Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: tennad

Beta-reader(s): Cristinampm

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 23-01-11

Ultimo aggiornamento: 29-10-12

 

Commenti: 125 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralDrame

 

Riassunto: Jusqu’où iriez-vous pour protéger ceux que vous aimez ?

 

Disclaimer: Les personnages de "La Guerre des Anges" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What does HFC mean?

 

It's the name of the web site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: La Guerre des Anges

 

Capitolo 1 :: Une nuit animée

Pubblicato: 23-01-11 - Ultimo aggiornamento: 23-01-11

Commenti: COUCOU !! Avec ma super béta Cris, nous vous souhaitons une BELLE ET HEUREUSE ANNEE 2011 !! Encore merci à tous ceux et celles qui nous ont suivi sur pour Mission G. Vos petits mots nous ont fait chaud au coeur et merci à Trinity et Mydoudouitsk pour leurs mails. Alors, nouvelle année, nouvelle résolution et nouvelle fic lol. Pour démarrer cette nouvelle année en douceur voici un petit chapitre. Nous avons classé cette fic en "générale" car on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve hihihihi. Bon dimanche et bonne lecture, biiisouuuss !!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Shinjuku quatre heures du matin.  

Deux hommes déambulaient dans les rues en chantonnant d’humeur joyeuse quelques chansons grivoises sorties tout droit de leurs esprits dépravés. Ils avaient passé la soirée à boire, danser et rire en compagnies de jeunes femmes plus séduisantes les unes que les autres dans une atmosphère douce et feutrée. Mais toutes les bonnes choses ayant une fin et après les avoirs gardés plus longtemps que d’ordinaire, le cabaret fermait ses portes et le gérant les avait donc conviés à rentrer chez eux. Deux hommes de même stature, avec le même regard brillant dû aux plaisirs simples de la vie : être là en vie et pouvoir profiter d’un bonheur éphémère à sa juste valeur. Ils se tenaient bras dessus bras dessous et s’offraient en spectacle à la nuit déjà bien avancée.  

 

- Il est temps pour moi d’aller retrouver ma douce Kazue, annonça Mick d’un air conquérant.  

 

- Si jamais elle ne veut pas de toi, dis-lui que je suis disponible et tout prêt à la satisfaire ! Lâcha Ryô tel un homme prêt à se sacrifier pour la bonne cause.  

 

- Mais bien sûr… saches que de ce côté-là elle n’a pas à se plaindre, alors bats les pattes !  

 

Ils partirent dans un fou rire et après une dernière accolade, Ryô regarda son ami rentrer chez lui en se tenant aux murs. Vu son état d’ébriété, Mick n’était pas discret et l’accueil chez lui n’allait pas être des plus chaleureux.  

Ryô sourit et se retourna vers son immeuble. Cette nuit il ne risquait pas de se faire réprimander pour rentrer à une heure aussi tardive en empestant l’alcool et le parfum épicé des danseuses de cabaret. Il enviait presque Mick à ce sujet.  

Les mains dans les poches et les yeux vidés de leur éclat d’insouciance dû à cette soirée, Ryô s’avança vers son immeuble d’un pas lourd.  

 

En entrant dans son appartement, il jeta négligemment sa veste sur le canapé et envoya ses chaussures valdinguer sur le sol.  

L’endroit était calme, trop calme à son goût. Personne installé dans le salon à guetter son retour de façon inquiète, recroquevillée sous une couverture ou rageusement, les yeux lançant des éclairs avec massue au poing. Personne à l’étage feignant le sommeil et surveillant le moindre bruit qui indiquerait son retour tardif dans cette nuit de débauche.  

Elle n’était pas là. Elle n’était plus là depuis maintenant deux jours. Deux jours interminables. Ryô allait entamer sa deuxième nuit sans elle à ses côtés, du moins sans elle sous le même toit. Il n’aimait pas la savoir loin.  

Il savait pourtant qu’elle allait revenir mais elle lui manquait. Qui aurait pu croire que cette furie, arrivée dans sa vie tel un boulet de canon, aurait pu prendre autant de place dans l’existence du sombre nettoyeur qu’il était ? Elle était le cœur de ce foyer. Elle était la flamme qui animait son être même s’il se gardait bien de le lui dire. Mais en son absence, il fuyait volontairement leur appartement. Il ne supportait pas ce vide, ce silence et sa solitude. Il avait oublié ce que cela faisait de se retrouver seul. Il avait pris goût à la présence de la jeune femme, ses sourires, ses colères et son innocence. Elle était ce qui le faisait tenir jour après jour, son souffle, son oxygène et son soleil. Même s’il ne lui l’avouerait jamais, elle lui manquait terriblement et il avait hâte qu’elle revienne. Que leurs habitudes reprennent le cours normal de leurs vies.  

