il n’allait jamais atteindre cette fichue salle de bain ! Chaque pas était une torture. Les images les plus licencieuses envahissaient son esprit… Lui et Kaori sous la douche… Les gouttelettes qu’il venait cueillir sur ses mamelons frémissants… Son corps nu se mêlant au sien… Non ! Il ne pouvait pas faire ça ! C’était la petite sœur de son défunt partenaire. Elle n’était pas consciente de ses actes ! Profiter de la situation serait tout bonnement abuser d’elle. Elle ne lui pardonnerait jamais.  

 

Son périple jusqu’à la salle d’eau s’acheva enfin. Il déposa vivement Kaori dans la baignoire et ouvrit en grand le jet d’eau. Bien qu’il eut grand besoin d’une douche froide, il préféra fuir au plus vite sous les insultes de la jeune femme trempée et ferma la porte à double tour.  

 

- Pardon, Kaori ! Quand tu seras calmée, tu me remercieras !  

 

 

 

Après avoir passé plusieurs minutes à imaginer Umibozu en porte-jarretelle pour calmer sa formidable érection, il passa un caleçon et téléphona à ses indics. Il lui fallait découvrir qui s’en était pris à Kaori d’une si singulière manière. C’était la pire attaque qu’il ait jamais essuyée ! Malheureusement, ces incapables n’avaient rien remarqué. Kaori avait paru se rendre à la gare comme tous les jours puis elle s’était arrêtée au Cat’s Eye. Personne ne l’avait même aperçue revenant à l’appartement. Quels incompétents ! grogna-t-il.  

 

Il allait appeler Miki quand Kaori apparut devant lui, enveloppée dans une petite serviette. Quel imbécile ! Dans son désarroi, il avait oublié de condamner le passage anti-voyeur de la salle de bain.  

 

- Excuse-moi, Ryô, fit-elle d’une voix penaude. Je vais m’habiller.  

 

Il poussa un long soupir de soulagement en la voyant disparaître dans sa chambre. La crise semblait passée. Sur ces entrefaites, il fonça sous la douche. L’image d’une Kaori toute mouillée dans une serviette microscopique avait réveillé un mokkori encore émoustillé par ses avances matinales.  

 

Tandis que l’eau froide coulait sur son bas-ventre, le bruit d’un claquement de porte parvint à ses oreilles aiguisées… Et merde ! Elle avait filé ! Dans son état, il valait mieux la rattraper au plus vite.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de