Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 31 capitoli

Pubblicato: 21-06-10

Ultimo aggiornamento: 17-06-11

 

Commenti: 141 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: ... une histoire de City Hunter au Far West...

 

Disclaimer: Les personnages de "On l'appelle City Hunter..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug use are absent; violence is minimal; snippets of dialogue may go beyond polite conversation but do not go beyond common everyday expressions. - PG: Parental Guidance Suggest ...

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   Fanfiction :: On l'appelle City Hunter...

 

Capitolo 1 :: Une lettre....

Pubblicato: 21-06-10 - Ultimo aggiornamento: 21-06-10

Commenti: Coucou !!! Me voilà pour une nouvelle fic… ! Certains d’entre vous se demandent peut-être pourquoi je n’ai pas commencé à poster vendredi … Tout simplement parce qu’aujourd’hui et un jour particulier… Non ce n’est pas parce que c’est la fête de la musique… Non plus parce que c’est le premier jour de l’été… Non, aujourd’hui c’est un anniversaire… Aujourd’hui ça fait pile deux ans que j’ai posté mon premier chapitre sur HFC… Et deux ans après chevalier Saeba voici une nouvelle fic alternative… Bonne lecture à tous !

 


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- C'est pas vrai !!  

 

- Qu'est ce qu'il y a, Makimura ?  

 

- C'est Kaori ! répondit l'homme comme si ces simples mots suffisaient comme explication.  

 

- Et qu'est-ce qu'elle a fait, ta petite sœur ?  

 

Hideyuki tendit à son ami la missive.  

 

- Tiens Ryo ! Regarde la lettre qu'elle m'a envoyée !  

 

Ryo se saisit de la lettre et se mit à la lire.  

 

 

 

Cher Hide.  

 

C'est bientôt le début des vacances et je me fais une joie de te revoir enfin mon cher frère. Tous ces mois passés, si loin de toi, m’ont semblé si longs...  

 

J'arriverai par la diligence de 10 heures le 26 mars. Il me tarde de te retrouver et d'être à nouveau avec toi...  

 

Kaori  

 

 

 

Voyant que son ami avait fini de lire, il lui dit :  

 

- Tu te rends compte, ça veut dire qu'elle n'a pas reçu ma lettre lui demandant de rester au pensionnat, durant les vacances. Il faut que je lui envoie un autre courrier lui disant de ne pas venir.  

 

- Ça risque d'être impossible, répondit Ryo  

 

- Pourquoi dis-tu cela ? demanda Hide, surpris par la réponse de son ami.  

 

- Malgré toute la bonne volonté du monde, ta lettre n'arrivera jamais à temps. Ta sœur a dit qu'elle arrivait le 26 et c'est demain, donc à l'heure qu'il est, elle est déjà dans la diligence en direction de Shinjuku.  

 

Hide s'assit, prit sa tête entre ses mains et dit d'une voix désespérée :  

 

- Bon sang, mais c'est affreux ! Il ne faut pas qu'elle sache ce qui se passe ici ! Je ne veux pas qu'elle soit en danger ! Je sais ! Dès qu'elle arrive, je la réexpédie directement dans la diligence suivante, et...  

 

- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée ! le coupa Ryo. Imagine qu'ils te suivent et qu'ils voient ta sœur.... Si tu la renvoie, il y a de grandes chances qu'ils la prennent en filature pour la kidnapper et peut-être même la tuer !  

 

- Tu as raison Ryo ! Je ne peux pas la laisser partir ! Je vais la garder enfermée ici le temps qu'il faudra. Ça ne va pas lui plaire, mais je ne vois pas d'autre solution.  

 

- Oui, dans les circonstances actuelles, je pense que c'est la seule chose que tu puisses faire.  

 

Ryo regarda son ami, qui était dans ses pensées. Bien qu'il semblât heureux de revoir sa jeune sœur, quelque chose le tourmentait. Laissant son ami à ses réflexions, il retourna dans ses lectures, un très bon livre acheté en ville quand Makimura avait été chercher son courrier. Mais il n'eut pas le loisir de lire plus de cinq minutes, son ami poussant un cri.  

 

- Qu'est-ce qui te prend Makimura, tu as perdu l'esprit ou quoi ?  

 

- Ryo, tu as déjà assuré la protection de plusieurs personnes ?  

 

- Pourquoi me poses-tu cette question ? Tu le sais bien, on est associés !  