Elle était juste partie en week-end avec Eriko. Et bientôt elle serait là avec lui et chaque chose reprendrait sa place, comme avant. Ryô était presque rassuré en constatant que même si rien n’avait changé entre eux, même s’il n’avait pas osé aller vers elle et lui avouer ses sentiments, elle était toujours là, avec lui, pour lui. Ils étaient plus unis que jamais.  

Et si demain il voulait l’accueillir comme il se devait, Ryô décida qu’il était temps d’aller se coucher et qu’à défaut de la voir, il pourrait toujours la retrouver dans ses rêves. C’était son secret à lui, elle croyait qu’il rêvait à d’autres femmes mais elle ignorait qu’elle était la seule qui habitait ses envies les plus folles.  

Ryô sourit, la nuit dans son lit et dans ses rêves, Kaori était corps et âme toute à lui et lui tout à elle. Il n’y avait plus de barrières, de non-dits et de craintes. Juste elle et lui.  

 

Il gravit les marches qui menaient à l’étage d’un air rêveur. L’alcool y était pour beaucoup à ses pensées presque romantiques du moins à sa façon. Alors qu’il ouvrait la porte de sa chambre, la sonnerie stridente du téléphone résonna bruyamment. Ryô hésita à aller décrocher. A tous les coups c’était Mick qui appelait pour se vanter ou pour se plaindre de ses retrouvailles avec sa douce moitié. Mais quelque chose lui disait qu’il fallait qu’il sache qui était l’instigateur de cet appel nocturne.  

 

- Ca va j’arrive, pesta Ryô contre le téléphone qui semblait se faire plus pressant.  

 

Il descendit les marches et décrocha :  

 

- Angel t’as intérêt d’avoir une bonne raison de me déranger ainsi ! Fit-il l’air faussement mauvais.  

 

- … Ryô…  

 

Cette voix n’était pas celle d’un homme. Elle était faible et hésitante.  

 

- Kaori ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Où es-tu ?  

 

- … Ryô… je suis… il est… je ne sais pas quoi faire…, sanglotait la jeune femme.  

 

La panique et les larmes de sa partenaire à l’autre bout du fil dégrisèrent automatiquement le nettoyeur. Tenant fermement le combiné, Ryô se forçait à garder son calme. De toute évidence quelque chose de grave était arrivée et il devait la faire parler :  

 

- Kaori dis-moi où tu es que je vienne te chercher.  

 

- … dans une cabine téléphonique… Osaka… ils nous ont retrouvés… ils l’ont tué… Ryô, je sais pas quoi faire…  

 

- Osaka ? Qu’est-ce…, commença Ryô avant de se raviser, les questions seraient pour plus tard, il fallait d’abord la mettre en sécurité. OK, vas à l’Angélus Motel et demandes Rico, dis-lui que tu viens de ma part et restes-y, j’arrive…, il lui donna l’adresse alors que Kaori répétait les informations.  

 

- … Angélus Motel… Rico… Ryô je…  

 

Une déflagration mit fin à cette conversation dans un fracas de verre brisé et de cris apeurés.  

 

- KAOOORIIII !!!! Hurla Ryô dans l’appareil alors que retentissaient encore les tirs provenant d’une mitraillette et les crissements des pneus.  

 

Lâchant le combiné, Ryô attrapa sa veste et ses clefs pour débouler dans les escaliers menant au garage. Il fit rugir le moteur de la Mini et sortit nerveusement de l’immeuble. Il n’avait pas de temps à perdre, sa partenaire était en danger à Osaka. Que faisait-elle là-bas alors qu’il la croyait dans une autre ville avec Eriko. D’ailleurs la jeune femme n’avait pas parlé de son amie mais de « il ». Qui était « il » ? Dans quoi s’était-elle encore fourrée ? Ryô espérait surtout qu’elle parvienne à l’adresse indiquée saine et sauve et qu’elle échappe à ses poursuivants.  

Son pied déjà lourdement enfoncé sur la pédale d’accélération et ses mains agrippant nerveusement le volant Ryô filait sur la route, le cœur serré et le corps tendu d’une sourde peur d’arriver trop tard.  

 

<<<<<<<<<<  

 

Quelque part à Osaka quatre heures du matin.  

