Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Yael

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 2 capitoli

Pubblicato: 25-12-10

Ultimo aggiornamento: 09-01-11

 

Commenti: 10 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Et si noël durait plus d'une journée...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un si long noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un si long noël

 

Capitolo 1 :: Un noël réussi ?

Pubblicato: 25-12-10 - Ultimo aggiornamento: 26-12-10

Commenti: Me revoilà en ce 25 décembre pour le premier chapitre d'une fic de noël (réclamée par cette insupportable Super-Groupie) presque au pied du sapin... J'espère que ça vous plaira... Et merci à Toto de l'avoir relu en ce jour de noël.

 


Capitolo: 1 2


 

Il se pelotonna dans la couette en entendant le bruit de ses pas dans l’escalier. Comme chaque matin, ils allaient rejouer leur éternel rituel. Il ferait semblant d’être plongé dans les rêves les plus érotiques, elle le jetterait du lit en le houspillant et, devant sa mauvaise volonté évidente, elle sortirait sa massue et l’encastrerait dans le plancher. Parfois, il y avait quelques variantes : quand il l’agaçait particulièrement, elle pouvait l’assommer avant de le pousser du lit ou lui faire découvrir l’intérieur du mur de sa chambre au lieu de lui faire caresser le sol, mais cela ne changeait guère leur cérémonial.  

 

Sans doute la plupart des gens l’aurait-il traité de masochiste d’aimer autant ces réveils musclés. Ils ne savaient pas que ces petits instants routiniers étaient l’essence même de la vie… Eux n’avaient pas grandi en craignant, chaque soir, d’être assassiné dans la nuit. Pour eux, le quotidien était ordinaire, pour lui, c’était ce qui le rattachait à l’humanité… Avant que Kaori n’entrât dans sa vie, il ne possédait rien qui ait un sens, rien qui méritât qu’il se battît pour le défendre. Kaori lui avait apporté ses massues matinales, ses petits-déjeuners odorants, ses remontrances perpétuelles, ses cris, ses colères, sa jalousie et son amour. Elle avait mis de la musique dans sa vie. Elle lui avait offert une famille… Elle avait fait de lui un homme.  

 

Il devenait de plus en plus sentimental, se dit-il en cachant son visage dans l’oreiller. Elle entrebâillait la porte, leur rituel allait commencer. Pourtant, aujourd’hui, Kaori avait décidé de le changer. Au lieu de d’attraper la couette avec rudesse, elle déposa délicatement ses doigts sur son épaule dénudée.  

 

- Debout, fainéant, fit-elle d’une voix si douce qu’il manqua d’ouvrir les yeux d’inquiétude.  

 

Etait-elle souffrante pour être si gentille ? Fort heureusement, la phrase suivante lui apporta une explication :  

 

- Allez, paresseux ! C’est noël aujourd’hui !  

 

Noël ! Il n’avait jamais compris l’attrait que cette fête exerçait sur sa partenaire. Sous ses allures de furie, elle était une incorrigible romantique. Ce déballage sirupeux de bons sentiments la faisait fondre. Il pressentait qu’il finirait la journée dans un costume rouge rembourré à distribuer des cadeaux.  

 

- Où est mon cadeau ? maugréa-t-il.  

 

- Ce soir, les cadeaux ! On a une journée chargée ! Il faut faire les courses pour le réveillon de l’orphelinat et tu as promis de jouer le père noël pour les enfants…  

 

Il avait promis une telle horreur ? Il devait être ivre mort à ce moment-là !  

 

Le bruyant soupir, qui s’échappa de ses lèvres, exprimait trop clairement son avis sur la question et eut raison de la bonne humeur de Kaori.  

 

- Ryô ! Si tu ne te lèves pas, tu vas tâter de ma massue de noël !  