 

- Et bien voilà, je voudrais que tu te charges de la protection de ma petite sœur !  

 

- Hors de question ! Bondit Ryo. Et puis d'ailleurs ce n'est pas mon métier ! Je suis un chasseur de prime, pas une nounou !  

 

Malgré la réponse négative de son associé, Hideyuki ne s'avoua pas vaincu pour autant, et il fit tout pour le faire fléchir :  

 

- Ryo réfléchis un peu, c'est toi le meilleur, il n'y a que toi qui puisses assurer la sécurité de ma sœur. Tu peux bien me rendre ce service.  

 

- Hors de question, je ne veux pas me charger d'une gamine ! Je ne veux pas être la risée de tout Shinjuku ! Affirma Ryo.  

 

Hideyuki eut un petit sourire, que Ryo ne remarqua pas, et déclara d'un ton détaché :  

 

- Bien ! Mais ne compte plus sur moi pour te couvrir en cas de problème avec la gente féminine.  

 

- Hide, tu ne ferais pas ça ! Mon ami ! Le supplia Ryo.  

 

- Pourquoi je te rendrais service alors que toi, tu ne veux pas m'aider quand j'en ai besoin !  

 

- Tu sais comment ça s'appelle ça, Makimura ? Du chantage !  

 

- Non, moi j'appelle ça, un échange de bons procédés, affirma Hideyuki.  

 

Ryo réfléchit un long moment et parvint à la conclusion qu'il n'avait pas d'autre solution que d'accepter de s'occuper de la petite sœur de Hide. Résigné, il en fit part à son ami.  

 

- C'est bon, tu as gagné ! Je vais me charger de la protection de ta sœur ! Seulement, il y a juste un léger problème, si tu veux que je la surveille, il va falloir qu'elle loge ici !  

 

En entendant les propos de son ami et surtout connaissant parfaitement sa réputation, Hideyuki vit rouge. Complètement outré, il cria :  

 

- Chez toi !? Mais tu as perdu la tête ! Jamais je ne laisserai ma sœur seule avec toi un seul instant !  

 

- Calme-toi ! Je n'ai pas dit que je vivrai seul avec elle ! Vous allez juste devoir vous installer tous les deux ici. Et n'oublie pas Maki, les gamines ça ne m'intéresse pas !  

 

Hideyuki fut à moitié rassuré, il savait que lorsque Ryo rencontrerait Kaori, il n'aurait plus les mêmes propos, pourtant il n'avait pas d'autre choix que d'accepter la proposition de son ami. Même s'il devait passer des nuits blanches à surveiller son partenaire, il savait qu'il était le plus à même de protéger Kaori, de ce côté là il avait entièrement confiance en lui. Mais par contre il ne comprenait pas l'insistance de Ryo pour qu’ils aillent vivre chez lui vu le quartier pas trop fréquentable dans lequel il habitait. Alors souhaitant que sa petite sœur soit installée dans de très bonnes conditions il lui demanda :  

 

- Et pourquoi ce ne serait pas toi qui viendrais habiter chez nous ?  

 

- Ici, c'est plus sûr ! Et puis chez vous, il n'y a que deux chambres, alors qu'ici il y en a trois ! A moins que tu ne veuille que je partage la chambre de ta sœur ?  

 

- Mais ça va pas non ! Je t’interdis de toucher Kaori ! Tu m’entends, Ryo ! s’énerva Hideyuki.  

 

- Je plaisantais, Maki ! Tu sais bien que je n’aime partager mon lit qu’avec une femme ! Pas une gamine ! Alors ? Vous venez habitez chez moi ?  

 

- Oui ! Je n’ai pas vraiment d’autre choix ! Je viens dès demain matin apporter des affaires chez toi. Mais il va falloir que je trouve une bonne excuse pour que Kaori ne se doute de rien….  

 

- Bien ! Maintenant que tu as eu ce que tu souhaitais, si tu pouvais me laisser seul, il faut que je me prépare. Ce soir, il y a plein de Miss Mokkori qui comptent sur moi et je ne voudrais pas les faire attendre. Pour ta sœur, je suis sûr que tu trouveras une très bonne excuse ! Allez, au revoir ! Et n’oublie pas de fermer la porte quand tu partiras ! s’écria Ryo en quittant la pièce.  

