Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: macema

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 1 capitolo

Pubblicato: 23-09-10

Ultimo aggiornamento: 23-09-10

 

Commenti: 6 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralRomance

 

Riassunto: Un conte de fée.

 

Disclaimer: Les personnages de "Ayamé" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

The link to ask for access to the NC-17 section sends an email with the wrong email address.

 

That's because you haven't configured Outlook correctly. It uses the default email. In that case, send me an email with the correct email address and put in the subject "NC17-ID:" + your ID. And respect all the other instructions.

 

 

   Fanfiction :: Ayamé

 

Capitolo 1 :: Ayamé

Pubblicato: 23-09-10 - Ultimo aggiornamento: 24-09-10

Commenti: Un petit, tout petit OS pour mon Aya d'amour, alias minou, alias Steph50. Bonne lecture. Bisous. Cma

 


Capitolo: 1


 

Il était une fois, dans un des quartiers de Tokyo, non loin d’un petit immeuble de briques rouges, une jeune fille qui passait son temps à rêver. Dans son petit appartement, elle se postait à sa fenêtre tous les jours à la même heure et attendait impatiemment qu’au milieu des passants, daigne enfin apparaitre le prince de ses rêves.  

 

Caressant doucement la fourrure soyeuse de son chat qui ronronnait sous ses attentions, son regard fuyait vers des rêves doux où le visage de cet homme apparaissait. Humant les iris plantés à son balcon, son visage s’épanouit d’un coup en voyant une masse de cheveux roux tenter de se frayer un chemin parmi les passants. Si cette fille était là, son prince apparaitrait bientôt. Elle se pencha un peu plus. Aujourd’hui était le premier week-ends des soldes et la rue commerçante où elle habitait était remplie de passants venus faire leurs emplettes et de bonnes affaires pour le restant de l’année.  

 

Elle jeta un œil à sa montre : dix heures. Généralement quand la femme aux cheveux roux passait sous ses fenêtres, son prince arrivait à peine quelques secondes plus tard, la suivant discrètement. Jamais la fille ne l’avait remarqué malgré les jours qui passaient. Et chaque jour c’était le même rituel : la jeune femme remontait sa rue en se dirigeant vers la gare de Shinjuku, et dans ses pas, son prince passait avant de revenir discrètement dans l’autre sens, annonçant alors son retour à elle aussi...  

 

Ce drôle de couple avait éveillé son attention... A n’en pas douter, son prince était amoureux de cette femme pour la suivre chaque jour, mais n’osait pas le lui avouer, sinon il aurait été à ces cotés, car aucune femme, quelle qu’elle soit, ne pouvait que succomber devant la prestance de cet homme, ses cheveux noirs, son regard, son corps grand et bien bâti... Ayamé rougit en comprenant le cours que prenaient ses pensées.  

 

Un jour, elle avait été persuadée qu’il l’avait remarquée derrière le rideau de sa fenêtre : le regard perçant de son prince avait fixé un instant son point d’observation avant de reprendre sa route, le sourire aux lèvres.  

 

Mais aujourd’hui pour la première fois depuis six ans qu’elle s’était installée à Shinjuku, pour la première fois... Il n’était pas là. Ce pourrait-il qu’elle se soit trompée de femme, et que ce n’était pas la bonne qui était passée sous sa fenêtre ? Elle se tourna vers son chat qui s’était couché sur le dos pour qu’elle lui gratouille le ventre maintenant, ronronnant de plus belle. Glissant ses phalanges dans la douce et épaisse fourrure, elle se prêta à ce jeu.  

 

- Et toi ? Tu penses que je me suis trompée ?  

 

L’animal ne lui répondit pas, gardant les yeux fermés sous les agréables caresses que sa maitresse lui prodiguait.  

 

Elle attendit encore cinq bonnes minutes, puis enleva sa main de son chat et se retourna les larmes aux yeux. S’apprêtant à se préparer pour aller travailler, elle commença par remplir la gamelle de son glouton de félin, puis enfila son manteau, prit ses clefs de maison sur le guéridon et sortit de chez elle.  