 

 

 

Un quart d’heure plus tard, Ryô avait eu le réveil musclé qu’il appréciait tant et suivait Kaori en râlant dans les rues de la capitale japonaise. Soudain, sa mauvaise humeur se mua en un grand éclat de rire. Au coin de la rue Omotesandô, Mick agitait une ridicule petite cloche devant un grand magasin. Il bondit aussitôt vers lui en ricanant :  

 

- Tu fais l’aumône, Mick ? C’est ça d’être un noceur impénitent ! Tu as dépensé tes derniers sous avec de jolies entraîneuses ?  

 

- Tu peux parler, espèce de panier percé ! le tança Kaori. Tu ne vois pas que Mick récolte des fonds pour l’hôpital Oshiro !  

 

- Tu t’es trouvé un job pour les vacances ? demanda Ryô goguenard.  

 

- Laisse le dire, Kaori ! fit l’Américain en haussant les épaules avec dédain. Je suis bénévole, mais tu ne peux guère comprendre ! Vous autres, Japonais, ne pouvez ressentir la magie de noël. C’est le moment de l’année où les mots générosité et désintéressement prennent tout leur sens !  

 

- Prends-en de la graine, Ryô ! Tout le monde n’est pas aussi égoïste que toi !  

 

Mick Angel, désintéressé ? A son âge, Kaori croyait encore au Père Noël ! Le perfide Américain avait certainement une idée derrière la tête. Pour avoir accepté une chose aussi grotesque que de faire la quête dans le froid avec une clochette, il devait s’agir d’un plan des plus mokkoris. Non content de lui avoir piqué Kazue, cet égoïste comptait le garder pour lui tout seul ! Il l’aurait volontiers démasqué devant Kaori, ne serait-ce que pour faire disparaître la lueur d’admiration qu’il lisait dans ses jolis yeux noisette. Il réprima, néanmoins, son premier mouvement. Il avait là une occasion en or d’échapper à un réveillon des plus ennuyeux entourés de gamins.  

 

Il profita d’un instant d’inattention de sa partenaire pour chuchoter à l’oreille de son vieux compère :  

 

- Arrange-toi pour convaincre Kaori que je peux vous être utile, sinon je te grille auprès elle ! Je suis sûr que Kazue n’est pas au courant de ton sursaut d’altruisme !  

 

L’Américain pâlit devant le regard implacable de Ryô. Il n’hésiterait pas à torpiller sa merveilleuse soirée… Philosophe, Mick se dit qu’il y aurait bien assez de beautés mokkoris pour deux étalons. Toutefois, il faudrait la jouer finement pour ne pas éveiller la méfiance de la nettoyeuse.  

 

- Laisse tomber, Kaori ! Ce nettoyeur du dimanche serait bien incapable de passer la journée à collecter autre chose que des râteaux !  

 

- Comment oses-tu dire ça ? s’écria Ryô avec la mine outragée. Avec mon physique de rêve, je suis sûr que je récolterais bien plus que toi avec ta tête de visage pâle. Mais j’ai mieux à faire que de m’embêter avec ça !  

 

- Evidemment ! renchérit Mick. Tu te moques bien que les enfants hospitalisés puissent passer un bon noël !  

 

Il savait qu’il venait de porter le coup de grâce. Kaori allait forcer son partenaire, faussement réticent, à l’aider sans se douter qu’elle lui ouvrait ainsi les portes de la soirée la plus débridée de Tokyo.  

 

 

 

Ryô n’aurait pensé pouvoir un jour bénir Mick Angel, pourtant ce soir, il aurait volontiers chanté des hymnes à sa gloire. Une chance que Kaori se fût laissé berner si facilement. Elle lui avait demandé d’être à l’orphelinat pour le réveillon, qui était commencé depuis deux bonnes heures, et elle n’avait pas fait exploser son répondeur de messages incendiaires. Sans doute le miracle de noël ! se dit-il en lorgnant sur un groupe d’infirmières très sexy et passablement éméchées.  