 

Hide quitta la maison, laissant un Ryo dans sa chambre, qui se demandait s'il avait bien fait d'accepter la demande de Maki…  

 

Mais Ryo ne pensa pas bien longtemps à son ami. Demain serait un autre jour ! Pour l'instant, il avait mieux à faire comme d'aller voir les filles de Madame Sekigura, les plus belles filles de Shinjuku ! Tout salivant, il quitta sa maison pour une soirée qui, il le savait, serait très joyeuse.  

 

 

 

Le jour était levé depuis de nombreuses heures maintenant, mais Ryo était toujours dans son lit. Soudain, la porte de sa chambre s'ouvrit brusquement.  

 

- Ryo ! Mais qu'est-ce que tu fais encore au lit ? Il est 9h30 ! La diligence de Kaori arrive dans une demi-heure !  

 

La tête toujours dans l’oreiller, Ryo bougonna :  

 

- Eh bien, réveille-moi dans un quart d'heure ! Je suis crevé et je voudrais bien dormir encore un peu !  

 

Mais Hideyuki, sachant que son ami ne se lèverait pas si lui n’insistait pas, et sachant pourquoi Ryo était encore dans son lit, le sermonna :  

 

- Si tu étais resté chez toi, au lieu d'aller dépenser le peu d'argent que tu as, dans l'alcool et les filles, tu n'aurais aucune difficulté à te lever ce matin !  

 

- Laisse-moi Makimura ! T’es pas mon père ! Tu n’as pas à me dire ce que je dois faire ! Alors laisse-moi dormir !  

 

- Il n’en est pas question ! Tu as promis que tu t'occuperais de Kaori, et ça dès qu'elle sortirait de la diligence, alors tu te lèves et tu viens avec moi. Et dépêche-toi !  

 

Ryo râla juste pour la forme et se leva. Il s’habilla rapidement et les deux associés sortirent de la maison.  

 

Alors qu’ils se rendaient au lieu d'arrivée de la diligence à pied, Ryo en profita pour interroger son ami sur Kaori :  

 

- Dis-moi un peu Maki, elle a quel âge, ta petite sœur chérie ?  

 

- Elle aura 20 ans dans très peu de temps. Pourquoi me demandes-tu cela ?  

 

Les yeux de Ryo se parsemèrent de petits cœurs. Il était aux anges et le fit savoir à son ami :  

 

- Mais attends ! Ce n'est pas une gamine ! Mais une demoiselle ! Dis-moi, elle est jolie, Kaori ?  

 

- Oui… Enfin moi je ne peux pas vraiment juger, c'est ma sœur, répondit Hideyuki un peu sur ses gardes.  

 

- Hum.... je suis sûr c'est une Miss Mokkori ! répondit Ryo avec un air libidineux.  

 

- N'essaye même pas de la toucher, si tu ne veux pas que je te tue ! s’emporta son associé, connaissant très bien les travers de son ami.  

 

- C'est bon Makimura, je laisse tomber. Si on a même plus le droit de plaisanter.  

 

Hideyuki fut heureux que Ryo n’insiste pas plus, même s’il savait qu’il allait devoir se méfier de lui durant ces prochains jours !  

 

 

 

Quand, à 10 heures, ils arrivèrent à l'arrêt de la diligence, celle-ci était déjà sur place. Hideyuki regarda dans la foule, mais aucune trace de Kaori. Il demanda alors au cocher si sa sœur était bien dans le véhicule. L’homme le lui confirma, mais il ajouta que ça faisait plus d'une heure que la diligence était arrivée, et que la jeune femme avait attendue environ une demi-heure avant de s'éloigner.  

 

- Mais où est-elle ? s’inquiéta Hideyuki. On aurait dû la croiser ! J'espère qu'il ne lui est rien arrivé !  

 

- Calme-toi, Makimura ! On va la retrouver, ta petite sœur ! Elle est seule et à pied, elle ne peut pas être bien loin !  

 

- Tout ça c'est de ta faute ! Si tu t'étais levé plus tôt, on ne l'aurait pas manquée !  

 

- Au lieu de crier après moi, si on cherchait plutôt ta sœur !? lui répondit calmement Ryo.  

 

- Tu as raison ! On va se séparer, on ira plus vite !  

 

Hideyuki s'éloigna rapidement de Ryo, quand celui-ci se rappela d'un détail, il cria:  

 

- Hé Makimura !!  

 

Mais son ami était déjà trop éloigné et ne l'entendit pas.  