 

Une fois dans son couloir, elle chercha la clef qui verrouillait la porte principale, et se dirigea vers l’ascenseur principal. D’habitude, elle prenait allégrement les escaliers : voir son prince la mettait de bonne humeur au point de les dévaler et de sourire à tout le monde, mais son absence aujourd’hui lui faisait monter les larmes au bord des yeux.  

 

Elle fixait ses pieds d’un air las et entendit la sonnerie qui lui indiqua que l’appareil était arrivé à son étage. Entrant machinalement dans ce lieu confiné, elle ne fit pas attention au rebord qui était comme à chaque fois relevé de quelques centimètres. Deux bras forts et chauds la cueillirent, l’empêchant de tomber plus avant, puis la plaquèrent contre un corps musclé.  

 

Encore sous le choc de cette presque chute, Ayamé n’eut pas le temps de réagir qu’un des bras lâcha sa taille pour venir relever son visage... Deux yeux de jais la fixaient et elle se mit à rougir en remarquant que c’était ceux de son prince.  

 

- Vous allez bien ?  

 

Incapable de prononcer un mot, elle ne put qu’hocher la tête et vit s’approcher ce visage du sien si près qu’elle pouvait sentir son souffle sur son visage.  

 

- Oui, vous avez l’air d’aller bien !  

 

Sa voix douce la fit se détendre un peu. Ses épaules se relâchèrent et elle osa enfin lui sourire.  

 

- Alors comment vous appelez-vous ?  

 

- Aya... Ayamé ! Osa-t-elle enfin prononcer.  

 

- C’est un joli prénom, aussi beau que vos iris sur votre balcon.  

 

A ces mots, elle ne sut plus où se mettre, et rebaissa la tête prestement vers ses pieds. Son prince tendit un bras vers les boutons de l’ascenseur :  

 

- Vous descendez ?  

 

Hochant de nouveau la tète, elle essaya de se dégager de son étreinte. Elle avait honte qu’il se soit aperçu de son observation tous les matins, qu’il sache qu’elle épiait sa venue dans la rue chaque jour...  

 

Son prince appuya sur le bouton du rez-de chaussée, mais la garda contre lui. Les portes de l’ascenseur se refermèrent doucement et elle sentit la cabine se mettre à descendre.  

 

- Vous savez Aya... Vous permettez que je vous appelle Aya ?  

 

- O... Oui...  

 

- N’ayez pas peur Aya ! J’ai remarqué depuis longtemps que vous m’observiez. Il ne faut pas jeune demoiselle !  

 

- Pourq... Pourquoi ?  

 

- Parce que je ne suis pas un homme bien à aimer !  

 

- Mais la fille aux cheveux roux ? Vous l’aimez pourtant, ça se voit dans vos yeux quand vous la suivez !  

 

Elle l’avait crié, cette chose qu’elle avait sur le cœur, ce poids qui faisait qu’elle savait que son prince ne serait jamais à elle, cette jalousie sourde...  

 

Sans comprendre comment, le bras de son prince vint la serrer encore plus fortement contre lui et de sa main libre, il lui souleva le menton. Elle sentit alors ses lèvres se poser sur les siennes dans un doux et long baiser. La chaleur qui émanait de son corps, la douceur dans la force de ses mains qui la tenaient... Puis, leurs lèvres s’écartèrent doucement l’une de l’autre et son prince mit fin à leur baiser.  

 

- Vous savez Aya... C’est ainsi que se termine les contes de fées. Le prince embrasse la princesse, et c’est la fin. La princesse se réveille et ouvre les yeux à la réalité... Je vous ai embrassée, réveillez-vous princesse Aya !  

 

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur ces derrières paroles. Son prince la relâcha finalement avant de sortir de l’immeuble et de se perdre dans la foule...  

 

Se réveiller à la réalité... Ayamé se mit à sourire. Oui la réalité,... La réalité c’est que ce prince n’était pas à elle, qu’il était celui d’une autre. Prenant courage dans ce baiser reçu, elle décida de trouver enfin son prince à elle. Elle remercia intérieurement celui de la femme rousse de l’avoir libérée de la prison de son propre cœur, pour l’ouvrir encore plus grand à un autre qui l’aimerait en retour.  

 

D’un pas joyeux, elle se mit en route vers son travail qui l’attendait...  

 

FIN
 

 

Ayame signifit Iris en japonais 

 


Capitolo: 1


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de