Une jeune femme courait à perdre haleine dans les rues désespérément désertes de cette ville qu’elle connaissait à peine de jour. La nuit rendait son orientation encore plus difficile. Elle n’avait pas le temps de s’arrêter et de réfléchir calmement à la situation. Ses jambes la portaient aussi vite et aussi loin que possible. Les cheveux ébouriffés par la fraîcheur de la nuit, ses joues rougies par sa course effrénée et ses yeux perdus en territoire inconnu lui donnaient une allure sauvage et coupable. Courir et courir encore. Ne pas se retourner. Fuir à tout prix le lieu du drame. Kaori avait l’impression d’avoir le diable à ses trousses. Elle le savait, elle le sentait, ses sbires ne tarderaient pas à la retrouver. Elle continuait de courir et de tourner à chaque coin de rue, tantôt à droite, tantôt à gauche. Cherchant un endroit sûr, un abri où se réfugier pour pouvoir respirer et réfléchir. Mais tout ce qu’elle voyait étaient des vitrines de magasins, des immeubles aux halls clos, alors elle continuait de presser le pas même si son corps commençait à ressentir les effets de cette cavale improvisée. Au détour d’une ruelle, Kaori aperçut une cabine téléphonique. Guettant le moindre bruit autour d’elle, la jeune femme s’en approcha en fouillant frénétiquement dans ses poches à la recherche d’un peu de monnaie. Fébrilement, elle attrapa le combiné et composa le numéro pour attendre le cœur battant la chamade qu’il réponde enfin.  

La tonalité tintait à ses oreilles comme un compte à rebours avant l’inévitable.  

 

- Décroche… je t’en pris décroche…, priait-elle tout bas comme si ceux qui étaient après elle pouvait percevoir sa présence au son de sa voix.  

 

Enfin la voix chaude et réconfortante du seul homme qui pouvait encore lui venir en aide résonna à son oreille.  

 

- … Ryô…, s’entendit-elle prononcer avec la peur au ventre.  

 

Elle l’entendit formuler plusieurs questions auxquelles elle redoutait les réponses. Elle ne savait pas, elle ne savait plus ce qu’elle devait dire. Tout s’embrouillait, sa peur, la situation dans laquelle elle se trouvait et lui qui ignorait tout de ce qui la poussait à appeler. Elle fondit en larmes, incapable de parler avec cohérence. Sa voix se fit plus faible et Kaori se recroquevilla dans la cabine lorsque les phares d’une voiture passèrent devant elle.  

Devinant le danger qui la guettait, Ryô lui indiqua une adresse que Kaori cherchait à retenir. Se concentrer sur ce qu’il disait. Il allait arriver. Il allait l’aider mais elle devait trouver cet endroit où elle pourrait l’attendre en toute sécurité.  

Kaori n’eut pas le temps de demander plus de détails, la voiture qui était passée quelques instants plus tôt revenait et cette fois ralentit devant la cabine :  

 

- Elle est là ! Cria l’un des passagers en appuyant sur la détente de son arme.  

 

La cabine vola en éclat alors qu’une voix rugissait dans le combiné en écho aux cris de la jeune femme. Malgré les morceaux de verres reposant sur elle, Kaori réussit à s’extraire de la cabine pour se faufiler dans une ruelle juste derrière elle. La voiture ne pouvait pas passer par là, ce qui laissait la possibilité à Kaori de peut-être les semer. Elle trébucha plusieurs fois, se cognant contre les obstacles se trouvant sur son passage. Débouchant sur une rue principale, Kaori alla jusqu’à l’arrêt de bus dans l’espoir d’y trouver un plan de la ville. Essoufflée et les yeux embués, elle tenta de déchiffrer cette carte avec la faible lueur du lampadaire. Ryô lui avait donné le nom d’une rue. D’après le plan elle n’en était pas loin, trois pâtés de maison à peine. Elle devait continuer et tourner deux fois à droite puis à gauche. Un crissement de pneus la fit sursauter. Elle scruta la rue avant de se lancer contre les immeubles et de chercher à se fondre dans leur ombre pour passer aussi inaperçue que possible. La voiture se rapprochait et Kaori se sentait prise au piège. Sans hésiter, elle se hissa à l’intérieur d’un container à ordures. Malgré l’odeur nauséabonde, Kaori ne bougea pas d’un cil, retenant même sa respiration. Le passage au ralenti du véhicule de ses poursuivants fit vibrer la boite dans laquelle elle se trouvait. La voiture s’éloigna mais Kaori attendit plusieurs minutes avant d’oser bouger. Doucement elle releva le couvercle et jugeant que la voix était libre, elle se jeta à l’extérieur de son abri de fortune pour reprendre sa course vers le lieu du rendez-vous.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de