 

Mick avait déniché le plan du siècle quand il avait découvert que les bénévoles de l’hôpital étaient conviés à la fête de noël des personnels. Le monde de soignants avait des points communs avec celui des nettoyeurs, ils étaient sans cesse confrontés à la violence et à la fragilité de l’existence. Ils ressentaient le même besoin de s’étourdir dans des plaisirs aussi futiles qu’enivrants. Ils ne pouvaient donc que s’entendre… Comment ne pas s’entendre avec de si délicieuses créatures ? En plus, les infirmières d’Oshiro étaient les plus canons de Tokyo ! Ryô ne savait même plus vers où orienter son mokkori. Il voulait poser ses mains sur le déhanché incendiaire de l’une… plonger le nez dans la blouse entrouverte d’une autre… caresser les jambes interminables d’une troisième… et puis celle-ci… et celle-là… Il les aurait bien prises toutes ! Physiquement, il en était capable. Mais, si, devant Kaori, il draguait sans discernement, quand il souhaitait réellement passer la nuit avec une femme, il savait qu’il ne devait en viser qu’une à la fois. Oh c’était si dur ! C’était comme demander à un enfant de ne choisir qu’un bonbon dans une confiserie… Quoiqu’il n’avait pas remarqué celle-là… Elle avait un petit air sauvage absolument irrésistible… Son visage de pervers se mua aussitôt en une expression sombre et séduisante à laquelle aucune femme ne résistait et il fondit sur la Miss Mokkori.  

 

Mick se servit une rasade de saké. Il s’amusait bien moins qu’il ne l’avait escompté. Il regrettait même que Kazue fût de garde toute la nuit dans la clinique du Professeur. Il aurait préféré un mokkori sous le sapin… Reposant son verre, il attrapa sa veste. En ce soir de noël, peut-être que son infirmière personnelle accepterait d’examiner son corps meurtri.  

 

Il jeta un dernier coup d’œil à son acolyte qui enlaçait une belle infirmière. Un sourire ironique étira ses lèvres en examinant la jeune femme. Une chevelure courte et disciplinée, un sourire piquant, une longue silhouette élancée… Combien de temps ce grand imbécile mettrait-il à réaliser que l’original valait toujours mieux que la copie ?  

 

 

 

Kaori saisit le téléphone que deux des galopins de l’orphelinat avaient caché depuis ce midi. Comme elle le pressentait, Ryô n’avait pas tenté de l’appeler… Ce scélérat était sûrement en train de courir les filles dans tout Tokyo ! Elle n’aurait jamais dû le laisser avec Mick, elle aurait dû se douter qu’il en profiterait pour faire le joli cœur… A vrai dire, elle avait eu des soupçons, mais elle n’avait pas voulu encore se disputer avec lui le jour de noël. Elle avait toutefois espéré qu’il ferait un effort pour les enfants et…  

 

- A quoi penses-tu, Kaori ? l’interrompit le bénévole en se penchant sur son épaule.  

 

- A rien ! A rien ! répondit-elle vivement en rangeant son portable.  

 

- Tu essayais de joindre ton collègue ?  

 

- Non, non… Merci d’avoir accepté de te déguiser en père noël, Shizuru.  

 

- De rien, les enfants auraient été tellement déçus de ne pas le voir… Dis-moi, tu as quelque chose de prévu pour le nouvel an ? murmura le jeune homme en approchant son visage du sien.  

 

 

 

Ryô entra dans l’appartement à pas de loup. Il était presque quatre heures du matin, Kaori avait fini par s’endormir sans l’attendre… Il avait passé une soirée fabuleuse avec une Miss Mokkori des plus coquines, pourtant en contemplant la jeune femme endormie, il ne pouvait s’empêcher de concevoir des remords. Elle avait dû être tellement déçue de ne pas le voir… Bah, il se rattraperait demain ! se ravisa-t-il. Elle allait l’écharper un bon coup, et tout serait oublié…  

 

 


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