 

Ryo ruminait. Déjà que son ami l'avait réveillé de bonne heure, maintenant il le laissait seul pour chercher Kaori. Cependant, Hideyuki avait juste oublié un détail : Ryo ignorait complètement à quoi elle ressemblait. Alors comment allait-il faire pour la retrouver ?  

 

 

 

Hideyuki avait pris la direction de la maison. Quand il arriva chez lui, il n'y avait aucune trace de sa sœur alors il retourna à son point de départ, espérant la croiser sur le chemin.  

 

Ryo quant à lui, était resté dans le centre de Shinjuku. Il avait bien rencontré quelques charmantes demoiselles et leur avaient demandé si, par hasard, elles ne s'appelaient pas Kaori. Mais sa méthode n'était pas au point, car ne pouvant résister devant de pareilles beautés, à chaque fois qu'il interpellait une jeune femme, il prenait son visage de pervers, ce qui faisait fuir la demoiselle.  

 

Il avait presque abandonné ses recherches, quand une jeune demoiselle attira son attention. La jeune femme en question portait une robe à la mode. Ses longs cheveux bruns ondulaient le long de son dos. Et à ses pieds se trouvait une valise. Il essaya de garder son sérieux quand il s'approcha d'elle.  

 

- Excusez-moi mademoiselle, je crois que c'est moi que vous attendiez…  

 

La jeune femme rougit de se faire aborder de la sorte par un homme aussi charmant et aussi séduisant. Qui était-il et que lui voulait-il ? Il fallait qu'elle le sache et d'une voix timide lui demanda :  

 

- Qui êtes-vous monsieur ? Je n'ai pas l'honneur de vous connaître !  

 

- Je suis un ami de votre frère…. C'est lui qui m'envoie vous chercher !  

 

- Mon frère mais...  

 

Ryo en avait plus qu'assez, ce n’est pas que Kaori n’était pas charmante, mais elle était en danger, et il ne fallait pas qu'elle reste plus longtemps dans la rue à la vue d'éventuels agresseurs. Alors, il décida de passer à l'action ; il prit sa valise et l'attrapa par le bras.  

 

- Allons-y, il n'y a pas de temps à perdre ! Il faut retrouver Makimura et aller chez moi !  

 

La jeune femme ne voulait pas se laisser faire, elle se débattit et se mit à crier  

 

- Lâchez-moi monsieur ! Je ne veux pas vous suivre ! Au secours ! Que quelqu’un m’aide !  

 

Ryo commençait vraiment à perdre patience :  

 

- Bon mademoiselle Makimura, j'en ai plus qu'assez de votre comportement ! On va retrouver votre frère, et...  

 

La jeune femme hurla faisant se retourner tous les passants. Mais aucun d'eux ne fit mine d'intervenir, croyant peut-être à une querelle d'amoureux.  

 

- Kaori, calmez-vous !  

 

Ryo n'eut pas le temps de réagir que brusquement, il se retrouva écrasé au sol. Quand il leva les yeux, il vit que la jolie brune était en train de s'enfuir. Makimura allait le tuer, il avait laissé Kaori s'échapper. Il se leva et s'apprêtait à lui courir après, quand une voix l'interrompit dans son élan.  

 

- Et où croyez-vous aller comme cela ? Vous n'avez pas encore compris que cette jeune femme ne voulait pas partir avec vous !  

 

Ryo se retourna et fit face à une demoiselle, habillée également à la dernière mode. Elle avait de long cheveux bruns aux reflets roux. Mais le plus insolite, c'était la massue qu'elle tenait dans ses mains.  

 

Ryo se demanda comment un si petit bout de femme pouvait manier un tel engin, mais vu que c'était certainement elle qui venait de l'envoyer au sol, nul doute qu'elle n'avait aucune difficulté à s'en servir. Son amour propre avait été touché par cette femme et ça, il ne l’admettait pas ! Il allait la remettre à sa place, et elle allait regretter son geste ! L’air menaçant, il s’approcha d’elle et lui dit froidement :  

 

- De quoi vous mêlez-vous ?! Cette histoire ne vous regarde en rien ! Par votre faute, la sœur de mon ami s'est enfuie ! La prochaine fois, occupez-vous de vos affaires, au lieu d'importuner des gens qui ne vous connaissent même pas !  

 

Et sans un seul regard en direction de la jeune femme, il partit en courant, espérant que la sœur de Maki ne se soit pas trop éloignée. Mais il n'eut pas le temps de faire cent mètres qu'il se retrouva enseveli sous une massue.  

 

 

 

 

 

 

 


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